vendredi 15 février 2019

à Pastelle

Hier j'ai bu la tasse
C'était une tasse amère de découragement et de grande lassitude: alors, j'ai grimacé. Je n'étais pas belle à voir...pâle, le coeur au bord des larmes.

Aujourd'hui au lever du jour, j'ai regardé le ciel au travers de ma fenêtre, et le ciel était d'un bleu profond, il respirait l'infini, il me parlait de beauté...
Et soudain je me suis sentie élargie... et c'était bon, très bon!
J'ai perçu que je m'évadais de l'univers étroit de cette tasse ridicule, dans laquelle baignait tout mon  découragement
Et là, tout là-haut j'ai surpris deux ou trois petits nuages blancs qui m'appelaient
Je suis partie, je me suis envolée, j'ai plané sur les ailes d'une mouette (oui! il y a des mouettes par chez moi, sur l’étang pas loin) et j'ai perçu une musique serinée tant de fois autrefois et que je méprisais : c'est une musique de boy scout: ainsi avais-je qualifié cet air!

Mais oh miracle! avec un coeur grand comme ça, tout à coup elle m'a parlé, je veux dire les paroles ont percuté mon coeur.   Je les ai lues et relues...

Et ce fut bon, vraiment très bon!



14 commentaires:

  1. Ah!
    Coumarine !
    La façon que tu as de ... remonter par toi-même. Tu as tant de ressources en toi.
    Lorsque j’ai lu les premières lignes, j’ai eu envie de te prendre dans mes bras.
    Et puis, en continuant ma lecture, j’ai souri.
    Tu es épatante. Le ciel, les nuages, tout ça n’etait Rien que des outils: c’est en toi que tu avais le miracle.

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  2. C'est très curieux ce que tu dis, de même que le commentaire de Val ci-dessus, car en fait je ne t'ai rien écrit !
    Tout était en toi, effectivement.
    Et moi même je ne sais pas pourquoi je t'ai envoyé ce texte, une impulsion sans motif raisonnable. D'ailleurs ensuite je me suis dit : "Mais pourquoi ai-je fait ça ?"
    Il faut croire que c'était le bon moment, et je suis heureuse qu'il t'ait parlé et qu'il t'ait permis d'embarquer sur les petits nuages blancs...

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  3. Il y a comme ça, des mots qui dessinent des voies lactées dans notre ciel. Qui défroissent nos ailes.

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  4. Hermann Hess, le poète écrivait: Qu'on me montre dans la nature quelque chose de plus beau que les nuages ! Ils sont un jouet, une consolation pour nos yeux, ils sont une bénédiction, un présent de Dieu...Ils sont doux et paisibles comme les âmes des nouveau-nés.
    Ainsi, toi aussi, Coumarine tu exprimes à travers les nuages, la profondeur qui est en toi, une âme sensible qui plane et qui rêve et rien ne vaut que les rêves quand ils se mettent à sourire aux anges.

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  5. — Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    — J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !

    (Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869)


    J'aime quand ton coeur poétise, découvrant le meilleur de toi-même. ;-)
    •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

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  6. Que c'est joli! J'adore! J'ai plongé dans la tasse avec toi et puis je me suis ensuite envolée à tes côtés dans tes jolis nuages. Chacun de tes mots me parle très profondément, m'enchante, me ravit!
    J'aime aussi que tu les aies dédié à Pastelle, parce que Pastelle, elle ne s'en rend pas compte, mais elle a des mots magiciens, des mots qui font du bien.. et elle les donne, comme ça, l'air de rien, du bout des doigts, en prétextant que ce n'est pas elle, que ce n'est rien (et pourtant elle est toujours là au bon moment et au bon endroit).
    Tout cela me met de merveilleuse humeur, et je t'annonce solennellement que je vais copier coller ton texte, l'encadrer et le relire pour mes petits coups de mou, l'agrémenter de nuages personnels et de cris de canards (je n'ai pas de mouettes). Merci infiniment, Coum, bonne journée à toi!

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  7. Il y a des mots qui soignent, il y a des personnes qui soignent. Pastelle, par ses mots, sa bienveillance, t'a aidée à sortir de cette tasse de découragement, cela ne m'étonne pas d'elle. Très gros bisous à vous deux.

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  8. Au début de ta note, franchement j'ai eu peur.
    Je me suis dit "ça y est, elle redéprime, elle sombre !"
    Puis non, elle remonte.
    C'est quand tu as écrit "je suis partie, je me suis envolée, j'ai plané" que le doute est venu.
    Je me suis dit "Ça y est ! Elle a fumé ! Un truc illicite en plus..." ;-)

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  9. merci pour vos commentaires qui me sont précieux...
    pouvez-vous m'excuser de ne pas vous répondre à chacun personnellement?

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  10. Finalement on ne se trouve et se retrouve que par des médiations.
    Nous sommes fondamentalement des êtres sociaux.

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    1. envie de dire, que nous sommes surtout des êtres aimants!et désireux d'âtre aimés!

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  11. regarder le ciel,en découvrir la beauté et sortir du découragement, cela m'arrive souvent et tu l'exprimes si bien que je ne peux que t'en remercier

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