- J'apprends la patience, moi pour qui tout devait aller vite et efficacement... j'avais jusqu'il y a peu, tant de choses à gérer...là maintenant je suis obligée de prendre mon temps, dépendante des autres pour bcp de choses, je patiente, et surtout j'accepte que les choses se fassent différemment. Vous savez quoi? pas simple pour moi: mon score de patience atteint péniblement 5/10.
Parfois ça m'éneeeeeeeeeeeeeeeerve!!
- Etre malade m'a obligée à abandonner toutes mes activités, celles que j'aimais, celles que j'aimais moins mais pour lesquelles je m'étais engagée. Plus d'ateliers d'écriture...;-((
Difficile de lire (j'y arrive encore mais pas longtemps..) difficile d'écrire (j'aurai mis du temps à écrire ce billet, d'autant plus que je n'aime pas laisser des fautes). Je vis en ermite, ne sortant guère de la maison...(je suis faible et mes forces sont limitées)
C'est donc un véritable défi pour moi, auquel je suis confrontée: rester dans le VIVANT... en moi, et parmi les autres...Ne pas me recroqueviller, ne pas m'éteindre... rester fougueuse dans la lenteur, le silence, la solitude, quelle gageure!
- Je mange autrement: d'abord et avant tout parce que le sucre et le sel me sont totalement interdits mais aussi parce que je prends la peine de cuisiner "autrement": plus aucun de ces plats préparés industriellement, de ces plats préparés tout faits, mais des potages à base de légumes frais, beaucoup de légumes, des fruits de saison, des fruits en compote, du poisson. Les épices remplacent le sel... et donnent aux aliments beaucoup de gout. Je redécouvre la saveur des aliments au naturel (et l'H aussi, et ça ne lui déplait pas..)
- Sont surgies quasi de nulle part, ou parfois de très loin, des personnes ressources pour moi, rencontrées dans le cadre de la clinique, du Net ou de mon entourage... ou encore, avec lesquelles j'ai renoué, après un temps d'éloignement
Et puis il y a les amis de toujours, les fidèles, ceux sur qui je peux vraiment compter, quel bonheur! Merci à vous, vous m'aidez à continuer le chemin. Vous m'apprenez à ne pas regarder en arrière, dans les regrets stériles de ce qui a été...
- Je compte écrire l'histoire de cette étrange aventure, pour moi sans doute, pour mettre les choses "au clair", mais aussi parce que je suis sûre qu'elle pourra "aider" ceux qui me liront. Non pas tant l'aventure "extérieure", pas originale en soi, car semblable à tant d'épisodes de maladie et d'hospitalisation... mais l'intérieure, celle qui se passe au coeur de JE SUIS, celle qui ne se dévoile que si j'accepte de la partager...
Hello Coumarinette ! Encore un tout beau billet aujourd'hui : MERCI ! Merci aussi pour ton partage et pour le livre que tu envisages d'écrire sur le JE SUIS, JE VIS, à l'INtérieur.
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien affectueusement + Tendresse.
Et revoilà notre Coumarine, prête à relever de nouveaux défis :-)
RépondreSupprimerJe suis heureuse de te savoir entourée et soutenue dans cette épreuve. Je vois aussi que tu puises en toi la ressource d'élaborer des projets.
Les yeux de ton coeur regardent vers l'avenir!!!
Je te lis attentivement et t'encourage dans ton chemin devenu différent et bien plus profond dans la fragilité affrontée. Bises pour toi.
RépondreSupprimerPotage du jour :
RépondreSupprimer2 échalotes détaillées
dans un peu d'huile d'olive
puis 600 gr de carottes en mini cubes
1 litre d'eau avec éventuellement deux cubes de bouillon dégraissé
1 cc de gimgembre
20 à 30 minutes
mixer
ajouter 200ml de lait de coco sur feu doux
assaisonner au besoin
il y a plus triste comme velouté...
oui, accepter ce qui n'est plus, ce n'est pas évident...
RépondreSupprimeril faut du temps
mais c'est bien de trouver et de retrouver des amitiés sincères!
et sans doute est-ce là l'essentiel de la vie?
bon courage pour la suite!
Je te lis, je te lis... et je prends exemple sur cette patience là. Je crois qu'en dehors du "contexte" qui est le tien, cette patience là est primordiale... comme tes nouvelles habitudes alimentaires d'ailleurs ;)
RépondreSupprimerJe souris en te lisant cette fois... car je retrouve un peu de ton humour dans ces lignes et ça me fais du bien ce matin...
C'est le comble ça.. c'est toi, dans ton adversité, qui me fait du bien... :) (comme j'aimerai pouvoir venir prés de toi et parler de vive voix de ce "je suis"...) Je t'embrasse avec tendresse :)
belle journée à toi Coumarine :)
Les amis que tu as te semblent une bénédiction, mais tu y es pour beaucoup, Coumarine : on a les amis qu'on mérite, non ?
RépondreSupprimerBillet très émouvant et si bien écrit.
RépondreSupprimerUne sensibilité à fleur de mots.
Je vous souhaite beaucoup de courage devant cette épreuve.
Amicalement.
Camille
Je fais un petit coucou à l'ermite qui cuisine de si bonnes soupes.
RépondreSupprimerOn peut venir goûter ou c'est trop tôt ?
J'admire ta patience...
Tu en as toujours eu, quoi que tu penses, envers les autres, envers moi...
Infiniment pour nous réapprendre à choisir les mots !
Je t'embrasse !
Amanda
Comme les autres j'admire ton courage et ta force, nous sommes tous avec toi... Tu sais les soupes maison c'est ce qu'il y a de meilleur!!!! Je t'envoie mille pensées et bises!
RépondreSupprimerps: de ce pas je commande ton livre et met une option sur le prochain!!!
@JEA... quelle bonne idée de me donner cette recette... je n'ai pas pensé que le lait de coco m'était permis..de quoi varier un peu mes menus
RépondreSupprimerAux autres, j'ai BESOIN d'avoir des projets si je ne veux pas sombrer...
D'ailleurs il y a une nouvelle alerte à laquelle je dois faire face...
Oh Coumarine, tu viens d'écrire cette réponse il y a ...8 minutes. Une nouvelle alerte? dis nous-en un peu plus.En tous cas, tu sais qu'on est là.
RépondreSupprimerPlein de bisous Ma Coum. Tu as toute mon affection. Prends soin de toi et laisse les autres prendre soin de toi
RépondreSupprimerOui, Coumarine, c'est ainsi que tu dois être, dans le JE SUIS. Courage. Je pense à toi, très fort, et je t'embrasse.
RépondreSupprimerChère Coumarine,
RépondreSupprimerTrop de bonheur à te lire et à se réjouir de cette douce et étrange alchimie qui consiste à transformer en si beaux mots et en si belles phrases ce que tu vis, ce que tu touches et qui te touches, même quand c'est indiciblement pénible.
J'ai un peu délaissé la lecture de tes anciennes pages ces derniers temps et je m'aperçois que cette découverte "à rebours" me manque. vite quelques insomnies pour corriger tout cela.
Courage à toi pour ce quotidien en "chantier"!
Coumarine
RépondreSupprimerJe te lis, je ressens ta lutte, ta force... Et je te regarde avec respect et admiration.
Depuis que je te lis, je sais que tu es une Femme formidable.
Je t'embrasse
"rester fougueuse dans la lenteur" joli défi !
RépondreSupprimeret tu as raison d'avoir un projet ambitieux d'écriture, ce sont les projets qui donnent de l'élan !
Je ne te lis pas depuis longtemps mais je pense souvent à toi. Souvent lorsque je m'émerveille devant qq chose, je ferme les yeux, j'écoute et je sens...
RépondreSupprimerBien sûr qu'il te faut avoir des projets pour ne pas sombrer. Mais ce qu'il y a de remarquable - et de si caractéristique de ta personne -, c'est qu'au coeur même de ta souffrance, les projets que tu élabores sont affaire de coeur, de partage, de solidarité. Ce sont des cadeaux. Une main tendue pour donner ET recevoir.
RépondreSupprimerDans ton "Je suis", il y a toujours le "Vous êtes". Mieux encore, le "Nous sommes".
Merci pour ça, Coumarine.
"Tu es" dans mon coeur.♥
Et puisse cette nouvelle alerte n'être qu'une fausse alerte...
A bientôt, chère Coumarine. Je t'embrasse.
Fière de toi parce que tu relèves ce défi, merci pour le partage, une leçon de vie et de courage, tu ouvres la voie de la patience et du courage, celle de la solidarité, tu montres l'exemple tout simplement en bonne Maman et "humaine" que tu es. Mille pensées positives. @+
RépondreSupprimerBonjour Coumarine
RépondreSupprimerMême si je ne me suis pas manifestée, je pense beaucoup à toi.
Ta volonté, ton courage et ton amour d'écrire t'aideront à te sentir mieux, je l'espère. Je t'embrasse !
DU COURAGE, tu n'en manques pas, continues à croire à ta bonne étoile. je pense fort à toi.
RépondreSupprimerje t'embrasse, si tu le permets même si nous ne nous connaissons que sur "la toile".
Ultime tentative pour te laisser un commentaire
RépondreSupprimerj'aime la lenteur fougueuse, elle a tout le mérite du temps de la réflexion. On goûte au bonheur de l'impulsion. Je viens de passer un grand moment ici. Il y avait longtemps que je n'avais pas pris le temps de te lire. Pensées.
RépondreSupprimerTout s'arrange Coumarine! Heureuse pour toi. Les accidents de la vie sont finalement comme les petits enfants, il faut les faire évoluer avec patience.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Chère Coum, tu parles d'une nouvelle alerte et je m'inquiète! J'ai vu que tu dois suivre un régime strict, je me demande si tes yeux sont la conséquence d'un état général altéré (diabète, autre), mais au-dessus de tout ta "nouvelle alerte" me préoccupe. Cela veut-il dire que ta vue reste menacée, qu'une infection persiste, que tu te fatigues trop, peut-être? Tu me connais assez pour savoir que mes questions ne proviennent pas d'une curiosité mal placée, mais du souci de mieux comprendre ce trajet chaotique dans lequel tu es projetée. Ces questions, je m'en rends compte, visent à me rassurer et à rassurer tous tes amis. Je te reconnais bien dans ce que tu écris, je revois la Coumarine à la fois spontanée et un peu secrète, et comme les autres je te voudrais à nouveau stabilisée dans un état qui, même s'il est moins équilibré, te permettrait de reprendre peu à peu tes forces et ton écriture! Cette écriture si nécessaire pour toi. Chère Coum, je t'embrasse, je souhaite ton retour et la reprise de tes forces vives si mises à contribution quotidiennement! A bientôt, chère Coum, te lire me donne l'impression de te revoir. Mais ne force rien; donne-nous des nouvelles quand tu peux et surtout, comme on le dit couramment mais du fond du coeur: prends soin de toi.
RépondreSupprimerJuste te dire Coumarine que je pense bien à toi et que je viens ici prendre régulièrement de tes nouvelles.
RépondreSupprimerPotage de pois cassés
RépondreSupprimer-100g de carottes
-200g de poireaux
-1 oignon
-200g de pois cassés
-1 bouillon cube de volaille dégraissé
-1 branche de thym
-1 feuille de laurier
-sel, poivre (enlève le sel)
-4 cuillères à café de crème allégée, ou 2 vache qui rit, ou rien du tout !
Mettre dans une casserole les légumes en morceaux, pois cassés et aromates, 2litres d'eau.
Cuire 25 minutes dans un autocuiseur, ou davantage dans une casserole (jusqu'à ce que les pois cassées soient cuits).
Enlever le thym, le laurier, mixer le tout.
Ajouter éventuellement crème ou
vache qui rit.
Bonjour Coumarine, prête pour une nouvelle vie dans le Je suis et dans le vivant. Je pense à toi et je t'embrasse.
RépondreSupprimerRecette du samedi, testée et plus qu'approuvée : tarte au potiron
RépondreSupprimerpeler (c'est le plus pelant) un potiron d'environ 1,5kg, l'épépiner, couper en cubes
plonger dans de l'eau bouillante avec un bouquet garni, 10'
égoutter, abandonner le bouquet, mettre la déconfiture de potiron dans une casserole costaude avec 30g de beurre
agiter sans cesse pour faire évaporer l'eau inutile
hors du feu, ajouter deux oeufs et 4 cs de crème fraîche, une pincée de noix de muscade, 125g de fromage (ici, ce fut du fermier de Chimay, blanc aux herbes, sans mg)
verser sur un fond de pâte feuilletée ou brisée
20' au four à 210°
plat aux couleurs et saveurs d'automne
j'aime bien vous lire les tous... vous me faites du bien
RépondreSupprimerUn merci tout spécial à Anne et JEA pour leurs recettes...envie et besoin de varier mes menus, et pas trop d'imagination: je cuisinais tout ce qu'il y avait de plus classique avec ma petite troupe, puis très peu: des plats tout faits
(JEA je suppose que ce fromage (belge) est sans sel; c'est impératif pour moi!)
@ Coumarine
RépondreSupprimercomme tu l'auras remarqué à la lecture des recettes
aucun grain de sel n'y trouve sa place
J'espère que l'alerte est passée. Et qu'elle était fausse.
RépondreSupprimerJ'ai mis un tout petit mot pour toi sur mon blog. Un hommage aux grandes Dames et drôles de dames.
Avec toute mon affection. ♥
J'arrive par Pastelle et je te reconnais de suite: Nous sommes "jumelles" je pourrais écrire tout ce que je viens de lire, mot pour mot.Je lutte aussi jour après jour pour rester "dans le coup" et pour l'instant.ça marche.Nous allons gagner la bataille ensemble
RépondreSupprimerGrosses bises très amicales d'une arrière grand mère, fière de l'être et qui entre dans sa 88ème année dans 2mois
Une belle loçon que tu nous livres et nous fait partager...
RépondreSupprimerRelativiser et prendre son temps... je vais essayer de méditer sur ces 2 points !
Porte-toi bien !
Comme je me retrouve dans cette note ! Accepter "la patience" quand on a plus le choix , moi qui suis d'une nature très active , jamais habituée au repos (siestes par ex...) jamais inoccupée, toujours en action pour moi ou pour les autres, déplacements journaliers ici ou là pour Ketty ou mes amies......"Reposez-vous" me dit-on ! Je n'arrive pas encore à accepter vraiment cette recommandation, j'suis pas prête (dans ma tête) à me mettre dans la peau de quelqu'un de statique et pantouflard, aie aie aie que c'est dur !
RépondreSupprimerPénélope