lundi 7 octobre 2019

Sur la consigne proposée par le Goût

Ce serait bien que ces mots, par lesquels vous commencerez votre devoir, vous inspirent :
« Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles… »
Et vous le terminerez par cette phrase de Patrick, non, pas « Patriiiick ! », l’autre, Modiano :
« Encore aujourd’hui, il m’arrive d’entendre, le soir, une voix qui m’appelle par mon prénom, dans la rue. »
Entre les deux, vous contez sans compter…


(j'avais fait mon texte hier soir et programmé pour ce matin 7h. Mais apparemment blogger fait un peu des siennes. Ce matin il n'y avait rien, non rien de rien
Un peu en retard donc voici mon devoir
Merci monsieur le Goût pour cette consigne!)



Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles... je suis couchée là dans ma belle robe de princesse, une heure après le début de cette promenade mémorable.
Bon je vous explique comme je me suis retrouvée couchée comme une idiote dans cette eau glaciale qui a provoqué illico presto une belle crise cardiaque, ne me laissant aucune chance de m'en sortir. 
Donc je marchais tranquillement dans la campagne profonde (oui je m'étais disputée avec mon irascible compagnon)!  je marchais et suis arrivée au bord de la rivière qui s’écoulait non pas calmement comme dit le poète, mais violemment, brutalement. Ceci dit c'était beau à voir: cette rivière m'attirait, je me serais bien jetée dedans de colère.
Mais si je suis une femme sensible, je ne suis sûrement pas une femme idiote; aucune envie de tomber et de geler dans les brouhahas de cette rivière!

Soudain j'ai vu un papillon qui tournicotait gentiment sur les herbes de la rive! Mince alors, il était super beau, plein de couleurs et tout, et surtout il était là: c'était son mérite premier en ces temps ou les insectes disparaissent les uns après les autres; je ne vois d'ailleurs plus que des papillons blancs. Sont quelconques les papillons blancs, pas comme celui ci que je suivais du regard, proprement émerveillée d'une telle splendeur...
Soudain, il s'est arrêtée à portée de mes mains, j'ai voulu le saisir
Oui je sais... accaparer des choses qui ne m'appartiennent pas, simplement parce qu'elles sont jolies et que je voulais les posséder! C'est pas beau ça ma belle dame, et ce qui devait arriver arriva: j'ai perdu pied!
Et VLAN dans la rivière, mais pas de ma faute...
C'est lui ! il m'avait suivie sans un bruit et a saisi l'occasion pour se débarrasser de moi!
Voilà ce qui s'est passé en vrai! 
Et je suis là, immobile dans cette rivière toujours aussi impétueuse: inutile de dire que je suis passée de vie à trépas sans tarder!
Encore aujourd’hui, il m’arrive d’entendre, le soir, une voix qui m’appelle par mon prénom, dans la rue.

11 commentaires:

  1. J'espère que tu hantes celui qui t'a fait passer de vie à trépas.

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    1. oui! et plus que ça! je lui provoque d'affreux cauchemars!

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  2. Tu as mal choisi ton compagnon...
    Mais tu nous l'as bien dit.

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  3. Un irascible compagnon qui ne provoquait plus de papillons dans le ventre.
    Alors, il reste ceux de l'extérieur…
    Cependant le résultat n'est pas particulièrement concluant…
    on sait depuis longtemps qu'un battement d'ailes… peut changer bien des choses !

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    1. voyons tu sais bien j'imagine,que certains papillons dans le ventre n'ont pas besoin de compagnon pour les faire naître! (rhooooooooooooo) ;-)

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  4. Elle n'avait pas compris que le papillon (sûrement un drone déguisé... :-)) n'était là que pour l'attirer, c'était une ruse et elle s'est laissé prendre, la pauvre...
    J'aime ton texte, Coumarine. Merci !
    Gros bisous.

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  5. Et le papillon a jeté des fleurs sur la jolie robe de princesse...
    Ou alors c'est l'époux pris de remords. ;)

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    1. oh! Pastelle je viens de voir que tu es venue...
      Des fleurs sur sa robe de princesse,je préfère!

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