jeudi 16 avril 2020

Jour 32 "c'était le bon temps"!

"C'était le bon temps" entend-on parfois
Que veulent dire les gens quand ils disent ça?
Était-il vraiment bon ce temps qu'ils semblent regretter?

Il y avait pourtant des conflits dans le monde, divers et variés, des inondations, des tremblements de terre et autres cataclysmes.
Il y avait des disputes, des divorces, des chagrins divers, des deuils difficiles

Qu'était ce "bon temps" sinon celui qu'on vivait en ne sachant pas vraiment que c'était un bon temps?
Souvent le bon temps apparaît après, quand il est déjà passé et qu'on ressent de la nostalgie en voyant certaines photos anciennes, certaines lettres de disparus, qu'on pense soudain à certains souvenirs d’autrefois!

Pour moi, c'est de plus en plus clair: le bon temps c'est celui que je vis aujourd'hui, et même maintenant, à l'instant même, tandis que j'écris ces quelques lignes

Et même si le plus grave arrivait tant dans ma vie que dans celle de mes amours, je m'efforcerais de voir tout le positif de ce temps bizarre et je dirai:
"quel bon temps nous vivons, vous ne trouvez pas?" un temps fort, dense, un temps pour grandir, un temps pour vivre vraiment!

 c'est loin d'être bisounours ce que je dis là, parce que croyez moi, c'est une décision parfois très difficile de dire et de vivre ça!
dessin Tilu

13 commentaires:

  1. Le bon temps, c'est le temps présent, instant par instant, à vivre pleinement. Le passé est parti, envolé et ne devrait servir que pour nous ouvrir les yeux. Le futur n'est pas encore là, alors, on s'en préoccupe un minimum en essayant de vivre le présent de notre mieux. Yallah ! Mais c'est pas simple, oh que nenni ... Passe une toute douce soirée, Coumarinette.

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    1. je pense Filo Filo qu'on se comprend bien!!
      Passe aussi une douce soirée, prends soin de toi

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  2. J'ai déjà raconté cette interview de Jeanne Moreau à qui l'on demandait quel était le plus beau jour de sa vie et qui avait répondu "Demain !"

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    1. Demain? pour autant qu'on vive encore, non? or en ces temps bizarres, autant tabler sur l'aujourd'hui, qu'en penses-tu?

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    2. Que tu es une zélatrice du présent !
      Un petit café ?
      http://samedidefi.canalblog.com/archives/2010/03/20/17252475.html

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  3. Je ne veux pas attendre demain pour dire combien hier était délicieux ! Je veux dire "ah que cet instant que je vis à présent est savoureux !" Mais le présent est une porte très étroite coincée entre hier et demain. Il faut savoir s'y faufiler. kéa

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    1. "le présent est une porte très étroite coincée entre hier et demain. Il faut savoir s'y faufiler"
      Je réfléchis à cette phrase, un peu énigmatique, cela ma fait penser à "la porte étroite de l'Evangile"

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  4. C'est drôle j'ai envoyé ceci à AlainX, tiré d'une itw de Raphael Enthoven : "Nous ne tenons jamais au temps présent, dit Pascal. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l'arrêter comme trop prompt... C'est que le présent d'ordinaire nous blesse... Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent et, si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir... Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais."
    Le passé étant passé, nous ne pouvons l'infléchir, et du coup l'enjoliver le rend supportable au souvenir. Qu'importe si le vingtième siècle a été particulièrement meurtrier du fait de l'homme. Qu'importe la grippe espagnole, la polio, ebola, le vih (pour parler virus), beaucoup semblent avoir zappé! Beaucoup de nos contemporains semblent avoir une mémoire de poisson rouge. Celle qui les arrange, vraisemblablement.
    Je retiens pour ma part cet extrait du discours de Camus à sa réception du prix Nobel de littérature : "Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse."
    Empêcher que le monde se défasse, c'est investir le présent.
    Baiser tendrement solidaire.

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    1. toi aussi tu me fais réfléchir à cet extrait de l'itw de R. Enthoven...
      "empêcher que le monde se défasse"
      A priori cela me semble une façon négative d'aborder la réalité, et d'ailleurs comment fait-on cela?
      Mais la phrase que tu as ajoutée:
      "Empêcher que le monde se défasse, c'est investir le présent."

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  5. Sur mon frigidaire il y a un magnet que ma soeur m'a offert pour mes 75 ans. On y voit une rangée de "mémés" vêtues de couleurs vives qui s'éclatent en dansant, et il est écrit "le meilleur moment de la vieillesse, c'est maintenant ". C'est si vrai !!
    Bisous de Bretagne

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  6. Non, nous ne nous connaissons pas mais je lis votre blog chaque jour, et j'y puise le courage qui me manque trop souvent. Merci pour votre optimisme.
    Bisous amicaux

    T

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    1. merci de me lire chaque jour...
      si vous me commentez encore (et je l'espère!) ne pouvez vous pas mettre un pseudo? c'est plus sympa que "anonyme"
      Merci à vous

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