Comme vous tous sans doute, je suis en état de sidération, ne pouvant comprendre comment ce qui est arrivé, est arrivé! Je vois des nuages bien sombres pour l'avenir... Pourtant il faut continuer à vivre Je me suis souvenue de la lettre ouverte écrite par Julos Beaucarne, la nuit de l'assassinat de sa femme. C'est vers ceux qui ont vécu l'indicible et l'horreur qu'il convient de se tourner et d'écouter ce qu'ils ont à dire
Et la plupart du temps ils ne le sont jamais... punis ! Kissinger n'est pas le moins du monde inquiété pour ses crimes. Ses affaires sont florissantes. kéa
Bonjour Coumarine, Belle lettre émouvante. Cependant, je ne suis qu'une femme, avec mes faiblesses, mes tares, mes goûts et mes dégoûts. Non, je ne peux pas aimer tout le monde. Mais ceux que je n'aime pas, je n'ai pas envie de les éliminer pour autant, ni même de chercher à leur nuire. Je vis ma vie et ne m'occupe pas de la leur. C'est très étrange, mais je n'ai guère confiance en ceux qui disent qu'ils aiment tout le monde car ils se prennent pour Dieu.
que te répondre sinon de te rappeler que le mot "amour" se décline à toues les sauces Quand je dis que j'aime mon enfant, mon amour, cela ne veut pas dire la même chose que de dire que j'aime le chocolat Pour moi aimer ceux que je n'aime pas d'affection, cela veut dire continuer à les considérer comme des personnes, même si c'est crucifiant Ily a des gens qui ont été capables de faire cela, face à l'assassin de leur enfant... Julos est de cette veine Cela ne veut EVIDEMENT pas dire qu'il faut tout tolérer: sanctionner un jeune rebelle est un acte d'amour (par ex)Ce sujet mériterait bien d'autres développements, j'en ai dit je crois, le principal Bonne journée à toi
d'ailleurs tu me rejoins dans ta façon de réagir face à ceux que tu n'aimes pas... C'est une façon d'aimer Au lieu de se venger et de plonger dans l'escalade de la violence, comme beaucoup appellent à le faire
Je ne connaissais pas, ni le texte, ni l'histoire de sa femme. J'admire la force qu'il faut pour pouvoir écrire cela. Et que c'est beau, "s'aimer à tort et à travers".
C'est superbe.
RépondreSupprimerJe connaissais ! Bravo à Julos, mais tout le monde peut-ilréagir ainsi ? Je ne le crois pas....Amanda
RépondreSupprimerIl faut s'aimer à tort et à travers !
RépondreSupprimerMerci à Julos et à toi Coumarine
kéa
merci pour ce texte
RépondreSupprimerespoir en tête mais inquiétudes fortes aussi
je t'mbrasse
Merci, Coumarine, de nous rappeler ce très beau texte.
RépondreSupprimerOui, un très beau texte, à écouter et à réécouter, il fait du bien. Merci Coumarine.
RépondreSupprimerL'Amour.
RépondreSupprimerToujours.
Julos n'est pas un naïf pour autant !
RépondreSupprimerla preuve :
(le courage de dénoncer ce qui doit l'être)
Lettre à Kissinger
Julos Beaucarne
j'veux te raconter Kissinger
l'histoire d'un de mes amis
son nom ne te dira rien il était chanteur au Chili
ça se passait dans un grand stade
on avait amené une table
mon ami qui s'appelait Jara
fut amené tout près de là
on lui fit mettre la main gauche
sur la table et un officier
d'un seul coup avec une hache
les doigts de la gauche a tranché
d'un autre coup il sectionna
les doigts de la dextre et Jara
tomba tout song sang giclait
6000 prisonniers criaient
l'officier déposa la hache
il s'appelait p't'être Kissinger
il piétina Victor Jara
chante dit-il tu es moins fier
levant les mains vides des doigts
qui pinçaient hier la guitare
Jara se releva doucement
faisons plaisir au commandant
il entonna l'hymne de l'U
de l'unité populaire
repris par les 6000 voix
des prisonniers de cet enfer
une rafale de mitraillette
abattit alors mon ami
celui qui a pointé son arme
s'appelait peut-être Kissinger
Cette histoire que j'ai racontée
Kissinger ne se passait pas
en 42 mais hier
en septembre septante trois
(publié par kéa)
http://next.liberation.fr/musique/2013/01/10/victor-jara-la-justice-du-chili-ouvre-les-yeux_873153
Supprimeril faut parfois des années avant que des coupables soient punis...
merci kéa pour le rappel de cette chanson
Et c'est sûr Julos Beaucarne n'est surement pas un naïf!!
Et la plupart du temps ils ne le sont jamais... punis !
RépondreSupprimerKissinger n'est pas le moins du monde inquiété pour ses crimes. Ses affaires sont florissantes. kéa
Et que penser de ceci :
RépondreSupprimerMadeleine Albright : "Tuer 500.000 enfants irakiens est un prix qui en valait le coup" kéa
oui kéa...
RépondreSupprimerc'est incroyablement triste ;-((
Bonjour Coumarine,
RépondreSupprimerBelle lettre émouvante.
Cependant, je ne suis qu'une femme, avec mes faiblesses, mes tares, mes goûts et mes dégoûts. Non, je ne peux pas aimer tout le monde. Mais ceux que je n'aime pas, je n'ai pas envie de les éliminer pour autant, ni même de chercher à leur nuire. Je vis ma vie et ne m'occupe pas de la leur. C'est très étrange, mais je n'ai guère confiance en ceux qui disent qu'ils aiment tout le monde car ils se prennent pour Dieu.
que te répondre sinon de te rappeler que le mot "amour" se décline à toues les sauces
SupprimerQuand je dis que j'aime mon enfant, mon amour, cela ne veut pas dire la même chose que de dire que j'aime le chocolat
Pour moi aimer ceux que je n'aime pas d'affection, cela veut dire continuer à les considérer comme des personnes, même si c'est crucifiant
Ily a des gens qui ont été capables de faire cela, face à l'assassin de leur enfant... Julos est de cette veine
Cela ne veut EVIDEMENT pas dire qu'il faut tout tolérer: sanctionner un jeune rebelle est un acte d'amour (par ex)Ce sujet mériterait bien d'autres développements, j'en ai dit je crois, le principal
Bonne journée à toi
d'ailleurs tu me rejoins dans ta façon de réagir face à ceux que tu n'aimes pas...
SupprimerC'est une façon d'aimer
Au lieu de se venger et de plonger dans l'escalade de la violence, comme beaucoup appellent à le faire
Comme j'aime ce texte et comme j'aime Julos!
RépondreSupprimerj'apprécie beaucoup vos écrits, bravo!
merci Anne-Marie, tu es la bienvenue...
SupprimerOui Coumarine c'est plus que triste, c'est révoltant et dangereux pour l'avenir de nos enfants ! kéa
RépondreSupprimer;-((
SupprimerOui d'accord avec toi c'est terrible.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas, ni le texte, ni l'histoire de sa femme.
RépondreSupprimerJ'admire la force qu'il faut pour pouvoir écrire cela.
Et que c'est beau, "s'aimer à tort et à travers".