J'y arriverai...
deux ou trois mots, pas plus, c'est un bon début
je commence n'importe comment, j'écris n'importe quoi,
pour faire démarrer la machine
puis on verra ce qui sortira de tout ça...
en fait, j'aurais tellement à dire
tant de choses se sont passées depuis un mois
du bon, du moins bon, du meilleur, du pas bon du tout...!
mais hier c'était hier il me faut regarder devant moi
là où le soleil perce les nuages, là où les arbres frissonnent sous le vent
deux ans.... il y a deux ans
Quelqu'un hier me demandait ce qui avait changé pour moi depuis ces deux années fatidiques
Prise de court, je n'ai pas su répondre quelque chose de cohérent... misère... quelle tristesse!
Or j'ai écrit longuement à ce sujet dans le récit que j'ai fait de toute cette aventure
et là soudain, je ne savais plus... plus aucun mot ne sortait... comme si je n'avais rien à dire...
bon faut juste remettre la machine en route
elle s'est rouillée au long de mes silences
elle hoquette, souffle, crache ses hésitations
Je lui fais confiance, elle reprendra...
Contente de te lire. Je pense souvent à toi. Amitiés. Natacha
RépondreSupprimeroh! Natacha... ça me fait plaisir de te voir ici, premier commentaire après mon long silence... merci!
Supprimeroui, faisons-lui confiance!
RépondreSupprimerbon retour parmi nous, Coumarine :-)
merci Adrienne...
Supprimer;-)
"... plus aucun mot ne sortait... comme si je n'avais rien à dire..."
RépondreSupprimermisère ?
ou bienfait ?
Peut-être justement que tu as tout dit sur ce sujet !....
Et donc...
plus rien
ce "sujet" est présent à chaque instant dans mon corps et dans ma vie
Supprimerje suis tellement imbriquée dedans que je n'ai pas de regard qui le surmonte
C'est un sujet qui sera pour moi désormais inépuisable
Mais en effet, je n'écrirai plus là-dessus
J'espère retrouver ma faculté d'écrire qui sommeille d'un long sommeil ;-))
"Il faut juste remettre la machine en route. Je lui fais confiance,elle reprendra"
RépondreSupprimerMoi aussi je lui fais confiance, elle reprendra...
Chaque instant de vie si précieux est le gage d'une gratitude de plus en plus grande qui va au-delà des bons, mauvais événements. Contente de te relire. Maty
rester dans la gratitude de cette vie parfois si incroyable...c'est le bon moyen pour relancer a machine...
SupprimerMais certains jours c'est pas si facile
contente aussi de te voir ici Maty
Peut-être trop à dire que pour trouver par où commencer. Je connais ça, c'est pour ça que je n'écris que des choses insignifiantes, le peu de fois où j'écris...
RépondreSupprimerMais j'y pense, et ce n'est déjà pas mal d'y penser.
Je t'embrasse
eh oui! Walrus, le tout c'est de rester conscient de ce que l'on vit, même si on n'écrit pas à ce sujet
SupprimerTu vas bien sinon? ;-))
Oui, je vais bien, c'est trop gentil de t'en inquiéter.
Supprimer"Mais en effet, je n'écrirai plus là-dessus."
RépondreSupprimerPourquoi ??? j'aime bien quand tu en parles de ce sujet moi. C'est authentique, c'est du vécu et je m'y reconnais. Les histoires inventées ne retiennent pas mon attention, à moins qu'elles résonnent de profondeur. Je suis comme je suis ! je n'y puis rien moi-même. kéa
kéa, forcément je sais que tu te reconnais dans nombre de mes mots.
Supprimeret je vais te dire, si je n'écrivais plus, c'est que (pour le moment) je suis encore incapable d'entrer dans la fiction ;-))
Que tout le bon et le meilleur prenne progressivement le pas sur le reste !
RépondreSupprimerAvancer avec confiance...
Je t'embrasse.
merci Naline...
Supprimeret très bonnes vacances à toi
ramène-nous plein de belles photos;-))
Alain Souchon :
RépondreSupprimer- "Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel ?
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Matisse, l'amour, c'est bleu, difficile
Les caresses, rouges, fragiles
Le soleil de la vie les tabasse
Et alors, elles passent
Allez ! À la machine !!!"
Bonjour JEA
SupprimerJe suis admirative que tu trouves chaque fois LA bonne citation pour illustrer un texte ;-))
merci pour ton passage;-)
Tu sais , c'est comme un grand voyage , ça se raconte pas , ça se vit , de l'intérieur , et tu partageras le long récit à qui prendra le temps de l'écouter
RépondreSupprimerDeux ans ,oui , je me souviens
Te revoilà par ici Coumarine , prend le temps qu'il faut , je lis à travers ce billet des tracas , encore ..
L'été file , il va bientôt galoper , je t'espère surtout rassasiée de soleil , de lumière , parce que ce carburant là , on en a tous besoin , et toi , plus particulièrement
Je t'embrasse
hello Jeanne
Supprimercontente aussi de te retrouver ;-))
Oui, le soleil, la lumière, des carburants essentiels
Il fait chaud à nouveau ici... et chez toi?
Je t'embrasse aussi
Les mots (ou l'inspiration) viennent-ils plus facilement quand on est bien?
RépondreSupprimerplus difficilement quand on est ( ou a ) mal?...
Je me pose la question.
Le problème est surtout celui du désir...
Les grands dépressifs écrivent-ils quand ils sont au fond du trou?
c'est une question intéressante que tu poses là, Charlotte et aussi le début de réponse que tu lui donnes: sans doute avais-je en peu perdu le désir d'écrire
SupprimerDeux ans, comment pourrais-je ne pas m'en souvenir? J'ai gardé chaque minute de notre rencontre en moi comme si c'était hier.
RépondreSupprimerJe suis heureuse que tu aies la volonté, le désir de la remettre en marche cette machine. C'est que la vie est toujours là. Impérieuse, elle t'appelle, tu entends? et chose extraordinaire, la fidélité de tes lecteurs est restée intacte. C'est pas chouette, ça?
oui Célestine, la vie est tjrs là, précieuse, mais parfois elle se fait silencieuse... il faut vouloir entendre son appel
SupprimerTu te rends compte DEUX ans déjà! on se fait vieilles hein! (enfin moi, car toi tu es une jeunesse ;-)))
Bonjour Coumarine,
RépondreSupprimerOn m'avait prévenue... L'"après" maladie est peut-être plus difficile à vivre que lorsqu'on est la tête dans le guidon des traitements...
Peut-être parce que là on se retrouve vraiment seule, avec des séquelles à vie, physiques et psychiques, et personne pour pouvoir réellement partager l'intimité de la souffrance qui perdure.
Je pense que de continuer à écrire le quotidien,le factuel, les inquiétudes, les questions, est vital. Ce n'est pas que tu n'as plus rien à en dire, c'est que tu es lasse d'en reparler et de ne pouvoir proposer que ta souffrance au regard des autres.
Enfin, c'est ce que moi j'ai réalisé cet été... une douloureuse mélancolie qui s'installe lorsque je réalise que la vie n'a plus les mêmes couleurs de légèreté et d'insouciance, et qu'il faut pourtant composer avec ces nuances de bleu gris...
Bonne soirée Coumarine,de grosses bises ♥
chère Cathy
SupprimerTu dis si bien ce que tu comprends bien, pour le vivre toi-même
Je me reconnais dans chaque mot que tu écris
C'est difficile de partager quelque chose quand les gens demandent comment je vais... je crane le plus souvent, pas la peine de répéter la même chose aux proches qui ont envie d'entendre autre chose en effet!
On ne m'avait pas prévenue que l'après pourrait être encore difficile...
merci Cathy pour ton passage, je t'embrasse aussi, fort
(et... COURAGE!!)
Chère Coumarine,
SupprimerJe te propose de lire l'article d'Iris, notre petite sœur de cœur, à ce sujet :
http://www.mon-intime-sein.com/article-taisez-vous-119489853.html
Je pense en effet que seul ton mari qui vit avec toi au quotidien, ou bien les personnes qui ont connu aussi le tsunami, peuvent comprendre.
C'est pour cela que j'ai préféré écrire mon parcours sur un blog à part ; je n'ai plus envie que mon vécu soit lu à la légère car la Vie a pris un autre poids à présent.
La machine n'est pas exactement rouillée. Pour moi, ce n'est plus la même marque, le même modèle... même si ça arrangerait bien les autres de nous voir repartir comme si de rien n'était.
Je t'embrasse, Coumarine, passe une belle journée ♥
merci Cathy de me faire découvrir ton amie blogueuse.. elle effectue aussi et courageusement un parcours bien spécial
SupprimerBonjour Coumarine,
RépondreSupprimerJ'ai croisé cet été une amie à qui on a diagnostiqué la DMLA. Elle m'a expliqué sa nouvelle vie avec cet handicap... et j'ai pensé à toi également et je lui en ai parlé.
Je te fais confiance, je suis sûre que tu viendras encore ici déposer des mots :)
Bonne journée.
Bonsoir brigou
Supprimerla DMLA n'est en effet pas simple à vivre non plus
quand tout va bien, on ne pense pas combien nos yeux sont précieux
Je suis remplie de gratitude du fait que mon oeil rescapé se porte bien en ce moment
bonne fin d'été à toi
Je suis heureuse de te lire, de te savoir par là.
RépondreSupprimerFais toi confiance !
Je t'embrasse fooort
hello Cloudy, je pense souvent à toi et au désir qui t'habite
Supprimerenvie de te dire la même chose: fais-toi confiance!
merci pour ton passage chez moi ! moi aussi je continue de te lire de temps à autre
RépondreSupprimerbonne "route" à toi mel,dans tous les sens du terme...
SupprimerJe connais bien cette sensation où "aucun mot ne sort" et qui fait comme une amputation, une terrible frustration .. c'est peut-être juste que quelque chose est "tourné", et que tu vas dès lors t'exprimer ou écrire différemment. C'est peut-être aussi (et sûrement) un moment comme ça, même si quand on est dedans il paraît bien long, surtout qu'on se demande ce qui se passe, alors que les mots nous sortaient tout seuls, presque .. il y a un temps pour tout. Un temps pour se taire, et un temps pour écrire ..
RépondreSupprimerBon courage, Coum
Je t'embrasse
. Un temps pour se taire, et un temps pour écrire, écris-tu ambreneige...
SupprimerOui c'est exact, mais pas évident de vivre le temps de se taire;-(
comme réapprendre à marcher...
RépondreSupprimercoucou emi,la marcheuse...tu vas bien?
Supprimerdes nouvelles de ton manuscrit?
quelques réponses négatives... je vais aller chercher vers les petits éditeurs je crois... pas évident ! mais j'ai pris suffisamment d'oxygène dans mes montagnes pour garder le moral. Et puis, je déménage à la campagne... une nouvelle vie qui commence !
Supprimerah emi... faut s'accrocher (oups j'en sais quelque chose...!!.
SupprimerGarder le moral c'est le plus important!;-)
Je te souhaite que la machine se remette en route et qu'elle prenne un chemin qui lui convienne qui ne sera peut être pas le même que celui d'avant.
RépondreSupprimerJe te le souhaite.
Je t'embrasse.
h! Suzame...
Supprimerrentrée de vacances?
comment tu vas?
(je t'embrasse fort!)
Ca va Coum'. Merci.
SupprimerLa reprise du travail c'est pour lundi prochain.
Ah ! si je pouvais prolonger...
"regarder devant moi
RépondreSupprimerlà où le soleil perce les nuages, là où les arbres frissonnent sous le vent"
heureux, heureuse qui peut habiter ces mots-là.
Bonne semaine, Coumarine.
une plongée dans la nature est le meilleur déstressant qui soit...
Supprimerbonne semaine à toi aussi Tania
J'ai lu quelque part dans les commentaires que ton oeil opéré se porte bien. Je m'en suis réjouie !!! J'espère que c'est toujours le cas. Et je serai heureuse de te lire. Peut-être des choses courtes? Avec une phrase, un haïku, on serait déjà tellement content de te retrouver... Mais j'dis ça, j'dis rien, j'ai pas vraiment le droit de quémander. Mon vrai souhait, c'est que tu ailles le mieux possible... Bonne semaine aussi, Coumarine.
RépondreSupprimermerci Pivoine pour ce gentil mot...
Supprimerj'espère que toi aussi tu vas bien...
Il me semble que ça doit être plus facile d'écrire de la fiction que d'écrire sur soi quand on est dans une mauvaise passe (en plein dedans...). En même temps, il ne faut pas se leurrer : dans la fiction il y a du vrai biographique ;-)
RépondreSupprimerah oui ça! c'est indéniable... il y a de l'autobiographie dans n'importe quel texte, même si l'auteur s'en défend...!!
SupprimerJe lui fais confiance aussi, à la machine... bien sûr qu'elle reprendra ! La machine coumarine n'est pas faite pour se rouiller seule dans son coin bien longtemps. Il sortira de ses entrailles des réalisations peut-être inhabituelles ou déroutantes, elle n'aura peut-être plus la même cadence de production, mais elle fonctionnera à nouveau, c'est sûr!
RépondreSupprimerPour ton bien... et le plaisir de tous les fidèles d'ici ou d'ailleurs.
Oups, c'est allé trop vite... Je ne suis pas Unknown, je suis MyZ ! :)
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