Je débute la lecture du roman de Irvin Jalom "Mensonges sur le divan".
Dès la première page, je lis ces mots qui me font sursauter:
"Bien chanceux celui qui aime son travail. Et Ernest s'estimait chanceux. Plus que cela même : béni. Voilà un homme qui avait trouvé sa vocation, un homme qui pouvait affirmer haut et fort: "Je suis exactement à la place qui est la mienne, au carrefour de mes talents, de mes intérêts et de mes passions."
Je me suis demandé si j'étais moi aussi, cette femme chanceuse, si je me sentais à ma place, heureuse d'être et de faire ce que je suis, si je n'éprouvais pas parfois un sentiment de vide dû à des regrets, si je n'aurais pas voulu faire autre chose, avoir une autre vie....
La réponse, je la garde au fond de mon coeur
Mais je sais que, bien sûr, cela ne sert à rien de regretter, il vaut mieux vivre du mieux que je peux ce qu'il m'est donné de vivre
Et vous? qu'en pensez-vous?
Je découvre petit à petit votre blog. Et je trouve une pépite. ;-)
RépondreSupprimerConcernant la réflexion du jour, je pense que les regrets ne servent à rien. Ils ne nous aident pas à avancer, ils nous enferment dans un passé qui ne fait que nous entraver. Je tente, parfois bien maladroitement, de vivre le moment présent et de changer ce que je peux changer et qui ne me convient pas. C'est un travail de tous les jours, inlassable. Je ne peux pas dire que je me sente bien à ma place, toujours en adéquation avec tous mes idéaux et mes rêves. Mais j'essaie de faire avec ce que j'ai et de construire autrement ce qu'il m'est donné de pouvoir changer. Voilà ma petite réflexion du jour. A bientôt.
merci Dédé de prendre la peine de découvrir mon blog. Il représente beaucoup pour moi
SupprimerTa petite réflexion du jour rejoint tout à fait la mienne. Merci!
Y a pas un truc qui disait "Faute d'avoir ce qu'on aime, autant aimer ce qu'on a" ?
RépondreSupprimerpas très enthousiasmant cette façon de voir les choses, tu trouves pas?
SupprimerBah, ça dépend si on est plutôt carpe diem ou inaccessible étoile ;-)
SupprimerJe vais être directe, pour moi, les regrets, c'est le début de la fin. Ni regret, ni remords. La vie, c'est maintenant, et c'est devant! :-)
RépondreSupprimerOk, OK La baladine
Supprimermais que fais-tu de la nostalgie?
;-)
Justement le mot me gêne toujours aux entournures, par ce qu'il implique de mélancolie, de spleen. Quand j'emploie le mot nostalgie, j'y accole l'adjectif joyeux. Je me souviens, mais sans vague à l'âme. Et je continue à rêver...
SupprimerLa nostalgie n'est pas obligatoirement triste !
SupprimerCe n'est pas se rappeler que l'on a vécu des bonheurs enfuis qui est triste.
Autant pleurer après le temps.
Ce qui est triste c'est être incapable d'en savourer de nouveaux.
Et il y en a tous les jours.
Imaginez un peu, vu le nombre d'emmerdements qu'on croise dans une vie, si on devait en plus pleurer sur les bons moments parce qu'ils sont passés.
Mais on n'aurait plus de larmes à 11 ans et demi !
Même les jours tristes...
Ben si, c'est quand même un peu sa définition. Et ma nostalgie gaie est un bel oxymore!
SupprimerLe reste, c'est du souvenir...
j'éprouve pas mal de nostalgie, ce qui, comme tu le dis, n'est pas nécessairement triste!
SupprimerJ'ai en tout cas, une énorme nostalgie du temps où j'avais mes deux yeux en ordre de marche!
Mais comme tu dis, cela ne m'empêche pas de savourer les bons moments d'aujourd'hui, d'en être heureuse
Je te comprends ô combien, j'ai un temps été tentée de faire ainsi, et de me replonger dans le temps insoucieux où mon Paladin était sur ses 2 jambes, en possession de la force de ses 2 bras! Très vite j'ai fait le choix non d'oublier, mais de ne plus en avoir le regret. Plus jamais. Mais faire de ce qui lui est arrivé, nous est arrivé, une force, et, au final, une chance, voilà ce que fut mon choix. J'ai renoncé à la nostalgie. Mes souvenirs sont juste différents du temps présent. :-)
Supprimertu m'apprends un peu de ton (votre) histoire.... et je me dis que ta force intérieure doit être grande. Je t'admire, mais je suppose que ce n'est pas de cela dont tu as besoin, l'admiration?
SupprimerOù vas-tu puiser ton courage? peut-être dans l'amour?
Tu supposes bien! :-) Tu devines bien aussi... Passe une belle journée ♥
Supprimerpasse une belle journée aussi ;-)
SupprimerOn est toujours « le chanceux» ou «la chanceuse» pour quelqu'un...La citation de Walrus est en réalité une maxime bouddhiste : se contenter (au sens se réjouir) de ce que la vie nous offre, prendre les choses positives comme des cadeaux, c'est pour moi la sagesse. Mais vivre intensément ce que l'on a à vivre, assumer ses choix, bien sûr, ne pas louper les occasions, être soi, en somme, ne pas se laisser dicter sa conduite, voilà quelques façons de ne pas avoir de regrets, plus tard, quand la nostalgie prend place doucement...
RépondreSupprimerAi-je répondu ?...
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Je savais que je pouvais compter sur toi, céleste amie !
Supprimerquand on apparait comme le chanceux pour quelqu'un, c'est que l'envie s'y est introduit: on envie la situation de qqun... et on est parti dans dans des sentiments d'envie et même de jalousie...
SupprimerTu dis "assumer ses choix". il arrive que les "choix" qu'on a faits ne sont pas des vrais choix, qu'on s'est laissé influencer par d'autres...Il faut alors "subir" ses choix...
Il y aurait bcp à dire encore, c'est un thème à rallonges...
je crois que plutôt que se comparer, il vaut mieux se dire que je suis la chanceuse (et comment!) simplement par rapport à moi!
SupprimerAbsolument !
SupprimerCependant je ne prenais pas le mot en terme d'envie...Je me réjouis toujours du bonheur des autres, et je sais que ça peut paraître bizarre, pour ne pas dire suspect... Mais c'est ainsi.
Quant aux choix qui n'en seraient pas, je crois à la théorie selon laquelle on a toujours le choix. Et qu'un non-choix est aussi un choix... mais tu as raison, c'est un sujet sans fin !
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Moi aussi j'ai des regrets! j'ai l'impression d'avoir fait bien plus d'erreurs que de bons coups. Sauf que ce qui me rend satisfaite de ma vie n'a rien à voir avec le fait d'avoir ou non des regrets. D'autres circonstances auraient pu me mener ailleurs physiquement mais pas intérieurement. C'est tellement clair pour moi. kéa
RépondreSupprimermerci kéa pour ton commentaire lumineux (pour moi!)
Supprimer"D'autres circonstances auraient pu me mener ailleurs physiquement mais pas intérieurement."
D'ailleurs des personnes parties loin pour rompre avec leur présent, disent qu'intérieurement, elles restent avec les mêmes problématiques
Changer, évoluer est un travail intérieur, et cela reste indépendant de l'extérieur
Pour reprendre l'exemple de mes yeux, je peux déprimer dans mon coin (ce que j'ai parfois fait) je peux aussi décider (c'est de l'ordre de la décision!!) vivre une acceptation profonde et savourer ce qui m'est donné de vivre
Tu confirmes, dans ta réponse à Kea, ce que j'ai dit plus haut...
RépondreSupprimer♥︎
héhé, on va dire que les grands esprits se rencontrent!
SupprimerJ'adore cet auteur. J'ai lu plusieurs de ses livres.C'est toujours passionnant.
RépondreSupprimeroui, Charlotte, il est passionnant!je suis bien d'accord
Supprimerla chance cela se provoque aussi. Quand elle arrive il faut la saisir.la chance pour D et moi a chaque fois impliquait un départ... Et nous sommes partis la première fois aux USA et les deux fois suivantes en Afrique. Ces années là furent à la hauteur de nos désirs de découvertes et rencontres. D'autres départs dans un sens abstrait ont été parfois le fruit d'un hasard ou d'une curiosité.Je pourrais chanter comme Edith Piaf " non rien de rien je ne regrette rien...
RépondreSupprimervous avez de l'audace, toi et ton homme et puis vous vous entendez comme larrons en foire
SupprimerJe comprends que tu ne regrettes rien..
Je pense qu'il faut s'occuper de ce qu'on fait maintenant, de ce qu'on va faire demain, et que les regrets au sujet de ce qu'on n'a pas fait hier sont nuisibles ou au mieux ne servent à rien.
RépondreSupprimers'occuper du présent, vivre le moment présent: je suis bien d'accord!
SupprimerMais parfois la nostalgie heureuse surgit et fait regretter que ce temps béni est derrière soi?
Serais-je la seule à être parfois nostalgique?
La nostalgie est toujours teintée de tristesse et dans une vie il est impossible de l'éviter, surtout à certains moments difficiles de notre parcours.
RépondreSupprimerJ'essaie d'éviter le rétroviseur, pas toujours évident, l'aiguillon du souvenir vient parfois picoter là où ça fait mal... mais globalement je me sens chanceuse, d'être en vie, d'avoir des projets, d'être en bonne santé, d'être aimée par mes enfants, bref tous les petits bonheurs à portée de main sont bons à saisir, à cultiver, à savourer ;-) Bisous ma Coum !
Praline, je connais quelque peu ton histoire (on se connait depuis si longtemps...) et je suis remplie d'admiration pour qui tu es... une femme aimante envers et contre tout.
SupprimerAlors oui la nostalgie je comprends... il en est de même pour moi
Nos réagissons tous différemment aux coups durs de la vie. Merci d'avoir commenté ici. Je t'embrasse aussi
Surtout pas de regrets ! Le passé n'existe plus et la vie continue.....Il est plus important de se mobiliser sur le présent Enfin ce n'est que mon avis .
RépondreSupprimerc'est vrai Daniel, mais il faut pouvoir clôturer le passé!
SupprimerBon dimanche...
Regrets, nostalgie… ce sont des mots que je n'emploie pas s'ils conduisent à la tristesse. La nostalgie, je la vois comme le souvenir de moments heureux. Certes ils ne sont plus, mais ils ont été et on fait ma vie belle. Je parle donc de "nostalgie heureuse" :)
RépondreSupprimerQuant aux regrets, je peux en avoir, mais sans leur voir de tristesse. Je me dis simplement que j'aurais pu faire autrement… si seulement j'avais su. C'est une forme d'apprentissage et, là encore, je me réjouis plutôt de ces enseignements de la vie. C'est un enrichissement.
Autrement dit, le passé m'oriente pour l'avenir :)
Voici ce que ta question m'inspire.
Bon dimanche à toi, Coumarine.
Des regrets j'en ai eus, mais je suis arrivée à un âge où je me dis que cela ne sert à rien de regretter, le passé est le passé, et il est impossible de le changer. Je m'efforce donc maintenant de savourer l'instant présent, de savourer ce que j'ai, de savourer ce qui est. Et de ne pas me mettre dans des situations telles où je pourrais avoir ensuite des regrets.
RépondreSupprimerUne douce nuit à toi, Coumarine. Je t'embrasse.
Je crois que si on se penche sur son passé, on trouve toujours qu'on n'est pas à la bonne place.
RépondreSupprimerJ'ai lu ce livre, bien aimé, les autres beaucoup moins.
Chanceuse, je ne sais pas...mais faire du mieux qu'on peut avec ce qui nous ...De notre faiblesse faire une force, il nous faut tendre vers cela
RépondreSupprimerC'est seulement maintenant que je lis cet article et qu'il prend une autre résonance.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est une question de chance ou pas (dans les grandes lignes, peut-être, il vaut mieux naître ici qu'en certains ailleurs, et s'il y a toujours mieux, il y a aussi toujours pire).
Je reviens (en ayant lu Pierre et son rapport au blogue) d'une plongée dans nos archives de blogueurs. C'est il y a onze ans que tu nous a emmenés à Hurtebise, et aller à Hurtebise (puis plus tard à Orval), je crois que c'est une des choses les plus intelligentes que j'ai faites dans ma vie. Grâce à toi, au départ, et à la décision de suivre le mouvement.
Les choses qu'on aime faire ne durent pas toujours. J'avais un boulot que j'aimais, je l'ai perdu, j'avais un début d'activité littéraire dans certains cercles, j'ai dû l'interrompre (et je ne l'ai jamais reprise)... Ma santé vaut ce qu'elle vaut, mais mon frère a une vilaine maladie... Qui altère, sans doute, en partie nos rapports. Je suis plus ou moins en bonne santé, mais qui connaît l'avenir ?
Je trouve que tu as fait de très belles choses, tes ouvrages sont là pour en témoigner, mais aussi les traces que tu as laissées chez les nombreuses personnes qui t'ont croisée et qui en ont croisé d'autres lors de tes ateliers d'écriture.
Merci Coumarine o:)))
très touchée par ton commentaire, chère Pivoine, surtout en ces moments où ma santé me fait perdre ma confiance en moi...
SupprimerMERCI à toi!