dimanche 22 mars 2020

journal de confinement 7

Aujourd'hui triste anniversaire des attentats en 2016 à l'aéroport de Bruxelles, et à la station de métro Maelbeek,
Anniversaire  à peine commémoré par les autorités, avec un petit groupe de 20 personnes présentes seulement
Les blessés qui ont passé du temps à la clinique le déplorent, au fond les gens concernés ont besoin qu'on  accorde de l'importance à ce qui s'est passé là! Et qui a touché gravement leur corps et leur esprit.
Je viens de voir l'interview d'une rescapée de l'aéroport: gravement blessée, elle a passé plus de 3 ans en clinique.
Alors je me dis que le confinement qui nous oblige à rester chez nous quelque temps n'a rien à voir avec un confinement dans une chambre d’hôpital sans bouger pendant 3 ans! Multiples opérations, dures revalidations et autres joyeusetés.
Alors cela me fâche fort de voir les inconscients qui, malgré les consignes strictes, décident que "même pas peur" "il fait beau" "besoin de s'amuser et en groupe c'est quand même mieux!"
Est-ce si difficile de penser un peu, juste un peu, aux autres?

J'ai commencé à compter à partir de dimanche passé, mais le confinement officiel n'a commencé que mercredi dernier en Belgique, vous ne m'en voudrez pas

3 commentaires:

  1. AlainX en parle mieux que quiconque, de cette immobilité forcée qui oblige à descendre en soi-même pour trouver des ressources qu'on ne se soupçonnait pas...
    Il y a quelque chose de paradoxal dans cette idée de confinement qui nous est imposé, du moins pour tous ceux qui ne sont pas parmi les plus fragiles, c'est cette idée qu'il faut ne rien faire, ne pas sortir pour être utile, ou du moins pour ne pas nuire.
    IL y a une manière de contradiction entre la majorité de confinés dont nous sommes et ceux qui agissent et sortent et continuent pour nous protéger. Et pourtant tous concourent au même collectif. C'est ce qu'il nous faut comprendre et admettre, et endurer. Urgemment.
    L'action collective n'est pas la même pour chacun. Tous ceux qui ont dû interrompre leur activité professionnelle, surtout s'ils sont indépendants, se rongent les sangs. Pour eux, pour leur famille, pour leurs salariés. Les gens âges en Ehpad souffrent moralement d'un isolement dont ils n'avaient pas besoin.
    C'est difficile pour tout le monde, pour ceux qui agissent et pour ceux qui attendent.
    Il nous faut endurer ensemble.
    Nous n'avons pas le choix, et le temps gaspillé par les incrédules nous rattrapera. Nous, ou l'autre, à côté. C'est aussi à regarder en face. Pour que l'après soit meilleur, il faut en passer par l'humilité, et la responsabilité collective. Sinon, tout ça n'aura servi à rien.

    Comment t'en vouloir pour quoique ce soit? Tu écris comme tu penses, et tu penses juste.
    Je t'embrasse.

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  2. Tout à fait d'accord avec La Baladine !
    Noon, Coumarinette, personne ne t'en voudra. Et poursuis ta "chronique des jours de confinement". Big smack.

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  3. Il y aura toujours des gens égoïstes, qui ne penseront qu'à eux, et qui ne se rendront même pas compte qu'ils mettent la vie des autres en danger.

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