Parler de Noël maintenant, ce serait dans l'air du temps.
Partout autour de moi (dans les blogs y compris), on se prépare à fêter Noël en famille. Notre famille aussi. Chacun a sa charge. On sera réunis. Ce sera bien! Espérons-le. Deux solitaires se joindront à nous...
Partout autour de moi (dans les blogs y compris), on se prépare à fêter Noël en famille. Notre famille aussi. Chacun a sa charge. On sera réunis. Ce sera bien! Espérons-le. Deux solitaires se joindront à nous...
Mais si je me tourne à droite, je vois des étalages de bouffe, des Père Noël bedonnant, mille et une suggestions d'achats de cadeaux inutiles. Je peux lire tous les conseils pour me faire belle pour la fête, avec du maquillage et des vêtements coûteux Comme si j'avais le temps de macérer dans le bain et sous un masque de beauté parfumé alors que vingt personnes viendront manger ce soir-là... la famille est grande...!
A gauche, ce n'est pas mieux, je vois un monde blessé, je vois des pauvres de plus en plus pauvres, des riches qui le sont de plus en plus aussi, je vois des SDF dans tous les coins de chaque couloir du métro, je vois des solitaires qui n'ont personne à aimer, que personne n'invitera à sa table, je vois des malades à n'en plus finir, je vois des gens qui ont perdu leur âme, des jeunes désaxés et des gens qui sont tristes à en mourir.. et qui finissent par en mourir...
A droite ou à gauche... c'est difficile, ardu, problématique. Je ne sais pas. Je ne sais plus que faire, ni être.
Alors je rêve de revenir aux valeurs premières de Partage authentique et d'Espérance pour ce monde blessé.
Alors je rêve de revenir aux valeurs premières de Partage authentique et d'Espérance pour ce monde blessé.
Je rêve d'une incarnation authentique, qui nous ferait tous nous engager vraiment par des actes, pas simplement par des mots
Je voudrais que Noël soit une fête de renouveau, de réconciliation, de vraies tentatives de solutionner les conflits. Une paix durable dans toutes les régions du monde touchées par la cruauté des hommes, menés par l’appât de l'argent du pouvoir et du sexe . Une paix durable. Et pas seulement le temps d'une trêve de Noël!
Je voudrais que Noël soit une fête de renouveau, de réconciliation, de vraies tentatives de solutionner les conflits. Une paix durable dans toutes les régions du monde touchées par la cruauté des hommes, menés par l’appât de l'argent du pouvoir et du sexe . Une paix durable. Et pas seulement le temps d'une trêve de Noël!
La crèche comme symbole de Noël, est encore ce qui me parle le plus...
Paix sur la Terre...soyons des hommes et des femmes de bonne volonté,
c'est-à-dire de volonté aimante...
c'est-à-dire de volonté aimante...
publié sur mon ancien blog, le 19 décembre 2009
toujours d'actualité...
photo Coumarine
Chère Coumarine que je lis toujours autant (mais le temps manque au commentaire).
RépondreSupprimerChère Coumarine,
Noël sera toujours Noël, ce que l'on voit à droite sera toujours pareil, ce que l'on voit à gauche aussi. Même au premier Noël, qui ne savait pas encore son nom, les hommes et les animaux dans la crèche, tout pénétrés qu'ils étaient de ce mystère repartirent dans la vie, homme et animaux...ordinaires. Mais Noël demeure une pause, un sursaut, un rebond. Un sourire, une pensée, un cadeau : peu de chose mais le cœur de l'homme a fait un petit pas en avant. Car il est là le destin de l'homme, fait de petits gestes et de petites choses, de petites attentions, de petites gentillesses et de questions qui paraissent revenir chaque année.
Ce Noël sera peut-être pour un de tes lecteurs la révélation qu'il partage avec toi ce mystère, cette question, cet étonnement et rien que ça fera de ce Noël un Noël extraordinaire.
Je te le souhaite doux, heureux, familial et paisible...ce Noël qui vient.
Je t'embrasse.
Oui hélas toujours d'actualité et de plus en plus.
RépondreSupprimer"J'aime beaucoup ta dernière phrase : «... De volonté aimante... ».
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu réalises (mais bien sûr que tu réalises !) la portée d'une telle phrase...
Parce que, le "désir d'aimer",ça, j'allais dire c'est assez facile : plus ou moins, on a tout le désir d'aimer...
Mais la "volonté d'aimer"... Le passage aux actes, le concret, l'engagement qui fait sortir dehors, quitter son confort, être véritablement au service, c'est encore autre chose.
En ces jours je ressens toute la faiblesse de cette volonté-là me concernant..."
C'est le commentaire que je faisais sur ce texte à l'époque…
Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui j'écrirai la dernière phrase. Je ne parlerai pas de la volonté, mais de l'accroissement de mon « potentiel aimant ». Il n'y a plus que de ce développement-là dont je sois capable…
J'aimerais être à même de mobiliser toutes mes faibles énergies en ce sens.
Je rebondis sur le commentaire d'Alain.
RépondreSupprimerLa volonté d'aimer. Qui n'est pas innée. Qui s’acquiert. Ou pas.
Qui se perd (sans doute un peu parfois) se retrouve. Que l'on espère, que l'on attend.
C'est un objectif difficile. Si, difficile.
Qui ne va pas aller se faire les ongles ou autre et puis oublier un peu d'aimer? Quelques fois...
Il en faut de la volonté pour garder cette foi en l'humain. Et la partager.
C'est un billet très réaliste, Coumarine. Peut-être nous fera-t-il réfléchir tous sur notre bonne volonté, qui peut être ébranlée par ci ou ça...
Merci.
J'ai rêvé d'un Noël de fête. Autour de ma grand-mère, pour qui Noël était Noël, et pour laquelle chaque année je retourne à la messe, in memoriam.
RépondreSupprimerJ'ai rêvé d'un Noël gai. Et puis je me suis souvenue qu'il y en avait eu, des Noëls gais, et que si ceux d'aujourd'hui me semblaient ternes, ce devait être à cause de mon propre regard sur les choses.
J'ai rêvé d'un Noël sans cadeau idiot. Et puis j'ai retrouvé dans mon armoire la fameuse manucure en forme de poisson (rose) que j'ai reçue il y a déjà quelques années, et que j'ai gardée parce qu'elle me fait toujours rire.
J'ai rêvé d'un Noël sans conflit. Et puis je me suis rappelé qu'au chaud de la nuit, quand tout avait été dit, nous étions toujours ensemble.
J'ai rêvé que je détestais Noël. Et puis chaque année, j'y vais quand même.
Tiens, Coum, je te transmets un peu de rêve… Celui que nous offrent les Flottins et leur Fabuleux Village: c'est là (www.lefabuleuxvillage.fr).
RépondreSupprimerJe les ai découverts l'an dernier, nous allons y retourner cette année. Pour, l'espace d'un instant, nous replonger dans nos rêves d'enfants.
En attendant de traverser le lac pour nous rendre à Evian, j'aime à laisser tourner en boucle la bande-son de leur site. Ça calme et c'est magique…
Bon Noël, Coum, à toi et à la grande tablée qui t'attend !
comme tout ce que tu écris me résonne et comme je voudrais aussi que ces ondes aillent loin, loin mais aussi tout près de nous !...
RépondreSupprimernos souhaits sont utopiques dans ce monde de consommation et souvent dénué d'amour, de fraternité, d'entraide et d'empathie ; il faut espérer, encore et encore.
BON NOEL à toi et aux tiens;
je t'embrasse
J'aime beaucoup ce billet!...
RépondreSupprimerJe te souhaite un joyeux "nouveau" Noël!
BON NOEL A TOUS,, même si nous ne nous connaissons pas, un lien est tissé, grâce à notre amie commune, COUMARINE à qui je pense fort, qu'elle en soit persuadée.
RépondreSupprimerC'est vrai, Coumarine rassemble autour d'elle et de son blog des hommes et des femmes de bonne volonté ; à chacun et chacune que la vraie joie et la paix de Noel soient dans vos coeurs et rayonnent autour de vous.
SupprimerOuais...
RépondreSupprimerBin mois je dis que si on attend une incarnation, on peut attendre longtemps, on est pas sortis de l'auberge !
(un ange passe................)
D'autant qu'immanquablement, elle sera colorée: on n'est pas sortis de l'auberge, j'te l'dis !
A moins que... à bien y réfléchir, cette incarnation...
Et si c'était toi, moi, nous ?...
Parce qu'on sait que tu donnes de ta personne, même quand tes yeux te font des misères.
Qu'on entend bien l'atmosphère d'humanité qui rôde ici, au coeur des échanges que tu suscites.
Qu'on sent bien que ceux qui s'expriment ici ont de l'empathie, sont prêts à tendre la main.
A passer la boîte de p'tits pois. Comment ? Tu connais pas l'histoire de la boîte de p'tits pois ? MON histoire de la boîte de p'tits pois, j'te l'ai pas déjà racontée ?
Allons bon, va falloir que j'm'y mette alors...
M'alors va falloir attendre 2013, pasque ch'uis en congés ce soir, et que j'aurais pas le temps d'écrire toutes ces lignes sur ce foutu clavier dont les touches arrêtent pas de bouger.
Donc, la fin du monde peut aller se rhabiller, l'a plus qu'à attendre, je vous raconte ça l'an prochain, promis-juré-craché.
En attendant, je souhaite à toutes et tous de passer une heureuse fin d'année !
;o)))
Noël c'est la lumière dans les yeux des enfants et un profond rêve de paix dans le monde
RépondreSupprimer"Noël c'est la lumière dans les yeux des enfants " tout dépend l'éclat de cette lumière, Marie-madeleine, trop souvent maintenant elle a l'éclat des euros sonnant et trébuchant, elle est "l'espoir" des cadeaux... et c'est tout! :(
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerBon Noel, Coumarine, dans la joie de l'union familiale autour des valeurs que tu as su transmettre.
RépondreSupprimerC'est pourquoi je ne me tourne ni à droite ni à gauche: je regarde vers le haut. j'y vois l'espoir, les étoiles, la beauté de l'univers et la magie du mystère. Et je m'emplis de sentiments positifs que je tente de faire rejaillir sur mon entourage. Et je trouve que ce n'est déjà pas si mal...
RépondreSupprimerJoyeux Noël ma chère Coumarine. Je t'embrasse de tout mon coeur. Et je sais que même avec un seul oeil, tu as tellement de force en toi que tu verras forcément cette beauté dont je te parle.
Bon, c'est pas pour te démoraliser, mais ça me semble très... utopique... (et c'est bien malheureux).
RépondreSupprimerEn temps ordinaire, je pourrais écrire des mots très sentis sur noël... Une fête que j'aime bien, parce qu'en famille, justement. Mais mon tourment, c'est de passer le réveillon du 24 décembre dans une famille qui n'est pas la mienne, dont, paradoxalement, j'aime beaucoup les membres, mais qui est la famille d'une personne qui n'est plus de ce monde -et que je ne me sens pas à ma place. Au début, je me sentais dans ses pas, contre ma volonté, et c'était très dur. Puis, j'ai pensé que ce n'était pas là que j'aurais dû être, mais avec les miens (combien de temps mon père fêtera-t-il encore noël? Où mon fils fêtera-t-il le 24? Je sais où, si tout va bien, mais c'est tellement aléatoire!) En même temps, bien sûr, quand on pense au reste du monde, en ce jour, qui devrait être comme tous les autres, mais auquel on a envie de donner un autre sens, plus de sens, les souffrances sont les mêmes, les abondances, les mêmes, les "richesses" sociales, d'amour, financières, de bien-être, inégalement réparties... Mais en ce jour si symbolique, on le regrette.
RépondreSupprimerAlors, si je reprends le vieux symbole religieux (qui traverse somme toute toutes les cultures), peut-être devrais-je offrir cette souffrance? La donner, comment expliquer ça, la sublimer? Me dire "elle ne m'appartient plus"...
Difficile !
Mais que ta fête -au milieu de toute ta famille- soit très réussie. Que ce soit, en somme, un moment de grâce pour vous tous...
Noël, quand on a la chance d'avoir des enfants et des petits-enfants, ça devrait tout simplement être une belle réunion de famille et c'est ce que je te souhaite, Coumarine!
RépondreSupprimerChaque Noël, c'est vrai, nous ramène à ces questions, réveille notre insatiable désir de paix et de justice.
RépondreSupprimerHeureux Noël, Coumarine.
Dans ma "tribu paternelle", on a décidé de poursuivre la tradition lancée par mes grands-parents paternels (décédés en 1993 et 1997) et chaque 25 décembre à midi, presque tous leurs enfants, beaux-enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants se réunissent dans un restaurant (on sera 35 cette année!). Et afin que chacun puisse y participer, on ne s'offre aucun cadeau ; on a juste son menu à payer. Donc, quand je pense à Noël, je pense avant tout à cette réunion familiale sans chichis où je retrouve mes cousins, oncles, tantes qu'on n'a pas toujours l'occasion de voir durant l'année.
RépondreSupprimerJoyeux Noël à toi aussi Coumarine!
J'espère que tout va bien, tu restes muette mais on sait qu'à Noël chacun n'est pas forcément aussi disponible que d'habitude.
RépondreSupprimerje t'embrasse du fond du coeur et je te souhaite un très joyeux Noël entourée de tous ceux que tu aimes.
Ta Célestine
Un très doux Noël à toi et à tous tes proches, chère Coumarine, femme de volonté aimante...
RépondreSupprimer(Je suis peu causante ces derniers temps, mais je suis toujours là, lectrice fidèle. Je ne t'oublie pas...)
Un doux Noël à toi et à ta famille ! Je suis un peu absente de la blogosphère en ce moment mais pense à toi !
RépondreSupprimerileana, si tu passes par ici...que deviens-tu?
SupprimerTu manques à la blogosphère...à ma blogosphère
En ce moment je me régale de la présence chez moi de mes deux petits-fils (bientôt trois ans, un âge merveilleux). Mon deuil se fait plus doux et l'envie me revient de raviver mes impressions d'enfance.
SupprimerOui, que la paix soit dans le coeur de tous : les puissants et les riches parce qu'ils auront entendu le message de Noël ; les humbles, les petits, les pauvres et les malades, parce qu'une main leur aura été tendue. Peut-être la nôtre. Et puis qu'il soit dans ton coeur aussi, Coumarine, dont le chemin est difficile ces temps-ci. Je pense à toi et je te souhaite le meilleur, ainsi qu'à tous les tiens.
RépondreSupprimerHeureux et tendre Noël à toi Coumarine.
RépondreSupprimerAvec une petite déco de coeurs et d'étoiles...
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J'ai "passé" encore un Noël toute seule... Je suis triste à en mourir, comme tu le dis et je préférerais mourir... C'est ce que je demande chaque soir en me couchant : ne plus jamais me réveiller.
RépondreSupprimerEt tu te réveilles et je te fais un clin d'oeil certes anonyme mais authentique
SupprimerAnonyme, je voudrais simplement que tu saches que j'ai lu ton commentaire et qu'il me touche
SupprimerVenir déposer ici cette détresse de ta solitude le jour de Noël, c’est dur
Pour toi mais aussi pour moi, qui te lisons
J'espère que tu verras ce petit message qui se veut amical pour toi...
Merci pour ton clin d'oeil authentique...
Tout est dit par tous, y'a rien à jeter...Mais, bien triste est le propos d'anonyme...Dommage que cet anonyme n'ait pas de blog...Parfois, un petit mot peut redonner l'espoir....
RépondreSupprimerJ'ai tout pour être heureuse et je ne le suis pas...Comme quoi, l'être humain est un insatisfait permanent.
ayons une pensée pour tout ceux qui sont dans le chagrin, dans la détresse, dans la misère, dans la souffrance, encore plus fortement en ces jours "dits de fête".
RépondreSupprimerJ'en aurai une plus précise ce soir en lisant le petit message d'Anonyme que je ne connais que par ses écrits sur le blog de Coumarine, je remettrai ici cette phrase d'Albert CAMUS, que j'ai déjà citée je crois
"une vie n'est rien, mais rien ne vaut une vie", alors, gardez l'espoir.
Coumarine, j'espère que tu vas bien et que tu n'es pas trop fatiguée;
je t'embrasse