jeudi 14 septembre 2017

courage

C'est quoi avoir du courage, quand il faut affronter des douteurs quotidiennes, une plaie qui refuse de guérir, une vue diminuée?
On ne peut pas en parler sans cesse sur l'espace personnel qu'est un blog, chacun sait que cela fait fuir les lecteurs, peut-être même que les gens se lassent de lire quelqu'un qui ne fait QUE souffrir!
Quand on souffre dans son corps, automatiquement on souffre dans son âme: la vie parait si difficile, d'ailleurs a-t-on encore envie de vivre? Où puiser la force pour continuer le chemin
- se dire que c'est un mauvais passage, et que forcément il finira bien un jour? oui bien sûr, mais si cela ne finit pas? si on est condamné à vivre comme cela jusqu'au bout, sans être capable de sortir, de marcher. Ne pas sortir, c'est ne plus rencontrer du monde... se recroqueviller dans sa tanière, seul endroit de haute sécurité...
- en parler à la famille. Bien sûr, ils voient à ma tête que ce n'est pas brillant, mais je ne veux pas les décourager par ce que je considère comme des plaintes perpétuelles.
- lire des livres nourrissants, des témoignages de gens qui sont passés par là...y puiser du courage pour moi. Le problème c'est que c'est CHAQUE jour à recommencer... et certains jours mon capital courage est épuisé: demain est un autre jour... oui, mais quand la nuit on ne dort pas? On se refait comment un minimum de forces pour tenir?

Mon courage je le puise dans l'amour des miens, dans leur tendresse, leur sollicitude. Ils ont leurs propres difficultés dont ils me parlent, je les écoute, et en leur faisant  du bien, je me fais du bien.

Mon courage je le puise dans ma force intérieure, construite au fil du temps, au fil des rencontres de ceux qui m'ont aidée à en prendre conscience. Il est nourri par la musique de Bach surtout que je peux écouter les yeux fermés, pendant de longs moments 




30 commentaires:

  1. Coum'
    Je comprends que cela soit lassant de s'entendre dire "Courage, Soit courageuse, Tu es courageuse".
    Je l'ai entendue de nombreuses fois dans d'autre circonstance... Et parfois je répondais "Je suis fatiguée d'être courageuse".

    Effectivement le courage revient toujours, la persévérance, et tous les témoignages d'affection de nos proches y sont pour beaucoup ainsi que l'amour que nous nourrisson pour chacun d'eux.

    Belle journée à toi Coum' et merci pour ce témoignage.

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    1. merci Suzame,
      en effet, la persévérance est ce qu'il y a de plus difficile à vivre...
      persévérer alors même que tout nous prouve que rien ne va mieux... je dirais que c'est héroïque!

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  2. En même temps, on ne découvre son courage que lorsqu'on est confronté à l'épreuve... Tu as raison d'écouter Bach, il y a dans sa musique une pulsion vitale, une harmonie et un degré de sérénité qui dépassent toutes les souffrances.
    Bises chaudoudouces

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    1. Il ya a aussi Mozart qui me donne du punch..
      enfin, ça dépend des jours...

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  3. hé oui, le courage de continuer, ou la volonté et la force, on pourrait dire aussi...
    bises, Coumarine

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    1. le courage est aussi la VOLONTE de continuer, en effet
      merci Adrienne

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  4. Tu sais que je pense à toi, même si je ne trouve pas les mots que tu aimerais entendre, c'est tellement difficile ...on veut juste te dire que nous sommes là, que tu comptes pour nous. Beaucoup.
    Et qu'à défaut de courage, tu peux garder l'espoir.
    je t'embrasse fort
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. oui, Célestine, dans le "courage" il y a l'espoir, c'est évident
      merci à toi

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    2. Certaines évidences sont quand même bonnes à dire et à entendre aussi...
      Dire "je t'aime" même si c'est évident...c'est important. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Difficile de trouver des mots... Certaine que ton courage n'est pas épuisé... Bises tendres

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    1. je pense à toi manou, qui a aussi affronté un événement difficile
      J'espère que Fillette s'en sort avec courage

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  6. Quelle grâce que la musique ! Je comprends ta lassitude durant cette traversée interminable de la douleur. Ce que les mots n'arrivent parfois pas à dire, la musique le peut. Je t'embrasse.

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    1. merci Tania...
      traversée interminable, c'est bien ça...

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  7. Je te recopie le commentaire que j'ai laissé sous le tien chez Berthoise :

    Quand je lis ce genre d'"expérience", je me demande toujours avec angoisse comment je réagirais si j'y étais confronté, moi que le moindre mal de dent met dans tous mes états !

    Je me sens désarmé devant vos détresses, et ça me désole.
    Je t'embrasse !

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    1. cher Walrus, je me souviens de tes mots encourageants au début de ma "traversée"
      Je sais que je peux compter sur toi, c'est précieux!

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  8. Je ne peux pas dire que je comprends. Car je pense que je comprends un bout mais pas tout. Je n'ai pas envie de dire "courage" car cela ne servirait peut-être pas à grand-chose mais je dis que la musique de Bach est belle, qu'elle remplit, qu'elle élève et qu'elle soulage. Je l'ai experimenté à plusieurs reprises et je peux que te dire que le Jean-Sébastien, c'est un bon choix! ;-) Bises alpines

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    1. chère Dédé, souvent il faut vivre soi-même une épreuve du même genre, pour comprendre
      Mais ETRE LA, fait plus de bien que on l'imagine
      Merci pour ça!

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  9. Quand on souffre dans son corps, automatiquement on souffre dans son âme

    Je ne partage pas tout à fait ce point de vue, je veux dire personnellement, pas « philosophiquement » où l'on peut discuter à l'infini…
    Peut-être parce que les douleurs du corps je les ai ressentis et je le ressens encore au quotidien, ai-je été amené à distinguer la douleur dans le corps, de la souffrance « de l'âme » (pour reprendre ton mot).
    Et c'est le mot « automatiquement » qui ne correspond pas à mon propre vécu.
    Il est possible de supporter la douleur (mais c'est un apprentissage…) sans pour autant que ce soit systématiquement accolé à une souffrance intérieure.
    En tout cas c'est ce que j'ai appris à vivre.
    Mon apprentissage fut quelque peu « sauvage » avec l'aide de quelques personnes « de bonne volonté ».
    Or actuellement, il existe de nombreux lieux de « gestion de la douleur » auxquels tu peux recourir éventuellement.

    Je crois qu'il est possible de vivre quelque chose alors dans le sens d'une sorte de « douleur sans souffrance qui dégrade ».
    évidemment ce n'est jamais gagné.
    Le courage est alors mis au service de la gestion de la douleur avec efficacité. En sorte que la souffrance diminue.

    Je ne parle pas en théorie, Je crois être autorisé à parler au nom de mon expérience.
    Et je suis une personne tout à fait ordinaire…
    il ne faut aucun « héroïsme » il faut seulement une méthode efficace…

    Je rechercherai un document à ce sujet que je dois avoir quelque part… je te le transmettrai en privé.

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    1. J'ajoute qu'il s'agit là évidemment de choses totalement hors du champ de la pharmacopée d'anesthésie de la douleur.

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    2. alain, tu écris
      "Il est possible de supporter la douleur (mais c'est un apprentissage…) sans pour autant que ce soit systématiquement accolé à une souffrance intérieure."
      C'est mon cheminement aussi: ne pas se laisser atteindre par la douleur physique, tenter de garder sa sérénité, sa paix profonde intérieure
      Mais il y a des jours où cela fonctionne moins bien, surtout que je ne suis pas une positive à tout crin: c'est un aspect que j'ai à "travailler"
      Merci pour ce commentaire vraiment intéressant

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  10. Il est toujours difficile de se mettre à la place de l'autre. La souffrance est une affaire personnelle. Peut être faut-il compenser en recherchant des petit plaisirs quotidiens. Bach en est un bel exemple. Courage à toi !

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    1. oui tu fais bien de le rappeler:la souffrance, comme la douleur est une affaire personnelle: cela ne se compare pas!
      merci à toi Daniel

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  11. Je fais partie de ceux que la douleur et la souffrance indispose…
    Je peux bien sûr écouter (lire) une personne exprimant ce qui la met en difficulté, dans le but de "soulager" (apaiser, entendre) un peu ce trop plein de douleur, mais je sais que rapidement on se heurte à l'inéluctable : il y a douleur et/ou souffrance et personne ne peut rien y changer (si tant est que tout ce qui pouvait être fait l'a été…). J'aurais donc plutôt tendance à parler d'autre chose, à tenter de divertir pour "sortir" l'autre de sa douleur. Sauf que l'autre n'en a pas forcément la capacité. Dès lors il y a une sorte d'impasse puisque les besoins de chacun sont contraires.

    Je te souhaite de trouver les ressources et la force nécessaires pour passer cette suite d'épreuves au mieux.
    Je t'embrasse.

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    1. tu sais Pierre, la meilleure façon de "sortir" qqun de sa souffrance, c'est dans un premier temps de l’écouter avec empathie. Ensuite de tenter de le divertir
      Bien sûr, cela demande du courage, le courage de ne pas fuir.
      C'est surtout important dans une relation proche...de se sentir rejoint(e)

      Merci cher Pierre de ton passage ici. Cela me fait grand plaisir ;-)

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  12. Nous sommes bien souvent impuissants devant la douleur de l'autre, mais nous pouvons lui offrir notre amitié et notre présence, c'est ce que je fais avec toi, ma chère Coumarine. Je t'embrasse très très fort.

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  13. Quelqu'un m'a posté un lien hier, un livre qui s'intitule "Le dictionnaire de l'impossible". Peut-être tu connais. Il s'agit de situations inexplicables, de guérisons inexplicables. Moi ce que je me demande c'est "pourquoi ça fonctionne parfois et d'autres fois pas ???" J'aimerais bien savoir parce qu'à mon avis il y a une explication à cela... les miracles n'en sont pas. C'est peut-être à cause de mes lectures présentes que j'ai ce questionnement : Joe Dispensa. Ça va chercher loin la physique quantique ! kéa

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    1. bonjour kéa,
      Didier VanCauwelart a écrit deux "dictionnaires de l'impossible. J'ai lu le premier me posant bien des questions...
      Joe Dispensa, je ne connais pas, je m'informerai..

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    2. Oups ! Dispenza.
      Je suis à lire un de ses livres que je trouve passionnant: "Rompre avec soi-même". Évidemment je ne prends jamais à cent pour cent dans aucun livre. Il faut que ça résonne en moi. Mais ce livre m'apporte un éclairage que j'apprécie grandement. kéa

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  14. Désormais, un de mes très proches est handicapé à 88 % ... C'est dire que je me sens démunie, et en même temps, je l'encourage à faire les choses qu'il aime, autant que faire se peut. Je sais qu'il écoute de la musique, qu'il lit beaucoup, qu'il écrit très bien et parfois de très beaux textes sur la douleur (la douleur intérieure), qu'il suit des cours de philosophie... Et qu'il vient de commencer Proust. Et comme je le connais très bien, d'autant que nous avons un fond très commun, j'imagine ce qu'il traverse néanmoins. Je ne sais pas ce que je ferais dans un cas pareil, Mais je pense aussi que nous pouvons te lire et te suivre.

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