lundi 31 mars 2014

Des petits mots sans importance... et pourtant...!

Samedi dernier c'était mon anniversaire!

Sur FB une quarantaine de gens  me l'ont souhaité.
J'ose le reconnaître, ces petits signes m'ont fait plaisir: quelques mots, parfois accompagnés d'une photo, d'une peinture que j'imagine choisie pour moi. Quelques mots sans trop de consistance, d'autres qui étaient bien plus personnels, deux ou trois qui m'ont écrit ce qu'ils appréciaient en moi...

Bien sûr la plupart de mes amis FB ne sont que des connaissances
On ne peut pas créer des liens d'amitié, d'amitié profonde avec plus de quatre ou cinq amis ai-je lu dernièrement. Je crois que c'est vrai! Etre en relation demande qu'on y invertisse du temps, et de sa personne...  Or le temps n'est pas élastique...

Donc voilà! sur FB abondance de tout petits signes, des gens qui ont pris la peine de cliquer sur mon nom et de me dire un mot amical. Rien ni personne ne les y obligeait. D'autant plus que je suis peu présente sur ce réseau social.
Bien sûr, on peut mépriser ces petits mots, dire qu’ils n'ont rien de profond, peut-être même rien de vrai... bien sûr...
N'empêche qu'à moi cela m'a fait plaisir!
C'est un des bienfaits du virtuel, être en communication parfois très simple avec des gens qu'on ne verra jamais! Et de faire circuler des bonnes choses, de celles qui élargissent le coeur aux dimensions colorées de l'Humain


samedi 22 mars 2014

Faut que je sois d'accord!


Hier j'ai entamé un cycle de conférences mises sur pied par un médecin néphrologue
Sujet hyper intéressant : la relation malade/médecin (enfin... moi il m'intéresse hyper fort !)

Force est de reconnaître que les choses ont bien changé en l'espace de 40 ans.
On est passé du médecin  tout puissant, devant lequel le patient bredouillait timidement les réponses aux questions qu'il posait (s'il en posait, car le dieu tout puissant SAVAIT tout), à une relation sensée être "adulte" entre patients et médecins, où le médecin (par exemple le néphrologue) discute avec le patient de sa thérapie, rendant de cette façon le patient plus responsable. Dans la pathologie des reins, plusieurs thérapies sont possibles, il est capital que le patient accepte la solution proposée, pour q'elle ait des chances de fonctionner au mieux.

Vous le savez (ou pas, mais alors vous êtes de nouveaux lecteurs car j'en ai déjà longuement parlé!) je suis suivie depuis bientôt trois ans aux Cliniques universitaires Saint Luc à Bruxelles.
Les médecins qui s’occupent de moi, savent pertinemment que la gentille Coumarine, douce et souriante,  ne veut se voir imposer aucun traitement, ni même  aucun changement de traitement sans qu'on la mette au courant du pourquoi, du comment, et surtout des conséquences possibles de la médication!
Il était question dernièrement de cesser un médicament assez lourd que je me tape depuis le début. Sans ce médicament, il y a un petit risque de rechute. J'ai peur évidemment, car rechute = pour moi, cécité définitive!
Vous voyez le genre !
Et bien les médecins (oui je suis suivie par une équipe, j'ai de la chance ;-)) tous aux petits soins pour moi!) m'ont laissée libre de "sentir" le moment où je me sentirais prête pour ce changement. Cela fait 6 semaines que la décision a été prise, et moi, j'ai  abandonné le médicament il y a dix jours seulement ! Il m'a fallu tout ce temps pour me sentir prête psychologiquement, quitter la peur de la rechute. Alors qu'au début j'ai tellement pesté de devoir le prendre... mais là il n'y avait aucun choix!

Je suis quasi certaine que si cela m'avait été imposé sans la possibilité de prendre ma part de responsabilité dans cette décision, je n'aurais pas tardé à retrouver les maux de tête qui ont provoqué la perte d'un oeil, en deux jours de temps!

Je le dis et le redis souvent, j'ai beaucoup de chance d'être accompagnée dans la maladie par une équipe pluridisciplinaire de médecins efficaces et bienveillants, et qui écoutent leur patient (moi an tous cas!)
Merci à eux!

Et j'ai aussi beaucoup de chance que la cécité de mon oeil gauche ne se voit pas... j'ai l'air normal héhé!

jeudi 20 mars 2014

Le métro, le bébé, le chien, le romancier et le philosophe!

alors voilà puisque vous le demandez, la suite des petits riens!

Ce matin j'ai pris le métro...
Ceux qui me suivent depuis un certain temps savent que cet acte simple n'est pas vraiment simple pour moi...
Non pas parce que je deviens gaga, mais à cause de ma vue déficiente!
Donc je monte dans le métro en faisant bien attention de ne pas rater la marche et tout le reste que je vois à moitié. Ouf je trouve une place libre!

Je m'assieds et je regarde...
Je vois (ben oui! je vois encore des choses!) un homme grand, costaud, bien baraqué... à ses côtés un énorme chien... pas facile de se caser dans le métro avec un chien pareil, dans le brouhaha de la rame, les secousses arrêts/départs, les gens qui se bousculent...
Le chien debout s'en sort bien, il est sympa. Le maître aussi s'en sort bien, calme, maître de lui
Tout contre l'homme, un petit paquet est blotti, c'est un bébé qui dort paisiblement dans son foulard portage.
Ce trio insolite m'a touchée... je vais dire qu'ils étaient beaux à voir!

Bref, je descends du métro et je monte à pied vers la plus grande librairie de Belgique. J'avais hier réservé le deuxième roman d'un auteur belge, excellent parait-il !
Je n'en sais rien, je ne l'ai pas encore lu!

On m'a demandé de présenter cet auteur lors de la réunion littéraire de l'Association des écrivains belges fin avril...
J'apprécie l'auteur, et j'accepte donc
Il faut donc que je réserve le livre (fait) que j'aille le chercher (fait ce matin) que je lise le livre (je commence ce soir) et que je réfléchisse à un interview valable. Il y a deux ans j'ai interviewé cet auteur pour la présentation de son premier roman qui venait de recevoir le prix Emma Martin. J'ai beaucoup aimé ce roman, j'aimerai sans doute celui-ci, cela ne devrait pas trop poser de problème!

Ce matin j'ai dit à mon mari que promis juré, je n'achèterai QUE le livre de Giuseppe Santoliquido, et rien d'autre. D'ailleurs j'ai encore des livres qui attendent dans ma pile qui monte...qui  monte comme la petite bête.
Mais je suis tombée par hasard (vraiment?) sur le libre de Charles Pépin, ce jeune philosophe qui, à 39 ans a déjà écrit je ne sais combien de livres sur toutes sortes de sujets!

J'ouvre le livre à la première page... et c'est le coup de foudre immédiat...
Je l'ai donc acheté et je crois bien que je vous en parlerai un de ces jours




mercredi 19 mars 2014

Si vous êtes sages...

Ecrire quand tout va (plus ou moins) bien, quand tout baigne, quand rien dans le corps ne se rappelle à votre bon (mauvais) souvenir, quand les petits oiseaux sont zolis et les gens polis... c''est assez facile, non?
Il suffit pour ça de mettre les mains sur le clavier et de les agiter là où elles doivent s'agiter pour qu'un billet puisse être publié!

Mais quand le dos tiraille à gauche ou à droite, et pas que ça, quand les hanches se mettent aux grandes douleurs arthrosiques, quand les pieds gonflent, que le corps dit zut 23 heures sur 24, écrire devient entreprise bien hasardeuse!

Et pas que ça: quand le découragement se met de la partie, quand on se dit qu'on n'arrivera pas à son but, quand il y a des petites contrariétés dans l'air, quand l'actualité n'arrange rien, non rien de rien.. quand le moral n'est pas au plus haut, pour ne pas dire au plus bas.... alors je me plonge dans mon moi-même, je me calfeutre et j'ai tendance à ne plus en sortir.


Bon d'accord sortir, aller marcher 30 minutes par jour, je m'y tiens, impérativement, sous peine de voir toutes mes articulations rouillées à jamais. Cela me demande un effort, parce que mes pas me sont pénibles... Mais je le fais, tous les jours. C'est comme ça madame, vouloir ou pas...


Voilà ceci un billet pour rien, pour pas grand chose, pour rassurer ceux qui déplorent que les blogueurs se taisent, ceux qui disent aimer lire les petites choses qu'ils/elles racontent...

Du type, j'ai mangé une délicieuse omelette tomates/jambon ce soir, avec de la purée maison!
J'ai regardé une vidéo super intéressante dont je ne vous donnerai pas le nom.
Et puis c'est tout, rien d'autre ne vaut la peine d'être raconté.
Ah oui! Cette nuit j'ai rêvé et je me souviens plus de mon rêve, mais il était triste, car je me suis réveillée avec quelques larmes

Ah oui encore... je me suis fait aujourd'hui un nouvel ami sur FB après avoir échangé avec lui 6 mails aller-retour au contenu plein de suspens, jugez-en: quand Paris rencontre Bruxelles...

N'est-ce pas passionnant tout ça?
 Je vous raconte la suite demain ou après, si vous êtes sages comme moi!


peinture Benoit Colsenet


samedi 15 mars 2014

El Silbo, cette langue que je ne connais pas...


Dans l'est des îles Canaries il y a la petite île de Gomera...
Les habitants pratiquent encore un langage sifflé qui imite la langue espagnole. Ils essaient de garder vivante cette tradition, et le Silbo (cette langue sifflée) est toujours enseigné dans les écoles
Le Silbo est classé au patrimoine culturel de l'humanité

Pourquoi je vous parle de ça?

Féloche, chanteur dont j’ignorais jusqu'au nom, a chanté de manière très poétique le silbo, cette langue mystérieuse qui ressemble à celle des oiseaux! C'est mon fils qui sur FB me l'a fait découvrir et je me suis laissée prendre!
J'ai pris un énorme plaisir à goûter  cette tradition que les habitants de la petite île de Gomera entendent garder comme un trésor précieux
Ecoutez...




Dans cette vidéo, vous voyez apparaître à plusieurs reprises un petit bonhomme noir qui se déplace de toit en toit ou de colline  en vallée
C'est le message qui circule entre les habitants,tout comme nos textos actuels
La langue sifflée se module selon les voyelles et même les consonnes. Les enfants de là-bas la connaissent et la comprennent, peuvent répondre si de loin, on les interpelle. j'ai trouvé cela fascinant!


Deux de mes petits enfants, bien installés sur les genoux de leur père, regardent la vidéo de la chanson de Féloche ...
ben... regardez... moi je craque!



Oh, impossible de mettre ici cette vidéo que je voulais vous montrer...
elle est lourde et blogger ne l'accepte pas

Suis désolée... certains l'ont vue sur mon mur FB... elle y est sous mon nom civil 
;-))





et puis mon fils me donne le lien sur la rencontre entre Féloche et Gomera/
Car c'est une vraie histoire d'amour

21 minutes de bonheur (je sais, c'est un peu long... mais si beau: et cela fait du bien!)


https://www.youtube.com/watch?v=TxHl53gSjio




samedi 8 mars 2014

carnaval et bières...

Ecrit durant l'après midi...OUF c'est fini!


Depuis 3h, j'entends dans le lointain le rythme de la musique de carnaval.
Musique de foire répétitive et bruyante... les tambours et les voix dans les micros hurlent à qui mieux mieux
Je déteste ça...

Il y a quelques années, je m'obligeais avec mon mari à me mêler aux passants qui se pressaient sur le passage des chars. J'y emmenais mes petits enfants qui avaient pris soin de se déguiser. Et s'en réjouissaient! 
Le but était de ramasser le plus possible les bonbons lancés à pleine volée... (de moins en mois avec les années, plus  de sousous dans les caisses!
Ah! avoir peur en voyant venir vers soi les méchants diables qui s'avançaient en pointant leur fourche vers les enfants effrayés! 

Hélas avec le temps, ce carnaval bon enfant s'est fourvoyé dans des cheminsplutôt vulgaires...
Dans les chars, il y avait des piles de cageots de bière, que les princes du carnaval et autres consorts s'enfilaient sans même se cacher des passants et des enfants! Beaucoup plongeant dans une ivresse qui me rebutait quand je la voyais ainsi se manifester avec de grosses plaisanteries sur les femmes, évidemment!
Les participants  en costume de carnaval au lieu d'effecteur leur danse ou prestations sur la rue, s'étaient réfugiés sur leur char leur bière à la main
Il est vrai que notre quartier est en fin de parcours... fatigués, épuisés ils devaient avoir SOIF!!!
Je suppose qu'à l'autre bout de la commune au début du cortège, ils étaient plus disciplinés: on peut l'espérer en tout cas!

Les tifils et les titesfilles ont grandi, l'affaire de bonbons à ramasser ne les tentait plus. Et eux aussi, pas bêtes, avaient perçu le changement d'esprit de ce qui aurait dû rester une fête bon enfant.

J'entends au loin ces battements de tambours insistants.,, ces  voix fortes de carnaval.. et j'ai envie de fuir
Je vais partir me réfugier dans le parc pas loin, en espérant que canards, oies et cygnes ne seront pas pris eux aussi par la fièvre carnavalesque de ce samedi après midi

PS: ayant changé de PC, je dois encore chercher comment mettre des photos... ça viendra!

jeudi 6 mars 2014

Persévérer dans l'écriture d'un blog

Ce matin je tombe par hasard sur un tout nouveau blog... trois mois seulement!

Et voici ce que je lis:
"Passée la vague du premier enthousiasme, garder le cap est une épreuve. Il est encore loin le temps où le blog coulera de source. 
Comment alimenter ce désir de partager la vibration de nos vies ?  Croire en soi est la véritable constance, au-delà des mots. Car le doute qui s'installe, agresse la confiance intérieure si fragile, et peu à peu, en même temps que cette dernière, le blog s'étiole jusqu'à s'éteindre."

Voilà bien la difficulté, persévérer dans l’aventure du blog
Au début on est enthousiaste, on a découvert un nouveau "jouet", on se lance le coeur battant, on est impatient de l'utiliser, les mots trépignent dimpatience...les idées se bousculent dans la tête! 
Puis au fil des jours, on se rassure, ça va... on n'est pas mort, rien ne m'est tombé sur la tête, et même un premier commentaire vient me rassurer, et puis un deuxième... ouf je suis pas si nulle que ça... je peux continuer. Parce que j'aime ça, écrire...

Et puis les freins s'installent:
- d'abord (moi qui suis une blogueuse de presque dix ans!) que dire de nouveau ? De vraiment original?  Il me semble que j'ai déjà tout dit. Et comme je reprends rarement un ancien billet, dur dur de se renouveler...  J'aimerais  écrire de belles choses, profondes, ou pleines d'humour...qui font réfléchir parfois.. ça y est c'est fait, je l'ai écrit ce billet et....voilà que je me censure (banal, trop personnel, trop ceci, trop cela..) 
A  la fin je laisse tomber, c'est plus simple, le problème est ainsi résolu!

Oui mais ne pas écrire pendant quelques jours, me fait perdre la main. Elle oublie le geste béni du clavier et se met à faire n'importe quoi
Le meilleur moyen pour écrire, c'est... écrire, écrire, ECRIRE

L'impermanente met le doigt sur le frein principal: le doute... le manque de confiance en soi!
Ex: j'écris quelque chose, je relis, ça va! pas de faute ou s'il y en a je la corrige, j'en suis plus ou moins satisfaite et puis, au moment d’appuyer sur le bouton publier, le doute sur la valeur de ce que j'ai écrit me freine... il m'arrive de me faire violence pour publier un billet!
Ou alors je le publie  et je le retire aussitôt! si si! je dis la vérité: il y a plein de  billets qui patientent dans mon espace d'écriture, que j'ai d'ailleurs oubliés, que je ne publierai jamais...

Pourquoi? Par simple manque de confiance en moi: ce billet est trop sombre, ça plait pas les mots sombres, on vient sur la blogo pour se distraire, pas pour encaisser les problèmes des autres
Ou alors le billet est trop bisounours... mais enfin celle-là! dans quel cocon elle vit, qu'elle aille sur un site d'actu et elle verra si tout est aussi rose que ça!

Et puis simplement parfois je juge que mes mots sont nuls, d'ailleurs ils ne viennent pas, j'écris moche, je suis décidément pas faite pour tenir un blog, et surtout pas dans la durée...

Et puis la grande décision; j'arrête, je supprime ce truc qui n'en vaut pas la peine
Dix fois déjà j'ai failli arrêter, supprimer mes deux blogs, et puis... quand même, cette écriture au long cours, pendant tant d'années... ce serait trop bête
Et donc je me calme, j'attends quelques jours, je laisse retomber la vague du découragement et je reprends ni vu ni connu: personne ne s'est rendu compte de quoi que ce soit!

En fin de son billet, l'impermanente me cite: je suis bien d'accord avec les mots de cette Nicole Versailles!!! 
plus que jamais d'ailleurs... quand l'écriture intime n'est pas exhibitionnisme mais s'attache simplement à parler de  l'Humain, elle rejoint l'universel, et touche dès lors beaucoup de monde
Si ce n'était pas le cas, vous auriez cessé depuis longtemps de me lire, ainsi que certains de mes lecteurs qui ont cette même démarche




dimanche 2 mars 2014

Effervescence

"Auprès de mon arbre, je vivais heureux..." chantait Brassens 

Les arbres ont accompagné bien des moments de ma vie
Leur balancement tranquille au gré du vent a souvent apaisé mes nervosités, même si leur fureur dans les tempêtes m'a parfois bien  effrayée. Ils sont si grands, semblent si forts, si impitoyables et si vulnérables à la fois!
Les vieux arbres de mon jardin n'ont  pas toujours résisté à la violence du vent, des branches sont tombées sur le toit de la maison soulevant des tuiles, abîmant la gouttière...
M'effrayant rétrospectivement quand je pensais que mes petits enfants couraient librement dans le jardin  la veille encore...

En ce moment ça remue de partout: tous les bourgeons d'ici et d'ailleurs se préparent à la fête, se dressent curieux de ce qui se passe dans le monde, la curiosité de la terre est infinie disait Supervielle
Quand il fait beau, je fais le tour de mon jardin avec comme seule tâche d’observer, de guetter, de me réjouir de ce que les bourgeons soient  remplis de promesses et que les pousses qui surgissent en rangs serrés et déterminés de la terre, croient résolument au printemps!

J'aime énormément ce moment où l'on quitte l'hiver:  les jardins n'explosent pas encore pleinement de leurs couleurs de printemps. Mais je sens l'effervescence de tout ce petit monde qui chaque jour pousse un peu plus la tête.
La nature est infiniment patiente dans ses préparatifs et puis soudain...les bourgeons se craquellent puis craquent... et surgit la fleur, qui donnera le fruit et la feuille

Et chaque année cette même résurrection... quelle leçon de vie!
Dans mon jardin qui s'éveille, je parcours inlassablement mes chemins d'émerveillement, mon coeur se hisse vers les sommets des grands arbres, tandis que mes pieds foulent doucement l'herbe...
 En même temps,  je me connecte à l'espérance...

photo Coumarine