dimanche 12 août 2012

Oui, il fait beau et chaud... ce sont les vacances...

La blogosphère est terriblement silencieuse en ce moment!
Comme chaque année au moment des vacances. Bien sûr les gens sont dehors, pas devant leur écran!

Chaque été, je me dis que cette fois c'est définitivement la fin des blogs!
 Pourtant dès les premiers jours de septembre, les blogs renaissent de leur sommeil d'été...

Pour moi qui ne pars pas en vacances, cette période de léthargie n'est pas si simple à vivre!
Dans mon entourage réel, ils sont rares mes amis qui ne sont pas partis: les téléphones sonnent dans le vide, les mails sont ignorés (en attente), les blogs sont peu visités, mais aussi peu alimentés! Et en guise de découverte de paysages, de nature verte, je dois me contenter d'une promenade dans le petit parc tout proche. Il est paisible quand les hautes branches des arbres flirtent avec le ciel, j'ai de la chance! Et l'eau de l'étang frissonne quand elle accueille l’atterrissage des mouettes, canards et poules d'eau. J'ai de la chance d'avoir tout près de chez moi ce coin de nature préservée.

Il fait beau et chaud ici...
En lisant les mots bleus et ensoleillés des vacances des uns et des autres, en admirant les photos des plages immenses, des rochers et falaises, ou des paysages vallonnés et fleuris, la nostalgie en moi s'éveille de plus en plus. Je ne pars pas en vacances, il me semblait que cela ne me pesait pas. Ce n'est pas le cas!

Cette semaine encore une alerte m'a conduite aux urgences ! L'alerte est maîtrisée, mais pas circonscrite. Donc mardi prochain, rebelote :nouveau contrôle, pour contrôler le contrôle ;-)
Honnêtement j'en ai un peu assez, je veux bien faire la forte, mais je crois avoir oublié le mode d'emploi!

Donc pas possible de m'éloigner trop et trop longtemps de ma chère clinique.

Demain il y aura un an que la maladie faisait brutalement irruption dans ma vie. Je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Elle a envahi chaque coin de mon espace

Et cependant même pas moments complètement épuisée ou découragée, à l'intérieur de mon âme,  je vibre d'un puissant désir de vivre...


photo JEA

67 commentaires:

  1. Cette date d'anniversaire-là ne s'oublie pas facilement... Courage Coumarine, et bien sur tu es lue par ceux qui ne sont pas en vacances :) Bises

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    1. cela fait quelques choses que la date me hante; je me souviens de tout: faut dire que j'ai tout écrit en détail...;-))
      merci JJ

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  2. oui, c'est calme, mais il en reste quelques-uns tout de même ;-)
    et oui, tout est anniversaire dans la vie, pour peu qu'on en ait la mémoire...
    bon courage pour le contrôle du contrôle!
    dis-toi que tu prendras des vacances dès que ce sera possible...

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    1. Je vis au jour le jour sans savoir de quoi demain sera fait ;-))
      bises Adrienne

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  3. Même pas en vacances, pourtant je n'écris rien sur mon blog. Alors que rien qu'avec ce que j'ai rêvé cette nuit, il y aurait de quoi...
    Bises

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    1. ohhhh Walrus, avec ton humour, tu peux pas nous priver de raconter ton rêve...

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  4. Bonjour Coum'

    Pas partie non plus ou si peu...

    Ton élan de vie. Oh oui ! Ne le lâche pas. Il est précieux.

    Je t'embrasse

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    1. ah! oui! Suzame... il me semble que tu es silencieuse pour le moment... je t'espère en forme?

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  5. Bonjour Coumarine !
    Je ne suis pas partie non plus, peu de congés, pas mal de contraintes au travail.
    Le moindre petit moment de répit, je le passe en "mode vacances" comme je dis, je prends plus de temps pour me faire plaisir.
    Mais comme toi, j'aurais aimé partir un peu, changer d'air...

    Bon courage pour la suite !

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    1. alors, si tu es d'accord, on va créer un club: le club de ceux qui passent des vacances chez eux!
      Bon courage aussi à toi avec les contraintes de travail!!

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  6. C'est une période qui donne le bourdon. Moi non plus, je ne pars pas et je me sens un peu abandonnée ou punie. Avant, ça ne me pesait pas mais cette année, je ne sais pas , c'est long. Peut-etre parce que le printemps fut si pluvieux ? Allez l'année prochaine, on se rappellera de réserver les vacances ? Des grosses bises !

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    1. je trouve aussi que ça devient long... plus long que les autres années...
      de grosses bises à toi aussi
      courage, c'est presque fini!

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  7. Mais je suis là moi pour lire tes mots et tes maux.

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    1. je sais Mab... tu es une fidèle (plus fidèle que moi...)

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  8. la tourterelle de la photo vient de Turquie
    le climat farfelu et imprévisible des Ardennes n'a pas rebuté cette nomade avec laquelle je dialogue souvent (à l'aide d'un bout de bois creusé pour libérer de languissants ouououuuu...)

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    1. j'ai pas pu résister de mettre ta tourterelle amie, cher JEA
      Elle est si belle, si aérienne...

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  9. Moi, je ne suis pas partie, mon blog est là, 3 fois par semaine, et fréquenté.............Je partirai bien plus tard, ma maison est pleine, aps ilecnieuse, et je ne fais rien que de l'intendance. J'espère que tu retrouveras le "mode d'emploi", celui qu'on a tous mais que parfois, on a envie de laisser tomber quand le découragement nous prend........Je te serre FORT dans mes bras!

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    1. Anne merci pour la chaleur de ton message... tu es une belle bricoleuse, c'est du talent de jouer ainsi avec ses doigts de fée

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  10. Je fais partie aussi du club de ceux qui passent des vacances (imposées) chez eux...et pour un congé de très longue durée, moi qui ne m'étais pas arrêtée depuis 25 ans d'enseignement.
    La mer et les plages bondées ne me manquent pas en été ; la montagne, oui un peu, pour ses grands espaces et ses petites marmottes siffleuses, mais comme pour toi, il ne faut pas trop s'éloigner de l'hôpital, au cas où...
    Il suffit d'en parler pour se sentir moins seule, on est parmi les 50 % français qui ne partent pas, mais on peut aussi être simplement heureux d'être vivant, chez soi.
    Et voyager à travers l'écriture peut permettre d'aller très loin, direction la sortie du tunnel...
    Bonne journée Coumarine

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    1. "Et voyager à travers l'écriture peut permettre d'aller très loin, direction la sortie du tunnel..."
      Je vois que nous sommes sur le même chemin de grande patience, et de confiance en la lumière, malgré tout
      Merci pour ce beau messsage

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  11. Bonne journée, Coumarinette !
    Pas de tél. ? Si tu veux, je te passerais bien un coup de fil ... J'ai toujours la crainte de te déranger. Fais-moi un signe ! Je t'embrasse, FOOOORRRT, très FOOOORRRT.
    FiloFilo

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    1. Yès tu peux me téléphoner, pourquoi pas... on se racontera les dernières p'tites nouvelles
      (demain après 5H?)

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  12. Que j'aime le commentaire de Cathy! Bien sûr que je te comprends! Tu es tellement avide de rencontres, de découvertes, partir doit te manquer terriblement. Bien sûr, j'aime partir moi aussi, je rentre justement de quelques jours à la montagne, mais je me dis que si je ne le pouvais pas, pour une raison de santé par exemple, je ressentirais très fort cet élan de vie que tu as, et je profiterais de ma maison et de mon jardin, en me disant que j'ai bien de la chance d'avoir une maison et un jardin, je regarderais le ciel, les bernaches sur l'étang, j'inventerais des sortilèges et des histoires et je voyagerais le plus loin possible par la pensée. Rien qu'en fermant les yeux. Tu es prête? Je t'emmène à l'autre bout de la France. Le soleil est un peu voilé aujourd'hui. Les cigales ont arrêté leur chant pour la journée. La chaleur a grillé l'herbe par endroit, mais les premières pluies d'automne lui redonneront un vert que nous n'avons pas le coeur de préserver artificiellement: l'eau est un bien précieux dans le midi de la France. Les pompiers réquisitionnent l'eau des piscines, qui ne nous appartient pas. Ce soir, sur les allées il y aura un karaoké, cela sentira le chèvrefeuille et l'anisette.
    Le bananier berce ses longues palmes au dessus de l'eau transparente. Après la sieste, nous irons nous rafraîchir.La lessive étendue il y a deux heures est déjà sèche. Elle sent bon pendant que nous dégustons quelques croquants aux amandes en discutant sans regarder l'heure qui s'étire.
    Dans chaque petit village, les fêtes du 15 août se préparent. Flonflons et agapes pendant une semaine, marchés nocturnes à la lavande et au miel. Une douce euphorie avant de se remettre dans le bain de la R...mais chut!On profite encore...
    Je me suis imaginé très fort partager tout ça avec toi, et franchement, j'ai aimé le voyage.
    Je t'embrasse fort
    Célestine

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    1. ohhhhhhhhhh Célestine, quel beau commentaire tu me fais là...
      moi aussi j'ai aimé le voyage dans lequel tu m'as entraînée...
      MERCI et gros bisous

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  13. Blogs quelque peu délaissés mais pas totalement... En passant chez les uns et les autres on voyage aussi... Je t'envoie un peu du soleil et des cigales que j'ai ramené du sud.... Mille bises

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    1. ah les cigales... et leur chant lancinant
      Le soleil c'est bien mais pas trop chaud...
      Bises à toi aussi

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  14. Courage ! Profitons de la douceur des températures et de la beauté de "notre" petit étang.
    Je t'embrasse !

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    1. ouiiiiii Naline "notre" petit étang, heureusement qu'il est là celui-là, je l'aime d'un grand amour.....;;;

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  15. Le 6 juillet, verdict : masse sur ovaire. À partir de là tout s'est enchaîné : génécologue, échographie, opération, et ce matin téléphone de la chirurgienne : la masse n'est pas cancéreuse. Ouf! Encore quatre semaines pour que tout rentre dans l'ordre.
    Et que de prises de conscience depuis ce 6 juillet. J'ai pensé à toi souvent. On comprends la souffrance, le désarroi des autres mais quand on est soi-même touché la compréhension devient plus profonde, plus sentie. Et ces dermiers mots "Je vibre d'un puissant désir de vivre" ne sont-ils pas la plus grande récompense qui nous soit donné face à la maladie. Placé devant l'incertitude j'ai apprécié ma vie, et la vie des autres, LA VIE! J'ai reconnu la valeur de tant et tant de détails que je voyais si peu avant. Ce que j'ai apprécié c'est que les personnes proches de moi étaient vraies. Un soutien réel sans artifices, ni faux encouragements. Juste de l'amour que j'ai ressenti de leur part mêlé d'inquiétude tout comme moi d'ailleurs. Je veux être aussi vrai avec toi et vouloir le meilleur pour toi dans ce que tu traverses. Maty.

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    1. Merci Maty pour ton témoignage qui me touche bcp!
      Je pense que tous ceux qui comme toi frôlent le pire, reconnaissent combien est précieuse la vie, combien il est dérisoire de s’attacher aux petites mesquineries...
      Courage pour toi, il semble que tu aies passé le pire...

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  16. Prends soin de toi et couves la bien cette envie de vivre !
    Je suis moins présente sur la blogo mais pourtant pas en vacances...
    Les vacances ne durent malheureusement pas tout l'été ;)
    Des pensées :))

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  17. Ce n'est vraiment pas facile ce que tu vis depuis un an...
    J'espère que tout se passera bien demain à ton rdv .
    Courage je pense à toi. Un petit dîner ici un des ces soirs? Je te téléphone.

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    1. Je pensais, moi, vous inviter un de ces soirs... mais l'alerte m'a de nouveau prise de court...
      On se téléphone, oui...

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  18. Silence de la blogosphère. Silence de la nuit. Silence de la maladie et de l'angoisse qui ronge. Juste regarder le ciel. Juste écouter le vent. Juste se reposer et attendre. Juste souhaiter le repos de l'âme qui s'agite et de la pensée qui galope. Juste se dire que tout va bien se passer. Juste invoquer le ciel et la force de l'amitié pour que la paix s'installe chez Coumarine dans le silence d'un été encore chaud et d'une blogosphère désertée.
    Bonne nuit.

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    1. ainsi donc Jacques, tu écris la nuit...quand le silence apaise toutes choses ou au contraire les exacerbe...
      Oui tout va bien se passer, je me le répète encore et encore. ET si tout ne se passe pas bien, pas comme je l'aurais ré^vé, je peux encore décider que mon a^me restera forte
      Merci pour ton passage

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  19. Il faut que ce désir de vivre soit le plus net possible pour ne pas le perdre de vue.
    Je vous embrasse. Bonne journée.

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    1. Mon désir de vivre est et restera net dans l'oeil de mon coeur...
      Merci aussi pour votre passage

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  20. Un an , déjà , un parcours tortueux , stressant , il en a fallu de la patience , de la confiance pour tenir bon Coumarine , et toujours en alerte , je comprends bien que tu ne prennes pas ce risque de t'éloigner de "ta clinique "
    Le mois d'Aout est étrange , les juilletistes reviennent et regardent leurs photos , les aoutiens sont sur les routes , et les autres , ceux qui ne peuvent pas partir , ceux qui font le choix de partir plus tard , regardent ce va et vient , parfois mélancoliques , parfois satisfaits
    Les vacances d'été , c'est comme la période de Noël , on frôle l'overdose d'images . Les peaux bronzées remplacent les guirlandes qui clignotent , les chipolatas sur les barbecues remplacent les dindes et le foie gras
    Les blogeurs qui restent prennent le temps de commenter , parfois , oui , parfois bloguent au travail par défaut d'activité
    Et toi Coumarine , tu observe ce monde là , avec forcement des envies d'escapades , des envies de visites , et de retrouvailles
    Il faut souvent attendre le 20 Aout pour retrouver ce rythme
    Mais il reste du monde ici , tu vois , nous ne sommes pas loin
    Ce désir de VIE , si fort chez toi , traverse tes mots
    Je t'embrasse Coumarine

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    1. Oui Jeanne, tu as raison, la roue du temps tourne vite.. et dans moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la neige, le verglas prendront la relève de cet été un peu pourri
      5petits mois seulement et on y sera...
      C'est quoi 5 mois dans une vie??

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  21. Il y a des périodes plus difficiles que d'autres...
    J'espère que ton contrôle sera positif.
    La maladie lorsqu'elle entre dans nos vies et celles de nos proches sans y être invitée chamboule tout.
    Il faut être forte ( même si l'on en a marre ) et de toute façon, pas le choix !!
    Mais apprendre à vivre au présent est une force. Savourer chaque instants, admirer même les plus petites choses... Etre dans la vie, c'est cela qui compte vraiment.

    Pleins d'ondes positives pour toi
    Bisous ✰✯✮ Laure ✮✯✰
    http://suivre-mon-etoile.blogspot.fr/

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    1. Le bilan est plus ou moins positif, du moins il n'est pas alarmant
      C'est moi qui pour l'instant ait tendance à me décourager ;-(

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  22. ..Moi aussi je ne suis pas vraiment partie et ça me manque..alors j'essaie de voyager par la pensée, parfois j'y parviens, parfois non...
    Mais garder son élan vital malgré la fatigue, malgré la maladie, c'est quand même magnifique! Bravo Coumarine !
    Je t'embrasse

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    1. Si je perds mon élan vital je perds tout. Alors je l'arrose tous les jours pour le garder en vie ;-)

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  23. C'est sûr que ce n'est pas facile, de ne pas être en vacances quand tous les autres "semblent" y être. A lire les commentaires à ce billet, les "autres" sont pourtant nombreux qui te répondent et t'assurent d'une belle amitié. Et sans doute un certain nombre de vacanciers sont aussi nombreux à se sentir bien incompris et malheureux en cette période qui devrait les combler de rencontres, de soleil et de bonheur. Je pense au nombre de divorces,de disputes familiales, de burn out qui se déclarent pendant cette période particulière des vacances. Bien sûr le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres. Il importe pourtant de relativiser les images simplistes qui nous sont proposées par les medias.
    Mais aussi pourquoi ne pas envisager un ou deux jours de dépaysement dans un lieu proche mais différent avec une ou plusieurs personnes avec lesquel(le)s tu te sens vraiment bien,... au plus près de ton désir? Je te souhaite de tout coeur de pouvoir conrétiser cette courte évasion que tu mérites bien après une année difficile.

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    1. Tu as raison bien sûr, les apparences sont parfois bien trompeuses et les bonheurs affichés par des photos ou des compte rendus enthousiastes, cachent parfois difficilement les difficultés relationnelles ou autres, porteuses de tant de chagrins
      J'envisage le dépaysement dont tu parles dans un endroit que j'aime bcp et dont j'ai souvent parlé ici: Orval. Mais...c'est juste un peu (trop) loin
      Merci pour ton message chaleureux

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  24. Bonjour mademoiselle Coumarine ! j'avais un peu déserté la blogosphére, et donc ton salon aussi, mais le blog est une drogue dure et j'ai replongé...
    Je suis sûre que l'image que j'ai choisie pour ma bannière te plaira ;-)
    Si tu veux voir, c'est par ici (ça te fera une petite promenade de vacances): http://depluspres.blogspot.fr/

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    1. bonjour madame de K...
      contente de te voir revenue!!
      suis venue dans ton nouveau chez toi, vais le lier, (la bannière est TROP! ;-))
      Je t'ai posé une question intéressante... pourquoi ne pas continuer le blog précédent?
      Et puis vite ôte ces catchas de malheur... ;-((

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  25. Je suis revenu lire plusieurs fois les commentaires des uns et des autres et j'ai été étonné de la proportion de ceux qui ont une tonalité un peu morose (pas tous, heureusement !).

    Oui, c'est l'été et beaucoup sont en vacances. Moi je ne suis pas parti à cette période parce que, justement, beaucoup trop de gens se concentrent dans les mêmes lieux et je préfère profiter du vide laissé dans les lieux qu'ils ont déserté. J'aime beaucoup le calme du mois d'août, l'absence d'embouteillages, le silence dans les rues. C'est un peu les vacances à domicile. Les vacances au travail...

    Mes vacances je les prendrai plus tard, quand les autres reviendront s'agglutiner dans les zones urbaines. J'irai alors profiter des paysages redevenus calmes. J'aime bien cette possibilité qui m'est offerte d'aller à contre courant (migratoire) et j'en use chaque année :)

    Une dernière remarque. Tu dis, en parlant de la maladie, « Elle a envahi chaque coin de mon espace ». Il est certain que ta vie en a été profondément bouleversée et que le travail de deuil que cela te demande est énorme. Mais cela éveille ma curiosité : qu'est-ce qui fait qu'on puisse se laisser "envahir" par un évènement majeur, quel qu'il soit, à un point tel qu'on ne puisse s'abstenir de l'évoquer de façon récurrente avec ses interlocuteurs ? Je pense là à toutes ces personnes effectivement "envahies" par leur maladie, leur vieillesse, ou tout autre problématique personnelle durable. En parler aide t-il à s'en affranchir ? Au contraire, n'y aurait-il pas un risque de s'y complaire en attirant la compassion ?

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    1. C'est au vu de certaines photos qque j'ai été prise de nostalgie de paysages larges et bienfaisants!
      Sinon comme toi, je ne pars pas en été, nous avons la chance d'avoir un jardin (et le petit parc dont j'ai parlé!) qui suffit à mon bonheur
      J'aime aussi la ville délaissée et accessible plus facilement...

      Concernant ta remarque: dans le pic d'un évènement majeur, d'un grand tournant de vie, ne sommes-nous pas tous envahis par le ressenti qui va avec?
      Au risque de tourner un peu en rond dans la même problématique
      J'ai bien conscience que c'est un peu mon cas depuis un an...
      D'autre part le blog est un endroit personnel, j'ai besoin de parler de ce qui autrement encombrerait mon entourage, à force de dire combien tout cela est difficile à vivre
      Ta dernière phrase me gêne un peu (bcp) Pierre...
      bon d'accord, j'y réfléchis au cas où je serais ce genre de personne...;-))

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    2. Que ma dernière phrase te gêne indique peut-être qu'elle touche à quelque chose de sensible ;)
      Tu sais que j'aime bien comprendre le sens de nos actes et l'écriture de soi en est un hautement signifiant, par les sujets que l'on aborde et l'angle sous lesquels on les présente. Si je m'interroge à ce sujet c'est parce qu'il m'arrive de revenir longuement sur des problématiques personnelles. Et je me demande ce que j'attends de ces répétitions...

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  26. Oui il fait beau mais la météo est une chose et ce qu'on a dans le cœur une autre
    oui il fait chaud, bien trop en ce moment dans le midi toulousain qui est presque caniculaire et qui fait monter le funiculaire des assoiffés
    oh oui il y a eu les assoiffés de reconnaissance avec des jeux mais quand on sait que certains vont manquer de pains et que les esprits s’échauffent même à l'ombre des plus belles cathédrales
    les vacances c'est parfois court pour plein de raisons et notamment en lien avec les besoins des proches, mais c'est sans reproche qu'on reste sous son porche à profiter de fait de l'accalmie locale
    sans se presser vers les lieux de concentration
    la chaleur accable et parfois nous porte sur le cigare
    les coups de chaud sont possibles et fréquents, je fréquent donc l'ombre et les lieux climatisés, civilisés
    pas pressé de profiter d'un fare niente qui pourrait ne signifier que vide et consommation effrénée.
    Je pense bien à toi et j'imagine que trop souvent encore te trottent des idées noires, mais comment faire.
    à bientôt coum

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    1. et toi Thierry? comment vas-tu?
      Je pense aussi souvent à toi

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  27. Que des bonnes nouvelles ou presque pour la famille et les enfants, 2012 sera une année de changements pour moi, nouveau genou, nouveau poste et bientôt nouvelles études que je m'apprête à reprendre, de la légèreté, moins d'écrits, sauf sur les blogs toujours aussi accueillants
    vraiment je n'ai pas été dans une forme intellectuelle aussi bonne depuis longtemps, pour le physique on s'adapte et la rééducation continue son petit bonhomme de chemin
    merci de ta sollicitude

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    1. oh! c'est super Thierry
      ça fait du bien de lire ça!
      Bonne continuation...

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  28. Que de monde finalement ici pour un mois d'août!
    La désertion n'était qu'apparente, il suffit qu'un lieu soit animé d'une certaine qualité de vie pour que le monde renaisse de ses cendres!!
    Le mois d'août? Jamais eu beaucoup d'affinité avec lui; ni vraiment envie de rester là ou je suis, ni vraiment envie d'aller ailleurs non plus. Un mois un peu bâtard...
    Curieusement, je pense souvent à ton année depuis ce mois d'août de l'année dernière.
    Que d'états à vivre jours après jours, que d'urgences à digérer, que d'attention à canaliser pour ne pas sombrer. Le regard fluctue, rien n'est stable. Et c'est avec cette
    absence de stabilité qu'il faut vivre.
    Créer chaque jour son quotidien, ne pas se laisser enfermer dans une définition étroite de ce que la vie semble nous proposer ou nous imposer. Ne pas enfermer la vie elle même dans une définition étroite.
    C'est un vrai challenge et ton puissant désir de vivre c'est le carburant capable de tout embraser:))
    Je t'embrasse.

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    1. Bonjour Néa
      Tu mets le doigt sur ce que je vis d’important depuis un an, cette instabilité permanente
      Je ne sais pas de quoi demain sera fait...
      Et c'est sans doute cela aussi qui fige un peu mon écriture pour le moment...
      merci pour ton passage

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  29. Un besoin d'évasion, Coumarine ?
    J'espère que les alertes dont tu parles seront sans gravité. Lorsque le corps nous trahit, seule la révolte nous porte... plus que l'espoir, je crois. Enfin, je suis dans ce cas.
    Tiens bon, Coumarine. Ma grand-mère maternelle, une sage parmi les sages, disait toujours : il y a toujours une issue à un tunnel... Elle a vécu, dramatiquement, les deux grandes guerres.

    Nous étions partis quelques jours en Allemagne, un souhait de mon homme, pour son anniversaire. Rentrés plus tôt que prévus ! Rien de grave...

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    1. Toi aussi chère Agnès... tiens bon!
      Rien de grave dis-tu... en tout cas courage, dans la révolte s'il le faut...;-))

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  30. Chère Coumarine, je suis bien démunie moi aussi.
    J'ai ressenti une sorte de récidive des symptômes depuis quelques jours et cela m'inquiète évidemment. Qui peut en prédire l'évolution!
    Peut-être devrais-je plutôt essayer de t'encourager, mais ce serait pas tout à fait vrai et tu le ressentirais. kéa

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    1. oh lala! voilà c'est ça que nous vivons: cette instabilité permanente, cette peur de la récidive...
      Tu ne te précipites pas à l’hôpital dans ce cas?
      A moi eb tous cas on m'a bien fait la leçon: ne pas hésiter à venir contrôler le symptôme alarmant!
      Je te souhaite bcp de courage...Je pense à toi!

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  31. Comme je comprends ces mots... L'effet ras-le-bol je comprends alors que je ne suis impliqué que depuis quelques mois en ce qui me concerne... Avant je croyais comprendre, sincèrement, mais je ne savais rien... et puis, l'expérience...

    Je t'embrasse Coum.

    Bleck

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    1. 'effet ras-le-bol, c'est le plus difficile...
      On a du courage les 1ères fois, puis ça fond comme neige au soleil, au fur et à mesure que les tuiles te tombent sur le crâne
      Surtout qu'au début les gens sont soucieux de toi... puis certains te suggèrent (gentiment) que tu exagères surement un tout petit peu grrrr
      Je t'embrasse aussi Bleck

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  32. Dans mon cas Coumarine, j'ai la chance d'avoir des signes avant-coureurs. Cela commence par un léger mal de tête la nuit. Léger... mais je le reconnais... c'est bien le même! et aussi une sensibilité au niveau du cuir chevelu lorsque je me peigne. Je m'en aperçois très rapidement.
    La spécialiste ajuste la médication et la nuit dernière ça a bien été. L'avenir ???
    Je comprends très bien Bleck moi aussi. kéa

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    1. oui Kéa, ce mal de tête, je le "poursuis" dès qu'il se manifeste...
      Je pense à toi...

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  33. je ne t'oublie pas Coumarine, j'ai même parlé de toi pendant les vacances mais c'est vrai, j'ai délaissé l'ordinateur pendant un mois ou presque, trop occupée à profiter de mes enfants et petites filles et utiliser l'ordi de mes enfants, je n'aime pas.

    Je t'envoie du soleil, de l'eau rafraîchissante de la mer qui m'ont fait du bien et j'espère qu'elles t'en feront aussi.

    je t'embrasse.

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  34. je ne t'oublie pas Coumarine, j'ai même parlé de toi pendant les vacances mais c'est vrai, j'ai délaissé l'ordinateur pendant un mois ou presque, trop occupée à profiter de mes enfants et petites filles et utiliser l'ordi de mes enfants, je n'aime pas.

    Je t'envoie du soleil, de l'eau rafraîchissante de la mer qui m'ont fait du bien et j'espère qu'elles t'en feront aussi.

    je t'embrasse.

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