lundi 12 avril 2010

Les livres oubliés

Lundi de Pâques dans une grande librairie de ma ville ouverte même les lundi de Pâques. Je suis venue dans l'espoir d'y trouver un livre bien précis. Introuvable jusqu'à présent

La porte à peine ouverte, je me trouve happée par des centaines de livres... Atmosphère feutrée des gens plongés dans les mots... j'aime... Je m'apprête à y plonger moi-même, j'ai le cœur un peu battant. Je salive, comme devant un dessert mirifique. Je furette partout, oubliant même de chercher le livre pour lequel je suis venue. Cool,  j'ai le temps, je suis ici pour deux heures au moins. Autant en profiter!

Trois étages, ça fait des livres à n'en plus finir...
Je passe entre les rangées. Lentement. Avec respect, parfois avec perplexité. Bizarre ce bouquin dont on parle tant! Je caresse quelques couvertures au passage, essaie de percer le secret de quelques autres, respire l'odeur du papier des livres qui m'attirent (j'aime plonger le nez dans les pages ouvertes d'un livre neuf), happe au vol quelques titres qui me séduisent, déchiffre quelques noms d'auteurs qui me sont inconnus. L'excitation est grande. Envie de tout lire. Tout m'intéresse à priori. Enfin...presque tout...
Après plus d'une heure de forte exaltation, une légère nausée me prend. Avec le désir de fuir qui s'annonce.

Tous ces livres... Je pense soudain à ceux qui les ont écrits. Dans le secret de leur bureau. Pendant six mois, un an, deux ans. Plus peut-être. Tout ce travail persévérant... Qui donc lira ces centaines de livres offerts en pâture,  mendiant l'attention des lecteurs qui passent à côté d'eux, intéressés parfois, indifférents souvent.
Pour quelques auteurs convoités, attendus, adulés, fêtés, encensés avant que d'être lus,  tant d'autres inconnus et qui n'auront -au mieux- qu'un mois pour tenter de séduire le client..

Je me dirige vers la droite... Des livres, encore des livres...
Je me dirige vers la gauche... Des livres, encore et toujours.
Trop, il y en a trop!

Je lis environ deux livres par semaine ça fera une centaine de livres au bout d'une année
Tous les autres, les milliers d'autres, je ne les lirai pas. Jamais. C'est dommage, non?

Avec le développement des ateliers d'écriture, on finit par écrire plus qu'on ne lit...

Mardi matin,  toujours dans l'espoir de trouver LE livre que je cherche  désespérément et qui n'a comme seul défaut que d'être celui d'un écrivain belge paru il y a quelques années déjà, je vais dans une bouquinerie.
Je mise sur ma chance, on ne sait jamais.

Même topo, et rapidement même nausée. (Ne jamais aller deux jours de suite farfouiller dans les livres. Indigestion assurée...)
Des centaines de livres, classés plus ou moins par ordre alphabétique, tant de livres achetés ou reçus dont les heureux propriétaires ont souhaité se débarrasser.
Je regarde, fouille, furette, je trouve des choses étonnantes, intéressantes, des  trésors pour trois fois rien.
Mais aussi des auteurs inconnus et oubliés depuis longtemps. Et des n'importe quoi... Du ringard, du démodé. du dépassé.
Il faut se rendre à l'évidence: un livre paru en 2000 est déjà une vieillerie s'il n'est pas d'un auteur connu et recherché.

35 commentaires:

  1. Wha ... je n'avais jamais pensé aux livres comme ça ... peut être parce que je ne suis pas moi même auteure.

    Par contre, la frustration de ne pouvoir tous les lire ... ça je connais aussi.

    Et j'ai toujours le nez dans mes livres !!!!! véridique ! d'ailleurs, j'adore l'odeur du dernier Pancol.

    RépondreSupprimer
  2. Des livres, des milliers de livres, des milliards de livres... et pourtant le nombre des mots étant fini, mathématiquement parlant, un jour on ne pourra plus écrire un livre qui n'existe déjà... Voila un jour qui sera bien triste!
    Mais en attendant... bonne recherche!
    Amitiés.

    RépondreSupprimer
  3. J'adore les livres, les piles s'écroulent au pied de mon lit. Juste une fois, j'en ai jeté un. C'était un Stephen King que j'avais détesté, j'avais l'impression que sa présence polluait l'atmosphère de ma maison.
    Sinon je n'aime décidément pas les maths, personne ne me fera croire qu'on aura un jour écrit tous les livres !

    RépondreSupprimer
  4. @Kali.. ah!!! toi aussi tu "sens" les livres? Ils ont tous une odeur particulière, je trouve...parfois je "sens" que je vais aimer tel livre, et pas tel autre... bizarre, non?

    @Papa de Lili... au secours!!! pas possible qu'on ne puisse plus un jour écrire un nouveau livre!
    Bon ce serait pas plus mal que certains n'apparaissent jamais chez les libraires... mais tous les autres....;-((

    @Hermione...hiiiiiiii pareil pour moi, les piles s'écroulent! Je lis au moins trois livres à la fois. Je comprends pour le livre de Stephen King que tu n'as pas aimé... j'ai aussi déjà eu cette impression qu'un livre avait une influence pas bonne... je n'ose dire maléfique...

    RépondreSupprimer
  5. Bibliothèque, librairie, Redu, foire du livre, bouquinerie : j'aime être parmi les livres, je me sens comme un poisson dans l'eau et parfois on trouve un livre qu'on cherchait depuis longtemps...ou on croise par hasard une auteur dont on fréquente le blog!

    RépondreSupprimer
  6. J'aime beaucoup ta photo; je la trouve surprenante. Au fond, je n'avais jamais vraiment pensé le livre comme un commerce mais plutôt comme un art, celui de l'écrivain. Et tout le monde sait que la plupart des artistes sont de talentueux méconnus. Pourtant il suffit parfois de l'émotion réelle d'un lecteur, d'un seul petit lecteur pour justifier des heures et des jours de souffrance. C'est ça qui est merveilleux avec l'écriture.

    RépondreSupprimer
  7. je n'avais jamais pensé à une librairie de cette façon...
    quel livre cherches tu,peut on t'aider?

    RépondreSupprimer
  8. @Petit Belge...oui, comme toi, j'ai besoin de temps en temps de prendre un bain de livres...
    Je me promets chaque fois de ne pas faire de dépenses inconsidérée... peine perdue, je dépense plus pour mes livres que pour des fringues...
    Et en effet, on fait de belles rencontres, par exemple à la Foire du Livre ;))

    @Co de contes... je te vois souvent, on fréquente bien des endroits communs...
    Bienvenue donc
    Je cherche un livre d'un écrivain belge Michel Lambert, spécialiste de la nouvelle...(mais pas connu comme Amélie!!!) Voilà tu sauras tout
    Et je n'ai pas trouvé (encore!)

    @Incertaine... ben moi non plus je ne considère pas le livre comme un commerce... sinon je ne passerais pas tant de temps dans les librairies et autre bouquineries à la recherche du trésor introuvable
    Mais tu vois... sachant personnellement combien de temps un auteur passe sur un futur bouquin... je me dis qu'il y en a trop pour que chacun (qui le mérite) soit apprécié à sa juste valeur ;-((
    Et ce que tu dis est vrai: j'ai reçu (particulièrement ce dernier mois) bien des billets positifs sur mon livre "L'enfant à l'endroit"...et... je reconnais sincèrement que ça fait du bien...

    RépondreSupprimer
  9. Belle évocation du plaisir d'errer en librairie. on sait quand on y entre mais on ne sait pas quand on en sort!!!
    J'aime bien ton point de vue sur le sort des auteurs. Pour quelques vedettes, combien restent dans l'ombre.
    Pourtant je veux croire qu'il y aura toujours au moins UN lecteur désireux de trouver UN livre, même oublié!!!

    RépondreSupprimer
  10. @fabeli... UN lecteur... suffirait...
    mais DEUX ou même TROIS... c'est mieux non?
    (sourires)

    RépondreSupprimer
  11. Quand on sait que plus de 600 romans sortent pour la seule "rentrée littéraire", en France, et je ne sais combien de milliers chaque année, ça relativise en effet beaucoup l'importance du livre...
    Les auteurs ne devraient pas trop se prendre au sérieux. Écrire c'est d'abord avoir l'humilité d'accepter d'être infinitésimalement lu par rapport aux grands noms qui focalisent l'attention médiatique. Étre auteur c'est accepter de rester dans l'ombre et ne toucher que quelques lecteurs. Mais n'est-ce pas là le plus important ? Un peu comme sur nos blogs nous ne touchons qu'une infime partie de la "blogosphère"...

    A part ça, je ne suis pas du tout matheux mais suffisamment pour estimer que les probabilités d'écrire le même livre sont infiniment moindres que celles de gagner au loto sans y jouer :o)

    RépondreSupprimer
  12. @Pierre... oui c'est une débauche de livres qi sortent chaque année
    (antiécologique... tout ces livres dont pas mal d'entre eux finiront au pilon!)

    Blogs et livres... même constat, même nécessité d'humilité, je suis bien d'accord..

    Et je te rejoins pour l'infinie possibilité d'agencer les mots... ça fera encore plein de livres, des bons, des moins bons, et des carrément nuls :-))

    RépondreSupprimer
  13. J'ai moi aussi ce sentiment de quasi étouffement, de saturation face aux piles des libraires, à cette débauche de possibles. Au point que moi qui adorait traîner en librairie j'y vais de moins en moins, j'ai trop vite cette impression de gavage!

    Mon malaise ne vient pas que ce soit des livres oubliés. Ils ont déjà pour eux d'exister, ils ont donné à leur auteur la joie supérieure de la création aboutie et puis ils vivent forcément dans le cœur de quelques uns qui les ont rencontrés.
    Il faut dire aussi qu'il y plein de livres qui méritent l'oubli, il y a une surproduction, notamment de ces livres faits pour l'immédiate actualité, pour faire bien vendre justement, ceux là auront peut-être un éclat immédiat mais seront vite oubliés et c'est tant mieux, alors que d'autres, confidentiels au départ, traceront peut-être une route même modeste sur un plus long terme.

    Mon malaise vient surtout de l'impossibilité pour moi d'appréhender tout ce qui m'intéresserait. De la même façon qu'on ne peut pas appréhender tous les blogs sur lesquels on zappe ou tous les gens que l'on croise et que l'on voudrait mieux connaitre ou tous les paysages que l'on aimerait découvrir. Aller vers son essentiel c'est aussi apprendre à beaucoup renoncer et sans frustration. Enfin, je dis ça comme un vieux sage, mais plus facile à dire qu'à mettre en pratique!

    A part ça, très élégant la présentation de ce nouveau blog et physiquement très agréable à lire. Et j'aime bien aussi cette blogroll dynamique, qui donne les mises à jour les plus récentes, c'est très bien ce système.

    RépondreSupprimer
  14. Valclair a très bien exprimé ce que j'aurais pu exprimer - avec des variantes par exemple, dans les bouquineries, le vertige que j'éprouve à voir tous ces livres qui ont coûté tellement cher dans tous les sens du terme (aussi en efforts pour l'auteur) et qui ne valent plus que quelques euros...

    Dans un autre registre, on vient de subir une grosse panne de secteur à Anderlecht - durant quasi deux heures, toute la commune (ou presque) était dans le noir. Eh bien, pendant tout ce temps, outre que je me suis demandé comment faisaient nos ancêtres sans électricité ni chauffage... (Ca réduisait fortement les chances de lire et d'écrire), et aussi comment faisaient les écrivains - surtout ceux qui écrivaient la nuit en compagnie de leur cafetière. Car on peut dire que même quelques belles et bonnes bougies, ça donne une jolie lumière certes, mais tout de même parcimonieuse.

    Tout cela est bien curieux...

    FInalement, à l'heure actuelle, là où je préfère compulser les livres (en regrettant les nouveautés), ce sont les bibliothèques. Là où le livre appartient à tout le monde, là où il est accessible...

    ***

    Je viens de faire une recherche sur la page suivante: on trouve 33 ouvrages dont des livres de nouvelles dans plusieurs bibliothèques bruxelloises. Et avec le prêt inter-bibliothèque, il suffit que tu sois inscrite dans une bibliothèque communale pour bénéficier de ce prêt... Génial, non ?

    RépondreSupprimer
  15. Zut: mon lien ne fonctionne pas je crois:

    http://emca.over-blog.com/ext/http://www.bibcentrale-bxl.be/smartccbiweb/vubis.csp

    ou alors, j'avais oublié de le coller... C'est fait !

    RépondreSupprimer
  16. Comme toi, j'adore l'odeur des pages neuves!

    Oui, c'est vrai, combien de mots patiemment mis ensemble, pour un livre qui disparaîtra presqu'aussitôt, piétiné par les "grosses pointures". Mais bon... je sais que ce que j'écris connaîtra ce sort. Toutefois, parmi le peu de lecteurs qui m'auront lue, il est possible que je laisserai un souvenir plus durable, tu sais pourquoi? (Et c'est bien sûr le cas de tous les auteurs peu connus comme nous...)

    Parce que ceux qui les ont achetés, ces livres qui ne sont pas - et ne seront pas - des best-sellers, et dont on ne parle pas partout, ils nous ont fait confiance. Ils ont parfois payé un peu plus, attendu plus longtemps, et ont dû chercher pour les trouver, mais au fond, ils ont vraiment voulu cette lecture. Ce qui est déjà toute une démarche en soi. Tout le monde lit le dernier Levy, Musto, King ou autre (pas moi, j'avoue!). Certaines personnes ont envie de ne pas être "tout le monde".

    Donc ... à part pour les malchanceux qui n'auront pas aimé ces livres ... les autres risquent d'en avoir retiré le suc, l'arôme et l'émotion ... et de s'en souvenir.

    RépondreSupprimer
  17. Flâner dans une librairie est pour moi l'activité familiale de vacances.
    On choisit l'endroit un après-midi, chacun choisit ses rayons, fait sa pioche, s'installe, regarde, choisit. On se retrouve devant la caisse avec sa petite pile, on explique, parlemente, justifie son choix et on repart avec son butin. Silence, pour les heures à venir.

    RépondreSupprimer
  18. Le chiffre des livres publiés en France est faramineux, c'est devenu un objet kleenex, on lit, on jette et tu te rends comptes qu'au bout de 3 ou 4 ans ils sont détruits pour la plupart.

    RépondreSupprimer
  19. beaujour coum.
    et ben, c'est un peu comme quand on rentre dans une patisserie...
    sauf que trés rarement on en ressort les mains vides !
    oups !
    j'adore ta façon de nous conter les sentiments.
    douce journée à toi
    bises

    RépondreSupprimer
  20. J'ai moi aussi passé 2h hier chez Millepages,dans ma librairie préférée dont je sors toujours les bras chargés. D'ailleurs j'ai voulu acheter "L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers", et non! il a fallu le commander et je ne pourrai pas l'emmener en vacances :-( mais ce sera pour le retour!

    RépondreSupprimer
  21. @Marie-Madeleine...
    L'Enfant est édité par une petite maison d'édition belge dont voici le lien
    http://www.traces-de-vie.net/
    Il vaut mieux t'adresser là immédiatement, ou alors via moi (par mail
    coum.coumarine@gmail.com)
    Tu auras le livre en deux ou trois jours
    Sinon ça risque de durer plus longtemps...

    @Sylvie... j'aime bien ta comparaison avec entrer dans une patisserie dont on ne ressort pas es mains vides non plus!!!
    Douce journée à toi

    @mad... oui il y en a trop... et comme le dit Valclair plus haut, des livres sont publiés pour répondre à l'actualité du moment, mais ils sont sans consistance pour la plupart...

    RépondreSupprimer
  22. Je ressens souvent la même impression que toi dans les librairies... Un mélange de vertige et de peine.... Mais ma grande crainte est de passer à côté DU LIVRE, du pur chef d'oeuvre, de l'ouvrage que je rêve de lire et qui sans doute n'existe même pas....
    Et je me demande souvent lequel est le plus important de l'auteur ou du livre qu'il a écrit ? Un livre n'a-t-il pas une vie propre qui échappe totalement à l'écrivain dès lors qu'il est publié ?

    RépondreSupprimer
  23. on écrit plus qu'on ne lit...
    c'est très vrai et très décourageant ! pour ceux qui veulent écrire je veux dire... et c'est pourquoi le blog, avec ses quelques dizaines de visiteurs par jour (donc 2 ou 3 vrais lecteurs) est un succédané intéressant ;-)

    RépondreSupprimer
  24. Ton billet n'est pas très encourageant pour une apprentie "auteure"! Si je comprends bien, on est condamné à être Amélie Nothomb et rien d'autre.Eh bien tant pis, je garde l'espoir qu'un jour...Tant pis si mes livres se retrouvent au fin fond d'une pile oubliée de livres moisis par l'oubli, tant pis si les feux de la gloire ne brilleront jamais pour moi, tant mieux si j'ai pu, l'espace d'un instant, faire rêver, faire rire, faire pleurer une poignée d'êtres humains, comme une fleur que l'on respire un beau matin et qui ne durera que ce matin-là.
    Quant à la sensation de vertige et de frustration qui prend à la gorge devant l'infinité de livres à lire, je publierai prochainement un extrait de mon roman (celui qui ne trouve pas encore d'éditeur) qui pose (mais est-ce un hasard?) la même question...
    Je t'embrasse
    Célestine
    PS merci de t'être inquiétée de moi dans ton dernier com, c'est gentil.Je vais bien, rassure toi.

    RépondreSupprimer
  25. @Tous
    Je peux pas répondre pour le moment à vos gentils commentaires...
    Ce soir sans doute
    Merci de passer...

    RépondreSupprimer
  26. L'autre jour, une correspondante virtuelle que je côtoie sur un forum a parlé d'un livre que j'avais beaucoup aimé enfant, et quand je lui ai demandé si elle en avait un exemplaire, elle m'a dit que non, vu qu'elle n'avait pas de place pour les stocker, elle vendait ou donnait tous ses livres... ça m'a un peu déçue venant d'elle. Moi, je suis incapable de me défaire de mes livres, même ceux que j'ai eu du mal à terminer. Quelquefois, pourtant, je tombe sur un ouvrage innommable, qui ne méritait pas l'honneur d'une publication, je me demande comment il a pu en arriver là, et je pense à tous les manuscrits refusés qui s'empilent dans les maisons d'édition...

    RépondreSupprimer
  27. Et bien tu vois, c'est ce qui me manque ici, aller farfouiller dans une librairie, toucher, palper, respirer tous ces livres. Alors je rentre dans les librairies hollandaises et je 'sniffe' et je touche et je n'achète pas (je maitrise juste assez pour lire le journal !). Une accro en manque, quoi :))

    RépondreSupprimer
  28. si tu savais comme je comprends ce que tu ressens en entrant dans une librairie, j'y passerai des heures et d'ailleurs, j'y passe des heures !! dès que je le peux, rarement je fais les boutiques de "fringues" mais la librairie , même sans livre (s) à acheter, j'y déambule, ivre parfois mais surtout, je reste toujours sur ma fin car j'ai envie d'acheter, (de posséder), je suis comme un gamin devant la vitrine d'une pâtisserie... et je ressors rarement sans "au moins" un livre dont j'ai entendu parler à la radio, à la télévision, par un ami, ou par hasard parce que le titre ou la couverture me plaît, pour le plaisir de découvrir.

    Pour ta recherche. je suppose que tu as essayé la recherche sur Internet avec le nom de l'auteur, j'ai une fois retrouvé le titre d'un livre avec seulement l'indication que l'auteur était étrangère et la photo du livre représentait une enveloppe. Alors bonne chance !
    bisous Coumarine

    RépondreSupprimer
  29. Je connais cette espèce de frénésie quand je suis dans une librairie : celui-ci m'a l'air intéressant, et celui-là, quelle belle écriture ; et si je me laissais tenter par celui-là... Parfois, je suis raisonnable... mais j'ai toujours une pile en réserve, pour pouvoir choisir en fonction du goût du moment !
    Belle soirée, Coumarine !

    RépondreSupprimer
  30. Aaah, les librairies! Je tremble parfois en tournant les pages fines comme du papier bible d'un nouveau livre, mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est l'odeur des livres qui ont une histoire, ceux dont certaines pages n'ont même pas été coupées, où on découvre une tache de vin ou la trace d'une larme furtive, un mot, une phrase soulignée... Ivresse, exitation mais très rapidement étouffement quand il y en a trop; alors comme toi, je tourne les talons, parfois en laissant là la pile que je me préparais à acheter!

    RépondreSupprimer
  31. @Delphine...tu sais que ça m'est arrivé aussi?
    Choisir deux ou trois livres... puis soudain pris par une sorte de nausée, partir précipitamment en les abandonnant là!
    Bizarre...
    Au contraire de toi, je préfère investir dans les livres de poche, mais lire des livres neufs...enfin le plus souvent...

    @naline... franchement ça m'étonne pas de toi... je te vois très bien faire ça, prendre plein de livres et les regarder avec gourmandise...

    @Loulotte...les fringues ça m'énerve, j'y passe le moins de temps possible...tout comme toi, je ne quitte pas une librairie sans un livre ou deux
    Ca finit par faire un vrai budget!!

    @ms... ah oui! comme je te comprends... déchiffer un journal, c'est pas comme lire un livre.
    La-bas en Hollande, il n'y a pas un coin livres en français? (comme chez nous un coin livres anglais?)

    RépondreSupprimer
  32. @Pascale.... comment???? tu gardes TOUS tes livres???
    Note que je comprends, se défaire d'un livre, c'est un crève-coeur....mais j'en ai vraiment trop, et je les donne alors, (ceux que j'aime le moins hein!!!)

    @Célestine... je crois que comme auteur inconnu il n'y a pas d'illusions à se faire...et c'est très bien ainsi! On n'attrape pas la grosse tête... pas nécessaire...
    Ah oui! mets nous un extrait de ton roman sur ton blog... pour nous mettre l'eau à la bouche (tu sais que je trouve ton écriture très belle...)
    Et puis comme moi, tes principaux lecteurs seront tes amis de blogs: on a cette chance-là, d'être appréciés pour qui l'on est pas des gens plus que sympa!

    madame de K... oui bien sûr on écrit plus qu'on ne lit: c'est le développement des ateliers d'écriture qui est à la base de ce désir d'écrire qui prend (et c'est bien!) beaucoup plus de gens qu'avant!
    Sauf que comme je le dis et redis dans mes ateliers; pour écrire valablement, il faut LIRE, et le plus d'auteurs différents possibles...

    RépondreSupprimer
  33. @liaht tu dis là deux choses importantes:
    1° le livre échappe à l'écrivain et fait son propre chemin, que l'auteur ignore... et tant mieux. Le livre n'est plus la propriété de celui qui l'a écrit...
    2° la crainte de passer devant LE livre... qui aurait été important pour nous ce jour là
    Souvent je me dis consciemment comme si je m'adressais à mon ange gardien (oui je sais, pas se moquer!) "donne moi de mettre la main sur le bon livre pour moi aujourd'hui"
    Et c'est ce qui se passe la plupart du temps!!!
    si si!!

    @Berthoise...c'est génial d'aller en famille dans une librairie... je fais ça avec mes petits enfants...et ils découvrent le plaisir du livre, du beau livre...

    @Edmée... bien sûr nos livres sont appréciés par les VRAIS connaisseurs (sourires) et c'est ce qui importe (sourires)

    @Valclair... j'aime beaucoup ton commentaire qui résume vraiment le point de "nos" malaises, concernant livres et librairies
    mais te connaissant, ça m'étonnerait que tu n'entres plus dans une librairie...sourires

    @Pivoine... merci de rappeler que les bibliothèques existent... façon bon marché de fréquenter les livres
    Mais je l'ai dis, je préfère attendre qu'un livre sorte en livre de poche pour l'acquérir et le lire neuf!!!
    Merci pour le lien!!

    RépondreSupprimer
  34. Juste des coins de livres en anglais ... et vraiment les derniers bouquins anglais à la mode. Mais lorsque je vais chez mes parents, je vais dans cette petite librairie comme autrefois. 3 passages et la proprio me reconnait déjà, je dois trainer assez longtemps. :))

    RépondreSupprimer

un petit mot à dire?