vendredi 26 août 2016

Au revoir...

cela fait un certain temps que je ne publie plus ici qu'au compte gouttes: deux billets par mois, maximum! C'est pas énorme...

Je me sens enfermée dans un lien trop étroit, à ne plus pouvoir écrire comme j'en aurais envie
Soit ici, soit sur mon blog des cents mots...
J'ai donc décidé de quitter ce blog de Coumarine qui m'a donné tant de bonheur, mais qui aujourd'hui, me cause pas mal de souci. J'y suis définitivement en panne, et rien ni personne ne me fera revenir! (sauf de temps en temps pour un billet ou je donnerai de mes nouvelles! On verra!

Je n'efface pas mes petites paroles, je les ai aimées de tout mon coeur: prenez-en soin! Ne les copiez pas bêtement, comme cela m'est arrivé quelques fois!

Je remercie mon cher blog de tout ce qu'il m'a apporté, des amitiés qu'il m'a permis de lier: tous et toutes, à votre manière, vous m’avez apporté beaucoup: MERCI




mercredi 17 août 2016

Oui, mais....

Il faut absolument que j'écrive un billet aujourd'hui! me suis-je dit en me levant ce matin...
oui, mais il faut d'abord que je prenne ma douche: à corps propre, esprit rafraîchi, et quel bien ça fait!
oui, mais il faut ensuite que je petitdéjeune, ventre creux n'a guère d'imagination!
donc je prends une douche délicieuse, je petitdéjeune avec gourmandise: pain complet avec un soupçon de confiture bio, thé vert avec une cuillère de miel,

Bon je me dis: je m'y mets maintenant, ne pas consulter mes mails, ni rien d'autre
Je me place donc devant mon PC. Je respire largement, ça y est! j'y vais! Si je n'écris pas maintenant, ça ne viendra plus jamais, faudra renoncer au blog, et tant pis pour moi.

Oui mais je peux quand même regarder un petit moment un ou deux de mes sites préférés, non? Allez, rien qu'une heure, et promis, je m'y mets tout de suite après!
L’heure passe et je suis appelée au tél: j'y passe un petit moment. C'est une de mes filles qui souhaitait m'appeler, demander conseil. J'écoute. avec bcp d'attention..
On ne peut quand même pas refuser de répondre au tél, quand c'est une de ses filles chéries.

Oui mais quand je reviens devant le PC, l'heure a tourné, ma concentration s'est volatilisée, faut tout recommencer depuis le début
De quoi voulais-je parler encore?
Ah oui! A propos d'un sujet un peu difficile, à savoir ma relation à mes parents décédés depuis dix ans, mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, il fait trop beau!

Demain peut-être, et sans "oui mais"!
Ou alors vendredi hein ça vient pas à un jour...

mercredi 10 août 2016

Hier, j'ai oublié le temps

Bienfaisant moment passé hier avec une amie chère... un vrai cadeau!
Nous sommes restées coincées devant une unique boisson (le resto n'a pas fait des affaires avec nous!) pendant 4 heures, autant dire qu'on n'a pas vu le temps passer...
C'est un resto dans une librairie, évidemment je n'ai pas pu résister, et sur ses conseils, j'ai acheté un petit livre de poche, dont je vous parlerai peut-être.

Nous avons d'abord échangé les nouvelles les plus ordinaires, nous avons parlé de nos enfants qui parfois sont sources de bien des soucis!
Puis comme toujours quand nous sommes ensemble,  nous sommes allées plus profondément dans nos ressentis: avec mon amie, on peut aborder les points les plus sensibles de nos vies, sans crainte du jugement de l'autre, sans avoir peur de se livrer trop, de se livrer mal, de ces confidences qu'on regrette par après!
Elle comme moi, nous sommes "en panne" d'écriture..;et cela nous pèse à toutes les deux! Nous pose question...
Elle comme moi, avons été freinées, ou plutôt découragées par des remarques perçues comme négatives. Elle comme moi, avons voulu écrire autour de la maladie que nous avons affrontée  quasi en même temps, il y a bientôt cinq ans. Et en effet, nous avons écrit pour tenter de sortir plus fortes de cet épisode douloureux qui a profondément modifié notre vie, ou plutôt le regard que nous portons sur notre vie.

Elle est en rémission, mais son combat n'est pas terminé. Moi je me suis battue et je me bats toujours pour garder mon oeil rescapé, pour dépasser les effets secondaires des médicaments. Nous sommes des battantes!
Et nous nous sommes dit que malgré tout, malgré aussi tous les soucis concernant nos grands enfants, nous sommes des rescapées. Et nous sommes fières de nous. Nous avons affronté le feu, mais nous n'avons jamais cessé de danser au milieu de la tourmente

Un autre ami, à qui je parlais de cet "anniversaire de cinq ans" qui approchait m'a dit que je n'avais pas perdu un oeil, mais que j'avais eu la chance de sauver l'autre oeil!

Il a raison bien sûr. Si je suis dans la lutte,  je ne suis pas assez dans la gratitude
J'y veillerai désormais!