vendredi 3 novembre 2017

réussir la vie d'un autre

"On n'est pas chargé de réussir la vie d'un autre" Pablo Casals

Même pas celle de nos enfants... surtout pas peut-être..
Juste leur faire confiance, les écouter, ne pas se permettre de leur donner des conseils qu'ils ne demandent pas forcément.
Cela n'est pas si facile, surtout quand "ça" remue autour de soi, que cela n'arrête pas de remuer... ne pas s'imaginer que à leur place, on saurait comment faire, comment faire mieux...

Faire confiance dans leurs capacités de surmonter leurs difficultés, ils ont autour d'eux des personnes susceptibles de les aider, s'ils le faut

Je ne suis pas le psy de mes enfants. Je ne peux pas les aider, mais je peux leur faire confiance et ne pas me croire indispensable; si je meurs demain, ils auront certes du chagrin, mais ils continueront leur chemin


12 commentaires:

  1. Il arrive que tu donnes un avis, qu'on ne te demande pas, lorsque tu vois que l'avenir de ta petite fille est en jeu

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  2. Que dire que tu n'aies pas dit déjà, chère Coumarine? Leur faire confiance, garder pour soi cette petite inquiétude qui ne nous quittera jamais, et les laisser bâtir leur vie à leur guise. Nos enfants ne nous appartiennent pas, nous ne sommes ni juges ni flics ni comptables de leur vie... Ils vivent leur vie, nous vivons la nôtre, on les aime à la folie, c'est tout. C'est rudement bien!

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  3. Donner la vie et laisser vivre. Un très beau programme finalement. Bises alpines.

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  4. Leur faire confiance, croire en eux mais s'ils demandent un conseil poser des questions les aider à voir clair par eux mêmes et les encourager dans la recherche de la bonne décision à prendre.

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  5. Que dire de plus ?
    dire peut-être qu'heureusement que c'est comme ça !
    Sinon on devrait tous se flinguer… !! parce que les autres… c'est pas ce qui manque !…

    Pour ma part, je détesterais de dépendre à ce point des autres pour réussir ma vie… quelle entrave à la liberté !

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  6. Beau texte j'y rajouterai être là pour les écouter ou juste les serrer dans nos bras.... bienvenue à ce beau bébé au prénom magnifique

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  7. Sage attitude : les écouter sans jugement ni conseils ! C'est ce que je fais avec mes enfants et cela ne se passe pas trop mal !

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  8. Tout le contraire de ces mères terribles que l'on dit abusives, castratrices et qui pourtant diront qu'elles croient bien faire pour le bien de leur enfant...
    La sagesse d'une mère qui se sait faillible et humble.
    J'aime beaucoup ton texte, Coum.
    La plus belle preuve d'amour est sans doute là, même si ce n'est pas toujours facile.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. "si je meurs demain, ils auront certes du chagrin, mais ils continueront leur chemin"
    Ça ne fait aucun doute...
    Certains se sentent même "libérés" et se découvrent une énergie dont ils ne se pensaient pas dotés.

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  10. Tout à fait d'accord avec toi, Coumarine! Ce que tu écris si bien me fait penser à Khalil Gibran dans "Le prophète" et comme il l'exprime bien mieux que moi, je me contente de le citer: "Vos enfants ne sont pas vos enfants ... Ne tentez pas de les faire comme vous car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier ... Vous êtes les arcs par qui vos enfants comme des flèches vivantes sont projetés... Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie ; car de même qu'il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable."


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  11. Je ne pourrais rien ajouter à ce que vous dites. C’est ainsi que j’ai toujours perçu le rôle de parent : une présence, un accompagnement, de la bienveillance, mais certainement pas une avalanche de conseils ou des responsabilités déplacées.
    Il y a une chose pourtant qui me vient à l’esprit : pour adopter cette attitude, il faut être bien dans sa propre vie. Je n’ai pas dit : toujours heureuse, super victorieuse. Non : « bien », c’est-à-dire être consciente qu’on n’a qu’une vie à vivre, la nôtre, et la vivre de la manière la plus vraie et la plus épanouie possible.

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  12. Je reviens lire ce texte parce qu'il m'a interpelée ! Cela m'aide de le relire. kéa

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