jeudi 27 février 2014

Perplexité!

donc voilà!
j'ai dans le fond de mon ordi un témoignage de mon vécu de malade
une maladie autoimmune plutôt rare
Je parle en "JE", c'est un témoignage...
Je ne raconte pas une histoire, je n'ai pas fait d'autofiction, je n'ai pas travesti les faits: Je raconte mon cheminement, je me mouille...

La semaine dernière, c'était la Foire du livre à Bruxelles
J'y suis allée, j'espérais rencontrer du monde
pour ce faire j'ai mordu sur ma chique, croyez-moi, vous savez je suppose, combien le monde, le bruit, m'indisposent
Pis que cela, m'insécurisent; Je ne vois que la moitié du monde environnant;;;
J'y suis allée quand même, courageuse que je suis (ben oui!)

Je voulais rencontrer deux ou trois éditeurs qui auraient pu être intéressés pas un témoignage et pas n'importe lequel... le mien! ;-))

J'avise le stand d'un éditeur que je connais (c'est pas mon ami hein... mas je le connais... enfin plus ou moins!)

Je lui parle de mon récit, il m'écoute avec grande attention
Il me dit que justement il a publié le récit d'un homme qui a subi une grave intervention chirurgicale: L'auteur raconte la découverte de sa maladie, le choc de l'opération et sa lente remontée...
Il l'écrit en JE sous forme de journal quotidien
L'éditeur me dit aussi avec beaucoup d'insistance que ce n'est pas un récit de vie, mais un ROMAN!!

Bien
Je lis ce "roman"...
Puis je regarde sur le net une vidéo de l'auteur interviewé qui raconte un peu  l'histoire qu'il relate dans son livre, avec d'ailleurs une belle écriture, assez poétique par moments

Et je me dis:
Pourquoi ne pas reconnaître qu'il s'agit d'une histoire vécue? N'y aurait-il que le roman (ou les nouvelles) qui serai(en)t une littérature digne de ce nom? Le témoignage est-il faiblesse dont on hésite à se dire le personnage principal?

Je suis perplexe

Je n'imagine pas faire de mon récit une histoire de fiction.
Je ne veux pas non plus écrire mon cheminement en le cachant sous l'étiquette Roman...

(mais je me trompe peut-être, j'aimerais que les blogueuses-lectrices qui me lisent, me donnent leur avis
Je pense au roman autobiographique qui fait parler de lui en ce moment: "en finir avec Eddy Bellegueule")


Edit du 28 février
Une question: aimez-vous lire des témoignages ou/et des récits de vie?
ou préférez-vous vous plonger dans un bon roman?

35 commentaires:

  1. Je comprends ta démarche Coumarine. Mais tu sais te mettre en scène à travers un personnage construit ne t'empêchera pas d'écrire ton vécu. Dans une pareille situation, j'aurais l'impression que cela m.aiderait à une prise de distance et apurerait mon récit.

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    1. Je ne pense pas Malou que cette façon de procéder me convienne
      J'ai trop investi de moi dans ce récit
      Merci de me donner ton avis...

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  2. Je pense que cet éditeur n'était pas intéressé par ton témoignage car tu n'es pas une "célébrité" qu'il gagnerait à faire éditer...
    On écrit, sur un blog ou sur papier, avant tout pour soi. Ta démarche est de vouloir partager ton vécu pour aider en même temps des personnes concernées, alors que les "romanciers" souhaitent être lus pour assouvir un besoin de reconnaissance et combler un ego souvent surdimensionné...à la mesure de ces éditeurs qui s'en servent pour faire des "succès" de librairie.
    Ici au moins, tu écris ce que tu veux, et tu n'as pas à attirer coûte que coûte des lecteurs. On vient à toi simplement et librement pour lire ton récit de vie et partager nos ressentis.

    Grosses bises Coum

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    1. oui c'est vrai, sauf si ce témoignage connait une diffusion fulgurante, il ne risquera pas de faire gagner sa vie à un éditeur
      Enfin... finalement on ne sait pas

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  3. Pour répondre à ta question, je dévore les témoignages de vie : ils me touchent en profondeur, et, à mesure que je vieillis, bien plus que les romans. Les romans ont pour moi une autre fonction, celle de me faire m'évader dans d'autres vies, d'autres possibles, dont je sais qu'ils sont fiction.
    Moi, personnellement, je préfèrerais lire ton témoignage annoncé comme tel plutôt qu'un témoignage soi-disant romancé. Je sais que tu l'as écit avec le plus vif de toi et c'est comme cela que j'aimerais le lire, pas déguisé sous une apparence de roman. Ce qui m'intéresse, m'émeut, me bouleverse dans un témoignage, c'est la vérité intime de la personne, dont je me sens alors soeur d'humanité. Je préfère de très loin que ce soit annoncé comme tel !
    J'espère que tu trouveras un éditeur et je serai parmi tes premières lectrices !

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    1. voilà c'est ça, Ileana, j'ai écrit ce témoignage avec le plis vif de moi, dans des mois très intenses de ma vie
      merci de ton intérêt, ton avis ici m'est précieux!

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  4. personnellement je préfère le témoignage au roman surtout lorsque l'on a vécu quelque chose de fort. La réalité de la vie est essentielle et importante. Pourquoi la romancer?

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    1. Ce que tu dis ne m'étonne pas Daniel
      Ce que je connais de toi via ton blog conduit à cette préférence pour les livres témoignages, ceux qui font réfléchir!

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  5. je lis très peu de romans. Quelques romans policiers pour me laver la tête… Et quelques romans dont tu m'as conseillé la lecture… :-)
    Je préfère les biographies, les récits de vie, les essais de gens qui ont des choses intéressantes à dire, les témoignages, etc.

    Quant aux éditeurs, ce sont des commerçants, qui surfent sur l'air du temps. Aujourd'hui on met le mot ROMAN sur tout et n'importe quoi. Question de marketing. Question de mode.

    La bonne interrogation : (selon moi....)
    comment t'adapter à la conjoncture de l'édition telle quelle est, ( Et sur laquelle tu n'as aucun pouvoir)
    sans renier le témoignage que tu veux porter.

    Je trouve que c'est un challenge intéressant pour l'écrivain que tu es…

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    1. merci cher Alain pour LA bonne question que tu me poses, mais à laquelle je n'ai pas encore de réponse
      "comment t'adapter à la conjoncture de l'édition telle quelle est, ( Et sur laquelle tu n'as aucun pouvoir)
      sans renier le témoignage que tu veux porter."

      Question difficile mais importante. Merci

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  6. Bonjour,

    Je suis moi-même dans l'attente de réception de la première épreuve papier de mon récit de vie. J'ai choisi de l'auto-éditer chez Amazon. Je n'ai pas cherché un éditeur, car je ne pense pas que le sujet de mon livre soit très commercial : le récit d'une thérapie par courriel...

    Néanmoins, ce sujet aurait intéressé un éditeur, je ne crois pas que j'aurais accepté de transformer mon récit en fiction. Il me semble que mon histoire en aurait perdu en crédibilité.

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    1. ah! ui! je me souviens de vous et des mails que vous m'avez envoyés pour me parler de votre projet
      Vous l'avez finalisé et choisi de publier votre témoignage en auto-édition
      Ce que moi je ne souhaite pas
      (j'ai été contactée par deux éditeurs à compte d'auteurs... je n'en dirai rien ici, mais il n'en est pas question pour moi!
      Je préfère et de loin, la solution The Book Edition

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    2. Amazon ou The Book Edition, c'est à peu de choses près la même chose, si ce n'est le prix du produit fini...

      Et moi non plus, je ne voudrais pour rien au monde éditer à compte d'auteurs. Je me permets de le dire pour vous : quelle arnaque !

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  7. "Une question: aimez-vous lire des témoignages ou/et des récits de vie?
    ou préférez-vous vous plonger dans un bon roman?"

    Les deux sont différents, chère Coumarine et complémentaires. J'aime beaucoup les récits de vie qui me touchent par leur sincérité...

    Je t'embrasse !

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    1. merci Agnès
      (tu n'as pas une bonne idée d'éditeur à compte d'éditeur auquel je pourrais m'adresser?
      ;-))

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  8. Je me pose la question : Pourquoi est il obligatoire de spécifier à quelle catégorie fait partie ton livre: Roman ou récit de vie ou je ne sais encore tout quoi. Pourquoi est ce obligatoire à propos de ton histoire de mettre en évidence la catégorie. Je pense aux livres qu'a écrits Marie Cardinal et publiés chez Grasset pour la plupart.
    Quand c'est autobiographique il n'y a rien marqué, Quand c'est de la fiction c'est marqué: roman. Ainsi pour "Les mots pour le dire" ou "Autrement dit"ou encore"La clé sur la porte" rien n'est mis . Par contre pour par exemple" les jeudisde Charles et de Lula" en dessous du titre c'est noté roman.
    Oui la question que pose Alain est la bonne question. Quel est surtout ton désir: Veux tu vraiment être édité ?
    T'adresses-tu aux bons éditeurs? Ceux qui s'intéressent à ce genre de sujet? Moi je te vois bien chez Grasset. léditeur de Philippe Grimbert, de Jacqueline Harpman, de BHL,François Weyergans ,d'Alexandre Jardin etc...
    Bonne chance à toi . Tu es sur la bonne voie;

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    1. C'est obligatoire Charlotte
      Autrefois ce ne l'était pas...
      Mais maintenant oui
      Et les éditeurs préfèrent si possible étiqueter un livre en tant que roman!
      Grasset? rien que ça?
      N'oublie pas que je suis Belge et qu'en tant que telle je n'ai que peu d'éspoir de convaincre un de ces grands éditeurs français!

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  9. Évidemment, tu le sais, je suis passionné par les récits de vie, en bon "apaïste" que je suis, mais j'aime aussi les romans lorsqu'ils sont bons et côté écriture j'ai vraiment un grand plaisir lorsque je parviens à trousser une petite nouvelle fictionnelle bien éloignée de moi (ah souvenirs d'Heurtebise, entre autres... )

    Quant à la question de la dénomination comme roman de quantités de témoignages autobiographiques, oui je sais c'est très fréquent. Personnellement ça m'agace et je trouve que les auteurs devraient tenter de résister. Mais parfois ils n'ont pas vraiment le choix. Mais enfin si tu peux résister, résiste. Si l'on veut absolument mettre quelquechose il y a le beau et très polyvalent terme de "récit".

    Parfois même "roman" s'introduit dans le dos des auteurs. Je me souviens avoir demandé à Marie Chaix lors d'une table ronde pourquoi "l'été du sureau" était présenté comme roman. Elle était toute étonnée. et choquée. En fait apparemment c'est sur la version poche que ça avait rajouté sans lui dire.

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    1. Cher Bernard... contente de te voir sur ce sujet!
      (je te rappelle que tu écrivais VRAIMENT très bien ces petites nouvelles... et que souvent j'ai regretté que tu ne remettes plus la main à la pâte
      MERCI bcp de tout ce que tu écris dans les deux derniers paragraphes
      Oui je veux essayer de résister
      Oui récit me convient parfaitement, mais pas roman
      Ce que tu dis de Marie Chaix, c'est plut^t choquant en effet: c'est bien la preuve qu'il fallait mettre roman pour que la version poche se vende mieux!

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  10. Dire que c'est un roman enlève de la crédibilité à ce qui est raconté. Ce n'est pas une question d'aimer ou pas, c'est une question d'y croire ou pas. Dans un roman, on n'y croit pas. Une histoire vraie ne mérite pas de ne pas être crue. A la rigueur, roman autobiographique, pourquoi pas. Mais, je trouve dommage de laisser imaginer que c'est inventé quand ça ne l'est pas.
    Comme l'a dit quelqu'un dans les commentaires, c'est peut-être parce que tu n'es pas connue. Les célébrités, même les plus minables, font des récits de vie et ça passionne les éditeurs et les foules. Pourquoi ce genre de récit leur serait-il réservé ? D'autant qu'on peut douter de leurs récits de vie qui, justement, ressemblent souvent à des romans.
    Bref; ce n'est pas un roman et ça ne devrait pas le devenir.

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  11. Bienvenue Béatrice

    Je te rejoins dans ce que tu dis; c'est frappé au coin du bon sens
    merci de ton avis

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  12. J'aime lire des romans et j'aime lire des récits...pourvu que je sente que l'auteur écrit avec authenticité...
    tu parles de Eddy Bellegueule, il n'y a pas d'équivoque, on sait bien qu'il parle de lui, qu'il n'invente rien, qu'il essaie d'être au plus près de ce qu'il a vécu, et pourtant on intitule son livre "roman"...L'éditeur pense qu'il se vendra mieux sous cette étiquette? Curieux !
    Mais il me semble que ce qui est important, c'est que ton livre soit édité, il peut aider d'autres personnes...
    De même Marie Chaix, on sait bien qu'elle parlait d'elle...mais quand même on aurait pu l'avertir, ce n'est pas très correct

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    1. oui Gazou, c'est le mode nouvelle dont je ne connais pas la raison exacte
      Je crois qu'on considère qu'un "récit" n'a pas la même valeur "littéraire" qu'un roman dont la fiction sort de l'imagination de l'auteur

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  13. beaujour Coum.
    j'aime lire des livres d'histoires humaines. d'autant plus qu'en elles sont vécues par un quidam, voir l'auteur lui même ! ce n'est pas du voyeurisme, mais tout simplement, parce que j'aime les gens. voilà
    bisous et plein de douces pensées par devers toi.

    rsylvie

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    1. c'est étonnant que tu viennes sur mon blog!
      Car auj. même, je suis venue sur ton blog de peinture
      Sylvie... c'est magnifique ce que tu fais!
      J'aime énormément certaines de tes peintures, énormément!
      Je m'étais dit que j'allais te demander de pouvoir parfois en emprunter une pour illustrer un de mes billets...

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  14. Pour moi (qui lis peu de témoignages), la différence entre un récit personnel et un roman est essentiellement une question d'écriture, de "valeur littéraire", comme tu l'indiques dans une réponse ci-dessus. Cela dépend aussi de l'intention poursuivie en écrivant, de la façon de raconter.
    Il me semble que la fiction installe une certaine distance par rapport au vécu et que c'est cela qui permet à plus de lecteurs d'y entrer.
    Bonne chance, quoi qu'il en soit, pour trouver une voie qui te convienne.

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    1. merci Tania... ton avis m'est précieux
      Tu sais que récit ou roman, mon objectif est de fournir un récit agréable à lire, de préférence bien écrit...
      Il ne devrait pas y avoir moins d'exigence parce que c'est un récit...

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  15. Je préfère, et de loin, les récits de vie. Les romans m'ennuient et j'ai l'impression de perdre mon temps en les lisant, alors que les récits de vie, les témoignages sont beaucoup plus intéressants et enrichissants. C'est mon avis.
    Belle fin de journée, Coumarine, et bonne chance, tu trouveras un éditeur, j'en suis sûre ! :-)

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  16. Oui, "TheBookEdition" te permettrait d'intituler ton livre comme tu le souhaites. Reste évidemment la question de la diffusion ; mais je pense que tu as suffisamment d'amis, qui liraient ton livre et l'apprécieraient à sa juste valeur...

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    1. Danalya, comme tu peux le voir en haut à gauche, j'ai publié les meilleures Paroles de Coumarine sur ThebookEdition
      La diffusion reste le réel problème, il faut du temps pour s'en occuper

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  17. Le commentaire de Charlotte m'a beaucoup parlé, je pense également Coumarine, qu'il n'est pas forcément utile de spécifier si ton livre est un témoignage ou une fiction (à moins que tu ne veuilles expressément l'indiquer). Je suis allée rechercher des ouvrages de Marie Cardinal ! dans ma bibliothèque : "Les mots pour le dire" est présenté comme roman, c'est écrit sur la couverture. Rien n'est spécifié pour "Autrement dit".
    J'avais beaucoup aimé en cette lointaine époque "Lettre à un enfant jamais né" de Orlana Fallaci, que j'ai lu comme autobiographique, mais ce n'est écrit nulle part. De même pour "Un bébé en analyse", de Mariella Colin, sous-titré "journal psychanalytique d'une grossesse". J'aime bien ce sous-titre, je me demande si tu ne pourrais pas utiliser un titre de cette veine, sans davantage expliciter si c'est réalité ou fiction.
    J'ai sous les yeux le magnifique petit livre de David Servan Schreiber "On peut se dire au revoir plusieurs fois". Nous savons que c'est autobiographique, mais ce n'est mentionné nulle part.
    Tu toucheras certainement un plus large public si tu ne te mets pas immédiatement dans un créneau ultra resserré. Finalement, ton expérience touche beaucoup de gens, il n'est pas nécessaire d'avoir la même maladie. Je repense par exemple aux paroles des médecins "secouez-vous !" ou à d'autres qui ont su t'écouter, t'expliquer, t'accompagner : ces expériences sont universelles.
    Une autobiographie qui se lise comme un roman, et que ce ne soit pas utile de se poser la question. Sortir ému, grandi, nourri par les mots lus. Et qu'on ait envie de les partager avec des proches concernés. Je suis sûre que tu trouveras le ton juste pour le succès de ton livre ! A bientôt le plaisir de le lire, je t'embrasse.

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    1. Bonsoir Anne,
      J'apprécie bcp tes commentaires: ils donnent à réflexion
      Oui je pense que mes mots pourront intéresser bien plus de gens que les "concernés" en première ligne. C'est un texte sur un chemin de vie quand la maladie vient soudain brouiller les balises
      Je te remercie pour ce que tu me dis... je pressens là une piste... mais il faudra que je retravaille quelque peu mon texte
      En tout cas: MERCI

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  18. Coumarine, je te livre une remarque récurrente de mon éditeur papier : pour lui, dans son catalogue, les meilleures ventes sont faites sur les livres qui sont des récits de vie (maladie, addictions, voyages...)
    Je suis sûre que tu vas trouver la bonne personne qui saura mettre en lumière ton témoignage.
    Je te souhaite de douces heures printanières!

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  19. Ma chère Coumarine,
    Voici le point de vue depuis ma petite fenêtre. Par certains aspects, ce à quoi tu te heurtes, c'est la même violence qui entoure Christine Angot qui a toujours réfuté l'étiquette "autofiction". "Quitter la ville" qui expose, sans fard, la sortie de son livre "L'inceste", est à mes yeux un pur chef-d'oeuvre. Peut-être y trouveras-tu matière à dialoguer.
    Je t'embrasse.
    D&D

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    1. MERCI DnD ... c'est comme une apparition!!
      Envie de savoir comment tu vas et tout et tout...
      Je t'embrasse aussi

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