Mardi dernier j'avais RV dans ma clinique préférée pour mon habituel examen de contrôle ophtalmique
J'avais demandé à voir la Professeure elle-même, plutôt que l'un ou l'autre de ses assistants
Ceux-ci sont d'excellents médecins, je ne dis pas, pas à me plaindre d'eux/elles, mais ils examinent mon oeil d'un point de vue uniquement technique/médical
Et l'examen est toujours bon...les médicaments semblent l'avoir sauvé une fois pour toutes (enfin jusqu'à l'examen suivant!)
Mais ces médecins tous tant qu'ils sont, ne s'intéressent pas à mon oeil du point de vue psy
Que je vous explique:
Mon oeil voit impeccablement bien... mais non en fait!
Il rechigne, il se révolte, il ne s’accommode pas de la situation... il m'épuise!
Mon médecin de grand Professeure en ophtalmo, après m'avoir écoutée longuement, interrogée tout aussi longuement pour débroussailler le problème, et le circonscrire, m'a déclaré que mon oeil avait un problème non pas physique mais psychologique, mais oui madame!
Comment voulez-vous, me dit-elle, que votre oeil s'habitue à sa désormais vision monoculaire, si vous vous calfeutrez chez vous par PEUR d'affronter les dangers de la vie extérieure?
Il parait que mon cerveau ne reçoit plus assez d'informations de couleurs, de mouvements, de zooms aller-retour, de regards en bas, en haut, sur les côtés et tout le reste!
Au lieu de vous élargir au monde, pour l'apprivoiser dit-elle encore, vous confinez votre oeil aux dimensions sécurisées de votre maison, de votre bureau
Ben voilà je me suis fait enguirlander par mon médecin!
Mais j'ai compris la leçon, elle est difficile (dès qu'il s'agit d'affronter une peur, c'est difficile et on a peur de ne pas y arriver!) mais salutaire
Donc voilà, je sais ce qu'il me reste à faire...affronter mes peurs, les regarder en face...
Pour mon prochain contrôle, je lui en mettrai plein la vue!
Plus envie de me faire enguirlander moi!
Je suis phobique, je comprends tes peurs et je comprends ton professeur, on se fait une montagne de pas grand chose, tu vas réussir, je t'accorde que tu n'avais pas le même âge que le Goût et que tu n'es pas amblyope comme moi de naissance...heure-bleue...
RépondreSupprimerLa professeure m'a dit ça aussi: plus on perd tôt l'usage d'un oeil, plus il semble qu'on s'habitue facilement
SupprimerAmblyope... je ne sais pas trop les difficultés que ça provoque (aussi la perte de la vision, je crois)
Merci pour ton passage ici, Heure-bleue
en tant que phobique tu as fait une thérapie?
SupprimerOn m'a parlé de faire deux ou trois séances d'hypnose...
Au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Au XIX° siècle, ta professeure (sans e) n'aurait pas pris de gants: elle t'aurait sorti cet aphorisme de manière un peu brutale. Se faire secouer le cocotier n'est jamais très agréable, mais cela provoque une vibration salutaire et un sursaut vital que la complaisance n'autorise pas.
RépondreSupprimerTu as l'intelligence de n'avoir retenu que la leçon, et pas l'engueulade...
Je t'embrasse. Fort. Mais pas chez toi. Dans la galerie de la Reine. Allez, prends ton bus!
coucou Célestine
SupprimerOui j'ai retenu la leçon, encore faut-il que je sois capable de l'appliquer ;-((
Mais c'est vrai j'aime bcp aller dans la galerie de la Reine, entrer dans une certaine librairie où je peux me perdre durant des heures!
Oh oui, longtemps longtemps chez Tropismes, et ensuite on ira manger une gaufre chez Mokafé!
Supprimerc'est ça, Coumarine!
RépondreSupprimerRendez-vous au nouveau musée "fin de siècle", ce week-end :-)
ou à l'expo Zurbaran!
j'ai vu quelque part que tu allais à BXL aujourd'hui?
SupprimerSans doute iras-tu à cette expo?
Du pouvoir de la blouse blanche...
RépondreSupprimerSuite à l'opération et ses séquelles, l'un m'a dit : "Ne restez pas dans la maladie, il ne tient qu'à vous de récupérer votre épaule" (autrement dit "les douleurs et les effets secondaires liés aux traitements, c'est dans votre tête")
et l'autre m'a vivement conseillée de demander la Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé car je ne récupèrerai pas de sitôt toutes mes facultés.
Tiraillée entre les deux avis, j'ai douté de moi et puis j'ai suivi les conseils, et un an après, j'ai la RQTH mais c'est une carte de visite que je ne sortirai que lorsque moi, je l'aurai décidé...
L'important est de faire ce qui te convient, ce professeur t'encourage à sortir de la zone de confort dont tu avais besoin pour prendre confiance en toi.
Mais c'est Ta Vie et ton Bien-Etre qui guideront tes pas...
Grosses bises Coum, bonne journée !
Parfois chère Cathy, je suis remplie de courage, prête à descendre dans la cohue de la ville
SupprimerMais parfois, non, je ne peux pas... juste aller là où je connais et me sens à l'aise
Je crois réellement que je suis devenue un peu phobique des grands espaces, ils me fnt peur
Merci Cathy de venir me lire
(toi, tu n'écris plus? j'ai perdu ta trace...;-((
Rien ni personne ne t'oblige à affronter les grands espaces et la foule...L'important est de continuer à trouver l'équilibre dans ton espace intérieur, c'est ton chez-toi.
SupprimerJe continue à lire mes "blogamis", lorsque j'y retrouve une sensibilité qui me touche.
Pour les "autres", j'ai trouvé cette citation qui correspond à ma déception :
« Le mal retourne à celui qui le fait.. Ne jamais faire confiance en quelqu'un qui t'a déjà trahi...
Mieux vaut être entouré par peu de gens qui vous aiment, que par beaucoup qui vous le font croire. »
Grosses bises chère Coumarine
Je te l'avais dit.
RépondreSupprimerTu aurais dû venir me voir.
Je t'aurais pris moins cher...
(cela dit, elle a raison. L'audace coûte parfois cher, mais au moins ça paie et ça ôte le doute.)
sans doute elle a raison, le Gout
Supprimermais je n'y arrive pas
Du moins aujourd'hui!
J'aurais pu aller au marché
Et... suis restée à la maison!
lamentable...
Et j'ai oublié :
RépondreSupprimerTon commentaire chez moi est beaucoup trop sérieux.
Ça t'arrive.
Tu as peur.
Tu as mal.
Tu t'habitues.
Tu vis.
Et tu en ris...
Tu verras, tu en riras.
alors là... suis pas prête à rire de tout ça!
Supprimerje vais te demander le mode d'emploi
Rire de ses problèmes en quatre leçons!
Je viens te lire... et je ne ris pas, oh non!
D'ailleurs toi aussi tu dis être ému en te rappelant de tout ça!
Moi, j'ai envie de prendre ce petit garçon dans mes bras...mon instinct maternel que veux tu!
Bravo ! Je te recommande l'expo de la Villa Empain, ce sont les derniers jours, et bien sûr Zurbarán à Bozar.
RépondreSupprimerBon courage pour sortir malgré le mauvais temps - les artistes ont le chic (en plus) de nous le faire oublier.
chère Tania, j'ai lu ton merveilleux article sur Zurbayan
SupprimerTu donnerais envie d'aller la voir à un aveugle ;-))
Merci à toi
Comme le dit si bien Cathy "c'est ta vie et ton bien-être qui guidera tes pas". On sent bien qu'elle a passé par là.
RépondreSupprimerLa professeure à probablement raison en partie mais il n'y aura pas meilleure "professeure" que toi, pour avancer à ton rythme à toi. Apprivoiser la peur est une démarche en profondeur non de volonté pour moi en tout cas. Bonne route alors. Maty
"Apprivoiser la peur est une démarche en profondeur non de volonté pour moi en tout cas"
SupprimerEn effet je remarque que ma volonté n'y suffit pas pour le moment... ;-((
Elle est bien ce professeur....J'aime les gens qui secouent , font réagir ...
RépondreSupprimerMon psy m'a parfois bien engueulé au point qu'en partant je lui ai crié une fois" je vous déteste" et je suis partie en claquant fort la porte...
Pour me faire réengueuler la fois suivante sur le fait que j'avais claqué la porte !!!!
Quand j' y repense maintenant c'est fou ce que cela me fait rigoler ...
ah! charlotte... tu es assurément quelqu'un qui aime rire...
SupprimerC'est quand qu'on se voit? ;-))
Ta professeur a sûrement raison... mais ce n'est pas facile d'apprivoiser la peur ! elle nous tétanise souvent.
RépondreSupprimerVolontaire comme tu es, tu vas réussir Coumarine :-)
parce que tu crois que je suis volontaire???
SupprimerCa alors...
Tu me fais sourire;-))
Elle n'a sans doute pas tort ta professeure de te dire cela. C'est vrai que l'on est souvent tenté de rester en terrain connu, parce que le fait d'affronter l'inconnu demande beaucoup plus d'énergie. Mais cela en vaut sûrement la peine, non ?...
RépondreSupprimerJe t'embrasse, ma chère Coumarine.
affronter le monde dans un endroit qui ne m'est pas familier, me demande un énorme effort...
SupprimerJe ne suis plus bonne à rien après ça!
Vas-y Coumarine, va chercher de la couleur ! Cours après le lever de soleil, va débusquer les premières jonquilles, colore ta cuisine d'épices rouges et ocre !
RépondreSupprimerj'aimerais bien emi...mais je n'y arrive pas... du moins aujourd'hui!
SupprimerMis ne dit-n pas que demain est un autre jour?
Oui, surtout, ne pas se brusquer, tout en douceur, être bienveillant envers soi-même. Pas de pression, pas de défis ni d'objectifs. (hé, Coum : "fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais"... tu connais le dicton... J'en suis là moi-aussi...)
SupprimerCela me fait penser aux prisonniers de longues peines qui perdent la vision de loin à force de ne voir que leur cellule et les hauts murs de la "promenade".... (ils perdent aussi l'odorat ...)
RépondreSupprimerFaut-il affronter ses peurs, où entrer dans une plus grande confiance en ses capacités....?
Perso, quand la peur de tomber m'envahit (vu mon équilibre instable permanent), je suis tétanisé sur place. Quand je me remets "en moi-même", (mon petit alain, il y a aucune raison objective de tomber), je retrouve l'élan nécessaire pour mobiliser des énergies positives...
Et pourtant quand le tombe je me pète un os et me retrouve 6 mois en rééduc.
Faut juste pas tomber.... :-))
Je te suggère de faire des "sorties ludiques" et pas "utilitaires"...
Ce que tu dis à propos des prisonniers me parlent beaucoup, Alain!
SupprimerCar c'est ça, exactement ça: je vois très bien de près (livre, écran, lieu sécurisé de ma maison)
Mais au dehors, rien ne va plus, et je me retrouve comme tu dis; TETANISEE
parfois j'arrive à garder mon calme et comme tu le dis si bien, je retrouve l'élan nécessaire pur mobiliser des énergies positives
Je n'avais jamais réalisé ça au sujet des prisonniers ! C'est sans doute pour cela que je déteste les grandes villes : toujours des murs et des murs pour horizon. C'est assez malsain finalement !
SupprimerAu sujet de la peur, je pense qu'il est inutile de la refouler et qu'une fois qu'on l'a écoutée et qu'elle a pu dire ce qu'elle avait à dire elle peut se changer en quelque chose bénéfique. kéa
ah! kéa...j'ai bien du chemin àfaire encore...
SupprimerMes peurs me tétanisent
Les miennes aussi ! sans doute parce que je ne réussis pas à savoir ce qu'elles veulent me dire... elle me font trop peur pour que j'ai le courage de les laisser parler. kéa
Supprimeron se ressemble fort!!...
SupprimerJe trouve que le professeur a une approche intéressante et qui peut ouvrir des perspectives. Cela doit t'amener à réfléchir sur tes peurs. Il ne s'agit pas forcément de les supprimer mais plutôt d'apprendre à les connaître pour mieux les gérer. La plus part de nos comportements sont régis par la peur qui entraîne, en gros, deux types de réactions: l'agressivité ou la fuite. Les peurs sont très limitatives.
RépondreSupprimerLa vie au dehors peut être magnifique. On peut voir de beaux paysages, faire de belles rencontres, aller au spectacle.
Mais au fait d'où provient cette peur.
Daniel, ma peur provient du fait que je ne vois pas les obstacles
SupprimerEn fait j'ai tout simplement peur de tomber, de me cogner, de buter sur un obstacle venant de gauche (mon côté aveugle)
Il en faut de la bienveillance avec soi pour affronter ses peurs.
RépondreSupprimerIl n'y a plus qu'à... et je ne doute pas que tu réussiras cette étape avec brio.
Des pensées douces, je t'embrasse :)
merci Cloudy pour ta bienveillance
SupprimerElle a raison, il faut affronter ta peur mais c'est un dur travail, j'en sais quelque chose. Amitiés.
RépondreSupprimeroui Ariaga, c'est un dur travail qui m'épuise il faut le dire!
SupprimerSuper ces médecins qui vont plus loin que leur domaine strict, qui montrent qu'ils s'intéressent à toi en tant que personne et pas seulement patient.
RépondreSupprimerVivement la fois prochaine alors ! :)
effectivement, ce médecin m'a écoutée plus loin que le strict technique de l'examen
SupprimerJe me suis sentie écoutée...
bien sûr il faut affronter ses peurs...mais c'est pas facile, c'est un combat..ça épuise...mais, en même temps quelle joie quand on y arrive un totu petit peu
RépondreSupprimercela ne devrait pas être un combat... c'est épuisant!
SupprimerJe devrais pouvoir me couler dans la difficulté
Je n'y arrive pas (encore)
Bonsoir chère Coumarine. Je comprend très bien tes craintes. A la maison,tout est bien,on connait les moindres recoins et les pièges à éviter; mais à l'extérieur,tout est différent. Les supermarchés sont une vrai galères ,et les randos sont un parcours compliqué pour moi surtout quand le terrain n'est pas uni,je vois des marches à escalader à chaque pas. Mais ,lance toi et apprivoise ce monde extérieur et si hostile; les médecins ont toujours du mal à nous comprendre. Bisous,Marylène
RépondreSupprimerrandonnées, lieux publics... c'est un monde hostile en effet
SupprimerMais j'espère que j'y arriverai
Merci àtoi
Bonjour Coumarine ,
RépondreSupprimerIl y a un livre sympa qui s'appelle " voir la vie" . Il parle de guérir les troubles oculaires en changeant le regardd que l'on porte sur soi-même, les autres , la Vie .... L'auteur est Hortense Servais , belge, qui vit à Bruxelles . Bien à toi . Julie
merci Julie
Supprimerça m'intéresse d’autant plus que cette personne n'habite pas très loin de chez moi;-))
Cependant, je ne souffre pas d'un trouble oculaire, mais de cécité de l'eil gauche, dû à une artérite temporale qui a détruit mon nerf optique!
Par contre,je pourrais peut-être "travailler" sur l vision de l'oeil droit...
Pas agréable de se faire "remettre en place" comme ça.
RépondreSupprimerMais elle a sans doute raison Mme la Professeure. Le corps et le psychisme sont tellement imbriqués.
Je te souhaite une belle journée Coumarine.. et vivement que le beau temps revienne pour que tu puisse aller goûter à l'extérieur la diversité des formes, des couleurs.
Je t'embrasse
en fait, elle m'a pas vraiment remise en place... elle m'a ouvert d'autres horizons, suggéré d’aller plus loin
SupprimerMais je ne sais si j'en serai capable
A chaque jour suffit sa peine
Chère Coumarine, j'espère que cette fois mon message te parviendra, j'ai un nouvel ordinateur, pourquoi ne me conduirait-il pas jusqu'à toi? Toi qui dois mater tes peurs, faire front, aller de l'avant...Mme la Professeure sait ce qu'elle dit, sans aucun doute, mais toi tu sais ce que tu ressens...et c'est difficile. J'ai connu ces angoisses (après une dépression pour surmenage) et comment dire le courage qu'il faut pour sortir de chez soi. Je sais pourtant que tu vas tout mettre en oeuvre pour y parvenir. Je te soutiens de toute ma pensée affectueuse, chère Coumarine. Et je t'embrasse,
RépondreSupprimerLorraine
chère Lorraine
Supprimerquelle bonne surprise ton commentaire, tu me manquais...
J'essaie de mettre tout en oeuvre pour parvenir à surmonter mes peurs
Mais voilà! je n'y arrive pas toujours
C'est incroyable comme ce que tu écris me parle ! je ne me sens plus en sécurité dehors chaque pas me semble un danger potentiel, je n'avance plus avec assurance, j'ai une sensation de vertige quand je suis à l'extérieur ! Je comprends tout à fait tes craintes de sortir mais je crois Coumarine que tu vas prendre de l'assurance aux beaux jours, le temps ne s'y prête pas non plus actuellement il faut bien le dire ! Quoi de plus rassurant que notre petit cocon intérieur où l'on a tous nos repères !...Puis après une telle épreuve tout est à reconstruire, une autre vision , une autre approche des gens et des endroits qui t'étaient familiers. Tu y arriveras Coumarine j'en suis sure Mme la professeure sait surement de quoi elle parle mais malgré toutes leurs compétences ces gens là ne sont pas "à notre place" et "dans notre peau" moi, si j'ai changé de clinique c'est parce que mon ophtalmo qui me suivait après ma première opération ne m'écoutait pas et ne voulait rien entendre de mes angoisses et de l'anxiété que je ressentais quant à l'inconfort et la gène visuelle que je ressentais mois après moi de plus en plus importante, il m'examinait et me disait "Mais madame tout va bien, nous avons sauvé votre œil, l'opération est réussi et le pansement en silicone tient bien !" Peu de temps après deuxième décollement de rétine avec déchirure et nouvelle opération ! Je trouve que parfois les médecins ne sont pas à l'écoute et ne prennent pas le temps "d'entendre" ce qu'on leur explique ! c'est la raison pour laquelle j'ai changé de clinique et je ne le regrette pas, celui que je consulte maintenant écoute et explique....Ta professeure semble vouloir te faire avancer et surtout reprendre confiance en toi, elle a surement raison mais ce n'est pas forcément facile, je te comprends Coumarine, prends ton temps ça va revenir peu à peu, il y a un moment pour tout et il n'est peut-être pas encore venu ! Je t'embrasse. Pénélope Blog les maux des 4 sœurs
RépondreSupprimerJe n'arrive pas à entrer mon URL chez toi...
oui j'ai envie de me battre contre cette incompréhension du corps médical, qui considère souvent (pas toujours heureusement!) le patient comme devant se tenir tranquille et obéir bien sagement!
RépondreSupprimerune vrai écoute encourage le patient sur le chemin de la guérison... car il accepte bien plus facilement les médicaments qu'n lui prescrit!
J'en ai bcp parlé ici et j'en parle dans le récit que je vais publier
Tu as fait acte d’autonomie en allant consulter ailleurs... c'est ça être un malade responsable
Je crois que tu es sur la bonne voie de guérison... bonne chance, bient^t tu reverras complètement
Je t'embrasse
Bonjour Coumarine. Bravo pour ta belle énergie de surmonter ta peur. Se sentir comprise, entendue est un beau cadeau que t'a fait ce praticien hors pair. Il te faudra du courage et aussi accepter sans doute qu'un jour cela marche et qu'un autre jour ta force retombe et que de nouveau tu refuses cet effort. Sans doute peu à peu, au fil de tes sorties, l'extérieur te paraîtra moins hostile et les sensations nouvelles que tu re-découvriras seront de belles victoires. Je t'embrasse ma chère Coumarine.
RépondreSupprimerelle m'a surtout secouée, et pas là même montré sa confiance en moi!
SupprimerJ'apprécie d'être défiée!
"Je lui en mettrai plein la vue", je n'en doute pas, à voir ton humour bien présent! Courage et bravo chère Coumarine.
RépondreSupprimerHello Delphine
Supprimercontente de te voir ici...
Je me demande si affronter ses peurs n'est pas tout simplement vivre ? Bon courage et bravo pour votre détermination.
RépondreSupprimerOui! cela me semble clair!
SupprimerMerci de le dire aussi simplement!
Alors plein d'énergie pour ça ! Et plein de bises.
RépondreSupprimertoujours TRES contente de te voir ici
Supprimermerci pour les bises et pour toi aussi bcp d'affection!
En fait, ce médecin t'a dit un peu brutalement ce que tu as déjà exprimé. Tu sais qu'il faudrait sortir, et tu ne parviens pas à aller dans des endroits "dangereux". Tu fais des efforts, tu en reviens exténuée, déprimée par l'échec. Tes tentatives ne t'ont pas fait vraiment du bien, et tu te retrouves au point de départ, avec un peu plus d'appréhension à chaque fois. Je me trompe ?
RépondreSupprimerLa méthode "secoue-toi, tu n'as rien d'autre que de l'appréhension, fais des efforts" ne marche pas. Et ce médecin, à ce que je comprends, ne t'a rien conseillé d'autre .....
Il faut donc chercher de l'aide ailleurs ! Zappe ce qui est trop difficile : supermarché et marché bondés dont tu as déjà exprimé qu'ils sont des endroits très anxiogènes. Aller vers des choses dont tu as envie, ou qui vont te faire plaisir. Je sais pour y être allée, qu'il y a à Bruxelles une énorme librairie, avec salon de thé. Voilà une foule plus sympathique que le super marché. Si tu en sors précipitamment et les mains vides, ça n'aura aucune importance. Alors qu'on est censé rapporter du ravitaillement du super marché et que ça va manquer si on abandonne en cours de route.
Tu vas toujours trouver des personnes qui te diront qu'en faisant des efforts on surmonte tout, et que ça a marché pour elles. Ecoute-toi d'abord, tu sais mieux que les autres ce qui peut t'apporter de l'aide. Non, tout le monde ne peut pas "se secouer". Ton appréhension disparaîtra peut-être d'elle-même. Tu t'apercevras que les déplacements sont moins difficiles, moins anxiogènes. Et tu ne sauras sans doute pas pourquoi. Faire des efforts bien sûr ! (comme si tu n'en faisais pas), mais des efforts à ta mesure.
Je pense à toi Coumarine.
Anne, j'ai lu ton commentaire en me disant: pas possible elle lit en moi!!!
SupprimerCe tu dis, est EXACTEMENT ce que je ressens!
Bien sûr que j'ai un peu plus d'appréhension qu'au début! Et que je veille à rester dans ma zone de confort!
Merci à toi pour ces mots si pleins de sensibilité!
(mais là maintenant je devrai réellement me secouer! La Foire du livre s'ouvre à BXL pendant quelques jours, et il est important pour moi d'y aller!
Ca me tracasse, je sais que je n'y couperai pas
Merci Anne pour ce commentaire dans lequel je me sens tout à fait comprise!
Chère Coumarine, enlève de ton vocabulaire l'expression "se secouer". Dis plutôt que c'est difficile d'y aller mais que tu veux y parvenir. Tu connais sans doute le syndrome du bébé secoué et ses dramatiques conséquences. Imagine-toi bébé, enfin, fragile. On ne secoue pas les êtres ni les choses fragiles ! On les manipule avec précaution, on les accompagne positivement.
SupprimerJe vais regarder sur internet la foire du Livre de Bruxelles. Si tu as des moments difficiles, pense à tous ceux qui pensent à toi, aux veilleurs, aux bienveillants. Imagine les tout près de toi, parle-leur tout bas si ça peut t'aider. Demande peut-être à une amie vraie de ne pas s'éloigner trop de ton stand ....
Et bon courage !
merci Anne pour ta bienveillance
SupprimerCe qui est amusant, c'est que les gens ne me perçoivent pas comme "fragile"
Alors souvent, je me suis obligée à "crâner" (c'est mieux ce mot là que "me secouer" (rire)
En tout cas je penserai à tes mots ici , écrits presque en confidence (plus personne ne vient lire ce billet déjà ancien...)
Une dernière petite réponse ! Je ne te perçois pas fragile, mais fragilisée par ce que tu as vécu, et que tu vis encore puisque ta vision n'est plus "comme avant". C'est probablement ce qui pousse ton entourage à te bousculer. Tout le monde voudrait que tu sois comme avant, forte. Ta force sera peut-être différente, ton chemin n'appartient qu'à toi.
Supprimermerci Anne
Supprimerje ne sais qu'ajouter
tes messages m'ont fait du bien!
j'espère à bientôt