Parfois cependant ma solitude, imposée de manière inattendue par la maladie et dont je me promettais de faire un temps de réévaluation sincère et féconde, je l’ai vécue paradoxalement comme une manière de fuir. De me fuir, de fuir les autres.
Il y a eu des moments où je me suis cachée des autres, n’ayant aucune envie de les affronter, de les rejoindre. Pour cela, je me donnais de bonnes raisons, me déclarant trop fatiguée. En réalité, c’était vrai parfois et même souvent, mais pas toujours. De plus, durant ces moments de retraite, je ne me "rejoignais" pas du tout, comme je l’avais espéré, bien au contraire, je me fuyais en me promenant par exemple sur le net, m’attardant dans des endroits qui ne m’apportaient rien, ou si peu de choses. Retournant dix fois par jour sur des sites d’actualité, pour relire les nouvelles que je connaissais déjà par coeur.
Vagabonder loin de moi, ne me rendait pas heureuse, pire, j’étais dans le vide, et très vite dans la nausée, je déplorais ce temps précieux perdu à des bêtises. Faisant pour le lendemain un ordre du jour qui le soir, me rassurait sur ma bonne volonté.
Et quand je ne perdais pas mon temps sur le Net, je m’occupais avec mes malaises, les examinant indéfiniment, en calculant l’intensité, m'en angoissant, me justifiant de mes découragements. Occupée plein temps avec la maladie, je n’avais pas à faire face à moi-même… (j'exagère bien sûr en écrivant cela, mais cela correspondait assez bien à mon ressenti!)
Je savais que j’avais à réfléchir sur la foi, à prendre les évangiles et tenter de les lire avec la curiosité du cœur, je le savais au plus profond de moi. Cela devenait de plus en plus comme une nécessité !
Et toujours, je reculais, je reportais à plus tard. Lire ces textes, avec mon coeur et mon âme profonde, c’était me mettre à écrire à ce sujet, dans le silence et la solitude de mon bureau, accepter de regarder en face où j’en étais après ce choc de la maladie.
Était-ce cela qui finalement m’effrayait ? Devinant qu’une réflexion de ce type supposerait une remise en question fondamentale (donc difficile), de ma vie ? Avais-je peur de devoir affronter l’absence de Dieu, dans le monde et dans ma vie, ce qui dans mon désir de Le rencontrer serait une forte déception...
ou au contraire allais-je devoir affronter sa présence trop présente ? Trop bouleversante ?
Quoiqu'il en soit, je reculais indéfiniment d'aborder ce sujet dans le manuscrit que je suis en train d'écrire
Bonjour,
RépondreSupprimerLa maladie nous fait réflechir. On se pose des questions sur ce qui nous tient à coeur, on revoit ses priorités ...
J espère que vous irez bientot.
bonjour ruelle, bienvenue!
Supprimeroui la maladie fait réfléchir
Encore faut-il accepter de se laisser bousculer
tourner le dos aux foules
RépondreSupprimersortir des cercles familiaux et amicaux
s'éloigner de la maison et du jardin
fermer des livres et des encriers
partir écouter d'autres échos
changer les couleurs des arcs-en-ciel
ne plus semer les mêmes cailloux
ignorer le calendrier des marées
ne plus s'inquiéter de savoir quand la lune sera pleine
muer mais quand même pas au point de se murer
la maladie est quand même et toujours là
...
pour ne pas perdre totalement de vue l'humour,
se remémorer ce conte Peul :
" - Il faut traverser à la nage.
- Si nous traversons à la nage, le crocodile va nous manger.
- Dieu est bon, dit le premier.
- Oui, mais si Dieu est bon pour le crocodile ?"
"muer mais quand même pas au point de se murer"
SupprimerVoilà JEA, parfois je me suis murée
Je croyais me protéger (j'en avais besoin, c'est vrai!)
merci pour le conte Peul ;-))
mur-murée
Supprimeret non murée vive
Oui JEA
Supprimerj'aime tes mots
murmurée...il faut avoir l'oreille près de l'âme pour entendre...
"Vagabonder loin de moi, ne me rendait pas heureuse, pire, j’étais dans le vide, et très vite dans la nausée, je déplorais ce temps précieux perdu à des bêtises."
RépondreSupprimerMaladie, choc émotionnel, perte d'un emploi.. une épreuve... et nous voilà à vagabonder loin de nous jusqu'à la nausée..
Je connais bien cette sensation. Je m'y laisse piéger régulièrement. Je te comprends.
Quand la recherche de Dieu, ou pas.. j'ai trouvé mon équilibre dans des séances mensuelles avec un groupe de méditation, pendant lesquelles je ne me pose pas de questions. J'accueille. Et à chaque fois j'en repars confiante.
ah! oui! accueillir, sans trop se poser de questions...
Supprimeraccueillir ce qui est...
peut-être je réfléchis trop
ou pas
Je t'embrasse Suzame
Difficile de s'éloigner de la maladie, de se retrouver... question que l'on se pose et à laquelle il est bien dure de répondre... et de t'aider... Tendres bises
RépondreSupprimertu vois, manou... j'ai juste besoin de parler un peu de mon cheminement, je n'ai pas besoin qu'on m'aide
SupprimerMême si des fois certains commentaires me parlent particulièrement!
Mais ça c'est le cadeau des blogs, inattendu!
Tu as quand même une sacrée lucidité sur l'ordre des choses , ces errances ne sont elles pas un passage nécessaire , tout comme le coeur brisé , nous sommes capables de marcher vers rien , et y retourner , sachant éperdument qu'il n'y a rien
RépondreSupprimermais ... on se promet que le lendemain , ce sera fini !
Pas simple d'affronter la relation à Dieu quand le coeur est si fragile , quand on fond de soi , il faut admettre que ce n'est pas juste
Pourtant , beaucoup y semblent y parvenir , je dis bien y semblent ...
Tu aborderas cela dans ton manuscrit quand tu seras prête , mais forcement , tu le feras
parce que c'est une partie de toi que tu ne peux pas détacher
coucou Jeanne
SupprimerJe ne crois pas que j'ai le coeur fragile en ce moment... il s'est au contraire fortifié au cours de ce drôle de chemin
D'autre part, je n'ai pas tellement eu le sentiment que "ce n'est pas juste"
Mon chemin de vie est un chemin nécessaire, comme pour chacun
Ilm'ouvre de nouveaux horizons, me ramenant à l'essentiel
C'est bizarre, c'est à la fois large et de plus en plus centré!
Comme je me retrouve en toi: «Retournant dix fois par jour sur des sites d'actualité»!
RépondreSupprimerMais pourquoi pas? Devons-nous être absolument héroïques quand nous sommes dans la maladie (comme meilleures, parce que femmes, comme courageuses, parce qu'âgées?) Internet, c'est la part du rêve, de l'évasion nécessaire, non?
Je n'aime pas quand tu parles de fuite, comme si nous devions être des martyrs! Nous nous débrouillons comme les chats – sauts de côté, gros sommeils – et nous retombons sur nos pattes. Bien à toi. Miaouh!
chère miaouh ;-))
SupprimerFuite dans mon esprit c'est simplement fuite
Et je sais que ce n'est pas bon pour moi, non, vraiment pas
Maintenant je peux sans problème me donner des espaces de loisir, ici sur le net ou ailleurs
Je ne cherche pas à être une martyre
je cherche finalement le meilleur pour moi
Ce sont les réponses aux questions posées à la fin qui seraient (seront ?) intéressantes…
RépondreSupprimerautrement dit, j'attends la suite…
oui Alain... je suis en plein dedans
Supprimeret je ne sais pas répondre à ces questions
du moins maintenant!
Mais saurai-je un jour?
Ce genre de question, puisque'il s’agit de foi, n'a rien à voir avec "je sais maintenant sans plus jamais me (re)poser les questions"
Mais tu le sais mieux que moi...;-))
j'ai pensé à toi samedi en arrivant à la gare, il y avait des coquelicots le long du chemin de fer et je les ai pris en photo pour toi :-)
RépondreSupprimerohhhhhhhhhhhhhh
SupprimerAdrienne.... quel bonheur de lire ça!
C'est magnifique que tu aies pensé à moi...
Je me réjouis de les voir ces coquelicots du voyage...
Un beau post...
RépondreSupprimerDes pensées :))
merci Cloudy ;-))
Supprimerparfois je me dis que je vais décourager en parlant de Dieu et tout ça
Mais c'est là mon chemin pour l'instant
Bonsoir,
RépondreSupprimerEncore merci pour vos partages = en vous lisant, ça me permet aussi de réfléchir. Vous m'apportez un angle de vue auquel je n'avais pas pensé : Dieu trop présent ?
J'ai grandi dans le dogme de la foi : "il faut" ou "il ne faut pas". On ne m'a pas montré un Dieu d'amour. Par contre, j'ai appris (oui, je confirme le mot "appris")que Dieu est toujours présent. C'est parfois moi qui ne le laisse pas entrer dans mon cœur ; c'est parfois moi qui refuse de l'entendre et de le faire vivre.
Connaissez-vous le conte des pas sur le sable ?
... parfois Dieu nous porte et nous ne nous en rendons pas compte !
Ce n'est que mon opinion, sans jugement, et je respecte les croyances de tous.
Bonne soirée
Au plaisir de vous lire
Cath
oui Cath, Dieu trop présent quand, pour être conséquent, il faut pour cela "ajuster" sa vie, ses idées, ses engagements!
SupprimerJe partage l'intérêt d'AlainX (qui nous fait d'ailleurs un fort intéressant "rapport" de son lien à "Dieu") pour la suite. Tout ça me rappelle un de mes anciens billets : http://presquentrenous.canalblog.com/archives/2008/06/04/9440718.html
RépondreSupprimerBises...
merci Walrus... suis allée lire, tu semblait être un sacré questionneur! (signe de graaaaaaannnde intelligence!!! ;-))
SupprimerBah, c'est toujours plus facile de poser des questions que d'y répondre, Coumarine, j'aurai au moins appris ça...
SupprimerTon texte est poignant de vérité.J'ai envie de te féliciter pour cela.Je crois qu'on n'en finira jamais de chercher à se connaître et de découvrir le fond du fond de soi. Cela passe par une descente en enfer mais ensuite vient l'ascension ... C'est ce que j'ai compris de l'homélie de jeudi dernier de C.L.
RépondreSupprimerCe que tu écris aujourd'hui me renvoie aussi au livre très dense que je viens de terminer dans lequel une femme explique avec une grande lucidité et remise en question tout qu'elle avait percu dans sa vie sans rien vouloir en savoir et qui allait mener à l'échec de sa relation avec son mari.
Il s'intitule: "Rien n'est plus secret qu'une existence féminine" de Jean Pierre Lebrun.
Bonne continuation et persévérance Coumarine. Tu es dans le bon...
Charlotte, merci beaucoup pour la référence du livre que tu me donnes
SupprimerSuis allée un peu à la découverte de l'auteur sur le Net, et cela me donne envie de le lire à mon tour!
Chère Coumarine,
RépondreSupprimerUn petit truc (s'il peut en exister un avec un sujet si grave): ne pas se contenter des évangiles, à la fois exemples et enseignements. Se laisser pénétrer de la personnalité du Christ et aller lire les psaumes.L'un après l'autre, jour après jour, au rythme de la lecture qu'en font les moines. Ils portent souvent en eux la leçon du jour, la réponse à la question de la souffrance, ou simplement de la vie. Et ils la portent comme nous nous la posons souvent car ils furent écrits à des époques où la réponse n'apparaissait pas si clairement que ça.
Ne te préoccupe pas de l'opportunité de telles questions. Si elles deviennent essentielles pour toi, elles auront de l'intérêt pour tes lecteurs. que serait le blog s'il n'était pas objet de partage...même de ce qui peut déranger ?
bonne journée
Cher Jacques...certains psaumes me parlent en effet beaucoup!
SupprimerJe citerai entre autres le psaume 22
Psaume d'abandon au Seigneur
D'autres par contre ne me vont pas du tout: ceux qui parlent de la vengeance d'un Dieu rancunier...
Oui ces questions me deviennent essentielles, j'en parlerai donc au gré de mes besoins, même si mon blog doit pour cela être négligé par certains qui préfèrent plus de "légèreté"
J'ai eu bcp de lecteurs hier et aujourd'hui, bien plus que d'habitude... je suppose donc que ces questions ne laissent pas indifférents!
Merci pour ton passage
Billet profond et émouvant. Qui ne dépense pas beaucoup d'énergie à fuir sa réalité intérieure ou extérieure ? Une belle analyse qui aide à voir un peu plus clair en soi. Merci !
RépondreSupprimermerci Lily
SupprimerJe suis rassurée de lire que ce billet touche des lecteurs
Je crois que nous sommes tous très doués pour fuir sa réalité tant intérieure qu'extérieure...
C'est difficile de vivre vraiment!
Billet qui m'apporte beaucoup . Merci pour ce partage .
RépondreSupprimermerci de me le dire, Julie que ce billet t'apporte beaucoup
Supprimerje n'hésiterai pas à continuer ma réflexion ici alors!
Billet que j'adore... Et je t'admire d'oser ainsi parler de ta recherche. Etrange paradoxe... Ton oeil "éteint" va-t-il te laisser voir autre chose? ( "L'Autre" dont tu parlais dans un billet précédent tenterait-il de te rejoindre? )
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience de découvrir ce manuscrit...
chère tilleul, en effet mon oeil "éteint" commence à me faire percevoir énormément de choses de l’ordre de l'indicible...
SupprimerJe suis frappée par ce que tu dis: alors même que je crois que c'est MOI qui suis à la recherche de cet Autre, tu me dis que peut-être que c'est Lui qui me cherche...
Etrange!
Juste quelques mots d'une agnostique pour te dire qu'en ce qui la concerne, le fait que tu "parles de Dieu et tout ça" :) n'a rien de décourageant ou de rebutant, au contraire !
RépondreSupprimerJe me méfie des religions quand elles délivrent un mode d'emploi et un prêt-à-penser et j'exècre les églises en tant qu'institutions, instruments de pouvoir, d'oppression et/ou de répression des corps comme des esprits (je ne parle pas ici des individus qui les composent, qui peuvent être gens de coeur et de bien), mais je respecte toutes les croyances individuelles, celles qui se forgent dans un cheminement personnel. Je me sens bien plus proche de certaines personnes très croyantes mais ouvertes au monde des autres que de certains athées qui s'imaginent être des "esprits forts" parce qu'ils n'ont "pas besoin de dieu". C'est stupide; chacun d'entre nous se doit de cheminer à la recherche de "sa" vérité, tout au long de sa vie, en toute humilité et dans le respect de la vérité de l'autre. On ne peut que s'enrichir mutuellement, entre personnes de bonne volonté...
Tu me compteras donc toujours parmi tes fidèles, coumarine ! :)
chère Myz...merci pour ce commentaire respectueux du cheminement de chacun...
Supprimermerci de rester avec moi sur mon chemin;-))
En dehors de toute réponse, je fais un nouvel essai pour arriver à ton blog, chère Coum.
RépondreSupprimerEt ça marche! Merci Seigneur! Depuis le temps que j'essaie de t'atteindre! Je viens de te lire, de te comprendre, de "ressentir" ton obscurité, ta clarté, tes souhaits, ton indécision, ta souffrance et ton espoir. "L'absence" de Dieu est cruelle...et fausse. Il est là, mais quel chemin aride avant d'en être si intimement convaincue que rien ne pourra nous ébranler. La maladie, comme le deuil, sont des chemins étroits par lesquels il faut quelquefois passer en s'écorchant, en tombant, pour se relever titubante, et se reposer les mêmes questions: "est-ce que je rois?" "Où est Dieu"...et puis soudain, même fugitivement, Le rencontrer. Je t'embrasse, chère Coum, de toutemon amitié.
RépondreSupprimerooooooohhhhhhh Lorraine comme je suis contente que tu aies réussi à me mettre un commentaire
SupprimerSurtout que tes mots ici m'éclairent, et me font du bien
Je m'écorche de toutes les façons, et pourtant j'avance, parce que je commence à entrevoir que c'est là mon chemin
MERCI, chère Lorraine
Oui mais le sérieux convient aussi pour aborder certaines choses qui n'ont rien de facile et quand on se cherche et qu'on effectue des aller et retour et qu'on à l'impression de se perdre alors qu'on se cherche tout simplement mais par des voies détournées.
RépondreSupprimerJe t'embrasse coum et je dois dire que tout ça me parle terriblement
merci de me dire que ça te parle, Thierry
Supprimercar je te dirai que j'ai dû décider de publier ce billet très personnel
Comme je comprends le fait de fuir, de se fuir... Que ce soit pour la maladie ou toute forme de souffrance.
RépondreSupprimerL'important est de finir par trouver ou retrouver son chemin, qu'il passe par Dieu ou par ailleurs.
Trouver son chemin... son VRAI chemin
Supprimeret quand on l'a trouvé, s'y tenir
Pas tjrs si simple
Bonjour Coum,
RépondreSupprimerPlein de choses à dire... En tout cas, quand tu es sortie pour venir à l'atelier à Schaerbeek où on s'est re-rencontrée(s), moi, ça m'a fait plaisir...
C'est curieux, pour Dieu, j'ai toujours (souvent) dit que je doutais. Lors d'un atelier à H*** où l'on parlait avec S.M.R. comment s'était-elle exprimée? elle m'avait dit que moins on comment dire? Moins on avait la révélation mystique de Dieu (je ne veux pas trahir ce qu'elle m'a dit), plus on pouvait se raccrocher au texte. Et elle a même fait le geste de s'agripper à un livre imaginaire. (Pas si imaginaire que ça) Et de fait, le livre, la parole, là, c'est intangible. Et tout ce qu'il dit (ou à peu près o;) est bon à prendre. Qu'importe si les êtres humains y vont et s'en éloignent chaque fois... (Même nous!) Ce qui est bien, c'est qu'il y a ce livre et tout ce qui en découle d'ailleurs, de positif,
même pour les athées et les laïques qui croient tout de même aux valeurs humanistes. Et que sont les valeurs humanistes, sinon un peu de cet esprit-là ?
Un gros bisou à toi.
Chère Pivoine
SupprimerVenir à l'atelier m'a demandé un réel effort, j'étais encore très "faible" alors. Et j'aime écouter à fond et suivre pleinement les interventions, sinon pas la peine de venir!
Intéressant ce que tu me dis de S.M.R: s'agripper au Livre...
Quand on prend la peine de lire par ex un psaume en se laissant faire par lui, il est nourrissant
Merci d'être venue cela me fait plaisir
Chère Coumarine, sa présence n'est jamais trop, elle devient évidence... à un moment donné, on ne sait pourquoi, parce que peut-être c'est le moment que l'on n'a pas choisi, parce qu'on a souffert un peu... mais en se nourrissant, on prépare cette présence qui n'est jamais trop... Je t'embrasse chère Coumarine et te souhaite une merveilleuse quête.
RépondreSupprimerchère Delphine, je suis contente de te voir ici
SupprimerPour l'instant Il a disparu de mon horizon...
trop absent... ;-((