Nos souvenirs ont ceci d'étrange qu'ils se mémorisent dans notre tête, mais se conservent dans notre coeur. A quelques exceptions près, c'est lui qui tient la baguette, qui les orchestre, les dirige, les met en sourdine. Lui aussi qui leur impose le silence quand nécessaire ou en cas d'urgence. Ce coeur, étrangement aussi, n'est pas un coeur d'adulte, mais un coeur d'enfant. [...] c'est de cet enfant toujours en devenir, jamais terminé que proviennent les émotions liés à nos souvenirs et c'est à lui paradoxalement qu'elles s'adressent en même temps."
Patrick Estrade "Ces souvenirs qui nous gouvernent", Ed. Robert Laffont
Ah je suis bien d'accord, les souvenirs nous gouvernent.
RépondreSupprimerOui, ils nous gouvernent, même à notre insu...
RépondreSupprimerBen alors ?
RépondreSupprimertu te lances dans le "blog-citation" toi maintenant ??
Je préfère - et de loin - les paroles de Coumarine !
C'est moins confus et apeupréiste que Estrade ! qui confond licence littéraire et rigueur psychologique....
Il est vrai que quand on préfère vendre du bouquin
plutôt que "soigner" les gens....
@oh là! alain!
RépondreSupprimerP.Estrade je l'apprécie beaucoup...je suis à tout moment plongée dans ses livres
Mon rapport aux souvenirs est difficile, et tu le sais... c'est bien simple j'ai très peu de souvenirs
Quant aux paroles de Coumarine... ben je suis sèche! L'impression de n'avoir plus rien à dire...
Ça m'embêterait si je devais fermer mon blog pour manque d'inspiration...
On verra..
Les souvenirs, l'essence des choses de la vie, les sens tout court aussi puisque tous concourent à nous apporter des témoignages de ce qui a été et l'olfactif semble physiologiquement l'emporter. Je sais que des odeurs me raménent si longtemps en arrière dans la cuisine d'un e de mes grands mères et que se convoquent alors au banc des souvenirs des scènes kaléidscopiques
RépondreSupprimerou défilent à haute cadence des événements.
Je veux aussi porter témoignage de ce qui se passe dans nos têtes quand il y a un rembobinage accéléré quand sous le coup d'une émotion ou d'un choc on se repasse le film de sa vie, ce fut le cas pour moi il y a de nombreuses années quand je m'éléctrocutait suffisament longtemps pour avoir la respiration bloquée dans un long cri blanc et que des images incessantes m'avaient alors interpellé sur ce que je faisais là, hormis cet aléa qui aurait pu être fatal et qui joua un rôle d'ascenceur, il y a bien sûr les rêves qui me remettent en présence de figures anciennes et souvent chères.
Mais les émotions, les sensations de rapprochement de situations fonctionnent à plein par l'analogie pour tirer le fil du rappel mémoriel.
@Thierry... oui on dit ça que au moment de mourir (ou de presque mourir ;-)) les souvenirs repassent très vite en se déroulant à l'envers...
RépondreSupprimerTu as donc vécu cela...
Expérience très forte sans doute...
Vous savez tous bien écrire votre définition "des souvenirs".
RépondreSupprimerPour moi, les souvenirs sont à ouvrir avec modération, car c'est une tranche de vie que nous ne referons jamais, quelle fût bonne ou mauvaise, c'est derrière nous !
Que les souvenirs nous dirigent... Oui bien sûr, puisqu'ils forgent notre expérience de vie !