En lisant chez Célestine le texte qu'elle a écrit pour la consigne des Plumes de l'été d'Asphodèle, une nostalgie teintée d'envie m'a envahie d'un seul coup: il y a deux ans, je participais à ces Plumes avec un énorme plaisir. J'avais décidé d’écrire les textes demandés dans une note d'érotisme, ce qui n'était pas toujours évident, compte tenu des mots imposés qu'il fallait insérer dans son texte
Mais ce défi m'excitait (hum hum...)
La consigne 8 nous obligeait à écrire dans le thème de l'eau (tous les mots ou presque s'y rapportent!)
Je suis bien en retard pour publier ce texte... mais Asphodèle que j'ai contactée est juste contente que je participe...et moi, ça m'a fait du bien, j'ai souri en écrivant
Voici donc:
les mots imposés:
aube, fontaine, débit, grand, fraîcheur, cascade, baignade, chute, flux, dérive, trésor, noyade, trouble, goutte, glisser, gorge, grain.
Femme fontaine
Dans la fraîcheur de son lit, à cette heure incertaine où l’aube le dispute encore à la nuit, il a suffi qu’il se tourne vers elle pour qu’elle sombre et chute aussitôt dans une incroyable béatitude.
Le flux de son désir l’emmène de cascade en dérive . Le trouble glisse presqu’immobile sur sa gorge offerte impudique. Elle demande la noyade, elle crie, elle supplie…
Et soudain, l’extase amorce le grand débit inattendu : voilà que les gouttes rapides surgissent et inondent le lieu du combat amoureux.
Lui ne s’attendait pas à cette baignade insolite
Furieux il se relève et s’extirpe du lit inondé :
« cette femme a un grain : je lui fais l’amour et voilà qu’elle soulage sa vessie »
Il est beau et sensuel ton texte Coumarine !!! A mon avis cet homme n'a rien compris !!! Quelle chute ! Si je puis me permettre ! :D
RépondreSupprimereffectivement Asphodèle, il n'a rien compris;-))
SupprimerN'empêche, je sais pas si être "fontaine" est si agréable,-))))
en effet, Coumarine, il aurait été dommage de nous en priver :-)
RépondreSupprimeret puis les mots s'insèrent parfaitement dans ton propos! bravo :-)
va voir le défi suivant, Adrienne... le 9
Supprimerje pense que tu aimerais participer...
Wahou !!!
RépondreSupprimer""l'été s'ra chaud ! l'été s'ra chaud !
Dans les T-shirts, dans les maillots !!"
Et mouillé aussi....
:-)
content de te retrouver dans un style où tu excelles !!!
encore, encore !!
coucou Alain
SupprimerJe ne sais pas si j'excelle dans ce style;-))
Mais en tout cas j'aime bcp m'y frotter, ah oui! ça!!!
Mouais.
RépondreSupprimeren effet... mouais ;-))
SupprimerC'est du condensé ...(tout à fait par hasard mon jeu de mot)
RépondreSupprimerEt la suite?
pas de suite Charlotte... ça tourne court...;-))
Supprimerça faisait longtemps que tu n'avais pas écrit pour le plaisir... Parce que, de ne pas dire "je", parfois ça aide à s'en sortir...
RépondreSupprimerL'autre jour, à la bibliothèque, je me suis surprise à ne plus avoir envie d'emprunter des livres de développement personnel... Aller vers les romans d'amour, les policiers, les historiques, que sais-je... sortir du moi-je, c'est aller vers la Vie, vers l'autre aussi.
"Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé..."
Bel été Coumarine, écris encore et toujours l'amour, la Vie.
je crois Cathy, que lire ou écrire d'autres choses que dans les sujets sérieux qui nous ont préoccupées pendant des mois, est le signe que la légèreté indéniablement revient
SupprimerJe m'en sens bien; et me suis amusée en alignant ces mots
C'est l'essentiel...
merci de ta visite, Cathy
"Je m'en sens bien; et me suis amusée en alignant ces mots.
SupprimerC'est l'essentiel..."
Tout-à-fait, et ça fait plaisir !
:o)
d'abord dépité, celui qui lui reprochait d'avoir un grain non de folie mais de couche salie, se sentit soudain inspiré, rassembla des partitions encore vierges et se mit à composer
RépondreSupprimerson oeuvre : "La Vessie"
son nom : Haendel
ah! JEA...la Vessie de Haendel!!!
SupprimerMerci pour cet éclat de rire!!!
Je suis heureuse moi aussi de te voir que tu retrouves le goût et le désir...d'une certaine légèreté dans ton écriture ;-)
RépondreSupprimerje me souviens avoir découvert ce qu'étais une femme fontaine il y a plusieurs année, en écoutant à la radio une émission animée par une ancienne star du x, qui abordait des sujets intimes avec un naturel qui dédramatisait les choses de l'amour! L'émission existe toujours (ça doit bien faire 10 ans) preuve qu'elle est nécessaire!
Ah Fabeli! tu devrais participer à ces plumes de l'été, tu ferais merveille...
Supprimerpff! j'ai publié trop vite et laissé passer plein de fôtes, excuse-moi, Coumarine!
RépondreSupprimerOui, un sombre con le gars ! Je peux te dire, par expérience, que cette particularité est plutôt appréciée par la gente masculine qui s'en trouve "grandie" de provoquer une telle démonstration de plaisir. Ce n'est cependant pas un gage de fidélité...
RépondreSupprimeril faut juste prévoir le flot... et mettre ce qu'il faut pour éviter de baigner dans la flotte ;-)))
SupprimerJe suis vraiment contente que tu te sois lâchée, Coum...ça fait un bien fou. Et puis je vois que tu as toujours la même verve et ça fait un plaisir!
RépondreSupprimerVive la vie, et vive les femmes fontaine qui perlent au creux des mots les plus osés de leur magnificence humide.
me suis-je lâchée, Célestine?
SupprimerOn va dire que c'est un petit début...
Ben, un peu quand même. En tous cas tu as osé le publier...
RépondreSupprimerMa bonne Coum', je t'aime assez sous ce jour, car même ce sujet qui pourrait être scabreux reste léger chez toi.
RépondreSupprimerCe qui est amusant, c'est que de son côté, not' Célestine disserte des interdits... à lire de toute urgence, ma bonne Coum'.
"...c'est un petit début..." laisse-t'il supposer une suite ?
En tous cas tu as osé le publier...
Coumarine, auteur érotique ? Et pourquoi pas ?
C'est un peu comme mon plongeoir de dix mètres : on hésite pendant des plombes, et puis "c'est tout ?"
Et on y retourne illico, pasque c'est tellement chouette !
J'aime aussi beaucoup le commentaire de Célestine.
Encore faut-il oser le dire...
;oD
Un grain de beauté sur sa gorge déposé comme un trésor causait le plus grand trouble. Dès l’aube elle trouvait la fraicheur à la fontaine où sous la cascade elle s’adonnait à la baignade. Un flux trop grand entraîna sa chute et une dérive qui aurait pu se finir en noyade. Le débit de sa respiration était haletant et une goutte glissait sur son front.
RépondreSupprimerBonsoir Coumarine, c'est formidable ce que tu arrives à faire raconter avec quelques mots imposés et la chute est dite en termes élégants. Bonne soirée.
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