Vendredi dans l'après-midi, je reviens des courses. La radio est allumée et l'animateur parle de Freddie Mercury le chanteur de Queen. Je connais le nom. Je ne connais pas son histoire. J'écoute, je n'ai rien d'autre à faire, j'en ai pour dix minutes de trajet...
L'animateur rappelle qu'il était malade du sida et qu'il savait qu'il allait mourir
J'apprends aussi que très peu de temps avant sa mort, il a tenu à chanter sa dernière chanson: "Mother Love".
Qu'il n'y est pas arrivé jusqu'au bout, la dernière strophe a été interprétée par un membre du groupe. (Si vous écoutez, cela s'entend...)
La chanson est passée ensuite sur antenne. Et j'ai été fortement émue...
Bien sûr la mélodie induit en elle-même cette émotion
Mais ça n'explique pas tout
Dans sa chanson Freddie Mercury s'adresse à sa mère et lui fait cette demande poignante:
Mama please, Let me back inside"
Peu de temps avant de mourir, il chante ce désir de retourner dans le cocon maternel doux et tendre, pour y vivre son passage, vers une deuxième naissance peut-être...
A la fin de la chanson, on a l'impression que toute sa vie s'enroule à l'envers... vers le cri du nouveau -né...
A la fin de la chanson, on a l'impression que toute sa vie s'enroule à l'envers... vers le cri du nouveau -né...
En écoutant cette chanson et surtout les paroles, j'ai été touchée bien plus que je n'aurais pu l'imaginer au départ. Rentrée à la maison j'ai cherché à la réécouter. encore et encore...
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J'ai marché trop longtemps dans ces rues vides
J'en ai eu assez de ce même jeu obsolète
Je suis un homme du monde et ils disent que je suis fort
Mais mon coeur est lourd, et je n'ai plus d'espoir
Dehors au coeur de la ville, dans le monde glacial
Je ne veux pas de pitié mais juste une place où me cacher en sécurité
Maman, je t'en prie, laisse-moi revenir à l'intérieur
Je ne veux faire aucune vague
Mais tu peux me donner tout l'amour que j'attends
Je ne peux pas le recevoir si tu me vois pleurer
J'ai envie de paix avant de mourir
Tout ce que je veux, c'est savoir que tu es là
Que tu vas me donner tout ton tendre...
Amour maternel
Mon corps me fait souffrir mais je ne parviens pas à dormir
Mes rêves sont les seuls compagnons qu'il me reste
Quelle sensation quand le soleil se cache
Je retourne chez moi vers mon tendre
Amour maternel
Tu as été émue en l'écoutant... j'ai des frissons en te lisant.
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien, et je te souhaite un très bon dimanche.
Bizzz
J'aime beaucoup Queen, donc Freddie Mercury qui était "l'âme" du groupe !
RépondreSupprimerSa statue est à Montreux, là où je vis dans les hauts. Il aimait cette ville et y a habité jusqu'à sa mort. La statue fait face au lac, elle est tous les jours fleurie. On a l'impression qu'elle a toujourés été là.
RépondreSupprimerComment ne pas ressentir soi-même de l'émotion en mettant en parallèle ton texte et ce chant.
RépondreSupprimerchacun à sa manière touche ici à de l'essentiel de l'humain.
le cri du premier souffle et le cri du dernier souffle sont, je crois, identiques.
merci pour ce beau partage
RépondreSupprimersa voix est d'une puissance rare , quand on connait son histoire , cette chanson nous émeut encore plus
Ma fille l'écoute souvent , elle est très sensible à ce cri
Queen , c'est Freddy Mercury en partie
Quand une chanson nous touche autant , on peut dire que c'était un grand homme , vraiment
Cet homme n'était pas de Mercure mais il était incandescent, sa voix est unique et je ne peux penser à lui sans sentir parcourir mon échine par l'émotion qu'il dégageait.
RépondreSupprimerMoustache inimitable aussi.
unicité
un cri primal et primordial
Merci de ne pas l'oublier.
Moi qui suis une inconditionnelle de Queen et de Freddy Mercury, je ne connaissais pas cette chanson qui prend aux tripes. Merci Coumarine....
RépondreSupprimerUn grand, grand artiste -génial- que j'écoute toujours avec bonheur et émotion. Dans la même veine, j'ai mis il y bien longtemps Bohemian Rhapsody chez moi (ici, en fait: http://delphine-encoreetencore.blogspot.com/2009/01/bohemian-rapsody-queen.html ) Goodbye everybody-I've got to go Gotta leave you all behind and face the truth Mama oooh (any way the wind blows)
RépondreSupprimerI don't want to die, I sometimes wish I'd never been born at all... paroles si humainement terribles... Merci pour cette évocation Coum. Ai reçu tes nouvelles et suis... à la moitié je crois bien :-)
Nous sommes Soufle.
RépondreSupprimerje ne connaissais ce groupe et son chanteur que de nom et puis, je me suis laissée emportée dans ce voyage vers l'essentiel, vers l'Essence.
Merci pour cette découvete.
Merci de parler de lui, de le laisser nous émouvoir encore par ton intermédiaire. Un grand homme, un grand artiste, un grand courage, il m'a toujours émue aussi.
RépondreSupprimerEt oui, ces mots à sa mère .... qu'ils sont beaux!
La musique tout autant que les paroles sont douces et émouvantes.
RépondreSupprimerMerci de nous avoir traduit ce joli texte que je ne connaisais pas.
Comment ne pas être émue ?
RépondreSupprimerUn hymne à la mère universelle.
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerPlus qu'un hommage à ce chanteur, c'est une émotion autour de la mère que j'ai voulu transmettre.
J'ai trouvé très émouvant qu'au moment de sa mort, cet homme cherche à retrouver "the sweat mother love", la douceur du cocon maternel...
Et comme le dit Alain le cri du premier souffle vient rejoindre le cri du dernier souffle.
C'est le cri fondamental de notre humanité...
Bonne journée à tous ceux qui passent ici
Bonjour Coumarine,
RépondreSupprimerJ'étais passée par chez toi hier.. j'ai été troublée par cette sublime chanson... J'avais mis un petit mot à propos de cet amour-mat-essentiel qui continue à l'infini. Je ne l'avais jamais écouté ainsi, merci Coumarine.
Aujourd'hui pour mon plus grand bonheur, sur notre radio locale, c'est aussi une chanson de lui qui passe, merveilleuse coïncidence n'est-ce pas ?
Bonne journée.
Texte sur la dualité.
RépondreSupprimerEt si cette recherche de mère, de cocon, était "tout simplement" cet Infini que nous avons tous en chacun de nous?
C'est tellement émouvant, les larmes me sot venues. Merci de nous avoir fait partager. Amicalement.
RépondreSupprimerMarie, Yog, Ariaga, simplement vous dire que je vous ai lues...
RépondreSupprimerJe pense Yog que oui cela doit être quelques chose de cet ordre là...l'infini auquel on aspire et que l'image de la vidéo évoque d'ailleurs...
Queen, Freddy, l'un de mes groupes préféré depuis toujours! Sa voix, leurs mélodies me touchent, elles m'ont toujours touchées! Tu expliques très bien Coum avec des mots simples ce que j'ai pu ressentir sans l'exprimer, ce que l'on ressent toujours à chaque fois d'ailleurs, l'émotion d'un moment. Petit passage rapide pour dire bonjour, la larme à l'oeil pour moi aussi!
RépondreSupprimerah! Magel... contente de te revoir ici...
RépondreSupprimerBonjour Coumarine, je viens simplement te dire merci pour nous faire partager le texte de cette chanson que je ne connaissais pas alors que pourtant j'ai bien souvent écouté et regardé des vidéos de Freddy sur scène. C'était comme on dit "une bête de scène", il se donnait, il donnait et je ressentais cette force qu'il y avait en lui...aujourd'hui grâce à toi je le réécoute et c'est toujours aussi magique et en plus c'est poignant...je baisse le son pour ne pas réveiller les voisins et pourtant j'ai envie de l'entendre crier cet amour...tout à l'heure avant de partir au travail je vais m'offrir ce cadeau! Merci encore Coumarine, cela m'a permis de venir te faire un petit coucou et te dire que j'ai reçu ton livre mais ne l'ayant pas encore lu, je ne peux rien te dire de plus pour le moment!
RépondreSupprimerPetite présentation de ton livre sur mon blog il y a deux jours... mes lectrices françaises ont déjà du mal le commander en librairie!
RépondreSupprimer@Josiane... ah! je suis contente aussi de te "revoir" ici
RépondreSupprimer@Pascale, je viens d'aller te lire... tu es extra! tes lectrices françaises, si elles veulent le livre, doivent passer par moi, c'est le mieux...
Et puis il y a le ton de sa voix quand il chante cette phrase "mama please..." personnellement ça me prends aux tripes. Tu sais peut-être que Freddie avait été en quelque sorte renié par sa famille pendant des années car leurs convictions religieuses n'admettaient pas l'homosexualité. J'ai été fan dès 1978, suis allée à deux de leurs concerts, et j'ai souvent été frappée par le décalage qu'il semblait y avoir entre la vie de débauche extravagante de Freddie et son extrême lucidité. Comme une tristesse en filigrane aussi, il a été envoyé en internat très loin de sa famille alors qu'il était encore un enfant. Les gens ont tous une histoire, qu'ils soient des stars mondiales ou le facteur, mais si on regarde bien on voit l'humain derrière les paillettes ou la casquette et parfois il y a beaucoup de douleur.
RépondreSupprimerEn tout cas Coumie tu dénotes là une grande sensibilité, je n'en suis pas étonnée.
Je te remercie Désirée... tu m'apportes des info supplémentaires que je ne connaissais pas
SupprimerOui tu as raison on a tous une histoire avec du bon sans doute, il faut l'espérer, mais aussi parfois bien des détresses...