lundi 12 novembre 2012

La Vie m'aime, d'accord, mais concrètement?

Evidemment j'ai bien conscience que c'est assez facile de dire que la vie m'aime, quand beaucoup de choses dans la vie ne tournent pas très rond

Dire est facile, on répète les choses et ça finit par rentrer dans le crâne
Mais dès que surgit l'ennui, le souci, une contrariété plus ou moins forte, un chagrin, une difficulté, une lassitude, un découragement ... voilà qu'on se retrouve d’emblée replongé dans le gris, le morose, l'impression qu'on ne s'en sortira jamais...jamais

Bon c'est sûr, l'entrée de l'hiver n'arrange pas les choses, pour ceux qui, comme moi sont du printemps. J'ai beau me dire que dans quatre mois, fini l'hiver... en attendant on est en plein dedans ou c'est tout comme, les soirées nous chipent pas mal de temps de clarté, les matins peinent à se lever... les jardins sont déserts, rien, pas une petite pousse qui aurait oublié que c'est pas vraiment la saison et qui pousserait une tête curieuse pour voir comment c'est de sortir la tête de la terre quasi gelée...

Autour de moi, mes proches, c'est pas vraiment ça... Ils ont des moments (qui s'allongent...) pas faciles à vivre. Mais en même temps beaucoup de courage pour surmonter tout ça... bravo à vous que j'aime!

Et puis il y a moi, avec mes yeux définitivement en compote... je suis fébrile dès que je passe le seuil de la maison, fébrile dès qu'il me faut marcher droit dans la rue, pas que j'aurais bu deux verres de trop, mais que mon corps me tire immanquablement du côté de l'oeil qui voit encore...
Il y a moi, fébrile dès que à la caisse d'un magasin il me faut payer mes petites et grandes choses. J'ai beau savoir que tout s'y trouve, dans mon foutu (trop) grand sac: portefeuille, carte bleue, j'ai vérifié avant de partir tu penses... au moment de payer, je plonge confiante dans mon sac... et le stress m'envahit d'un seul coup: où se trouve ce fichu portefeuille. Dans le coin gauche? Non! Dans le coin droit? Non plus... mais où alors...? Une espèce de panique m'envahit... ça y est je ne l'ai pas, ou plus... jusqu'au moment où je mets la main dessus alors que je n'y croyais plus. OK OK, pourquoi je panique comme ça... Cool, cool...

Même chose d'ailleurs quand devant la maison je cherche mes clefs... les mains dans mon sac... horreur je ne les trouve pas, ni à droite ni à gauche, ni au dessus, ni en dessous. Cet espèce ce fourre tout de sac de malheur cache bien son jeu...(c'est ici que je dis deux ou trois gros mots...)
Je finis par les retrouver, mais au bout de trois minutes d'enfer. C'est trop trois minutes quand on cherche ses clés et qu'on croit qu'on ne les a pas...et qu'on se voit dehors dans la pluie et le vent...




52 commentaires:

  1. Je ne commente pas souvent Coumarine, mais je viens régulièrement te lire.

    L'automne est ma saison préférée. J'aime la lumière vers 17h, les ambiances du soir, les bois, la cueillette des châtaignes,les odeurs, ...

    La vie nous aime quand on ne désire rien d'autre que ce qui est là, et il est vrai qu'il faut y revenir sans cesse à juste cette sensation du corps et notre simple respiration qui nous fait sentir vivant. C'est la comparaison, la recherche de la "norme" qui nous fait souffrir. Mais il est vrai que ce n'est pas facile de calmer ce mental dictateur.


    Dans les grands sacs à main, on devrait avoir une une pochette pour mettre les petites choses.

    La semaine dernière j'ai perdu mon porte-monnaie dans les Yvelines....si quelqu'un le trouve.:)


    Je t'envoie plein de pensées chaleureuses.

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    1. moi aussi Yog je te lis régulièrement, sans pour autant commenter ;-))
      Ne désirer rien d'autre que ce qui est là, avec mes yeux diminués, voilà qui par moments est vraiment difficile. Je me souviens tellement bien comment c'était qd je VOYAIS sans avoir ce stress perpétuel que je n'y arriverai pas, d'autant plus en terrain inconnu...
      Merci pour tes pensées chaleureuses...

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  2. Te biles pas, mon épouse possède deux yeux qui fonctionnent parfaitement et elle a les mêmes problèmes que toi : c'est inhérent au sac des femmes ;o)

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    1. Je crois que nous sommes plein de femmes avec ce petit problème... mais ça ne m'apaise pas de le savoir...
      ;-))

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  3. L'automne malgré ses couleurs somptueuses au début, du moins, est la saison de la désespérance, le manque de lumière agit comme une anti-bouffée d'oxygène.
    Il n'est pas bon de vieillir ou d'être malade en automne. Il faut trouver en soi le courage qui redonne de l'énergie et dans sa famille le réconfort qui adoucit le manque !
    Depuis toujours, je perds mes clés mais je sais que ce n'est pas moi qui les perds, ce sont elles qui brouillent les pistes pour me taquiner de n'être pas suffisamment ordonnée et méthodique...alors je leur parle gentiment et parfois elles reviennent sans que je doive me contorsionner, parfois elles font la sourde oreille. Parfois elles disparaissent à jamais... c'est bon dans ces moments de ne pas pas être complètement seule au monde !
    Merci pour ce beau billet ! Porte-toi bien !

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    1. Bonsoir Saravati, je suis contente de te voir ici...
      Je pense en effet que j'ai plus de peine depuis le changement d'heure... l'obscurité qui envahit tout et surtout dans les jours gris, me donne bien des difficultés supplémentaire
      J'ai souri en lisant que tu parlais "gentiment" à ces coquines de clés qui prennent plaisir à disparaître
      Merci à toi pour ton commentaire...

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    2. Je passe souvent chez toi, même si je fais sous silence :-)
      Je prends des nouvelles, je lis les commentaires de tes amis toujours empathiques et délicats...
      Je me pose des questions sur l'utilité de ce que j'écris chez moi mais le ver est dans le fruit, je continue parce qu'avoir l'impression d'avoir quelque chose à dire est une façon de s'inscrire dans l'histoire, une histoire qui a commencé voilà bientôt cinq ans ...bientôt la maturité ? (sourire). Toujours un plaisir de te lire et de voir que tu t'accroches !

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  4. Idem, pour le sac. Les petites poches sont précieuses pour les clés, la carte de transport en commun, le téléphone, etc.

    Je n'aime pas trop non plus les journées plus courtes, même si cela permet, parfois, de beaux couchers de soleils, ou de belles lumières, quand les nuages (et le planning) nous permettent de les admirer...
    Bon courage pour cette période qui n'est pas évidente.

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    1. ah lala le sac des femmes...je vois que je suis loin d'être la seule...
      Merci sel d'e^tre venue me mettre ce gentil commentaire...

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  5. Pourquoi ne pas essayer le treillis ? les poches sont grandes, solides, et ferment bien, on peut même y accrocher des mousquetons pour avoir les breloques sous la main ;-)

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    1. oups le treillis...je sais pas trop ce que c'est... sans doute qqch de bien masculin
      j'ai beau avoir mes problèmes d'yeux, j'aime être et rester élégante, hé oui!!!

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  6. Ho tu sais, je crois qu'on connait toutes ce problème de sac toujours trop grand ;)) Mais oui je suppose que que lorsqu'on est amoindrie et affaiblie comme tu l'es en ce moment, tout prend vite des proportions angoissantes... j'imagine qu'on doit se sentir "nu, vulnérable en danger si facilement et si subitement"... Depuis ton accident, te lire "m'effraie" souvent,parce que mon imagination s’emballe, je suis "un peu à ta place" l'instant de quelques mots et cela me semble si terrible...
    ... :'

    Je ressens ton angoisse il me semble, je la ressens physiquement... sans doute parce que je sais ce que c'est que d'avoir peur comme si on allait soudain être engloutie et disparaître...

    ...

    Quand cette peur est encore gérable, pour l'enrayer, j'avais un truc qui marchait pas trop mal. mais pour cela il faut laisser l'imagination créatrice prendre les rennes. même si on doute, même si une petite voix ironique nous dit que c'est stupide et illusoire... ça marche parfois. je "jouais à faire semblant" "à faire comme avant" et je me lançais, pfff comme ça d'un coup dans les choses qui me faisaient peur...

    ça donnait ça parfois : je suis une reine, je traverse la place d'un air assuré, j'entre dans la boulangerie le torse bombé, je salue avec un sourire étincelant, je demande une jolie baguette et un croissant doré, je règle la commerçante et je repars d'un air altier en souriant à tous...

    Mais ce n'est faire semblant, hein?! ;) c'est "jouer à", y prendre du plaisir en relevant le défi, être bien en sécurité derrière la toute puissance protectrice de l'imagination :)

    Je t'embrasse affectueusement.

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    1. Julie... envie de te remercier tout spécialement
      Je me suis sentie comprise par ton commentaire, parce que oui, ma difficulté n'est pas uniquement une question de sac trop grand...
      Pour cela il y a des solutions que mes gentils commentateurs me donnent et dont je tiendrai compte...
      Mais tu mets le doigt sur qui est devenu ma difficulté: amoindrie comme je le suis indéniablement, moi qui me suis toujours super bien débrouillée avec mes cinq enfants, je suis devenue vulnérable, l'angoisse me saisit chaque fois que je prends le bus, le métro, chaque fois que je vais dans un lieu public... je ne vois pas, ou très difficilement, je trébuche, c'est aussi simple que ça!
      Alors l'angoisse, le stress, bonjour!
      et je stresse de ne pas y arriver, de devoir me réfugier de plus en plus dans mon petit bureau, mon endroit sécurisé...

      J'aime BCP ton "truc" de faire semblant... ça me parle énormément... "jouer" que tout ira bien, que je me débrouillerai sans problème... il me semble que ça m'aidera. En tous cas, c'est à essayer. C'est finalement une façon de puiser en moi-même mon propre courage... oui ça me parle
      Je te dis MERCI... demain j'aurai l'occasion de tester cette façon de faire... j'ai un long trajet dans les transports en commun à faire

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  7. Je ne sais pas si la vie nous aime... c'est plutôt nous qui aimons ou pas notre vie. Cela dépend des jours et de tas de choses forcément... T'inquiète pas, moi aussi je peux m'énerver avec mon sac à la caisse dun supermarché ou avec mes clés de voiture et de maison. Le pire est avec mes lunettes que je passe mon temps à chercher.
    Il est certain qu'avec l'âge on perd en assurance... Souvent je regarde les personnes âgées claudiquantes qui trotinnent en faisant leur marché. A chaque fois je suis épatée de leur courage de sortir de chez elle d'aller faire leurs courses toute seule et de retourner chez elle à pieds avec un sac bien rempli de provisions...
    Où vont elles puiser cette force dans leur grand âge?
    Je ne crois pas très fort à la méthode Coué.
    J'avais un ami qui lui pratiquait en cas de difficulté la méthode "d'anticipation "cad il envisageait pour chaque situation difficile toutes les éventualités (pour n'être pas surpris) et pour chacune une réponse possible. C'était un cartésien qui savait gérer ses émotions: ce qui n'est pas vraiment mon cas !
    Chaque cas est différent et chacun fait comme il peut avec ce qu'il est.
    Moi je demande souvent de l'aide à qui peut m'aider au cas où... Le pire est la solution de fuite où finalement alors on ne fait plus rien et on reste cloitré chez soi .
    Ce qui n'est pas ton cas.
    Donc tu y vas ...molo.


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    1. Charlotte, si je parle de la Vie qui nous aime...c'est en référence avec mon billet précédent. A lire donc pour comprendre ce que j'ai voulu dire...
      Dans mon commentaire à Julie, je dis que ce n'est pas tant une affaire de sac, que d'angoisse: je vois très mal, je n'ai pas de canne blanche et ne suis pas prête à en utiliser une... mais le stress est très grand: je perds facilement l'équilibre, je trébuche, parfois je tombe ou me fait mal. Je cherche aussi dans mon sac, das mes poches mes objets importants que le stress m'empêche de trouver...
      C'est donc en effet une question de sérénité que je dois acquérir...
      Et en effet je dois veiller à ne pas me déconnecter de la vie à l'extérieur par peur, par angoisse


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  8. Coumarine, je vais paraître tout à fait terre à terre, mais je trouve dommage de se pourrir la vie avec des problèmes matériels. Sortir, marcher dans la rue, entrer dans un magasin, sont des "exercices" qui te demandent de l'énergie, et que tu entreprends courageusement.
    Alors, ne rajoute pas de difficultés avec le contenu ingérable pour tes yeux fatigués, d'un sac à main ! sois hyper rationnelle et organisée dans ce domaine. Peut-être faut-il changer ton sac, et en trouver un qui remplisse les fonctions souhaitées. Règle d'or : un seul sac. Puis, vois comment l'organiser. Tes clés doivent être accessibles sans plonger au fond d'une poche unique. Les clés, c'est dans une petite poche extérieure, fermée par un zip. Tu te disciplines pour les ranger toujours là, en quittant ton domicile et après y être rentrée. A la rigueur, tu y mets également ton téléphone. Rien d'autre.
    Pour le porte-monnaie, contenant également la carte bleue, tu choisis une poche intérieure, suffisamment facile d'accès. Ou bien tu as une pochette dont la matière sera reconnaissable au contact, tissu ou pochette plastique.
    Les lunettes dans leur étui si elles ne sont pas sur ton nez ! Les mouchoirs et le reste seront facilement trouvés au contact. Elimine du sac tout ce qui n'est pas indispensable. Remets rigoureusement chaque chose à sa place définie par toi. Evite les besaces trop grandes dans lesquelles on ne retrouve rien, même avec des yeux en bon état de fonctionnement ! Ne laisse pas ton sac régner sur toi, il ne le mérite pas : c'est toi le maître du sac, pas l'inverse ! Explique-lui fermement que les choses vont changer, tu verras, il s'y fera.
    Plein d'affections à toi, Coumarine.

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    1. Merci Anne
      Je vais imprimer toutes tes bonnes idées, dont certaines me semblent très judicieuses
      Il me faut me sentir à mon aise avec mes objets divers, pour ne pas stresser, paniquer quand je suis à l'extérieur
      Merci d'avoir pris la peine de me mettre tous ces bons trucs...
      Je devrais aussi expliquer fermement au bus, au métro, au magasin qu'ils ne sont pas les maîtres ds ma vie... que cela me fait du tort de me laisse envahir par la panique quand ils semblent prendre le dessus sur moi...
      Merci pour ton affection, elle me fait du bien

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  9. La réponse d'Anne ci-dessus me paraît pleine de bon sens :)

    Sinon, pour ce qui est de la vie qui est censée nous aimer, j'avoue ne pas trop comprendre cette personnification. La vie n'a pas d'intention, et encore moins de sentiments. La seule personne qui puisse nous aimer vraiment (nous faire du bien), c'est nous-même (et quelques autres, parfois, tant qu'ils acceptent que nous nous aimions à notre guise).

    Moi j'aimerais bien que tu t'aimes, Coumarine. Ça me ferait vraiment plaisir :)

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    1. Pierre, cette petite phrase que tu relèves, j'ai expliqué ce qu'elle signifie pour moi dans le billet précédent...
      En fait si j'avais eu le culot, j'aurais mis Dieu pour désigner, non pas la vie, mais la Vie...
      Celle qui m'anime de l'intérieur, au plus profond de moi
      Ce souffle de vie, me conduit peu à peu vers la plénitude...oups c'est un terrible raccourci que je fais
      Je m'aime bien plus aujourd'hui que je ne m'aimais hier, Pierre. cet accident de santé qui m'est tombé dessus est le plus grave de ceux que j'ai du affronter mais c aussi celui qui m'apprend le plus...
      Entre autre que je suis qqun de bien ;-))
      Et toi, Pierre, t'aimes-tu?

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    2. Qu'on l'appelle "la Vie" ou "Dieu", ça revient effectivement au même, et c'est bien ce que j'avais cru percevoir dans tes mots :)

      Finalement, peu importe par quel chemin nous nous rapprochons de la plénitude, ce qui compte c'est de l'avoir pour objectif.

      Oui Coumarine, je crois pouvoir dire que je m'aime :)

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  10. ah ces sacs fourre-tout, c'est l'horreur!
    l'autre soir je croyais même avoir oublié mes clés chez moi...
    l'horreur!
    ;-)

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    1. chère Adrienne, oublier ses clés chez soi, c'est de l'ordre du pire cauchemar ;-))

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  11. Ooooh, je vois que plein de lecteurs t'ont donné des petits avis pratiques pour se faciliter la vie, donc, je ne vais pas en rajouter o;) Je comprends l'expression "la Vie m'aime"... ce peut être une manière littéraire d'exprimer cet enthousiasme qui nous saisit parfois à la gorge: d'être vivant(e), en phase avec l'univers dans lequel on vit, même si cet univers est plein de pièges... Je comprends ça très bien, mais je ne sais pas comment de l'exprimerais. Eh oui ! novembre n'est pas facile à vivre... En décembre, il y a les lumières, mais janvier-février, c'est long, long, long... Sauf que là, le printemps approche vraiment ! Courage donc... Et moi, j'ai tout essayé o;) les sacs à dos et les petits sacs, et c'est aussi parfois l'affolement !!!

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    1. oui je sais chère Pivoine que tu es une femme du printemps, certainement pas de l'hiver...
      Donc voilà... rien d'autre à faire que prendre son mal en patience... un jour le printemps montrera le bout de son nez...

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  12. Si ça peut te consoler un petit peu , je voudrais aussi zapper l'hiver, tout , les fêtes , les jours trop courts , les feuilles à ramasser ,mais on ne peut pas
    Je saisis les tracas de ton quotidien , avec la meilleure volonté du monde tu dois sans cesse chercher ,t'organiser , fouiller , patienter

    La plupart du temps , je sors sans sac à main
    les clés dans un poche , le porte monnaie dans l'autre , le téléphone dans la poche du pantalon , et la CB calée dans une autre
    pas de tickets , c'est vrai , pas de métro , pas de bus ..
    Tu sais quoi , dans mes archives , j'ai retrouvé aujourd'hui par hasard , ton premier commentaire sur mon blog , ça m'a émue Coumarine

    achète toi des fleurs pour patienter , ça fait aussi du bien au moral pendant l'hiver

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    1. "tu dois sans cesse chercher ,t'organiser , fouiller , patienter"... voilà c'est exactement ça! ajouter stresser et tu y es

      Il était gentil au moins mon commentaire??

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  13. je vais te donner mon truc à moi: une petite pochette en cuir que l'on porte en bandoulière, et dans laquelle on met les choses super importantes que l'on a toujours peur d'égarer ou qu'il faut sortir très vite. Je me suis baladée avec dans Paris, et crois moi, c'était vraiment pratique d'avoir toujours à portée de main, mon ticket de métro, mon téléphone, ma carte bleue.
    le reste peut se balader à l'aise dans un grand sac, que l'on prend souvent juste pour se donner une contenance, parce que se promener sans sac ça fait bizarre. Mais ai-je vraiment besoin de tout ce qu'il y a dedans?...
    J'aime beaucoup le truc de Julie, moi aussi. Et je peux te dire qu'il fonctionne, parce que je l'utilise presque tout le temps, notamment dans mon travail. Ça peut être pris pour de la méthode Coué, mais je crois que c'est plutôt "optimiser son estime de soi". ;)

    Bises ma Coum
    Célestine

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    1. Bonsoir Célestine
      J'aime bien ton idée de petites pochette en cuir à porter en bandoulière, pour y mettre les choses les plus importantes et pas trop grandes...

      Le "truc" de Julie j'y ai pensé auj (en l'appliquant à moitié;-)) dans les transports en commun!
      Bises affectueuses à toi

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  14. Coumarine..
    Tu sais, ma soeur qui n'a aucun problème visuel ou autre, eh bien, elle passe sa vie à chercher dans son sac, à le vider, à paniquer, à perdre ses clés etc...J'en ris car moi qui vois très mal après unn décollement de rétine aux 2 yeux et plusieurs opérations, je ne cherche jamais car j'ai instauré un rituel de classement de mes effets dans mon sac...Comme plusieurs l'ont mentionné, des pochettes extérieures contenant, clés ou cartes font en sorte que je ne cherche jamais. Pour ce qui est du reste, je me sers de l'humour en disant haut et fort que je n'y vois rien, alors tout le monde veut m'aider :-) Jamais je ne cacherai mes limites, c'est trop d'efforts et peu utile si jamais j'ai besoin d'aide. J'ai décidé d'accepter ces limites car j'ai tellement d'autres options d'épanouissement que je dois explorer que je ne veux pas brûler mes énergies à faire semblant :-)) Au plaisir Coumarine :-) Danielle

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    1. ah ben Danielle... chapeau!!!
      Tu as trouvé une manière intelligente et fiable pour toi de ne plus devoir chercher, donc de ne pas stresser...
      MERCI bcp pour ton dernier paragraphe qui me parle bcp!
      J'ai tellement été habituée à me devoir me débrouiller avec une famille nombreuse, que il m'est difficile de reconnaître que ce ne sera plus jamais comme ça!!

      Merci en particulier pour cette phrase/ "J'ai décidé d'accepter ces limites car j'ai tellement d'autres options d'épanouissement que je dois explorer que je ne veux pas brûler mes énergies à faire semblant"

      Oui j'ai d'autres options d’épanouissement...

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  15. Mais qui ne cherche pas ses clés, son argent ou simplement ses idées. Coum tu bouges, tu écris, tu lis, ne sois pas si exigeante, la vie est là, le reste...

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    1. oui sans doute suis-je trop exigeante... j'y penserai Mab...;-(

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  16. Bonjour Coumarine,
    au delà de cette histoire de sac, c'est de bien autre chose dont tu parles..
    Tu parles de ta tristesse d'avoir perdu quelque chose, au travers de ce manque de tes yeux tu parles de ta fragilité à devoir affronter les petits et grands tracas de la vie.. car oui, c’est sûr, le bazar dans un sac ce n’est pas si grave. Ce qui l’est c’est la manière dont tu l’appréhendes et qui te rend d’un seul coup si vulnérable, si petite..
    Je comprends bien ce que tu peux ressentir, cela m’arrive souvent de paniquer pour des choses qui, isolées (vues de l’extérieur), semblent n’en pas valoir la peine.
    Pourtant, tu le sais bien au fond de toi, ce n’est pas si grave, ce ne sera pas toujours comme ça, "ça va passer". La lassitude, le découragement, ça va passer.

    Merci Coum de nous avoir confiée cette émotion. Je me sens en empathie avec toi et je te fais de gros bisous.

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    1. Ce n'est pas si évident de se montrer faible et démunie... tu les sais, j'ai géré une famille nombreuse pendant tant d’années...j'ai la nostalgie de ma pleine forme
      Le découragement va passer... oui j'en suis sûre...mais rien à faire mes yeux sont définitivement en compote... à moins d'un miracle
      Je t'embrasse aussi!

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  17. Bonjour Coumarine
    Comme je comprends ce que tu peux ressentir...
    Et la vie t'aime. Pourtant. Évidemment.
    Tu as raison, parfois on en doute. On doute fort. C'est l'hiver. La vie est difficile.
    La vie nous aime.
    Les gens nous aime.
    On aime la vie. On aime beaucoup de gens autour.
    Qu'on se le dise très fort. Et que l'on y pense à chaque fois que "ça va mal".
    Je t'embrasse, Coumarine.

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    1. Courage ma petite Val... j'ai mis sur ton blog que j'ai spécialement pensé à toi aujourd'hui...
      Tu sais quoi? Je t'admire... sincèrement

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    2. Bonjour à chacune de vous,
      Sur le blog de Val, Coumarine tu as écrit : "C'est curieux de considérer comme une sorte d'exploit ce qui parait si naturel aux gens "

      pour beaucoup d'entre nous des gestes "ordinaires" sont vraiment compliqués à poser, il y a les limites physiques, les limites psychologiques, les limites intellectuelles, les limites culturelles, les limites relationnelles ... qu'il faut constamment dépasser, contourner. Notre société demande la performance et produit beaucoup de laissés pour compte et de souffrance, elle est bien loin du message évangélique auquel tu fais référence dans tes deux précédents billets, alors les mots que vous osez, l'une comme l'autre écrire, me fortifient et me donnent courage alors que mes limitations ne sont en rien comparables aux vôtres.
      MERCI

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  18. Je me suis facilitée la vie pour éviter la perte des clés, et même du porte-monnaie d'ailleurs. J'ai acheté un sac à mains avec une poche extérieure, bien pratique, où je glisse mon porte-monnaie, mes clés, et ainsi je les retrouve tout de suite. Cela enlève bien du souci, enfin ce souci-là au moins... Allez, pensons au printemps, il sera vite là ! :-)
    Bonne fin de semaine à toi, Coumarine. Je t'embrasse fort.

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    1. merci Françoise de ton souci
      Oui je pense tous les jours au printemps...il sera bientôt là!

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  19. me voici de retour ; bonsoir Coumarine,

    je n'aime pas l'automne non plus et encore moins l'hiver où la nature est en sommeil, rien de gai à regarder en ouvrant les fenêtres, les couleurs pourpres des arbres ne s'apprécient qu'en promenade, les feuilles qui tombent imperturbablement dans la pelouse, c'est moins drôle ! le printemps, c'est la vie qui reprend, les jours qui s'allongent. Comme je te comprends avec ton "handicap" visuel qui rend les petits gestes quotidiens plus difficiles
    mais, comme l'ont écrit d'autres fidèles lectrices, les sacs des femmes... les clefs...
    les cartes de paiement... nous aurions toutes -j'en suis certaine- des mésaventures à te raconter.. (et l'incompréhension de l'homme par rapport à nos grands sacs ou sacs
    multi-poches qui n'arrangent rien !)

    Courage à toi dans toutes les épreuves auxquelles tu fais face, en vaillante guerrière de la vie que tu es. mes pensées vont vers toi ; je t'embrasse.

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    1. oui exact loulotte... souvent les hommes nous taquinent avec nos grands sacs..
      Ils nous rendent bien des services et en même temps nous encombrent...
      Merci pour ta gentillesse... j'aime que tu vienne me faire un coucou...

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  20. il y a des clés qui répondent quand on les siffle , ce n'est pas la clé du bonheur mais supprime certains agacements ou angoisses, la poisse de devoir fouiller de fond en comble un cabas bien plein , parce qu'on aime transporter avec soit des tas d'objets, des habitèles, en lien avec les habitus.
    Moi aussi j'ai un sac mais petit, parce que les hommes n'aiment pas toujours les complications, encore que...
    je t’embrasse, très occupé en ce moment par mes cours.

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    1. merci Thierry de passer par ici, alors que tu es fort occupé... j'espère que tout va bien pour toi...

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  21. moi, aussi j'aime nos rencontres sur la toile, j'étais partie quinze jours, d'où mon silence.
    je t'embrasse.

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  22. Quand on est en bonne santé, on ne se rend pas toujours compte des problèmes des autres. Et tu as raison d'expliquer concrètement ce que cela a changé dans ta vie quotidienne. J'espère que tu pourras trouver des solutions concrètes (comme expliqué ci-dessus) ou/et prendre plus confiance en toi.

    De mon côté, le changement de saison n'a aucune influence sur moi. Comme je suis plus un homme d'intérieur qu'extérieur, j'apprécie les soirées feutrées, bien au chaud dans mon cocon. Mais plusieurs personnes de mon entourage souffrent également de ce manque de lumière.

    Gros bisous et à bientôt!

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    1. oui j'ai eu d'excellents conseils donnés par les uns les autres...
      Je suis moins stressée ;-))
      "j'apprécie les soirées feutrées, bien au chaud dans mon cocon." oui! j'aime aussi bcp ça!!

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  23. Ce que j entends au travers de tes mots, c est toute la difficulté de consentir à une vie différente =
    Un hiver morne après un automne coloré
    Un vision minorée après avoir connu la maîtrise de notre monde par nos yeux
    Mais le froid de l hiver est indispensable à la nature ! C est sa période de sommeil pour mieux bourgeonner au printemps.
    Bon, c est pas si simple dans la vie mais crois tu qu'il soit possible que tu regrettes l hiver, au mois de juillet parce que la luminosité sera trop violente ? :-D
    Merci pour ces partages toujours vrais
    Cath

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  24. Petit coucou en passant, et merci Coum pour tes témoignages si sincères et si plein de sagesse ! ;) Bises

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    1. ... et ce malgré les petits et grands désespoirs du quotidien : il ne faut jamais oublier la petite étincelle qui fait que nos petits et même minuscules "petits bonheurs de la journée" sont parfois plus forts... car ils chassent en quelques secondes la morosité et le spleen qui habitaient notre esprit...

      Je lisais un autre article "infuser davantage" et je répond à celui-ci par erreur que je lis après coup,... d'où mon petit coucou qui se complète après la lecture de "La vie m'aime..." et ce malgré tes doutes, ces doutes là, qui sont aussi en moi... souvent !
      Une petite dédicace avec un lien vers une vidéo, car "ce qui compte, c'est l'amour"! ;)
      http://youtu.be/bNFJJLRz9aM

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