il y a les photos de vacanciers heureux (du moins ceux qui n'ont pas vomi partout comme dans cet hôtel 5 étoiles...)
il y a les photos de cartes postales qui disent le bonheur de l'été
je n'ai pas de photos à vous montrer, vu que je n'en prends plus des photos, vu que je louche rhoooooooo
je ne suis pas partie en vacances, je n'ai pas tâté de la grande bleue, de la verte profonde
(si je pars quelques jours, ce sera en dehors du bruit et de la nervosité des autoroutes surchargées)
d'un autre côté il y a les hommes en noir armés de couteaux s'apprêtant à couper les gorges
il y a les gens enterrés vivants, les maisons démolies, les explosions terrifiantes, les morts par centaines
non non, pas sur les plages bleues, les mers blondes... rassurez-vous
un peu plus loin (mais pas si loin...) dans ces pays qui n'en finissent pas de se tirer dessus
Ceci n'est pas une photo de vacances ordinaire
comme quoi, même dans les ruines... on peut garder le sourire
ce bonheur de partir dans d'autres histoires
petite fille lumineuse donne moi ton secret
La photo est de Mohamed Zarandah , photographe amateur qui vit à Gaza
Les hommes égorgent toujours au nom de Dieu...
RépondreSupprimerParait que c'est un bon référentiel....
Quand ce n'est pas en son nom, c'est pour une idéologie... ... "n'ayant plus cours le lendemain"... comme le chantait si bien Brassens.
Quant à la photo.... c'est une "photo posée de professionnel" (pas une photo de reporter....). Ça se voit quand on a "l'oeil" (la lumière du bas du visage est artificielle, ("une rehausse" comme on dit) compte tenu de l'ombre où est le sujet.
Sourire d'une fillette qui vit loin de tout ça ? En vacances elle aussi ?... contente de poser dans des ruines ?
Certes, on peut y voir une symbolique....
Mais à quel prix d'arnaque photographique ?
(Enfin c'est une hypothèse. J'attends la démonstration du contraire....)
Le monde va mal ? Certes....
Chacun s'enrichit du malheur. C'est une loi finalement...
Seuls les "artisans de paix" savent abroger cette loi.
Tisser la Paix est une oeuvre d'éternité...
C'est ça qui la rend passionnante...
SupprimerMohamed Zarandah est un photographe amateur qui vit à Gaza. Ce n'est pas une photo posée de professionnel, c'est la photo d'une petite fille qui vient de retrouver un de ses livres dans sa maison détruite. Si tu vas sur le compte Facebook de l'auteur, tu verras que cette photo est la seule lumineuse de toutes celles qu'il a postées, témoignant toutes de l'horreur de la guerre.
Pour la lumière, c'est le livre qui sert de réflecteur, et Photoshop qui fait le reste, mais c'est une photo réelle et non posée.
ça m'est égal, Alain de savoir si cette photo est "composée" ou pas, posée ou pas!
SupprimerCe qui me touche c'est l'émotion qui m'a saisie quand je l'ai vue
Bien sur c'est un photographe, qui aime ce qu'il fait, il soigne donc ses photos... ce qui nous permet de voir quelques belles photos (je suis allée sur son compte facebook, merci Pastelle)
(quand on écrit, on veille aussi à écrire de préférence un beau texte ce n'est pas pour ça que c'est un texte artificiel)
Va voir le site de ce photographe, ses photos me touchent, elles témoignent en effet de l'horreur de la guerre...
Merci à tous les deux d'avoir réagi... cela ouvre des discussions...
pour voir ses photos sur la guerre et ses désastres, il faut aller sur son compte FB
SupprimerAilleurs il met des photos d'art...assez différentes de tonalité...
@ J'ai posté auprès de Coumarine un premier commentaire, sans avoir lu les com's précédents.
SupprimerCelui-ci est à prendre au degré que vous voudrez bien lui accorder :
- Je me demande s'il n'existe pas une guerre qui aurais commencé avec comme prétexte, "Alors, la photo posée ou pas ? Par un authentique professionnel ou par un authentique pas professionnel ?
Bleck
@ Pastelle
RépondreSupprimerJe veux bien qu'il soit amateur.... Ça l'empêche pas de vendre ses photos sur le net au prix de 239 $ l'exemplaire grand format....
Et puis, l'essentiel de mon commentaire n'est pas relatif à l'art photographique....
Je suis de plus en plus choquée par toutes ces images de violence, d'explosions , de ruines , de larmes , de cris, de morts , de haine, exhibées à la télévision aux 20 heures , je me sens mal d'être malgré moi un voyeuse passive devant tant d'horreurs étalées.Je préfère alors écouter les nouvelles à la radio ou lire le journal. Ce n'est pas mieux à écouter et entendre mais je ne peux quand même pas boucher mes oreilles et fermer les yeux...
RépondreSupprimerToutes les guerres sont un scandale à notre humanité.
Si en plus si il y en a qui se font plein de fric avec ces images...je suis dégoûtée.
NON Charlotte, ce photographe nee se fait pas plein de fric avec ses photos.
SupprimerIl vend ses photos d'ART comme n'importe quel artiste a le droit de vendre ses œuvres!
250 dollars ne valent même pas 200 euros!!
Les photos qu'il met sur son compte facebook, sont différentes: il raconte à sa manière la guerre de son pays
Pour le reste je suis d'ac avec toi... les photos du journaliste américain avec son bourreau ont fait le buzz...
A en avoir la nausée
Je préfère et de loin la photo de cette fillette
J'aime sa symboliique
Le monde va mal de plus en plus ma,l quand ceux que l'on nomme les grands feront-ils preuve de simple bon sens pour arrêter ces horreurs.
RépondreSupprimercertains disent que le monde ne va pas plus mal... mais que les nouvelles et les images circulent plus vite et partout...
SupprimerDifficile de rester serein sauf si on se désintéresse de l'actualité
Je me permets de te glisser un tout petit conseil qui ne sert absolument à rien puisque tout conseil est par nature inefficace, seul compte l'expérience personnelle hein, hein !
RépondreSupprimerTu devrais couper les informations, ne plus regarder la télévision, je sais c'est moins évident à faire qu'il y paraît à première vue, je sais... fais simplement l'expérience pour commencer pendant trois mois c'est un minimum pour se désengorger le cerveau, essaie et puis nous en parlons quand tu veux.
Alors, ça ne va pas changer la face du monde mais... essaie trois petits mois...
Je t'embrasse chaleureusement, Bleck
Je suis d'accord avec Bleck, je ne t'étonnerai pas, Coum...
SupprimerJe me permets d'ajouter ma voix à ce conseil amical, Coumarine, puisque ce malaise est récurrent chez toi.
SupprimerSi ça te paraît trop difficile de te couper complètement de l'info, accordes-toi de n'y avoir accès que de temps en temps (une fois par semaine, par exemple, en évitant la télé). Choisis ces moments, puique l'actu t'intéresse, mais ne les subis plus.
J'agis exactement comme Bleck depuis déjà longtemps !
Supprimeroui sans doute, vous avez raison!
SupprimerJe n'ai pourtant pas la télé. Mais je suis les sites d'actualité, j'aime me faire une opinion sur l'actualité
Et puis durant ce mois d’août, je suis restée bcp (trop!) derrière l'écran de mon PC
Et l'actualité durant ce dernier mois n'est pas de celle qui apporte du bonheur ;-))
Merci à vous...;-)
Photographie de professionnel ou d'amateur, mise en scène ou pas, retouchée ou non, cette image me touche. Je vois une petite fille au sourire d'ange qui laisse derrière elle le chaos pour garder un livre ouvert sur la vie et, sans aucun doute, tourner bientôt la page...
RépondreSupprimerMerci Coumarine pour cette touche d'espérance...
oui, Aimedjee, cette image m'a touchée justement parce qu'elle détonnait sur tant d'autres...
Supprimer
RépondreSupprimerJe suis dans cette pluie qui arrose les vallons
Et dans les branches d’arbres, je fais surgir la sève.
Je suis dans l’arc en ciel , dans l’aurore boréale,
Dans les sources jaillissantes, dans les graines qui germent,
Et je suis dans le vent qui fait tourner sans peine
Les ailes des moulins, ou souffle dans les voiles.
Je suis la main tendue qui secoure l’indigent,
Et j’ai crié "Mon Dieu où donc te caches-tu ?
Je t’ai cherché en vain jusqu’au bout de la terre
Et je ne comprends pas pourquoi tu laisses faire
Existe-tu vraiment et si oui où es-tu?"
Alors j’ai entendu au plus profond de moi
Une voix qui disait " Laisse-moi te parler
Et c’est avec ton âme que tu dois m’écouter
Si tu veux retrouver seulement un peu de foi.
Je suis dans le soleil qui le matin se lève
Et donne vie aux choses par ses ardents rayons,
Je suis dans cette pluie qui arrose les vallons
Et dans les branches d’arbres, je fais surgir la sève.
Je suis dans l’arc en ciel , dans l’aurore boréale,
Dans les sources jaillissantes, dans les graines qui germent,
Et je suis dans le vent qui fait tourner sans peine
Les ailes des moulins, ou souffle dans les voiles.
Je suis la main tendue qui secoure l’indigent,
Je suis dans le regard qui conforte le mourant,
Dans l’étreinte sublime des plus tendres amants,
Ainsi que dans le sein qui va nourrir l’enfant.
C’est vrai , je suis partout mais l’endroit le plus cher,
l'endroit le plus secret où j'aime me cacher
RépondreSupprimerEt où personne jamais ne songe à me chercher
C'est dans le cœur de l'homme qui ne cesse d'espèrer.
merci Anonyme pour ce texte que je connaissais
SupprimerC'est au plus profond de soi que se cache le meilleur...
il faut juste pouvoir l'écouter
(j'espère que ton prochain commentaire sera signé d'un pseudo, "anonyme" c'est tellement... anonyme!
Je ne retiens que le sourire de cette enfant malgré les atrocités de la guerre et l'espérance qu'elle incarne, le reste m'importe pas ! Ton texte Coumarine m'a chavirée, comment peut on perpétuer de telles horreurs, au nom de qui, de quoi ? Perso, je me refuse de croire encore aux paroles " Dieu est amour " pour les chrétiens, dans d'autres religions, cela est formulé différemment mais avec le même sens ! Le monde est fou, cruel, "sans foi ni loi" .
RépondreSupprimerLoulotte il faut je crois que je redevienne plus "légère" et pour ça que je cesse de me surinformer..
Supprimerquant à la question de Dieu... je ne sais pas si c'est Dieu, mais en nous il y a désir si ardent d'amour que je ne peux croire qu'il soit surgi du "rien"
je t'embrasse...
Elle est terrible et terriblement belle cette photo...
RépondreSupprimerComme ton texte, un peu "j'aime, j'aime pas"...
Qui nous rappelle que, oui, de l'autre côté est pire, et que l'on ne peut partir en vacance de la terre...
Amitiés
voilà c'est ça, Pascale Madeleine!
Supprimeron ne peut jamais partir en vacance de la terre, dt monde des hommes!
merci
Gaza de schisme
RépondreSupprimerUne bande étroite mais pas seulement une bande de terroristes où on amasse des armes, on mage du houmous et on prie dans les mosquées quand les femmes sortent masquées. Une mascarade de voir après le plomb durci qui tombait dru ces nouvelles frappes, pas que des petites frappes, pour déloger et déroger et puis au hasard et au petit bonheur la chance tuer qui des gamins, qui des malades, est ce le fait de malade, de psychoses qui n’entendent pas causer ou alors causer oui mais plus que du tort, noir comme la mort et loin de tout amour dans cette haine inexpiable et cette loi du talion maintes fois revisitée et mise à toutes les sauces, couleurs de sang et de poussières.
Logique de l’affrontement, de la confrontation brutale, après des provocations certes mais si disproportionnée et qui voudrait dans ce réduit, dans ce recoin chasser comme des rats le moindre membre de la confrérie honnie, brigade des martyrs d’alAqsah ou pas ! Oui mais voilà par terre, par mer et par air on fout tout en l’air et la gazaouis oui les gaza ouïs jamais n’ont moins gazouillé alors que la main intraitable ourdie dans l’ombre des opérations spéciales ces ratissages et ces destructions systématiques des tunnels du crime et de l’irrédentisme mais aussi de la vie, du commerce.
L’affaire est toujours complexe mais ce qui est simple ce sont les morts qui s’étalent et a haine qui s’étend comme une trainée de poudre, pas aux yeux mais odieux ces crimes perpétrés et ces bavures honteuses presque excusées tant l’exclusion dans le périmètre semble justifier tous les abus, les excès et ces dévorantes victimes expiatoires.
Oui alors si les armes parlent et veulent dire quelque chose, c’est que cette bordure protectrice n’est pas le fait de jardiniers bien intentionnés pour leurs voisins dans ce territoire mal famé, infamant, mal fréquenté mais néanmoins où survit une population d’une telle densité dans une promiscuité si grande et des conditions si délicates d’ordinaires et périlleuses depuis 11 jours.
Bordure ou ordures, on déverse des bombes mais c’est la paralysie pour obtenir la fin des hostilités car personne ne veut reculer et perdre de position, pourtant il y aurait tant à gagner et d’abord à épargner de nouvelles vies.
Non tout n’est pas justifié, l’acharnement coupable et devenu meurtrier, la pression sans relâche et l’aveuglement de dirigeants qui tiennent d’une main de fer une enclave sous oxygénée.
S’agit-il encore, après l’histoire de jouer à front renversé et de David contre Goliath en miroir, de rappeler sur cette terre pelée que le mot Palestine vient des philistins, des hommes que certains tiennent en pâle estime et c’est peu dire et massacre à tout va comme les brebis du sacrifice. Cela nous interpelle mais plus encore nous indigne et nous étouffe car il y a un bâillon pas un sabayon, car ce n’est ni un dessert, près du désert, ni une entrée en matière car nous sommes dans le vif du sujet et on sait aussi que les populations civiles sont instrumentées de fait comme des boucliers humains.
Alors ne frappe plus et retient ta main pour ne pas accroitre le malheur et la désespérance de ceux qui n’avaient déjà pas grand-chose.
merci Thierry pour ce long commentaire...
Supprimerà lire avec attention et à méditer!
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Supprimerdésolée Thierry, j'ai préféré supprimer ton coup de gueule "géopolitique" comme tu l'appelles toi -même, je ne pense pas qu'il apporte quelque chose ici
SupprimerBien à toi
j'en suis désolé mais tu es maitre du jeu , pourtant il n'y avait pas de jeux de mots et juste quelques rappels historiques et pas hystériques
Supprimerceux qui l'auront lu y auront trouvé matière à réflexion et une bonne référence de lecture sur un sujet brulant , je pensais d'avantage que tu aurais censuré d'avantage mon parti pris sur gaza; je vis toujours mal les censures mais c'est la loi du genre et puis dans le genre envahissant je suis pas mal, n'est ce pas, et ça peu polluer ton intention et ton schéma directeur
tu peux me le renvoyer je ne l'ai pas sauvegardé ailleurs , t'en ayant laissé la primeur ?
bises et je ne veut surtout pas te créer de soucis
cher thierry
Supprimerje suis sûre que ton commentaire faisait matière à réflexion. Mais il entrait dans un débat que je ne souhaite pas entamer ici. Tu vois, je ne dis rien d'autre dans ce billet que des ressentis face aux difficcultés du monde, qui nous sont tombés en force durant ce mois d’août (et gaza n'est qu'une petite partie de tous ces problèmes) Mon blog ne prétend pas être un forum de discussion: sache que je n'ai pas la force ni morale ni physique pour le moment de faire face à des échanges de réflexions aussi intéressantes soient-elles! Mais je comprends très bien que pour toi ce ne soit pas facile à vivre: personne n'aime être censuré. Je suis vraiment désolée
"petite fille lumineuse donne moi ton secret"
RépondreSupprimerLa prime jeunesse...
Ce truc dont l'esprit est la chose la plus difficile à conserver
hello le Gout
Supprimerl'esprit d'enfance oui... on se prend tellement vite au sérieux... ;-)
Il y a toujours un côté, et l'autre...Le futile et le désespéré. Le facile parfois un peu bébète et le grave qui peut être souriant. Comme cette petite fille dans les ruines, que ce photographe-amateur a "vu", symbole étonnant d'une vie suspendue à un fil et qu'une lecture dote soudain d'une incroyable sérénité!
RépondreSupprimerBises, chère Coumarine
Lorraine
contente chère Lorraine de te voir ici
RépondreSupprimerCertains êtres voient au delà de l'évident et le donne à voir à d'autres. Ce sont des messagers...
J'espère que tu vas bien, Coum...
RépondreSupprimerJe t'embrasse
♥
merci Célestine!
SupprimerJ'ai une pente à remonter...
j'ai entamé la marche...
je résiste même si ce n'est pas facile
Je t'embrasse aussi
Ce n'est pas moi qui nierait le pouvoir des livres et des mots, ni des photos d'ailleurs.
RépondreSupprimerJe passais par là.Je ne t'oublie pas.
Bisous
Claire de "paroles plurielles"
merci Claire...
Supprimerécris-tu encore ?
Cette année a son lot d'horreurs, guerres et crimes et nous sommes là a regarder ce monde de folie... impuissants. Difficile d'être totalement heureux (euses) durant ces vacances 2014. "Etre nés un jour au mauvais endroit" un peu comme cette jolie chanson de Calogero amitié et courage chère coumarine
RépondreSupprimerc'est vrai que nous avons été particulièrement "gâtés" en folies meurtrières durant ce mois d’août 2014
SupprimerOui pas facile de garder son optimisme
Merci de ce commentaire bienveillant
Grondement de guerres qui se rapprochent
RépondreSupprimerNon nous le souhaitons pas, vraiment pas mais pourtant cette marche inéluctable dont parlent certains et qui se propage dans les têtes semble tout d’un coup plus probable et certains s’accoutument quand même certains ne l’appellent pas de leurs vœux pour donner un coup de balai. C’est surement qu’ils n’en ont pas connu les ravages et les terribles et funestes conséquences avec l’abolition de la loi commune et courante pour celle plus terrible du conflit qui autorise le déchainement de la violence sans contrôles ni contraintes.
Alors des nationalismes xénophobes qui montent aux extrêmes, des conflits qui éclatent partout, des irrédentismes et des visées géopolitiques, des bouleversements et des renversements qui amènent instabilité et inquiétude, des effets dominos, des propagations et un monde moins sûr et tranquille parce que la clameur du monde est devenue guerrière et que les désirs de revanche, de vengeance s’étalent sur la place publique.
Des postures aussi et des va tout, des va t en guerre et des va nu pieds et puis ce souffle et cette brise qui attise et confine au drame, ces massacres aveugles, ces viols et cette libération des pulsions meurtrières, cet hubris qui brise et dévaste, emporte dans un torrent de folie la raison et la conscience, abolissant le jugement, les valeurs et les limites dans un flot continu de visages d’horreur et perpétrant de crimes sordides avec pour seul fin de les perpétrer et de les perpétuer, tuer à l’infini !
Le monde est bancal et disharmonieux, trop de profits et de richesse pour certains et rien pour d’autre, mais faut il donc qu’il aille mal à ce point pour verser dans une telle confusion.
C’est comme si le souvenir de 14 avait exorcisé les démons assoupis qui sommeillaient en nous et prêts à se réveiller et bondir attendent là tapis dans un recoin de notre mémoire, pourtant nous ne pouvons pas oublier le drame de la guerre de masse industrielle et de cet abattage insensé et frénétique, fanatique d’homme comme chair à canon !
Le moment est symptomatique et fantasmatique qui libère les démons et les mauvais génies !