jeudi 6 mars 2014

Persévérer dans l'écriture d'un blog

Ce matin je tombe par hasard sur un tout nouveau blog... trois mois seulement!

Et voici ce que je lis:
"Passée la vague du premier enthousiasme, garder le cap est une épreuve. Il est encore loin le temps où le blog coulera de source. 
Comment alimenter ce désir de partager la vibration de nos vies ?  Croire en soi est la véritable constance, au-delà des mots. Car le doute qui s'installe, agresse la confiance intérieure si fragile, et peu à peu, en même temps que cette dernière, le blog s'étiole jusqu'à s'éteindre."

Voilà bien la difficulté, persévérer dans l’aventure du blog
Au début on est enthousiaste, on a découvert un nouveau "jouet", on se lance le coeur battant, on est impatient de l'utiliser, les mots trépignent dimpatience...les idées se bousculent dans la tête! 
Puis au fil des jours, on se rassure, ça va... on n'est pas mort, rien ne m'est tombé sur la tête, et même un premier commentaire vient me rassurer, et puis un deuxième... ouf je suis pas si nulle que ça... je peux continuer. Parce que j'aime ça, écrire...

Et puis les freins s'installent:
- d'abord (moi qui suis une blogueuse de presque dix ans!) que dire de nouveau ? De vraiment original?  Il me semble que j'ai déjà tout dit. Et comme je reprends rarement un ancien billet, dur dur de se renouveler...  J'aimerais  écrire de belles choses, profondes, ou pleines d'humour...qui font réfléchir parfois.. ça y est c'est fait, je l'ai écrit ce billet et....voilà que je me censure (banal, trop personnel, trop ceci, trop cela..) 
A  la fin je laisse tomber, c'est plus simple, le problème est ainsi résolu!

Oui mais ne pas écrire pendant quelques jours, me fait perdre la main. Elle oublie le geste béni du clavier et se met à faire n'importe quoi
Le meilleur moyen pour écrire, c'est... écrire, écrire, ECRIRE

L'impermanente met le doigt sur le frein principal: le doute... le manque de confiance en soi!
Ex: j'écris quelque chose, je relis, ça va! pas de faute ou s'il y en a je la corrige, j'en suis plus ou moins satisfaite et puis, au moment d’appuyer sur le bouton publier, le doute sur la valeur de ce que j'ai écrit me freine... il m'arrive de me faire violence pour publier un billet!
Ou alors je le publie  et je le retire aussitôt! si si! je dis la vérité: il y a plein de  billets qui patientent dans mon espace d'écriture, que j'ai d'ailleurs oubliés, que je ne publierai jamais...

Pourquoi? Par simple manque de confiance en moi: ce billet est trop sombre, ça plait pas les mots sombres, on vient sur la blogo pour se distraire, pas pour encaisser les problèmes des autres
Ou alors le billet est trop bisounours... mais enfin celle-là! dans quel cocon elle vit, qu'elle aille sur un site d'actu et elle verra si tout est aussi rose que ça!

Et puis simplement parfois je juge que mes mots sont nuls, d'ailleurs ils ne viennent pas, j'écris moche, je suis décidément pas faite pour tenir un blog, et surtout pas dans la durée...

Et puis la grande décision; j'arrête, je supprime ce truc qui n'en vaut pas la peine
Dix fois déjà j'ai failli arrêter, supprimer mes deux blogs, et puis... quand même, cette écriture au long cours, pendant tant d'années... ce serait trop bête
Et donc je me calme, j'attends quelques jours, je laisse retomber la vague du découragement et je reprends ni vu ni connu: personne ne s'est rendu compte de quoi que ce soit!

En fin de son billet, l'impermanente me cite: je suis bien d'accord avec les mots de cette Nicole Versailles!!! 
plus que jamais d'ailleurs... quand l'écriture intime n'est pas exhibitionnisme mais s'attache simplement à parler de  l'Humain, elle rejoint l'universel, et touche dès lors beaucoup de monde
Si ce n'était pas le cas, vous auriez cessé depuis longtemps de me lire, ainsi que certains de mes lecteurs qui ont cette même démarche




46 commentaires:

  1. C'est tellement vrai, Nicole! Je me retrouve totalement dans ces doutes, ces interrogations et ces 'a quoi bon?'
    Pourtant, oser lâcher du lest allège...
    Surtout, surtout, continue!

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    1. bonsoir Anonyme
      Nous sommes nombreux à avoir la tentation de l'à quoi bon!
      Mais ne t'en fais pas... écrire et écrire ici est trop important pour moi pour que j'arrête... et maintenant que je vais mieux...pas de raison d'arrêter!

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  2. Ton texte me fait penser à "Lettre à un jeune poète" lorsque Maria Rilke dit :
    " Vous demandez si vos vers son bon ? Vous regardez vers le dehors. Mais personne ne peut vous commander de l’extérieur, personne. Demander vous a l’heure la plus silencieuse de votre nuit si vous devez écrire. "
    Je n'écris pas de poésie ni n'ai le talent d'écrire mais cette phrase m'est restée et j'y pense souvent tant je la trouve lumineuse. kéa
    Arriver à ça n'est pas si facile

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    1. je suis touchée par cette citation de Rilke, chère kéa!
      Au creux de ma prochaine insomnie je me poserai la question de savoir en quoi c'est important pour moi d'écrire..et en quoi....
      Nul doute que j'aurai une réponse

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  3. Un blog, c'est comme une relation humaine. Il y a des hauts et des bas, mais avant de divorcer, il faut en faire du chemin! Il faut en avoir des crises et des réconciliations! C'est parce que c'est une histoire d'amour entre lui et soi. Tout simplement.
    Je me suis longtemps, très longtemps, tu le sais, posé la question du " trop sombre" et du " trop bisounours" . J'ai écouté les avis de mes amis, et de mes détracteurs.
    Et puis je me suis dit que quoi que l'on écrive, il y en a qui aiment et d'autres qui n'aiment pas. On fait rarement l'unanimité, et puis après? L'important est de te faire plaisir a toi. D'être toi-même, d'être sincère.
    Le doute n'est pas, pour moi, un manque de confiance en soi, mais plutôt une forme de respect de l'autre, d'écoute et d'analyse de la façon dont l'autre va prendre ce que l'on écrit. C'est de la bienveillance en quelque sorte. Et puis j'ai lu quelque part que le nombre de lecteurs silencieux était environ dix fois plus important que le nombre de gens qui laissent des commentaires. De quoi être regonflée à bloc, non?
    Je t'embrasse fort, ma belle dame aux paroles de soie.

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    1. ah! oui! un blog bisounours...
      trop... ou pas assez...
      les deux sont -parfois- décourageants à lire
      Dépend de son propre état d'esprit!!

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  4. Depuis que je suis sur la blogosphère (2006), j'en ai vu des blogs apparaître et disparaître ! Combien j'ai lu d'articles sur cette idée du "plus rien à dire alors j'arrête" ou "plus envie de dire alors j'arrête". Plusieurs fois j'ai écrit des commentaires pour essayer de convaincre de ne pas arrêter.... en vain. Notre blog nous appartient. On y écrit ce que l'on souhaite, même si c'est sombre ou bisounours. Ou bien, on ne le publie pas. On fait comme on veut. Mais... d'un autre côté, le blog appartient aussi à nos lecteurs. A chaque fois que quelqu'un a supprimé un blog sur lequel j'avais posté des commentaires, plus ou moins nombreux ou plus ou moins longs, je me suis sentie "blessée". Des gens passent du temps, un peu ou beaucoup à nous écrire alors, la moindre des choses c'est de conserver le blog... On peut le mettre en pause, même indéterminée et définitive mais pas le supprimer... parce qu'on l'a fait naître, pour soi, mais il a grandit sous les mots des autres aussi. Alors, bien qu'il soit complètement à nous et qu'on a effectivement un droit de vie ou de mort sur lui, je ne trouve pas bien de le supprimer.
    Quant à l'inspiration... que dire après plusieurs mois, plusieurs années ? Eh bien, des petits riens qui font nos vies... il y en a toujours, même si ce n'est pas tous les jours. Si on a envie d'écrire, on y arrive et si on abandonne, on y revient.
    Amicalement !

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    1. oui, j'en ai aussi des blogs disparaître, des blogs auxquels je tenais!
      Mais contrairement àtoi, je juge que chacun est libre de faire comme il veut, parfois comme il peut!
      On n'est pas engagé vàv des lecteurs, tu ne crois pas?

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    2. Hum... je pense que si, dans un sens. Après tout, on est bien content quand ils viennent poster des commentaires et même, parfois, certains se plaignent lorsqu'ils n'en ont pas ou pas assez et ce sont souvent ceux-là qui, d'un coup de tête, suppriment tout, sans penser à ces fameux commentateurs qui ont pris du temps pour eux. Je comprends qu'on arrête un blog, pas qu'on le supprime (hors cas exceptionnels, si, par exemple, on y est obligé pour je ne sais quelle raison). Je ne dis pas qu'on doit des comptes à nos lecteurs... mais un certain respect, oui. Et pour moi, supprimer un blog c'est leur envoyer à la figure 'J'en ai rien à faire de tes commentaires, tellement rien que je les détruits". Et puis, d'un autre côté, on détruit aussi une partie de soi, dans laquelle on s'est investi, on en a pris soin... On l'a mis au monde et je trouve gênant de le détruire comme ça... surtout que c'est souvent d'un coup de tête. Evidemment, toutes les situations sont différentes et, par exemple, quelqu'un qui se ferait insulter par le biais de son blog serait obligé de le fermer, oui mais là, c'est une des raisons valables.
      Je me souviens de deux blogs où j'ai passé beaucoup de temps, à écrire de longs textes, de longues réponses pendant plusieurs mois et d'un coup, sans explication, pouf, blog fermé... et le pire, dans l'un des deux cas c'est que la personne en rouvrait un autre, me contactait pour me dire qu'elle avait une autre adresse, que ce serait cool de venir poster chez elle... elle l'a fait 4 fois !!! Autant dire que le dernier, je n'y vais plus, je ne poste plus... à quoi bon ? D'un jour à l'autre, elle va le virer...
      Donc, voilà, pour moi on s'engage un peu vis à vis des lecteurs et, au pire, on leur doit un minimum d'explications... juste parce qu'ils ont été là et qu'on était bien contents de les trouver. Ou alors, on crée un blog où les commentaires sont interdits et là, on ne doit rien à personne. Sauf à soi.

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  5. L'impermanente défrise et pourtant jamais tes mots ne sont nuls ni ne manquent de sens et de sensibilité, qui serais je pour juger et puis cet espace qui reste personnel,affectif ce n'est pas le décompte de ses effectifs qui compte, ni même l'assiduité mais la profondeur des ressentis.
    Je t'embrasse Coumarine

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    1. oui ce qui compte, c'est la profondeur des ressentis!
      Bises àtoi

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    2. Ah Thierry, je m'y attendais à celle-là ! Et dire que j'ai voulu éviter de friser le ridicule ! Bon plus sérieusement, c'est pas grave si tu n'aimes pas l'Impermanente. Moi je l'aime bien ce nom forcément ! Je cherchais un mot me définissant le moins possible car j'ai horreur des étiquettes qui collent à la peau. Me sentant habitée par l'impermanence, le nom est venu de lui-même. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant sur google que le mot "impermanente" n'existait pas, a priori ! Je m'en suis donc vêtue avec d'autant plus de joie que, à ce jour en tous cas, taper "l'Impermanente" sur google, mène tout droit à l'impermanence ! C'est parfait pour écorcher mon amour propre ça et puis, du coup, c'est comme si... la boucle était bouclée !...
      Bien à toi

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  6. Tu avais très bien expliqué tout cela dans ton livre « tout d'un blog », qui, selon moi, demeure d'actualité… C'était à la fois informatif, plein d'humour, et avec la juste distance que tu avais su y mettre pour analyser le phénomène.

    Les blogueurs au long cours (pour moi cela va bientôt faire 13 ans), passent par toutes les phases que tu évoques, cela dépend souvent de nos états intérieurs, forcément variables au fil du temps.
    Doute et manque de confiance dans ce que je j'écris ? c'est un phénomène que je connais très peu. Plusieurs fois j'ai dit que j'arrêterais. C'était plutôt par manque d'appétence ou lassitude. J'écris sur des registres différents, parfois c'est très sérieux, parfois c'est des conneries…
    Il m'est arrivé de croire qu'il fallait que alainx soit conforme à son « image de marque ».
    Pour le coup c'était une vraie connerie !
    Ce qui guide : le plaisir d'écrire !
    Quant aux lecteurs, tant mieux s'ils prennent plaisir à lire, et que ceux que ça n'intéresse pas n'hésitent pas à cliquer sur : fermer cette page ...

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    1. c'est quoi ton image de marque, Alain?
      En réfléchissant, je crois que je pense avoir aussi une image de marque, à laquelle je tiens plus ou moins...
      Bon un jour j'expliciterai ça!

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  7. Alors ça voudrait dire qu'on écrit pour les autres, pour avoir une forme d'écoute, de reconnaissance, des réponses, (avec tout ce que cela comporte comme comprommissions)... avant d'écrire pour soi.
    Simplement pour le plaisir d'écrire.

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    1. Je pense que sur un blog, même si on écrit pour le plaisir, on espère un retour, des commentaires qui disent: je et'ai lu!
      J'avoue humblement que si je n'avais plus de commentaires, je m'arrêterais d'alimenter ce blog..
      Tu imagines un auteur qui publie son livre... tu crois qu'il n'espère pas qu'il soit lu?
      Bises Adrienne.

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  8. Je viens de fêter, hier, le 8è anniversaire de mon blog, mais je ne publie que des photos...j'écris très rarement...POURTANT je connais aussi ces moments de découragement, ces envies d'arrêter....je fais une pause ..mais le manque se fait très vite ressentir...et...je reprends...
    Bonne soirée à toi.

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    1. oui Tanette, on est accro ;-))
      (merci d'être venue, mais tu vois moi je fréquente davantage les blogs où lon écrit que les blogs de photos.
      Manque de temps: il me faut choisir
      Mais je viendrai te faire un petit coucou!

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  9. Bonsoir Coumarine,
    Je te rejoins totalement dans tu écris :

    "quand l'écriture intime n'est pas exhibitionnisme mais s'attache simplement à parler de l'Humain, elle rejoint l'universel, et touche dès lors beaucoup de monde".

    je lis très peu en ce moment et pourtant j'aurais bien besoin de m'évader, j'écris peu ou légèrement car mes préoccupations sont trop sombres mais tu le sais, je ne t'oublie pas, je reviendrai. bien amicalement, surtout continues pour toi d'abord et pour tous ceux qui te sont fidèles.

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    1. Je t'embrasse loulotte, et te souhaite bon courage dans les épreuves que tu vis!

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  10. quand tu écris oups !

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  11. Chacun écrit pour des raisons qui lui sont propres et les motivations profondes différemment probablement. Ce qui me semble important c'est d'y trouver du plaisir. Que ce soit celui d'une belle écriture, celui du partage, celui de la délivrance, celui de l'introspection ou du défouloir…

    Peu importe que ça plaise, que ce soit "sombre" ou "gentil"… Ça se complique dès qu'il y a une recherche de retours positifs. Auquel cas le plaisir initial se double d'une attente, qui induit une adaptation (illusoire) au goûts du plus grand nombre au détriment de la personnalité de l'auteur. Le plus difficile, quand on cherche à être apprécié, c'est de ne pas s'éloigner de soi.

    Moi ce que je recherche, en tant que lecteur, c'est une résonance avec ce que l'autre délivre de son être profond.

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    1. Pierre, ton commentaire me laisse perplexe...
      Je vais te dire ce qu'il en est pour moi:
      1° écrire ici pour moi est l’occasion d'écrire des choses intéressantes (de préférence) et bien écrites! J'y accorde une grande importance.
      Donc je me fais plaisir
      2° Je préfère de loin continuer à avoir cette chance d'être lue et commentée... je le dis plus haut, si plus personne ne venait ici, je fermerais boutique.
      Oui mon plaisir se double de l'attente du lecteur intéressé. Je ne dis pas que j'écris en fonction de ce que j'imagine que le lecteur appréciera!
      Je ne consens pas à me vendre en m’éloignant de moi, surtout pas,
      Comme toi j'aime que le lecteur entre en résonance, s'exprime, dise son avis, comme tu l'as fait par ce commentaire
      Pour cela je te remercie
      Au fond si on n'avait pas le souci du lecteur, on ne prendrait pas la peine de répondre aux commentaires

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  12. J'imagine bien l'émotion de cette " blogueuse " à la lecture de ce billet
    Je suis d'accord avec Alain X , ton livre est toujours d'actualité , on y puise des exemples qui peuvent éviter de se perdre dans la toile d'araignée , ça m'a beaucoup aidée
    Je me reconnais dans tout ce que tu décris dans ce billet , j'en ai aussi parlé en début de semaine , quoique l'on dise , nous nous influencés par nos lecteurs , peur de les décevoir , d'être en dessous ..
    C'est certainement un peu prétentieux , mais c'est comme ça
    Je me dis aussi , que ça doit être dur de rentrer dans la cour des grands quand on commence un blog, oser poster un commentaire chez un" dinosaure " qui a ses fidèles depuis des années , pas simple aussi ..
    Nous ne sommes ni philosophes , ni anthropologues , ni psychanalystes , nous sommes des écrivains de petites histoires de vie , et c'est bien ça , accessibles à tous , sensibles , désireuses de partager nos mots
    et les billets non publiés sont nos petits jardins secrets , il en faut aussi ;)
    tu me manquerais tellement si tu n'écrivais plus ici

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. merci Jeanne, pour mon livre toujours d'actualité, je le crois aussi ;-))
      Voilà, j'aime que comme moi, quelqu'un reconnaisse qu'il a coeur parfois de ne pas décevoir ses lecteurs, qu'il écrit en espérant AUSSI susciter l'intérêt...
      Sinon pourquoi on continuerait, je vous le demande, si écrire ne conduit pas au partage?

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    3. Tu ne crois pas si bien dire, Jeanne ! Je me demande si l'émotion à ce moment-là fut un mot assez fort ! D'ailleurs pourquoi la définir ?
      C'est de l'avoir vécu qui me soulève de terre, de sentir que tu prends vraiment ton envol en chevauchant les mots, parce qu'une personne t'a prise sous son aile. J'ai encore du mal à y croire... Je viens de consulter mes stats ; en une seule journée le nombre de visiteurs a quasiment doublé ! Je sais à qui je le dois, Coumarine, et en écrivant ton nom, ça y est je pleure...
      l'émotion toujours... Comment dire ?... La reconnaissance, voilà, cette immense reconnaissance que je porte et que j'emporte
      vers toi, Coumarine, car je sais qu'elle ira encore plus loin. Etre reconnaissant, c'est s'emplir de la bienveillance de l'autre pour la redistribuer à notre tour. Attendre de la reconnaissance, c'est contempler le vide en soi en espérant que l'autre le comblera.
      Je préfère mille fois être reconnaissante et je te dis encore merci, Coumarine et merci à vous tous. Je ne le répèterai jamais assez car ma gratitude est infinie.

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    4. comme je l'ai écrit dans mon livre... sur les blogs se vérifie le "qui se ressemble, s'assemble"
      Mes lecteurs n'ont pas de blog "bling-bling"... il n'y a rien de tel ici!
      Mes blogamis sont tous des personnalités riches, écrivent des choses sensées, belles, et le plus souvent dans le registre de l'intime(l'extime), ou de la réflexion
      Tu liras tout ça dans mon petit bouquin que j'ai écrit avec bcp d'enthousiasme

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  13. D'accord avec Béatrice...Supprimer mon blog serait "jeter le bébé avec l'eau du bain".
    Par contre, le mettre en pause, je l'ai fait souvent...parce que la Vie continue, avec ou sans blog !
    En ce moment, je vis des moments trop douloureux et surtout qui ne concernent pas que moi, pour en faire étalage sur la place publique.

    Je dirais que si tu ne ressentais plus le besoin d'écrire ici, c'est que, bien au contraire, tu aurais gagné en confiance... Tu n'aurais plus ce besoin d'être lue et reconnue car tu aurais trouvé en toi les réponses à tes questions.

    Malgré tout, ça fait toujours du bien d'être entouré, ici comme dans la vraie vie, mais l'avantage dans la correspondance via le net, c'est qu'on ne dérange jamais l'autre en déposant chez lui ses valises parfois bien encombrantes. Chacun vient librement partager ses peines ou offrir sa joie de vivre, selon les jours...

    Grosses bises Coum

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    1. Chère Cathy... je ressens le besoin d'écrire ici, parce que j'aime écrire des billets courts, vite écrits, et lus de préférence!!
      Et finalement l'expérience me dit que je n'ai pas besoin d'être reconnue (lue , oui, je l'explique plus haut!
      Reconnue je le suis suffisamamnt
      Je t'embrasse aussi Cathy

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  14. "Quelle impression bizarre de tomber sur des mots que j'ai écrits...", voilà ce que tu m'as commenté sur mon dernier billet... et je me retrouve dans la même situation, heureuse de voir que les mots déposés sur l'Impermanente font leur vie et c'est tant mieux.
    Coumarine, j'ai l'impression d'avoir rencontré une bonne fée, car d'un coup de baguette magique, l'Impermanente a été propulsée plus loin dans la blogosphère. Quel beau cadeau tu me fais là, d'autant plus qu'il était inespéré.
    Il y a 4 jours à peine, je ne te connaissais pas. Le hasard a voulu que je cherche un livre au sujet du blog dans le catalogue virtuel de ma médiathèque préférée. C'est ainsi que je découvre "Tout d'un blog" et son auteure (autrice ? Bah je sais pas trop, même si aujourd'hui, c'est la journée de la femme). Ma curiosité papillonnante a volé tout droit sur ton blog. Je me suis posée le temps de m'imprégner de tes mots et l'onde de choc ne tarda pas à me secouer... La résonance, celle pourquoi j'écris, m'a frappée de plein fouet : Coumarine est une autre mais il y a de l'Impermanente en elle. Oui l'intimité touche à l'universel. Quand nous écoutons nos vibrations intérieures et que nous sommes en capacité de les prolonger, par l'écriture ou autres, alors l'onde se propage au-delà de nous jusqu'à nous dilater à l'infini en entrant en vibration avec les ondes que nous effleurons.
    Je me dilate encore et encore, grâce à toi Coumarine, à ta bienveillance, grâce à vous tous, commentateurs encore inconnus pour moi et à ceux et celles qui se taisent. Non, je n'ai pas mis au monde l'Impermanente pour être reconnue : il fallait d'abord que je puisse me reconnaître seule à seule avec moi-même, avant de franchir le pas. La reconnaissance, la véritable, c'est la reconnaissance de soi ; pour l'atteindre, passage obligé par la connaissance de soi. Alors le regard posé sur soi par les autres devient moins besoin que bonus !
    Les commentaires, entre autres, sont ce bonus : je ne cherche pas à savoir si ce que j'écris plait ou pas, nous savons bien que nous ne pouvons plaire à tout le monde, par contre savoir que les mots partagés vibrent chez d'autres alors là oui j'en redemande ! En fait, c'est ce silence entre les mots que j'aime entendre...
    Bon, je me rends compte que j'écris, j'écris ; faudrait peut-être que je m'arrête un peu. L'occasion me sera sans doute offerte d'écrire ici ou ailleurs.
    Je te remercie du fond du coeur, Coumarine, marraine de l'Impermanente, en quelque sorte, et je vous remercie tous pour vos mots reçus en partage.
    Et maintenant, je vais commencer la lecture de "Tout d'un blog" emprunté hier à la biblio...
    A tout bientôt...

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    1. Merci Aimedjee de raconter comment tu as découvert mon blog...
      C'est intéressant et ça m'amuse!
      Cette résonance dont tu parles je l'ai éprouvée en lisant ton billet...
      Le thème de la persévérance m'a touchée: pourquoi est-ce que je persévère après toutes ces années?
      Il ne sont pas nombreux les anciens très anciens blogueurs qui persévèrent...
      Bep se retrouvent ici...
      Mes "anciens" je les aime particulièrement: on a toute une histoire vécue ensemble via nos blogs respectifs, des échanges parfois incroyables, avec ses côtés ardus et ces moments de grâce
      Et puis pour chacun ses moments stériles ou l'écriture se tait piteusement...

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  15. Le temps me manque... et j'aimerais pouvoir publier des billets plus souvent qu'actuellement. Parce que pour moi, c'est un réel plaisir de partager mon émerveillement.
    Certes, je suis contente de lire les commentaires laissés par les fidèles ou ceux qui sont de passage. Je sais aussi que j'ai beaucoup de lecteurs qui ne laissent pas de trace. Et c'est bien ainsi aussi.
    Qu'importe ce qu'on pense de moi. On ne peut plaire à tout le monde, parce qu'on est tous différents et que tous les goûts sont dans la nature !
    Belle journée, chère Coumarine !

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    1. j'aime ton blog Naline
      Ce sont les images qui te racontent...
      Et inlassablement des images de grande beauté... à élever l'âme quand elle est un peu "basse"
      Merci à toi

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  16. Si on ne devait publier que ce qui a de l'intérêt, un silence de mort s'abattrait sur la blogosphère...
    Le plus difficile, pour ce que je constate, c'est de faire l'effort de se relire, de corriger l'orthographe, d'améliorer la syntaxe. Biens sûr c'est mieux d'avoir quelque chose à dire, mais tant d'écrivains publient en n'ayant rien à dire que ce n'est pas à mes yeux l'essentiel.
    L'important c'est ne pas céder à la flemme au point de se contenter de commentaires lapidaires sur FB...

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    1. ah salut le Gout...
      L'effort de bien se relire dis-tu?
      Pas un effort pour moi,... une nécessité!
      Tiens tu es sur FB toi?

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  17. Ca fait un peu plus de 8 ans que j'ai créé mon 1er blog, celui qui est toujours là, le mauve. Je réfléchi bien avant de publier, je mets sur papier et j'attends un peu avant de le mettre sur mon blog car il faut un temps de réflexion. Oui, j'ai déjà supprimé des poèmes que j'avais juste mis sur papier, ils me semblaient si nuls. Publier pour publier, je ne suis pas d'accord. Il faut quand même que ça intéresse. Quelquefois j'ai publié des notes dont je me disais que ça n'intéresserait pas. Des notes toutes simples, au ras des pâquettes comme on dit. Et bien j'ai quand même eu pas mal de commentaires. Il faut varier en fait, on tâtonne un peu au début. Quand on est lancé, on croit que ça va aller tout seul par la suite mais ce n'est pas vrai. Il y a des jours où on se force à publier. Mais tout n'est pas noir. Je vois qu'on a les mêmes angoisses. Bon week end.

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    1. tout ce que tu dis... me parle...
      c'est assez comme moi...,-))
      Bon dimanche à toi!

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  18. Le plus important n'est-il pas de se faire plaisir ensuite je je pense qu'il n'est pas mauvais du tout de s'astreindre à ce rituel qui est aussi une discipline.
    De plus moi j'ai de la chance j'ai un Goût des autres qui me signale les fautes et comme il est souvent mon premier lecteur je peux corriger.

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    1. ah bon? le Gout te signale les fautes? sympa de sa part!
      ;-))

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  19. Pour moi, un blog, c'est un peu comme la vie. Il y a des hauts et des bas. On passe par des instants de doute. Sur un plan personnel, écrire sur mes ressentis, mes croyances, certains événements de ma vie m'a aidé à progresser sur un plan personnel. S'il y a une chose que je regrette c'est de ne pas avoir de contacts réels avec ceux qui lisent mon blog. Je pense que dans certains cas ce pourrait être enrichissant.

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    1. j'ai quant à moi rencontré certains blogueurs...
      Cela s'est fait, mais je ne le recherche pas spécialement...
      Merci pour ton passage...

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  20. Moi aussi, je tiens mon blog depuis 2007... je mets un article par semaine, et c'est à la fois une contrainte et une réjouissance. Je ne veux pas non plus empoisonner le blog avec mes humeurs parfois noires, ni être la Chantal Goya des blogs... J'ai parfois des séries sur l'amour (sans doute quand il me "turlupine"), les souvenirs de famille, les tirades printanières... J'évite la politique, la religion, et malgré tout il m'est arrivé de me faire incendier, ha ha ha!

    C'est une discipline d'écriture et c'est thérapeutique. Mettre en mot ce qu'on pense confusément, même sur des sujets qui semblent anodins, ça pose tout en place.

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    1. oui Edmée, c'est une discipline d'écriture
      Et je pense comme toi : écrire ici est à la fois une contrainte mais aussi un petit bonheur!
      Merci de ta visite

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  21. Ta persévérance a fait de toi un dinosaure de la blogosphère chère coum, heureusement, tu n'as pas cédé au découragement. Mais pourquoi écrire en fonction de l'autre? Ce que le lecteur apprécie, c'est ton dévoilement, sombre ou lumineux...

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