dimanche 17 novembre 2019

Le Salon Mons'Livres

Ce WE, il y avait le salon Mons'livres à... Mons (forcément!)
J'y suis allée samedi après midi
Me suis donc installée pendant deux heures à la table de mon éditrice Academia, avec d'autres auteurs publiés par cette même maison d’édition.
J'en suis revenue fort perplexe et me suis demandé le pourquoi d'un salon de ce type.
Si c'est pour espérer vendre quelques livres, hé bien c'est raté!
Pourtant c'est pas faute d'avoir souri... et la couverture de mon livre est colorée et attirante. Un coquelicot pensez donc, tout beau, tout merveilleux!

Les gens passaient en jetant un œil à peine curieux sur la table derrière laquelle j'étais installée. Personne ne me regardait malgré mes sourires engageants! Je n'étais pas seule, il y avaient d'autres livres, d'autres auteurs. Mais rien pour eux non plus!
Les gens passaient sans vraiment s'arrêter. Ceux qui par incroyable, s’arrêtaient le faisaient pour dire bonjour, pour me saluer, pour parler un moment, me demander si "ça allait"!
Une blogueuse m'a reconnue: c'est la seule qui a acheté mon livre. Mais bien sûr elle me "connait", elle connait un peu de mon histoire.

Mais sinon dites moi, comment acheter un livre dont on ne connait ni l'histoire ni l'auteur?

Bon c'est sûr j'ai fait quelques rencontres sympa, ça valait donc la peine de faire le trajet est de rester au Salon, pendant ces deux heures!

Sur FB (oui! je sais!) là on me connait un peu, on m'apprécie (enfin j'imagine...) Quelqu'un a fait une photo. Plusieurs personnes m'ont contactée pour savoir comment se procurer le livre. Et là, énormément de messages! Cela fait du bien quand même, je l'avoue!

J'aurais dû savoir: dans mon autre vie, avant Horton, j'avais déjà participé à un salon de ce genre pour mes autres livres et c'était pareil!

Je ne suis pas Amélie, juste Nicole...;-))

22 commentaires:

  1. J'allais pas y aller (c'est la ville où j'ai fait mes études secondaires), j'ai déjà ton livre :-)

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    1. ben si tu étais venu, on aurait fait une petite causette sympa;-)

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    2. ah oui! je savais pas que tu étais montois d'origine!

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    3. Avant de lire ton billet, j'ignorais qu'il y avait eu un salon du livre à Mons.
      Et, non, je ne suis pas Montois "cayaux", je suis né à Montignies-sur-Sambre.

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    4. on saura tout tout tout sur le Boss!
      ;-))

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    5. Facile : y a qu'à demander :-)

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  2. Je suis allée une seule fois à un salon, trop de bruit, trop de monde, trop d'auteurs de best-sellers, trop d'auteurs régionaux ... Ne pas oser regarder les livres parce qu'il aurait fallu adresser la parole à l'auteur et, en même temps, l'impression désagréable de détourner les yeux devant celui, celle qui attend.

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    1. pourquoi donc "adresser la parole à l'auteur" apparaît-il comme si effrayant?
      Note que je comprends bien ce que tu veux dire...
      Tu vois, mes livres partent au compte-gouttes, mais lentement, ils partent...
      C'est finalement ce qui m'importe!

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  3. je pense comme Nicole :-)
    c'est courageux d'y avoir participé!

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    1. très courageux, je te le dis!
      et donc je ne réitérerai pas l'expérience!

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  4. Mon expérience d'avoir participé à un salon du livre comme auteur, est assez différente. J'en garde un excellent souvenir. De très belles rencontres. Beaucoup de dialogues. Une ambiance très plaisante. En plus c'était toute la journée ! Qui plus est l'éditeur nous a payé un excellent repas ! Évidemment si on reste à regarder passer le chaland en souriant, il ne se passe pas grand-chose, sinon rien.
    — Vous n'avez pas froid aux yeux ! M'a dit mon auteur voisin, figé devant sa pile de bouquins.
    Il est vrai que j'interpellais les gens qui passaient dans l'allée, façon bateleur avec un peu d'humour ! Bon, ça je sais faire… bien entendu il y a les pisses vinaigre, et puis il y a la personne, comme le titre de cette émission humoristique « qui ne demande qu'à en rire ».
    J'ai même interpellé « mon » député qui passait par là… il a promis qu'il reviendrait plus tard acheter mon livre… comme c'est un politique : il n'est bien entendu jamais repassé ! Faudrait pas non plus tenir ses promesses, on aurait l'air de quoi…
    J'ai vendu une quinzaine de livres. Je proposais la formule satisfait ou remboursé !
    Les auteurs sont des gens trop solitaires, ou alors ils sont timides, ou alors ils sont bien au-dessus de cette populace déambulatoire… là c'est sûr ils ne sont pas prêts de vendre leurs livres, alors que c'est celui du siècle !

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    1. "j'interpellais les gens qui passaient dans l'allée, façon bateleur avec un peu d'humour ! Bon, ça je sais faire"
      Ben oui! j'imagine TB que tu sais faire ça!
      Mais moi, pas vraiment. Question de tempérament/ Je suis du type "solitaire" et plutôt timide, oui oui!
      Ce n'a pas toujours été le cas...mais ma mauvaise vue m'a rendue hélas, timorée
      Mais rassure-toi: suite au salon, aujourd'hui qqun m'a contactée pour un possible interview!
      Chez moi, c la méthode lente, chacun son truc ;-))

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    2. LE "satisfait ou remboursé" me fait hurler de rire ! J'aurais voulu l'entendre !! Je t'imagine en camelot de salon, haranguant les foules, "vous allez voir ce que vous allez voir, m'sieurs-dames !" Le cercle se fait autour de toi, et le one man show commence... Je devrais essayer, la prochaine fois ! Mais je crois que je n'aurais pas la niaque nécessaire... Va falloir que je fasse une formation expresse en marketing !

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    3. voilà c'est ça! il faut la niaque!
      J'imagine très bien Alainx dans ce rôle de camelot qui secoue les foules!
      Moi aussi je devrais faire une formation expresse... mais je l'ai dit, je vends autrement!

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  5. L'année passée, je suis allée à un salon du livre près de chez moi. Les écrivains étaient découragés de voir si peu de monde. J'y étais allée avec une amie. Si bien que lorsque nous sommes arrivées, tous les auteurs nous ont accaparées (rire). Comme nous nous arrêtions pratiquement vers chaque auteur, ce dernier en profitait pour nous parler de son livre, et finalement nous sommes restées très longtemps à ce salon. Nous y avons d'ailleurs acheté plusieurs livres. Celui que j'ai acheté, parlait du combat d'une mère élevant seule son enfant handicapé, j'avais bien accroché avec elle, ce qui est un peu normal.
    En tous cas, je comprends que tu sois déçue, Coumarine. Mais ce n'est pas comme si tu n'avais vendu aucun de tes livres. Tu les vends juste ailleurs que sur un salon (sourire).
    Belle soirée à toi, très gros bisous.

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    1. c'est vrai Françoise, il n'y avait pas bcp de monde. Ceux qui étaient là venaient pour un auteur bien particulier (et ce n'était pas moi (sourire)
      Oui me livres se vendent, petit à petit ailleurs que sur le salon
      Merci chère Françoise pour ton immense bienveillance. Gros bisous aussi

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  6. "Mais sinon dites moi, comment acheter un livre dont on ne connait ni l'histoire ni l'auteur?"

    Ben faut juste être curieux et vouloir apprendre des choses !
    Sinon, qui crois-tu connaît l'histoire et l'auteur des millions de bouquins qui courent les bibliothèques ?
    Si on ne comptait que sur la connaissance exhaustive de l'auteur pour acheter un livre et le lire, l'imprimerie aurait disparu du monde.
    Ou ne servirait plus qu'à remplir les boîtes aux lettres de publicités de supermarchés.

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    1. je voulais dire que pour acheter un livre précis, il faut "en avoir entendu parler"!
      Sur la table d'Académia il y avait des dizaines de livres. Pourquoi acheter tel livre plutôt que tel autre?

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  7. Ah... Les salons ! J'en ai quelques-un à mon actif aussi, et toujours en filigrane cette question : "bon sang, mais qu'est-ce que je fous là ?"... Surtout au début, quand tu oses à peine tendre un sourire frileux aux passants, de peur de les déranger, de paraître trop audacieuse, trop "rentre dedans" ! J'avais l'impression de devenir une autre personne, de devoir jouer un rôle. J'étais complètement à côté de la plaque, et je vendais peu, forcément. N'est pas Guillaume Musso qui veut !
    Alors il y a quelques temps, j'ai décidé de rester simplement moi-même, avec mes gros sabots, mes habits de tous les jours, et d'écouter parler les gens. Et ça, je sais faire. Et ça a marché. Sans vendre des tonnes de livres, je suis contente quand j'en vends entre 5 et 10 par salon. Le plus beau dans tout cela, c'est de rencontrer des gens d'horizons très différents, d'entendre leurs histoires, pleines d'humour ou d'émotions, de partager des anecdotes entre auteurs (on finit pas se connaître un peu, depuis le temps). Et si je fais chou blanc (ça arrive sans qu'on se l'explique, parfois le même salon d'une année sur l'autre marche, ou pas du tout), tant pis : j'aurai extrait mon corps et mon esprit de la routine du quotidien. Déjà pas mal, non ? Ne te décourage pas, prends juste ce que l'instant te donne. Bises !

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    1. Bonjour Céline!
      Je ne crois pas que j'en ai vendu plus de 5... Je n'ai eu que 2 heures de présence sur le salon, et ce qui s'est passé après, je n'en ai pas la moindre idée!
      Pour rencontrer les gens, il fallait qu'ils s'arrêtent un petit instant devant moi, ce qui fut à peine le cas (pas beaucoup de monde (du moins lors de mes heures de présence!)
      Dis Céline je ne savais pas que tu avais publié? de quoi s'agit-il? Explique-moi...
      Bises aussi!

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    2. Bonsoir Coumarine ! Je t'ai envoyé un MP (en espérant que l'adresse est la bonne !) Bon dimanche à toi !

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    3. merci! bien reçu! réponse demain!

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