Pour l'instant (oui je sais, je sais, tout le monde me le dit, ça va évoluer...) pour l'instant donc, c'est PIRE qu'avant!
les nuages sont plus denses, et surtout l'oeil (et le cerveau) doit s'acclimater autrement pour apercevoir quelque chose, que ce soit de près ou de loin!
C'est d'un fatigant pas possible, c'est d'un décourageant qu'on peut pas imaginer, même moi, j'en reviens pas ;))
Impression de devoir recommencer tout à zéro, peut-être pour un mieux, mais dans un futur qui a reculé alors que je croyais y être (enfin!) arrivée... c'est dur
En plus quand on me demande comment ça va, je n'ose pas dire la vérité, comme si j'allais décourager ceux qui se sont intéressés à moi, comme si je manquais de courage ou de patience, comme si j'exagérais la difficulté.Tout le monde avec moi s'attendait à une amélioration et est étonné de m'entendre dire que non! c'est pas encore ça!
Je me sens donc contrainte à un certain silence pour ne pas énerver, je peux juste tenter de trouver toute seule la façon dont je vais pouvoir gérer ça
ce matin, je me suis OBLIGEE à sortir, à aller seule au marché, ce marché du samedi matin qu'autrefois j'aimais tant fréquenter
J'ai réussi mon défi, mais suis rentré VANNEE, tremblante de stress et de fatigue. J'ai sursauté des dizaines de fois, à chaque passage inattendu sur ma gauche, j'ai laissé tomber de la monnaie que j'avais préparée pour payer des fraises, n'en ai retrouvé que la moitié, me suis efforcée de paraître "normale" en achetant mes petites affaires, tout cela m'a demandé une grande énergie
Je n'ai pas porté ma piratine (comme l'appelle une de mes filles)alors que couvrir l'oeil aveugle l'empêche "d'empiéter" sur le droit. C'est tellement visible ce truc, en plus on pourrait croire que derrière il y a un trou... je ne veux pas effrayer les enfants... je la porte chez moi, c'est tout
Des activités simplement normales, marcher dans la rue, choisir des trucs sur les étals du marché, payer... sont pour moi difficiles, très!
J'ai pourtant décidé que c'était la seule façon de ne pas m'enfermer dans un univers clos
Plus je sortirai, plus j'oserai reprendre une vie "extérieure", mieux ça ira au fil du temsp
N'empêche je n'imaginais pas qu'il me faudrait à nouveau du temps, de la patience, du courage pour simplement vivre
Mardi je retourne au contrôle, on verra ce que dira la chirurgienne qui m'a opérée
(c'était un billet dans la série "et moi, et moi et moi! pffffffff)
(c'était un billet dans la série "et moi, et moi et moi! pffffffff)
C'est bien d'oser dire que c'est pire qu'avant et d'oser parler de toi-toi-toi en vérité. Je sais que ça t'est difficile, je devine que dans ta vie tu as du faire preuve le plus souvent d'un optimisme courageux.
RépondreSupprimerMais dire la vérité, ici, dans ton blog fait pour cela, c'est salutaire pour toi. Et à nous, lecteurs, tu nous fais le cadeau inestimable de ta vérité profonde... ça n'a pas de prix !
J'espère que chaque jour qui passe te sera un peu moins difficile.
J'ai écris ce billet dans un grand moment de découragement
SupprimerJe pensais le supprimer, mais toi et les autres ont commencé à m'écrire des commentaires...
J'espère aussi qu'exprimer ma vérité profonde, c'est un cadeau, et non de l’exhibitionnisme
Courage coumarine, tu as accompli tellement déjà !
RépondreSupprimerJe te trouve vraiment courageuse. Je veux sortir de mon silence pour te le dire.
merci Pakita
Supprimeret re-bienvenue si tu le désires
Ne lâche rien ! Courage ! Bises
RépondreSupprimerje t'embrasse JJ... merci de ta présence discrète
SupprimerCoumarine, je me permets de te dire que si les efforts que tu as faits t'ont épuisée, c'est qu'ils n'étaient probablement pas adaptés. De plus, tu es rentrée découragée, avec une opinion négative de toi. Tu as cru faire des petites choses "normales" pour tout le monde comme sortir dans la foule du samedi matin, aller au marché, acheter des fraises, payer avec de la monnaie. Il n'y a pas de choses "normales", il y a seulement des moments propices à accomplir les choses.
RépondreSupprimerPeut-être pourrais-tu ces jours prochains, sortir avec une amie bienveillante, sans rien à faire, qu'être dehors, dans un jardin publc, peut-être. Chercher l'odeur merveilleuse du tilleul qui sera bientôt fané. Fuir la foule, trop fatigante. Aller juste manger une glace ou boire un thé, dans un endroit calme, mais hors de la maison.
Des mois se sont écoulés depuis la baisse de ta vue. J'imagine la date de ton opération comme un solstice. Chaque jour qui passe t'apportera des minutes de soleil en plus !
Mes pensées très affectueuses t'accompagnent, Coumarine.
oui Anne je suis rentrée très faiguée du stress qui a été le mien
SupprimerMais je ne veux plus vivre confinée chez moi, cela fait un an que cela dure
A présent que je vais mieux (ma santé) je veux faire de petits pas pour retrouver un semblant d'autonomie
Je marche presque tous les jours dans le parc proche de chez moi, au bras de mon mari, et je cherche l'odeur entêtante du tilleul oui!!
J'aime bcp ce que tu dis sur le solstice qui correspond à la date de l'intervention...
Oui je l'espère chaque jour des minutes de soleil en plus
Merci Anne...
Ne te décourage pas, tu as fait le plus long et le plus difficile. C'est une question de jours. Et tu crois vraiment qu'on va se désintéresser de toi parce que ça ne va pas aussi vite qu'espéré? Au contraire, nous sommes tous là, palpitants, suspendus à tes lèvres comme à une intrigue à rebondissements. Et on n'est pas prêt de te lâcher!
RépondreSupprimerBisous bisous
Je sais que des gens comme toi n'êtes pas près de me lâcher... merci de me le redire Célestine
Supprimer(et tu verras, le livre que je prépare sur cette aventure est un récit palpitant!!! ;-))
Je me rends compte avec horreur que j'ai fait la faute que je déteste le plus: on n'est pas près de...
Supprimerpfff!
Je suis convaincue que tu as entièrement raison de vouloir continuer à mener une vie la plus "normale" possible... Mais tout de même, autorise-toi à dire que c'est dur, que tu as besoin d'un coup de main (pour compter ta monnaie...), que tu as peur, baisser un peu la garde en somme...
RépondreSupprimerTu es certes une personne "normale" mais qui vit des choses qui le sont moins en quelque sorte... Donner ainsi le change me semble un peu prématuré et surtout risque d'user ton énergie prématurément...
Plein de pensées pour toi... BIZ
tu vois liaht, je piétine d'impatience de pouvoir reprendre une vie "normale"
Supprimerpendant tous ces derniers mois, j'étais à ce point malade que je ne pouvais pas
A présent que ça va bcp mieux, j'aimerais reprendre ma vie "normale", oh! comme j'aimerais!!
Et je te jure que j'y arriverai...
Je vais te dire que je suis admirative, car rééduquer un cerveau ce n'est pas une mince affaire.
RépondreSupprimerTu dois être morte de fatigue après ces efforts.
Je suppose (je dis cela parce que c'est mon cas) que tu as des gouttes à mettre dans l'oeil opéré, et ces gouttes, elles ne facilitent pas forcément les choses.
J'espère que demain sera un peu plus facile et que la chirurgienne t'expliquera un peu ce qui se passe. Quand on passe à côté d'un hôpital, il y a un panneau avec un H et en dessous silence. Je trouve que le corps médical est bien trop silencieux. Quand donc seront ils capables d'expliquer ce qui va se passer pendant et après une intervention...
Je te souhaite une bonne nuit.
Très affectueusement.
oui Giboulée, j'ai à mettre des gouttes pendant un mois
SupprimerEt bien sûr pendant un petit moment tout se brouille, mais ça, ce'est pas grave, l'effet des gouttes s'estompe
Je vais te dire, l'équipe médicale qui s'occupe de moi (au moins 6 médecins, j'ai de la chance hein!)est une équipe FORMIDABLE... je ne pourrais assez tous les remercier pour leur immense humanité, d'ailleurs je le fais dans le livre que j'ai écrit!!)
Et tu vois, ils m’expliquent tout, car je leur pose toutes les questions qui me semblent utiles, ils me répondent tous patiemment, je crois qu'ils m'aiment bien tous ;-))
La salle d'op fut un lieu d'humanité, je l'ai écrit
Merci à toi d'être venue, ça me fait plaisir
je n'aime pas du tout le silence qui suit le nom de Brigitte Engerer quand on l'appelle...
RépondreSupprimerj'ai appris la nouvelle en te lisant sur ton blog...;-((
SupprimerOh Coumarine , jamais je n'aurais deviné que c'était si dur pour toi en lisant ton billet précédent .
RépondreSupprimerParce que tu donnes bien le change !
Tu as bien fait de dire la vérité et j'espère que cela aura déjà pu te soulager un peu d'avoir pu exprimer ton ressenti . Je crois vraiment que c'est nécessaire pour la santé d'exprimer ce qu'on ressent et oser dire ses craintes et doutes . Sans charger l'autre pour autant juste pour être "juste" avec soi-même et l'autre .
Tu as le droit d'avoir peur , d'avoir besoin d'aide et de repos .
C'est effectivement dur ce que tu vis . J'imagine qu'à chaque fois ton espérance est remise en question . Il faut alors à nouveau aller puiser encore un peu plus dans la dose de courage pour se motiver . C'est pas évident , et si tu le vis dans la contrainte du silence ...c'est encore une dose d'énergie qui est consommée rien que pour contenir tout cela en toi . Parce comme tu le dis ...tu te contrains . Tu vois un peu la force d'opposition qu'il faut pour ne pas laisser s'écouler librement l'émotion ? C'est comme un barrage d'eau .
Alors , permet moi de te dire de te donner la permission de dire que c'est dur et d'exprimer aussi tes peurs et tes doutes ...donne toi la permission de pleurer et d'être triste si tel est le cas . Peut-être même en colère aussi si tu en ressens ?
J'ai envie de te prendre dans mes bras
Si tu as besoin d'aide , je suis là tout près jusqu'à mardi et puis je reviens samedi et je peux t'aider durant toute la semaine du 30 au 7/7 , pour aller au marché ou simplement se boire un café . Je me rends souvent à l'UCL aussi ! Mon email est toujours le même .
Je t'embrasse bien fort et pense à toi . Tiens bon , en douceur avec toi-même !
Julie tu es adorable
Supprimeroups tu te rends souvent à l'UCL aussi? j'espère que tout va bien pour toi...
Je voudrais te dire que je ne suis pas seule, j'ai un homme et des enfants soucieux de moi
Mais les enfants ont leurs propres passages difficiles à gérer pour l'instant...je ne veux pas trop les encombrer
Ça c'est la mère en moi qui parle ;-))
J'ai une chance INOUIE de vous avoir tous, je vous lis avec des larmes aux yeux
J'ai écrit ce billet dans un moment de découragement, je voulais revenir l'effacer, mais il y avait déjà des commentaires...
Je t'embrasse
Je suis passée par l'épreuve de la maladie et j'ai des contrôles fréquents à l'UCL. Tout va bien maintenant et évolue dans le bon sens . Merci Coumarine .
SupprimerJe sais que tu n'es pas seule et que tu es entourée d'une famille chaleureuse et attentive , enfants et petits-enfants compris . Juste que je voulais que tu saches que j'étais sensible à ce que tu vivais intérieurement et que tu n'osais trop exprimer aux tiens ...par crainte de les encombrer ! Dans ces moments nous sommes seul(e)s même entouré(e)s. Enfin , c'est ainsi que je l'ai vécu .
Je reste disponible pour toi , sache le . Donc , n'hésite pas . Et cela me ferait plaisir de te revoir , autour d'un café ...près de l'UCL pourquoi pas ? Tu sais donc que ce n'est pas "encombrant" pour moi . J'ose espérer que ton état moral est meilleur aujourd'hui qu'hier . Et mardi tu vois la chirurgienne aussi . Il reste deux jours ...ça approche ! Je t'embrasse et te souhaite un doux week-end .
"nous sommes tous là, palpitants, suspendus à tes lèvres comme à une intrigue à rebondissements."
RépondreSupprimerJ'avoue que cette phrase me choque! Et je ne dis pas ça parce que c'est Célestine qui la écrite...
Ce n'est pas un feuilleton que la vie de Coumarine! Non je ne me sens ni haletante ni dans une intrigue à rebondissements!!
Coumarine c'est la chiotte ce qui vous arrive, j'aimerais pas être à votre place... c'est flippant, angoissant, parce que être à moitié aveugle ça doit être l'horreur!
Pis en plus vous vous sentez coupable et ça c'est dur à lire!
Coupable de parler de vous, de crier votre angoisse, de pas si bien la retenir avec les mots qu'il faudrait pour rassurer tout le monde. Coupable de peut-être ennuyer les autres, les lecteurs, de les lasser. Peur de les perdre aussi, de ne plus être cette coumarine flamboyante.
vous aimeriez pouvoir dire que c'est gagné, on peut passer à autre chose, je suis de retour.Et sans doute que tout le monde aimerait lire ça, pour des raisons pas forcément bien nobles!
Parce que ça gonfle la misère, ça fait fuir le malheur...
Vous venez là "raconter"? crier plutôt les mots de l'angoisse et du désespoir, de l'immense solitude dans laquelle vous vous trouvez! Vous ne venez pas là pour "nous" raconter un feuilleton, ni même vraiment nous informer, nous donner des nouvelles...Vous venez là crier le gouffre, malgré vos efforts d'optimisme il transpire à chaque phrase...
Même si sans doute parfois vous devez vous accrocher à cet espace pour prendre quelques forces... C'est cette réalité que je vois.
Ho ce n'est pas une critique, ni une méchanceté de pestes. Je n'ai pas ce masque ce soir... Non c'est bien au contraire un cri aussi, vers vous, un cri impuissant.
Je me sens soudain très mal, et pour le coup ce truc que vous appelez empathie me bouffe les tripes. Rien de ce que je dirais, que diront les lecteurs , ne changera votre état, c'est à peine si cela vous donnera illusoirement et de façon éphémère l'impression d'être moins seule, moins seule dans ce noir terrible, dans cette déchéance de vos capacités de sa liberté...
Personne ne sait comment finira tout ça. Personne ne sait ce qu'il adviendra de Coumarine, mais avant tout de Nicole?
Ho je suis peut-être excessive... et pour mon premier commentaire ici, certainement un peu "cheveu sur la soupe!"
Mais voilà c'est mon ressenti... je me demande Coumarine si tenir ce blog-en ce moment- est bien à propos..
S'il ne faudrait pas vivre tout ça dans votre intimité ou le partager à part de ce lieu (comme vous l'avez fait utilement et dignement par la rédaction de ce livre)... Je ressens quelque chose de "malsain" qui pourrait vous affaiblir insidieusement. Je crois qu'il faut préserver cette femme que vous étiez et que la maladie attaque.
Je vous lis depuis un certain temps Coumarine, et ce qui vous arrive est un grand choc.
Ce n'est pas de courage dont il s'agit, mais bien de résistance, résister à cette attaque sournoise du corps, à ce précipice qui s'ouvre et qui dit rien ne sera plus rien comme avant... C'est cette terreur lancinante que j'entends en vous lisant et qui me glace car d'ici je ne peux rien faire pour la partager avec vous et la rendre moins angoissante.Je ne peux que "regarder"
...
Martine
Martine, en réalité, tu n'as rien d'une Peste, tu es un être très sensible, à la sensibilité brute de décoffrage certes, mais immensément sensible. Et je trouve ça beau.
SupprimerTout comme je trouve beaux les mots de Coumarine qui se livre sans faux-semblants.
Le beau c'est être ce qu'on Est, avec un oeil en moins ou pas, avec un bras en moins ou pas, etc., être ce qu'on Est sans se soucier de ce que les autres pensent de ce que l'on Est.
Martine,
Supprimerquel commentaire! j'en suis soufflée et émue, je le reconnais!
impression (mais elle est bonne et fait du bien) d'être percée à jour dans le plus noble en moi et les peurs de me perdre, et de vous perdre, vous les lecteurs
(pas s'en faire pour les mots de Célestine, on s'apprécie bcp! et quelque part elle a raison,et d'ailleurs mon (futur) récit est écrit comme un suspense)
Ceci dit, je suis bouleversée par cette lucidité bienveillante que je découvre chez quelqu'un que je n'ai jamais lu ici! Qui est sensée ne pas me connaître! Ah! c'est vrai! vous me lisez depuis longtemps... mais quand même, c'est... euh... bref je suis émue, c'est vous dire
Bon! je vais réfléchir au fait de lâcher prise un moment sur le blog... mais il faut que vous sachiez qu'écrire est ma vie, et que tenir un blog durant ces mois difficiles m'a permis de ne pas perdre le fil de l'écriture
A bientôt je l'espère
Cédric: être n'est simple et beau que si on EST vraiment
SupprimerOr, souvent on se contente de paraître, de jouer le jeu de l^'etre
Cela m'arrive aussi...
Merci de m'avoir un peu "défendue" contre les "gentillesses" des deux pestes. Je leur ai écrit pour leur dire que malgré tout le mal qu'elles m'ont fait,je ne leur en veux plus, et puis je suis venue voir ce fameux commentaire qui t'a "mouillé les yeux". Je ne pensais pas qu'elles viendraient jusqu'ici pour dire du mal de moi.Je ne pensais pas que ce que je t'avais écrit était si "choquant". Et là, ce sont mes yeux à moi qui se mouillent.
Supprimerah la la, c'est dur tout ça!
Je t'en prie Célestine, pas un moment je n'ai été "atteinte" dans mon amitié pour toi
SupprimerLa grande leçon de tout ça, c'est que tous, nous avons attribué trop d'importance à des mots que les pestes se sont mis à écrire pour se défouler
C'était lEUR problème, en aucun cas le tien
Il fallait juste ne pas répondre laisser mourir le feu de sa belle mort
Je t'ai dit que c'est la leçon que j'avais appris du blogging: ne pas réagir (surtout pas...) en cas d'attaque, c'est le problème de l'autre...
Et alors le feu s'éteint de lui-même
Tu sais toute l'amitié et l'estime que j'ai pour toi, et rien n'a changé
Sèche vite tes beaux yeux, ça n'en vaut pas la peine
Tu as le droit de râler et de dire que tu as peur Coum. Il ne faut pas te sentir obligée de rassurer les autres, pense à toi. Bises
RépondreSupprimerIl y a qq chose en moi d'une mère pour tous et chacun
SupprimerEt comme u le dis, souvent je me sens comme obligée de rassurer, de ne pas inquiéter
Bises à toi aussi
Quand je viens sur ce blog, je n'imagine pas me trouver devant "Desperate Coumarine", il n'y a pas ici de scénario fabriqué, arrangé pour coller à la mode, plaire aux téléspectateurs...
RépondreSupprimeril y a ici un espace de vie, la vraie, la réelle, celle qui s'écrit au jour le jour, directement dans la chair, à coups de bonheur ou de malheur. Les larmes ici sont de vraies larmes, les rires ici de vrais rires et l'humeur va et vient au rythme fluctuant des sentiments.
Coumarine, si tu ne peux pas parler ici, sur cet espace qui t'appartient entièrement, où pourras-tu parler?
fabeli... de tout coeur merci
Supprimerton commentaire sensible me fait du bien: il me dit que envers et contre tout je reste vraie, authentique et sincère
C'est capital pour moi
beausoir coum.
RépondreSupprimertoutes mes douces pensées par devers toi
tendresse
rsylvie
coucou Sylvie
Supprimerme fait plaisir de recevoir tes douces pensées ;-)
Coumarine,je te trouve géante et profondément belle.
RépondreSupprimerTon billet est un cri. Il faut que je te l'avoue, quand je pense à toi, et je pense à toi, je finis toujours par sourire.
Je suis une peste, mais quelque part, tu es mon amie pirate.
Quelqu'un que j'aimais, m'avait dit un jour : "le silence n'est pas l'indifférence."
Je me présente, je suis Sue la méchante qui croise les doigts pour que tu ailles mieux.
Je t'embrasse fort.
sue
mince de mince Sue, tu me fais penser à quelqu'un que j'aimais bcp dans le monde des blogs
SupprimerEt ton amie Martine, je crois aussi
modieu modieu
merci d'être là les filles
c'était quoi encore le chiffre fétiche? oups je l'ai oublié...
Je suis contente d'être votre amie pirate
mais attention taclez, mais pas faire mal d'accord?
Je vous embrasse toutes les deux
Que te dire à part patience mais tu dois en avoir assez d'entendre ça.
RépondreSupprimeroui, mab "patience" est un mot que j'entends pas mal
SupprimerMais j'ai besoin qu'on me le dise et redise, je m'y accroche
Oh, Coumarine, j'ai peur de dire une bêtise et que tu penses que je prenne la chose à la légère, alors que non, j'ai pleinement conscience de ce que tu traverses, et...
RépondreSupprimerMais. Bon.
Ta "piratine". Comme tu en parles en ces termes: visible, tu parles d'effrayer les enfants, etc...
Bah, moi, je te verrai bien avec des cache-oeil pour enfants. Il y en a de toutes les couleurs, c'est joli, on peut changer chaque jour. Les enfants connaissent, ils ont déjà probablement rencontré des camarades qui en portent, etc...
Pour les sorties. Non?
Si j'ai dit une idiotie, tape-moi.
Je pense à toi.
Ma petite Val
Supprimerbien sûr que non, ce n'est pas une bêtise ce dont tu me parles...
J'en avais parlé à mon pharmacien qui m'en avait donné un pour essayer
Et bien, je suis complètement allergique au sparadrap, et en l'enlevant, ma peau était d'une rouge... tiens, comme les coquelicots ;-))
J'ai pensé à autre chose: quand je pourrais avoir mes lunettes définitives, je peux peut-être faire mettre un carreau opaque sur l'oeil gauche...
on verra...
Arrête Coumarine, de grâce, arrête toutes ces croyances bouffeuses d'une énergie dont tu as bien besoin ailleurs !
RépondreSupprimerArrête de te torturer avec ta peur de déranger, de lasser, comme si tu n'étais qu'une pleurnicheuse stérile quand tu exprimes tes peurs, tes souffrances, tes découragements.
Coumarine croquemitaine qui va faire peur aux enfants... Non mais ça va pas ??? Tu en as élevé suffisamment pour savoir que ce qui les anime avant tout, c'est la curiosité; ils seront peut-être intrigués, étonnés, et il suffira alors de leur expliquer, pour dissiper toute crainte, si d'aventure il y en avait une.
Laisse tomber la dictature des apparences, et ce mythe si paralysant de l'héroïne sans peur et sans reproches. C'est bon pour les contes, ça; la réalité, elle, est parfois si dure à vivre. Tu es ce que tu es, avec des défauts, tes failles, tes fragilités et tes moments de découragement, mais tu es une bien belle personne, avec ou sans piratine, et courageuse, oh que oui.
Alors lâche, crie, pleure, dis ce que tu as envie de dire sans laisser quoi que ce soit te censurer. Ou reste dans le silence, si tel est ton désir ou ton besoin du moment. Mais seulement pour cela.
Oui, je sais, je t'engueule, mais aujourd'hui c'est la seule manière que j'ai trouvée pour t'exprimer ce que je ressens, tout le respect et l'estime que j'ai pour toi, et je suis en colère contre ces satanés démons intérieurs qui viennent encore compliquer ta vie, alors que tu traverses avec tant de dignité une longue épreuve, si longue, angoissante et harassante qu'elle doit te paraître interminable.
Oui, tu es belle, Coumarine. Tu es de ces personnes qui peuvent faire la différence, quand on se demande à quoi bon continuer, usé par l'égoïsme, l'hypocrisie, la petitesse, la mesquinerie et l'indifférence. Usé par la laideur, l'injustice et l'horreur du monde. Seulement dans le monde, il y a aussi des êtres sincères, généreux et authentiques, des êtres à l'âme de papillon bleu, des êtres humains si humains. Et on se dit que cela vaut la peine, oui. De belles personnes comme toi, Coumarine...
Et tu en sortiras, de cette épreuve, oui, demain, après-demain, un peu plus tard peut-être. Accroche-toi. Et défoule-toi, sors ton ras-le-bol, ici tu ne crains rien, il n'y a que des amis... cela t'aidera sans aucun doute à trouver, au plus profond de toi, les miettes de patience malheureusement nécessaires encore... Tiens bon, ma toute belle. ♥
Myz... tu as raison de"m'engueuler"
SupprimerCa me secoue un peu, mais ... c'est bien
Merci d'oser me secouer, j'en ai besoin
Oui je tiens bon...
Oh, Coumarine !
RépondreSupprimerJe comprends ta longue attente, puis tes mouvements de révolte contre la patience qu'on te demande encore. L'espoir que demain ou après tout sera mieux...
Je comprends ta crainte, tes peurs.
Je ne trouve pas les mots. Je voudrais juste te dire que je pense à toi, moi l'amblyope de naissance, moi qui descends lentement vers la nuit programmée et annoncée par 4 ophtalmo, sans ménagement pour l'une d'elle...
Je t'embrasse.
tu vois, c'est par rapport à des gens comme toi( ou d'autres que je me sens un peu gênée de raconter ici mes petits malheurs
SupprimerAju je décide d'aller bien!!
Il y a déjà tant de belles choses qui ont été dites dans les commentaires précédents, je n'ai rien à ajouter ;-)
RépondreSupprimerJe te lis et je t'admire.
Une fois de plus.
Bonjour Coumarine, Bien souvent, depuis le 15, j'ai pensé à toi... J'ouvre mon ordi pour la première fois depuis plus d'une semaine, et mon premier clic est pour toi. Ouf de voir que tu es revenue, et en même temps, je lis, je lis que ce n'est pas facile du tout... Que dire ! Sinon t'envoyer infiniment de pensées positives, pour que , un jour après l'autre, tu arrives à ces nouvelles lunettes... Et à poursuivre ton chemin dans la créativité, quel qu'il soit. Je t'embrasse de tout coeur, Marie-Françoise.
RépondreSupprimerHa Coum ! La vie est dure et souvent prend des chemins que nous n'avons pas prévu. Courage et patience. Deux mots que tu aimerais enlever de ton vocabulaire. Et pourtant ce matin c'est ce que j'écris. Courage et patience...
RépondreSupprimerJe t'embrasse doucement
Quelle épreuve, Coumarine. Je pense à toi.
RépondreSupprimerAdrienne, Pivoine, Suzame et Tania...je vous remercie de vos petits mots bienveillants
RépondreSupprimerIls me nourrissent ;-))
Je suis très déçue que l'amélioration soit si lente à venir...Et j'admire tes efforts pour vouloir retrouver une vie normale...Je comprends que tu aies besoin de garder ton blog et que cela t'aide à tenir debout...eh oui, c'est beau de se montrer telle que l'on est avec ses moments de découragements, tout le monde en a...et je te remercie de savoir nous dire les choses aussi simplement..Heureusement que tu ne l'as pas enlevé cet article!
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé la citation de Juliet que tu nous donnes dans ton précédent article, je l'ai recopié pour la garder en mémoire..J'ai lu son livre mais je n'avais pas gardé ce passage en mémoire.
Merci! Je t'embrasse
Juliet est un "guide" pour moi, particulièrement dans ses journaux
SupprimerCelui-ci est celui qui me parle le plus, j'ai sans cesse envie de vous en mettre des extraits ;-))
Lire que tu ne vas pas bien, lire qu'une amie ne va pas bien, c'est vrai que c'est difficile pour nous mais combien plus encore pour toi. Je te fais confiance pour trouver l'attitude qui est juste pour toi : dire, dire un peu ou beaucoup, taire certaines émotions. Ensuite laisse nous notre part de travail dans la relation, fais nous confiance. S'il nous arrive de ne pas avoir les mots qu'il faut, nous attendrons quelques heures pour revenir les déposer. Et si l'un de nous se tait, cela ne veut pas dire qu'il est indifférent, lassé, c'est juste qu'il préfère penser à toi dans son cœur et te porter "autrement". J'aurais pu signer en bas de très nombreux commentaires qui me précèdent ...
RépondreSupprimerJe t'embrasse
bonsoir Nicole, contente de te voir ici
SupprimerJ'aime bcp cette phrase que tu écris:
"Ensuite laisse nous notre part de travail dans la relation, fais nous confiance."
C'est vrai: il y a ici relation entre vous qui lisez et moi qui écris...
merci d'être passée
Coumarine toi si attentive à nous tous, puisse le ciel accélérer ta guérison et que vite tu puisses vivre facilement. Dire que tu prends même le temps de passer sur nos blogs! Je t'envoie quelques anges bienfaisants...
RépondreSupprimerJe ne viens plus bcp sur les blogs en ce moment... mais quand c'est possible, j'aime le faire
SupprimerMerci pour les anges...
Chère Coum,
RépondreSupprimerJe suis étonnée qu'il n'y ait pas plus "d'opérés de cataracte" dans tes lecteurs... Ils pourraient te dire que l'opération n'est pas miraculeuse du jour au lendemain. Je pense à une voisine opérée qui après, pendant presqu'un mois voyait beaucoup moins et regrettait l'opération mais quand elle a pu enfin porter les lunettes appropriées, tout est devenu très clair et elle est enchantée du résultat. Je comprends, tu attends depuis si longtemps... mais c'est vrai, il te faut encore un peu de patience... :-)
Je t'embrasse.
Tilleul, mon "problème" c'est que l’oeil aveugle empiète sur l'oeil valide, et que j'espérais que cela se résolverait avec l'intervention
SupprimerC'est mon cerveau qui ne parvient pas encore à s'habituer à la vision mononucléaire
oui je sais, ça doit être compliqué à comprendre mais voilà, je ne peux pas mieux expliquer
Bonne soirée, Tilleul
nous te retrouvons pleine de doutes et cela est bien normal ; l'atteinte de ton oeil, ensuite l'opération pour le second et l'angoisse sans doute de la cécité qui aurait pu être totale - même si c'est toujours plus facile pour les autres de donner des conseils, je pourrai seulement te dire que ma soeur opérée à 60 ans, ma mère à 85 ans de la cataracte s'en sont senties fort bien après ; ton problème est différent puisque tu n'as plus ton autre oeil pour compenser et il faut que ton cerveau apprenne, laisse-lui un tout petit peu de temps, il va vite comprendre et te redonner confiance. Te rends-tu compte que tu nous écris déjà, et cela te demande beaucoup d'efforts, peut-être un peu trop, je ne sais pas.
RépondreSupprimersois prudente et demain... après demain, le ciel sera à nouveau bleu et tu admireras les coquelicots dans les champs. J'en ai vus de magnifiques sur une petite route de campagne cet après-midi et j'ai pensé à toi !
je t'embrasse.
Voilà c'est exactement cela loulotte
Supprimerje n'ai plus l'oeil pour compenser...
Et curieusement ici je n'ai pas trop de difficultés pour écrire, je peux agrandir la police de caractère
Merci d'évoquer les coquelicots, c’est une belle bouffée de couleurs...
Ma chère Coumarine toi qui nous soutient si souvent, tu as le droit d'être impatiente et de vouloir du mieux...tu en auras j'en suis sure... Mille bises
RépondreSupprimermille bises à toi aussi , tu sais ce que c'est que se battre pour aller mieux...
SupprimerTu vas surmonter cette dernière épreuve. Je ne te connais pas mais on sent cette force en toi, cette force qui te pousse à protèger les autres, qui te pousse à aller au marché, à essayer encore et encore. On dit souvent que progresser de 1 à 80% est relativement facile, le plus dur c'est d'aller de 80 à 100%. Tu es probablement dans cette dernière tranche mais tu y es et tu vas arriver. Mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas demander de l'aide, souffler, vider ton sac et reposer, tes proches sauront aussi être là....
RépondreSupprimerouiii, la théorie des 80/20
Supprimerce sont en effet les20 derniers % qui sont les plus difficiles à atteindre
Et je suis persuadée d'être à la dernière tranche
Je suis contente que tu me rappelles cela, merci!
Juste te dire que je pense très fort à toi, Coumarine, et que je suis sûre que tu vas surmonter cette épreuve, et t'adapter, comme tu le fais depuis le début. Et nous serons là, toujours, pour te soutenir, et te donner la force. Je t'embrasse très fort.
RépondreSupprimeroui chère Françoise, votre présence à tous ici m'a été très précieuse
SupprimerBloguer, c'est une belle aventure, finalement... ;-))
Je t'embrasse aussi!
J'espère que le contrôle avec la chirurgienne t'a rassurée sur l'évolution de la convalescence.
RépondreSupprimerJe pense très fort à toi et te souhaite de recouvrer bien vite toute ton autonomie.
contente de te revoir Berthoise
SupprimerOui j'ai été rassurée... il me faut de la patience...
Bises
Bonsoir Coum!
RépondreSupprimerTu as vu la chirurgienne? J'espère que tu vas bien...
Oui Tilleul, je ne vais pas trop mal,
Supprimerj'ai vu le médecin, tout va bien, mais il faut du temps: alors patience...
Tout va bien! C'est ce mot-là qu'il faut retenir, chère Coum, quand des moments de stress, de fatigue, d'inquiétude t'assaillent. J'admire ton courage, tu tiens le coup depuis si longtemps, j"imagine cette souffrance intérieure, ce combat contre toi-même que tu as mené vaillamment, les moments d'espoir alternant avec les moments de détresse! Je suis heureuse d'apprendre que rien de particulier n'est arrivé, que la durée d'adaptation est normale même si elle angoisse et qu'ensuite ton oeil valide verra pour deux! Quand l'évolution sera terminée, la cataracte délivre des brouillards! Les lumières et les couleurs sont une révélation. Et alors, nous lirons Coum qui aura retrouvé toute sa vélocité, toute son écriture, toute son analyse quotidienne ou presque, et nous serons heureux avec elle, de tout notre coeur! Je t'embrasse.
RépondreSupprimerChère Lorraine tu as des mots qui me font vraiment du bien
SupprimerJe te remercie pour cela!
et je t'embrasse