dimanche 21 février 2016
Le jardin de Lakevio
- Ah! venir se cacher dans ce coin de paysage, se blottir dans la douceur de ces couleurs bienfaisantes, s'enivrer de la beauté de ces tendres fleurs...
Il y a là comme une musique qui doucement apaise les remous des chagrins, il faut juste se recueillir pour l'entendre, pour la laisser venir à nos oreilles
Sortir du chaos de la vie, des luttes assourdissantes, se poser tranquillement, rêver un peu... laisser son coeur s'apaiser, reprendre gout à la vie
- mais enfin! tu dis vraiment n'importe quoi: ce n'est pas le moment pour ces fleurs de surgir d'entre ces pierres, on est loin encore du printemps, les pierres en ce moment sont désespérément rocailleuses, elles mordent les pieds, d'ailleurs regarde, il faudrait réparer cette barrière, ça fait négligé quand même dans ce jardin qui se prétend un beau jardin fleuri!
- les plus beaux jardins sont libres... ils n'ont de compte à rendre à personne. Et s'ils nous invitent à partir par les trous de la barrière, creusés par les vents de l'hiver, il faut juste les suivre, tenter l'expérience d'aller plus loin, plus fort, plus haut...
- plus loin? mais où?
- je ne sais pas... juste plus loin... il y a là un flot de vie bleu qui n'attend que nous
Belle évocation de l'apaisement que procurent les fleurs et la liberté de franchir les barrières.
RépondreSupprimerBonne journée Coum, bises fleuries ;-)
la liberté de franchir les barrières...et de découvrir au delà des choses vivifiantes, oui! Praline
SupprimerBonne après-midi à toi. Je t'embrasse
Oui, oui, laissons les jardins franchir les barrières. Nous avons besoin des fleurs sauvages, celles qui poussent entre les planches et par-dessus les pierres. Une fleur peut nous redonner le sourire.
RépondreSupprimerMerci, Coumarine.
j'aime ce que tu écris lakevio: nous avons besoin des fleurs sauvages, celles qui poussent en dehors des sentiers battus. Faut juste oser passer la barrière
SupprimerMerci à toi
J'ai la chance d'avoir un jardin et c'est un vrai plaisir que de le voir se transformer constamment. Mon jardin me relie à la terre, à l'univers. Je le ressens vraiment. C'est un bel endroit pour se ressourcer.
RépondreSupprimerah! là, je suis bien d'accord avec toi, Daniel. Le jardin nous relie à la terre, nous en avons besoin, pour vivre mieux, en accord avec soi-même!
Supprimeroui, plus loin, comme la graine qui suit le vent, bises
RépondreSupprimer... et la graine peut parfois se planter bien plus loin que ce qu'elle avait imaginé...
Supprimerl'évasion par les fleurs, une bonne idée...
RépondreSupprimeron regarde deux ou trois fleurs, on les respire avec tendresse...
Supprimeret on est parti... loin très loin
Merci Mère Castor
Le pouvoir des fleurs est immense !heureux est celui qui en prend conscience !belle fin de journée !
RépondreSupprimermerci Colette de ton passage ici...
SupprimerMême les fleurs n'aiment pas se laisser enfermer.
RépondreSupprimerhé non!
Supprimeret nous non plus hein Berthoise?
Quelle promesse au-delà de la barrière ! Mais ce jardin prématuré est aussi tout à fait charmant. Et vive le jardin libéré de toute contrainte !
RépondreSupprimerah! la promesse au-delà de la barrière!
Supprimermerci Véro
finir par le "flot de vie bleu" un régal !
RépondreSupprimerohhh tu aimes ça mel?
Supprimermerci en tout cas!
RépondreSupprimerc'est ça laisser les fleurs nous parler, essuyer nos pleurs, nous embaumer le coeur, adoucir nos douleurs.
je les imagine bien toutes libres qu'elles sont entrain de glousser entre elles quand elles se faufilent par les trous de la barrière piquant notre curiosité pour nous emmener vers ce flot de vie bleu, pourquoi pas un beau ciel bleu...
oh' El Linda... quel beau commentaire...
Supprimerc'est toi qui aurait dû écrire sur cette peinture..
Libres elles sont les fleurs, à prendre ou à laisser!
Bravo d'avoir réussi un texte sur un tableau… pas du tout inspirant… (enfin pour moi…)
RépondreSupprimerIl faut dire que je suis un homme…
seules les femmes peuvent être inspirées par un tel tableau…
* le macho de service* !!
à toi je peux le dire ;-)
Supprimerje n'étais pas non plus inspirée par ce tableau! Trop doux, trop fade peut-être!
J'aimais beaucoup par contre, écrire à propos de la toile de Hopper: on pouvait imaginer mille histoires différentes
Ce jeu ici m'a replongé dans le temps des Paroles Plurielles, ou systématiquement je proposais d'écrire à partir de tableaux ou de photos!
Ce fut le bon temps!
ici le lien de Paroles Plurielles (pour ceux que cela intéresse, qui y ont participé peut-être
Supprimerhttp://coumarine2.canalblog.com/
Un texte plein de poésie, de mots enchanteurs, du jardin qui prend ses libertés, pas de frontière, nul obstacle ne peut arrêter la vie, le soleil cet astre éternel y veille. Ils sont très beaux, tes mots Coumarine, on les entend frétiller de joie.
RépondreSupprimerQuelques vers d'un de mes poèmes sur le jardin:
Ô femmes, anges, fées aux yeux éblouissants
Vous couvez sous vos ailes l'amour éternel
Et nous grandissons dans vos pétales écarlates
Parmi les roses, les tulipes et les magnolias
et tu me donnes là un commentaire plein de poésie, bizak...
Supprimer(dis moi, tu n'écris plus rien sur ton blog?)
Je prévois de publier un billet avec les plumes d'Asphodèle, mais je n'en suis pas sûr. Je peux juste commenter comme un colibri qui picore dans une assiette mais sans trop d'appétit. Je n'ai plus ce plaisir d'écrire! pour être plus précis j'ai l'impression que j'écris dans le sable du désert, tout s'efface , comme une inutilité de confier, de dire, et personne ne prête réellement oreille. Enfin c'est mon ressenti en ce moment.
SupprimerMerci pur ta gentillesse Coumarine. Bonne fin de soirée. Bisou
parfois bizak, on a ce genre de découragement, d'impression que l'on n'est plus capable d'écrire. Parfois aussi on a cette impression pénible que nul ne prête l'oreille à nos mots...
SupprimerViens te réfugier auprès de tes blogs amis... tu as dans la blogosphère un certain nombre d'amis qui t'apprécient...Ne crois pas ce que ton fond le plus sombre te dit...
Et écris, continue à écrire, c'est le seul moyen de t'en sortir
J'espère bien que tu vas publier ce que tu as écris pour la consigne d'Asphodèle!!!
"tenter l'expérience d'aller plus loin, plus fort, plus haut..." Oh oui ! c'est bien cela la vie, non ?... :-)
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