Oui je sais, cela fait plus d'un mois que je ne suis plus venue écrire ici...
Depuis le début de l'année j'ai dû affronter des passages bien difficiles et inquiétants qui m'ont par moments, mise à terre. J'ai titubé, chancelé, tenté de reprendre l'équilibre.
Je reprends mon souffle, c'est un choix que je fais délibéré et bien réfléchi!
Néanmoins je ne serai plus jamais la même, je m'étonne parfois de voir combien j'ai changé, je m'étonne de me voir si grave
Mais je n'ai plus peur des mêmes choses, qui m'apparaissent à présent bien ténues
Je n'ai plus les mêmes désirs, je n'aurai plus les mêmes combats
Ce soir, j'ai simplement faim. Faim de l'essentiel, faim de partages vrais, de mots authentiques.
Je voudrais aussi réapprendre à rire de bon coeur, à danser librement, sans crainte de tomber et tant pis si je titube encore, j'aurai, j'en suis sûre, les gestes et les pas de la danse du coeur
Et pour dire comme le poète Guillevic
Il fait beau
il y a comme un air de liberté
on n'est pas obligé d'être heureux
mais on peut
Ces mots de Guillevic sont accrochés au mur de mon bureau !
RépondreSupprimerchoisir d'être heureux... c'est en effet une bonne idée!
Supprimeret si Guillevic le dit...;-)
(il dit bien d'autres choses encore qui m’inspirent, notamment sur le silence
Heureuse de te voir ici, je sais, je sens ce que ça veut dire, ce droit (inconscient? ) que tu te donnes de venir écrire ici. Oh que j'aime les mots de ton poète, je vais les noter!
RépondreSupprimerAh! Fabeli! Guillevic est un poète fabuleux, qui écrit dans la densité où chaque mot compte. Je suis amoureuse de lui ;-))
SupprimerEh bien, on te le souhaite de tout cœur !
RépondreSupprimermerci Walrus, merci surtout de ta fidélité!
SupprimerPuisque tu as faim de mots authentiques, de partages vrais, je voulais simplement te remercier pour tes petits mots et signes des derniers jours, sur FB ou chez moi, à un moment où je n'allais pas trop bien. Preuve de ta grande âme.
RépondreSupprimerA mon tour, je me réjouis de ce tu écris dans ce billet, et qui semble dépasser tous les différends, tous les trucs artificiels et vains qui séparent pour avoir atteint l'essentiel, celui qui rassemble.
Tu verras, il y a encore plein de belles choses dans la blogosphère, et quelques gens formidables qui valent le détour.
Je t'embrasse fort
♥︎♥︎♥︎
c'est toi surtout qui m'est restée fidèle, Célestine, pendant tout ce temps de long silence qui ne me faisait même plus souffrir, tellement j'étais loin de tout...
SupprimerJe sais bien qu'il y a dans la blogosphère des gens formidables, à compter par toi ;-))
... "à commencer par toi... c'est plus juste!
SupprimerOn peut me reprocher beaucoup de choses, mais ma fidélité en amitié, ça c'est quelque chose de très solide en moi. C'est sans doute ce qui fait mon ciment.
SupprimerBisous célestes ma chère Coum
¸¸.•*¨*• ☆
ce sont toujours de très beaux mots, vrais et authentiques, que nous lisons ici, qu'ils soient de toi ou de Guillevic, et je crois bien aussi ceux de tes commentateurs
RépondreSupprimerDes bises, Coumarine
les mots vrais et beaux, sont avant tout ceux de Guillevic
SupprimerMes mots sont je l'espère, authentiques... j'y veille!
Des bises aussi à toi, chère Adrienne
Heureuse de retrouver tes mots toujours si justes.
RépondreSupprimermerci mad... merci
SupprimerJe croyais que tu avais jeté ton PC à la poubelle...
RépondreSupprimeroui le-goüt, je l'avais en effet jeté à la poubelle
SupprimerMais il a rouspété, s'est manifesté bruyamment. Et... me voilà!
Retourner à Orval et relire Guillevic .... Ressentir la vie qui sourd de partout, entendre le chant puissant qui s'élève dans l'aube pour célébrer la naissance du jour, entrer dans la nuit par un chant apaisé.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Je n'ai pas dit dans ce billet que je sis retourné quelques jours à Orval, mon lieu d'intense paix. Et tu l'as deviné car j'ai parlé de Guillevic, chère Nicole
SupprimerTu as raison, je dirai un mot d'Orval dans un prochain billet (comme ça, je suis OBLIGÉE d'écrire, puisque je l'ai promis!!!
Les épreuves nous font prendre conscience que le bonheur n'est fait que de petits riens !
RépondreSupprimerc'est exactement ce que dit Alphonse Karr :-)
Supprimer"Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées."
@Daniel, plus que jamais j'ai expérimenté cela. D'ailleurs tous les soirs, je remercie la Vie ppour les petits riens qu'elle m'a donnée
Supprimer@Adrienne, je ne connais pas l'auteur que tu cites, j'irai un peu à sa découverte: "les amis de mes amis sont mes amis" ;-)
Grande envie aussi de retourner à Orval et d'écouter Guillevic !
RépondreSupprimerFortes pensées vers toi, Coumarine. Je t'embrasse.
ça alors, toi aussi tu me parles d'Orval!!
Supprimercomme quoi Guillevic =Orval
Je t'embrasse aussi chère poète
Je t'offre ce Haiku, tiré d'un ancien atelier d'écriture sur le thème du vent, que j'ai donné en d'autres temps
RépondreSupprimerAprès l’orage
sous les clochers des sapins
la lumière joue de l’orgue
Le vent qui cette nuit
hurlait comme un loup
il danse ce matin dans les bouleaux
Un moineau dans une flaque,
elle n’en peut plus de rire
la petite fille.
Petits haikus des saisons, Jean-Hugues Malineau,
Patrice
Bonjour Patrice... ils sont beaux ces haïkus, ils m'aideront à reprendre la danse de ma vie
SupprimerMerci!
"L'essentiel" est différent selon les périodes de notre vie, du moins c'est ainsi que je le ressens. Il en va de même pour les désirs...
RépondreSupprimerJe te souhaite d'assouvir ta faim et de rire de nouveau, de bon coeur. Je t'embrasse.
coucou Praline ;-)
SupprimerCette faim de l'essentiel est vraiment une faim du plus essentiel, l'amour de la vie, des êtres et des choses
Ce soir, nous recevons des amis, pour la première fois depuis 6 mois... je crois bien que nous rirons...
Je surveillais ton blog et voilà ce matin tu es là.
RépondreSupprimer"Ce soir, j'ai simplement faim. Faim de l'essentiel, faim de partages vrais, de mots authentiques."
Ressentir la faim ou la soif est un grand pas vers le bonheur.
Assouvir cette faim n'est-ce pas un grand bonheur!
J'aime avoir cette soif de l'essentiel tant de découvertes y sont enfouies.
voilà donc une anonyme qui surveille mon blog! Mais que est-tu donc, ça m'intrigue! Un simple pseudo me ferait plaisir
SupprimerOui tu as raison cette faim de l'essentiel est une faim de bonheur...
Ah j'ai oublié de mettre mon nom sur anonyme : Maty
RépondreSupprimermerci Maty d'être revenue...
SupprimerReprendre son souffle c'est possible après avoir soufflé un peu, le temps, par exemple, d'un retrait dans un lieu de paix. Les épreuves sont parfois bien lourdes mais si elles ne nous tuent pas, elles peuvent nous rendre plus forts d'une force intérieure nouvelle. Cela ne vient pas du jour au lendemain.Le travail se fait à notre insu . On n'est pas vraiment maître du jeu ! Notre inconscient nous joue tellement souvent de drôles de tours. Et un jour, on se réveille en se découvrant nouveau, différent. Comment s'habituer à ce changement ,c'est comme s'il fallait s' apprivoiser soi même .Le passé, l'avant, ne reviendra pas, vivre, être dans l'ici maintenant n'est pas toujours évident mais c'est essentiel. Car on s'essouffle en effet à tenter de toujours vouloir prévoir, de prévenir, de se projeter dans un futur inconnu.
RépondreSupprimerJe ne connais pas Guillevic mais je vais de ce pas aller à sa rencontre.
chère Charlotte, c'est ce que j'ia fait. J'ai repris mon souffle pendant quelques jours dans un milieu de paix
SupprimerEt dans ce lieu de paix, Guillevic le poète est partout présent, j'ai appris à l'aimer...
Douces pensées chère Coum'.
RépondreSupprimermerci Cloudy... tu vas bien?
SupprimerOh, toi aussi tu as faim ?
RépondreSupprimerJe remarque une chose : tu ne te sens plus "coupable" de tes longs silence. Il me semble percevoir en toi davantage de sérénité, de calme. Comme une acceptation de ce qui est…
mais non Pierre, je ne me sens pas/coupable... compte tenu de ce qu'est devenu ma santé, je fais ce que je peux, et j'essaie de le faire bien, dans l'amour...
Supprimermerci de ton passage qui me fait plaisir;-)...
Heureuse d'avoir de tes nouvelles Coumarine. C'est sûr qu'on s'inquiétait tous à ton sujet. Il y a des coups très durs à encaisser dans la vie... et la phrase qui me parle le plus dans ce que tu dis, est : "je n'ai plus peur des mêmes choses, qui m'apparaissent à présent bien ténues"... oui bien ténues. Cette affirmation je la trouve positive parce que pour avoir cette expérience il faut s'être rapprochée de Soi, s'être rapprochée de la Réalité et cela n'a pas de prix, cela vaut tout l'or du monde.
RépondreSupprimerUne amie de mon fils a perdu sa fille dernièrement et c'est une difficulté infinie qu'elle traverse. Tu peux entendre son témoignage sur utube. Je te donne le lien (j'espère qu'il fonctionnera) : https://www.youtube.com/watch?v=MgGXgEtNsLM
Oups !... kéa... si tu ne m'a pas reconnue !
Supprimerchère kéa (tu vas bien?) j'apprends au jour le jous à accepter ce que j'ai à vivre
SupprimerDans le plus de sérénité possible
Merci à toi pour le lien que j'écouterai en silence
Oui pas mal du côté santé et comme toi j'apprends aussi au jour le jour. Présentement ce que je découvre c'est de déposer mon fardeau sur Ses épaules au lieu de le garder sur les miennes. Ouf ! quel soulagement... je ne dépends plus de rien ni de personne... tout me vient de cette source dont je viens moi-même. Tu sais les p'tit oiseaux qui ne sèment ni ne moissonnent... c'est vrai... compris de la bonne façon par exemple... ce qui n'est pas évident j'avoue.
SupprimerLa vidéo est bouleversante mais rayonne d'espoir à la fois. Les humains... une super race quand même ! Donnes m'en des nouvelles si tu veux. kéa
Apprendre à trébucher
RépondreSupprimerIntégrer les faux pas, en faire sa danse.
Apprendre la marche imparfaite de tous ceux qui ont dans le corps un poids qui se déplace et les entraîne.
Sans qu'ils n'y puissent rien.
Et danser avec ça.
Tous.
Des semblables
Qui tentent de rétablir l'équilibre
A chaque pas
Entravés, empêtrés dans les vies et les histoires
Qui s'agrippent, déséquilibrent.
Jeanne Bénameur, Laver les ombres
(Un passant qui passe :) )
cher passant qui passe
Supprimerje te dis "cher" même si je ne sais pas qui tu es, car ces mots que tu m'offres, ont suscité en moi une vague d'émotion: ils sont tellement vrais, c'est exactement ce que je vis
"intégrer les faux pas, en faire sa danse"
Merci merci
Magnifique Un passant qui passe. kéa
Supprimerbeaucoup d'émotion en te lisant! prends soin de ta belle personne
RépondreSupprimerJuste te dire que je suis là... pas loin. Amitiés.
RépondreSupprimer@sylvie et mel...
RépondreSupprimermerci à toutes les deux...
savoir que mes lecteurs sont toujours là, fait tant de bien...