jeudi 15 octobre 2020

Nous étions du même bord

 Charlotte, une amie que je connais en vrai, me suggère de reprendre l'écriture des cent mots

J'ai aussitôt ressenti au fond de moi, que l'idée était bonne, bonne pour moi en tout cas

Alors je m'y mets aussitôt

Mais cent mots pour raconter quoi?

Peu importe, c'est un exercice de l^cher prise

Laisser ma plume errer sur le papier, sans la contrôler; laisser ma main sur le clavier, aller au hasard, la laisser libre d'intentions,  libre de MES intentions...LIBRE


En clinique j'ai partagé ma chambre avec un certain nombre de personnes: je me souviens d'une en particulier qui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Ce n'est pas si facile de partager jusque dans l'intimité un quotidien avec quelqu'un qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, et cela dans une chambre étroite, un cabinet de toilette qui n'en était pas vraiment un

En fin de séjour, j'ai par contre partagé la chambre avec quelqu'un qui me ressemble, qui partage les mêmes problèmes que moi, quant à la vue particulièrement!

Je me suis sentie en confiance avec elle, ce fut un cadeau pour elle, pour moi, pour nous deux/ Nous gardons contact depuis, et nous nous encourageons dans notre quotidien qui reste difficile



14 commentaires:

  1. 100 mots pour te recontacter avec ce que tu aimes tant. 100 mots à écrire. 100 mots à partager. 100 mots à lire.

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  2. C'est dans un contexte comme ce que tu dis que l'écriture devient une véritable thérapeutique de remise en vie.
    Rejoindre son créneau préféré de créativité. Charlotte a raison, et tu sais combien j'approuve ce mouvement vitalisant.
    J'ai toujours été frappé de constater combien ta plume était LIBRE. Et une plume libre ne peut venir que d'une PERSONNE LIBRE.
    Alors n'hésite plus, très chère Coumarine, laisse-toi écrire sans entraves.
    Non seulement cela te fera du bien, mais cela réjouira et enrichira ceux qui te lisent. Moi en tout cas, c'est certain.
    D'ailleurs, historiquement, c'est la force et la puissance de tes poèmes qui m'a incité à répondre à un mail que tu m'envoyais, il y a bien des années. Je sais que tu t'en souviens.

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    1. merci cher Alain de ne cesser de m'encourager... ce que tu écris sur la personne LIBRE me touche très fort
      Oui bien sûr je me souviens de toutes les étapes de notre amitié
      Je t'embrasse

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  3. Et voilà. Bravo . Continue. C'est passionnant ce que tu écris.

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    1. ah! si tu le dis (que c'est passionnant ce que j'écris!) je finirai par le croire, en ces temps de grande incertitude cela fait grand bien!
      merci

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  4. Partager notre espace n'est pas toujours simple, ça se complique si on est souffrante, fragilisée, ça peut être pénible ou agréable suivant la personne se trouvant dans la même chambre. Vous avez rencontré les deux cas de figure. Je suis heureuse de savoir que vous gardez des liens avec celle de la fin de votre séjour, que vous vous soutenez, encouragez. Nous avons tant besoin d'être uni.e.s les un.e.s aux autres.

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    1. merci Chantal pour votre commentaire qui me parle fort...

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  5. Au moins tu n'auras pas été seule pendant tout ce temps.
    C'est déjà ça.

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    1. mé enfin le Gout
      C'est vrai je n'étais pas seule...
      mais avec une nana qui demandait sa chaise percée pendant les repas: oh les bruits doux des pipis/cacas
      Non je n'étais pas seule...

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    2. Hihi ! l'empathie ce n'est pas évident dans une telle situation ? kéa

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    3. On n'est pas toujours maître de tout.
      Surtout à l'hôpital.
      A commencer par ses intestions... ;-)
      Bon, d'accord, ce n'est pas top, mais pour le souvenir que j'en ai, je ne suis pas sûr que ça modifie beaucoup le goût des plats qu'on te sert.
      Au pire ça en accentue le goût...

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    4. Coumarine, oui nous étions du même bord tu étais pour moi une vraie copine. Un vrai cadeau. Et à l'hôpital des cadeaux il y en a très peu. J'aimais bien de booster un petit peu. Nos bons yeux nous rapprochaient énormément, j'espère que tu vas continuer ta revalidation et foncer pour aller mieux. Je compte sur toi, gros bisous. Gardons le contact, nous n avons pas le meme age’ mais peu importe’ une copine est une copine ,Bérengère

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  6. merci chère Bérengère, sois la bienvenue ici

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