Les ressacs parfois violents
Hantent mes rêves
Et me laissent
Au matin
Brisée
D’infini.
Obstinée à démêler
Un par un
Ces éclats éparpillés
Je m’égare dans l’opaque
Bleu nuit
De ma vie
Une histoire d’océan
Miroite
Et s’alanguit
Au plus intense
De mes écumes
Blanches
J'invente, minute après minute
Un manteau de soleil
avec trois fois rien
une ou deux dentelles
Ourlées
De mes rêves
Égarés.
Vous l'aurez remarqué, je n'écris pas grand chose, du moins ici...
Les "chambardements" qui sont les miens, pourtant minimes par rapport à tant d'autres, qui vivent des choses plus intenses (oui, je sais, on ne compare pas...) me mènent sur des routes inattendues, que je découvre, qui m'effraient pour certaines, me (ré)confortent pour d'autres, m'obligent à aller là où je ne voulais pas spécialement voir clair(!)
A vrai dire, je ne sais pas trop où j'en suis
J'ai là un livre tout près (dont la couverture si belle est mon avatar peint par l'artiste que j'aime tant Françoise Collandre. Voilà une année que j'y travaille
J'attends encore un peu... me sens pour l'instant trop faible et peureuse pour l'annoncer fièrement avec simplicité sur mon blog..
Je vais le mieux possible avec les détresses parfois violentes, mais aussi les sourires de soleil qui font mon quotidien
Merci d'être là...
A bientôt
merci de nous tenir au courant, Coumarine!
RépondreSupprimeret bon courage pour la suite, un petit pas à la fois...
oh oui t'inquiète pas ! bisous et avance !
RépondreSupprimerpas toujours facile de faire confiance...
RépondreSupprimerBientôt, si Dieu le veut, j'habiterai près de chez toi. Bientôt (tout de suite) il me faudra me dépouiller et m'alléger, il me faudra preparer mon balluchon et(presque) tout quitter. Alors, j'aimerais trouver un nouveau nid là haut dans le nord.
Un billet de toi, c'est le signe que malgré tout, tu restes avec nous. Tes mots que tu dis peu nombreux , n'en ont que davantage de force.Ton poème est sublime. Je connais le livre dont tu parles pour en avoir eu la primeur. Je le caresse du bout des doigts car il est la preuve que j'ai partagé avec toi des moments fabuleux. Tu peux en être fière.On est là, au bout de ta nuit, on pense à toi, on te tient la main, et le soleil se remettra bien vite à briller, j'en ai la certitude.
RépondreSupprimerJe t'embrasse infiniment
Célestine
Ton poème est magnifique : de chaque épreuve en sort la splendeur de l'être.. Tu en es la preuve.. Bisous
RépondreSupprimerCoumarine écrit. On aime ses phrases. Coumarine se tait. On respecte ses silences. Et, au bout du chemin un très beau poème. Un vrai blog, d'écriture vraie et de sentiments vrais aussi. L'exploration de ton blog m'a donné un savoureux texte sur la Nativité. J'ai adoré.
RépondreSupprimerUn doux moment pour un dimanche soir humide. Un moment de bonheur partagé. Et toujours des commentaires qu'on aime.
Il en est des amis, comme des maisons. Parfois pour une raison inconnue on s'en écarte ou ils s'écartent de nous et quand ils réapparaissent on les découvre tels qu'on les a laissés.
Continue ton repos. Profite de ton dernier petit fils. Repose-toi. Écris. Vis.
Bonne semaine.
Quel beau poème ! Bleu nuit. Après la nuit, le jour se lève. Prends le temps.
RépondreSupprimerEt nous attendrons, le moment venu, où tu nous annonceras la publication de ton dernier ouvrage.
Enveloppe-toi de ce manteau de soleil, manteau de douceur, manteau d'amour et d'amitié de tous ceux qui t'entourent.
Je t'embrasse.
Dans le bleu de ta nuit
RépondreSupprimerScintillent mille soleils
Ce sont nos amitiés
Discrètes et fidèles
Dans le bleu de ta nuit
Les sourires des enfants
Viennent illuminer
Ton ciel hésitant
Dans le bleu de ta nuit
Ton talent d'écrivaine
Doucement se prépare
A nous éblouir
Je suis si contente, si vous saviez, que vous appréciez mon petit poème, qui finalement, n'est pas un poème pour rien, mais parle de moi, de mes ressentis
RépondreSupprimerC'est si important pour moi de pouvoir continuer à m'exprimer au mieux par mes mots,ce dont il m'arrive de douter, alors que je reste parfois un bon moment devant l'écran sans être capable d'écrire quoi que ce soit...
Mon poème... je l'aime bien ...aussi
C'est assez rare que je m'exprime de cette façon, c'est qd je veux dire des choses sans vraiment les dire...vous comprenez?
@Jacques, tu m'intrigues...tu parles de quel texte?(ben oui! il y a sept ans que j'écris sur ce blog...;-))
@Célestine, je suis heureuse de savoir celivre entre tes mains, tu sais combien il m'est précieux...
@Naline... bleu nuit, oui et puis, le jour se lève
Je ne me doutais pas que la nuit bleue serait si longue
Mais je crois que ça va aller,la preuve, j'ai pu écrire un tit truc...;-))
Merci aux autres aussi, pardon de ne pas vous mettre un mot plus personnel
@Oh! Suzame, j'écrivais au moment où tu es venue déposer ces mots plein d'amitié pour moi...
RépondreSupprimerMERCI
Tellement beau ce poème !
RépondreSupprimerEt un nouveau livre... dès que tu peux dis-en nous un peu plus.
Je t'embrasse.
oui Ileana...cest pour très bientôt maintenant..
RépondreSupprimerQuelques mots de toi et nous sommes un rassurés, juste un peu.
RépondreSupprimer@Mab...ce n'est pas en^ premier la perte de mon oeil qui me touche aussi fort (quoique...je suis loin de m'être habituée à cette vision monoculaire,étriquée..Ce son avant tout les effets secondaires (sur moi en tout cas, de la cortisone, prise à toujours haute dose qui mec réduisent certaines jours le moral)à zéro
RépondreSupprimerMon courage ces jours là s'est enfui....loin
Il faut que je le retrouve sinon je ne vais plus ressembler à Coumarine, même plus à mes propres yeux...
Heureusement je vis des instants où tout semble aller mieux.... j'aimerais connaître ce secret de ce relatif bine-être retrouvé, qui me laissé émeveillée que cela soit encore possible...mais je ne parviens plus à "rassembler" les éclats de mon être éparpillé..
Bonne journée à tous
Je te lis et je suis désolée de savoir que ton moral, toujours si brillant, est atteint. J'en suis désolée, mais pas très surprise, car un tel bouleversement ne peut arriver sans conséquence. J'ai confiance toutefois en ton pouvoir à rebondir. Le traitement nécessaire a des effets secondaires mais bientôt la vie, la force de vie qui t'habite reviendra.
RépondreSupprimerJe pense à Toi.
J'aime aussi ce poème aux vers courts, presque haletants, qui me semblent traduire une certaine impatience à quitter la nuit.
RépondreSupprimerJ'espère que le facteur a su trouver la route qui mène jusqu'à toi pour te porter un bol d'air frais de mes Pyrénées ;-))
Ton poème est magnifique Coumarine! Si tu n'écris plus beaucoup, moi je n'écris plus du tout...
RépondreSupprimerIntéressant poème. Quand on le relie plusieurs fois on voit bien apparaître tes états intérieurs. Ceux que tu exprimes de cette manière. Les personnes qui te connaissent pourront décoder.
RépondreSupprimerPériode difficile et délicate.
Le temps d'apprendre à reconstruire.
Quand on traverse une épreuve comme la tienne, c'est un peu comme celle de l'enfant qui voit qu'un autre a donné un coup de pied dans sa construction en Lego. Tout est par terre.
Il faut reconstruire autre chose. Mais avec les mêmes pièces, les mêmes éléments.
Car nous ne disposons pas d'autre chose que ce qui est déjà là.
Il n'y a pas d'ailleurs où chercher.
Reconstruire c'est réordonner autrement.
( J'espère que tu comprends ce que je veux dire…)
J'aime beaucoup les mots de AlainX,
RépondreSupprimerqui disent ce que je n'ai réussi à écrire par moi-même.
Alors je dis juste:
bises+
et merci de tenir bon sur ton chemin
Il faut être déesse, file d'Aphrodite pour prononcer de si beaux vers. Ils font naturellement suite à ceux qu'Apollon chantait dans les Euménides:
RépondreSupprimer« Le Ciel sacré désire la Terre;
le désir prend la Terre;
la pluie tombe du ciel nuptial et
féconde la terre.
De cette union, l'arbre épanoui de sève fleurit d'amour. »
Chère Coumarine, j'espère que vous sentez autour de vous tout ce tissu d'amitiés et de bonnes pensées, même à des centaines de kilomètres de chez vous. Les neutrinos de l'amitié sont plus rapide que la lumière!
RépondreSupprimerUn poème qui dit tout.
RépondreSupprimerLa souffrance compensé par l'espoir
Le doute compensé par la clarté
Prenez grand soin de vous et de vos rêves.
De l'autre côté de l'océan je pense souvent à vous. Maty
La Vie n'est pas un long fleuve tranquille, et les hauts alternent avec les bas. Et je pense que c'est tout à fait légitime que tu n'aies pas le moral (je comprendrais même que tu sois en colère contre le monde entier). Relativiser les choses, c'est facile à dire quand tout va bien et quand on n'est pas dans la situation. On n'est pas des superwomen/supermen.
RépondreSupprimerMalgré tes doutes et tes coups de cafards, je ressens malgré tout de la sérénité et de la vie avec la naissance d'Odéon et ton prochain livre. Tous ces gentils commentaires me prouvent une nouvelle fois l'énorme solidarité qui existe dans la blogosphère, et que seuls les responsables de blogs peuvent comprendre. Des liens se créent entre nous au fil du temps.
J'ai recommencé plusieurs fois mon commentaire, et ai hésité avant de l'envoyer. Quand on ne vit pas la situation, c'est difficile de savoir ce que l'autre a envie d'entendre ou surtout de ne pas entendre. Alors j'espère que mon commentaire n'est pas à côté de la plaque et je te souhaite bonne continuation dans ta vie et dans ta carrière littéraire. Gros bisous.
beausoir coum.
RépondreSupprimer@Berhoise... autour de moi, on croit très fort à ma force de vie,même qd moi j'en doute comme en ce moment
RépondreSupprimerAlors, bon gré malgré ça m'aide;;.fort
@Fabeli...oui j'ai reçu te belle carte qui m'a réchauffée le coeur... mais voilà je n'ai pas répondu, pardonne-moi.Sache qu'elle m'a fait grand bien, c'est ça qui est important
@Clara..que'est-ce qui se passe? tu vois pourquoi tu n'écris plus? ce serait dommage que tu arr-^tes
@Alainx, oui tu me connais et me comprends à demi-mots... je relis tes mots...
Oui je me sens déconstruite,(à terre même)avec les morceaux de moi qui hier tenaient si bien ensemble,complètement disloqués, et ce n'est pas que physique... je cherche le chemin de la reconstruction,il est trop tôt pour moi de renoncer pour rester à terre...
@
@Terre Indienne, merci de rejoindre les mots de Alain...je me sens confortée...dans lechemin que j'essaie de prendre
RépondreSupprimer@bonjour mon petit troubadour, mon poète si cultivé... merci pour tes mots ;-))
@Natacha... c'est amusant, c'est hier pour la première fois que j'ai entendu cette affirmation incroyable:les nutrinos sont plus rapides que la lumière (Einstein n'a qu'à bien se tenir...) et qd les nutrinos proviennent de l'amitié,même virtuelle, alors ils sont GEANTS
@Petit belge... j'aime beaucoup ton commentaire, juste et sensé et mesuré, pas du tout à côté de la plaque... merci!
@maty... j'aime savoir que de l'autre côté de l'océan, un fil d'amitié relie les blogueurs
RépondreSupprimerIl est solide...
merci pour cela!
beausoir Sylvie ;-))
bonne journée à toi
Un très beau poème déjà, Coumarine, tu nous gâtes! Et pour la suite, nous saurons attendre que tu sois prête...
RépondreSupprimerEn amitié avec toi dans ce moment difficile douloureux mais avec une étoile qui brille dans le bleu de ta nuit et que j'aperçois dans tes écrits.
RépondreSupprimer@Pascale et charlotte...merci pour votre présence amicale ;-))
RépondreSupprimerDes dentelles d'espoir s'échappent sur les vagues.
RépondreSupprimerBleu, blanc, blond les couleurs se font océanes.
Dans l'éclat d'un mot on trouve un sourire.
Qu'un signe de main vous aide à passer le cap.
La douleur n'altère pas la beauté de l'écriture.
Pierre
Je lis tous ces mots , les tiens , ceux de tes lecteurs
RépondreSupprimerComment apprivoiser cette vie " nouvelle " , toi seul sait ce que tu ressens et pour mieux t'accompagner nous avons besoin de savoir , ce qui est dur , ce qui est supportable et tu as le droit aussi de flancher
J'ai hâte de découvrir ton prochain ouvrage
tu sais , on va savoir patienter , mais ne soie pas peureuse trop longtemps quand même .....;)
Je t'embrasse
@Pierre... comme tes mots sont beaux et me rejoignent... merci pour ça!
RépondreSupprimer@jeanne, ma Jeanne
dans quelques jours je fête les 7 ans de mon blog...je me ferai le cadeau d'annoncer mon nouvel "enfant"...
merci pour cette fidélité qui me réchauffe le coeur
Très beau Coumarine,
RépondreSupprimerDes périodes de la vie où tous les tourments sont là, même parfois chez moi quand il n'y a aucune cause extérieure visible.
Je ne m'exprime pas souvent ici, je lis et ça me suffit...
elle est superbe ta dentelle !
RépondreSupprimerPlus qu'un beau texte, je découvre une âme ...
RépondreSupprimerexcuse moi si je ne suis pas très présente en ce moment, pas l'esprit trop préoccupé pour venir sur internet, mais je ne t'ennuierai pas ici avec mes problèmes.
RépondreSupprimerTon très beau poème
" J'invente, minute après minute
Un manteau de soleil
avec trois fois rien
une ou deux dentelles
Ourlées
De mes rêves
Égarés."
est un encouragement à l'espoir, à la "re-naissance"
alors prends ton temps et j'attendrai ton nouveau livre lorsque tu sera prête.
bien amicalement.
je rectifie mes erreurs de frappe.
RépondreSupprimerexcuse-moi si je ne suis pas très présente en ce moment, l'esprit trop préoccupé pour venir sur internet, mais je ne t'ennuierai pas ici avec mes problèmes.
Ton très beau poème
" J'invente, minute après minute
Un manteau de soleil
avec trois fois rien
une ou deux dentelles
Ourlées
De mes rêves
Égarés."
est un encouragement à l'espoir, à la "re-naissance"
alors prends ton temps et j'attendrai ton nouveau livre lorsque tu seras prête.
bien amicalement.