Un jeu, rien d'autre...
Un jeu pour fuir les combats inutiles, les combats qui laissent meurtris, amputés d'une part importante de sa vérité
Je désire la paix, je la désire d'un profond désir.
Parce que j'ai besoin de forces. J'ai besoin de ma source.
Les émotions, les discussions, les colères, les frustrations, les convictions que je souhaite défendre, avec toute ma fougue, fougue qui ressemble parfois au désespoir...sont de redoutables dévoreuses d'énergie.
Elles me sucent le sang et me laissent sans vie au bord du trottoir. Elles sont vampires...
Laissez moi dans mon jeu, est-ce trop demander?
Laissez le vent me caresser l'âme, et rêver à m'emmener sur des nuages pressés.
A la fois pressés et infiniment patients. Ils savent que la route est longue.
Et puis laissez l'eau de l'étang près de chez moi me parler de son odeur quand elle est pétrie par le vent, par le cri des oiseaux qui protestent, et que personne, personne ne les écoute
Pourtant ils savent...
et désespèrent de se faire entendre....
Laissez la vie crépiter ou bouillonner, toute entière contenue dans la goutte de pluie ou dans le buisson épineux qui m'accroche au passage, en s'excusant d'avoir griffonné quelques notes d'espoir sur mon pull qui ne m'a pas protégée
Les choses des hommes ne protègent pas de l'infini qui vit et meurt en nous
qui vit et meurt en moi
Juste une fleur ce soir qui m'a fait pleurer
N.V.