J'ai cru que je l'étais... invincible
capable de me sortir des situations, des malaises, des détresses, toute seule
ou quasi!
(des médicaments..? le moins possible, je m'en passerai!
un thérapeute pour mieux "m'habiter"quand j'étais à côté de mes pompes? mais voyons, pas besoin, j'écris, je suis hyper consciente de ce que je vis...l'écriture est ma thérapie
Ça s'est passé comme ça tant de fois, tout au long de ma vie, j'ai tant de fois fait appel à mes ressources intérieures, en cas de coup dur
Elles sont grandes en effet, ok!
Je le sais, les autres me l'ont dit. On m'a même enviée!
Une fois, deux fois, dix fois, (souvent ici même sur ce blog), que j'ai fini par le croire
C'est vrai!
J'ai la solidité des arbres costauds, vigoureux, qui vont vers le haut, vers la lumière
J'aime les arbres costauds, ils me parlent!
Mais voilà! J'ai aussi la fragilité du coquelicot, à la robe lumineuse et tendre
si tendre qu’elle se déchire comme rien, pour un rien…
J'aime les coquelicots lumineux et fragiles, peut-être justement parce qu'ils sont fragiles!
Alors j'ai tant de fois serré les dents pour contrôler ma détresse, ça dorlotait mon ego!
Et j'aime dorloter mon ego... oui oui!
Accepter de ne pas contrôler tout
Devenir un vrai sujet, un vrai JE, pas un ego
Un sujet reconnu dans son courage d'ETRE,
Un sujet courageux, digne d'être aimé, et pourtant fragile
qui sans se croire humilié pour autant, peut faire appel à l'autre
peut accepter son aide
et lui dire merci
Oui, c'est étrange, comme si nous croyions qu'il y a de la honte à accepter l'aide que l'on nous offre.
RépondreSupprimerUn peu comme si nous suspections ce soutien d'être assorti d'arrière-pensées.
C'est qu'avec l'agressivité, la méfiance est inscrite dans nos gènes. Ça nous aide à survivre.
survivre... oui mais de quelle façon?
Supprimervivre, c'est autre chose,pas si simple...
Il faut du courage pour demander de l'aide, s'oublier un peu. Mais c'est si bon parfois de trouver une épaule solide pour se reposer un peu, le temps de souffler et de repartir.
RépondreSupprimerEssaye, c'est merveilleux ;)
Douces pensées :))
demander de l'aide,qd vraiment on n'en sort pas (par ex, je ne conduis plus!)je peux faire
Supprimermais l'accepter quand on la propose, pas si facile!
quelle sagesse, Coumarine!
RépondreSupprimeret comme il est terrible qu'on doive l'acquérir au travers de cette douleur...
merci pour cette leçon de vie et bon courage
parfois Adrienne,on apprend des choses essentielles dans des moments difficiles!
SupprimerOn a tous expérimenté cela!
Je crois qu'on vit souvent dans une certaine "distraction", en les oubliant ces choses essentielles...!
Quelle jolie image cet arbre et ce coquelicot... On a tous, je pense ces deux aspects en nous, et c'est vrai qu'il est difficile parfois de laisser quelqu'un prendre soin du coquelicot... Je suis sure qu'autour de toi il y a de ces personnes qui ne demandent que cela.... Courage à toi je t'embrasse
RépondreSupprimeroui manou, j'aime ces deux images
Supprimeret j'aime aussi, tous mes lecteurs le savent bien... l'Arbre et le Coquelicot
Il faut du courage pour accepter de l'aide quand on pense pouvoir s'en passer, mais quelle force on trouve alors lorsque l'on est deux, voire plus, pour lutter.
RépondreSupprimerOn dit bien que l'union fait la force...
Il n'y a pas de honte à se faire épauler et accepter une aide ne veut pas dire être faible, au contraire.
Bon courage Coumarine. Tes mots m'ont beaucoup touchée.
ne pas montrer sa faiblesse, crâner...
SupprimerJe suis très forte pour cela
(mais bcp moins depuis sept mois...;-))
Il n'y a rien de déshonorant à montrer sa fragilité et à avoir besoin de l'aide des autres.
RépondreSupprimerLa comparaison entre l'arbre, si fort, et le coquelicot, si fragile, est très fine, Coumarine.
Bon courage à toi. Je t'embrasse très fort.
tu le sais, l'arbre et le coquelicot sont mes deux amours de la nature...
SupprimerBonne soirée à toi, je t'embrasse
votre note m'a bien touchée et les images aussi, je me suis permise d'ajouter votre blog à la liste de mes blogs préférés
RépondreSupprimerchaleureusement
Beate
Bienvenue Kasilyre et merci pour votre message
SupprimerA bientôt
apprendre à demander de l'aide a été pour moi un pas de plus vers le bonheur, mais c'est vrai que ce n'est pas facile
RépondreSupprimeroui j'imagine chère Sylvie que tu as été conduite à demander de l'aide...
SupprimerEt que ce n'est pas facile: on aimerait tellement être indépendante
Je t'embrasse
Et si c'était cela la vie... Etre coquelicot...
RépondreSupprimerC'est si beau et singulier un coquelicot…
Fragile ? As-tu vu comment un coquelicot garde ses magnifiques pétales rouges alors qu'il y a du grand vent… ?
L'homme préfère les insecticides qui tuent… il n'y a plus guère de coquelicots dans les champs…
Je repense à un poème espagnol (appris en classe il y des années....)
Amapola, sangre de la tierra;
amapola herida del sol,
boca de la primavera azul,
amapola de mi corazón
(Juan Ramón Jiménez)
coquelicot, sang de la terre
coquelicot blessé du soleil
bouche du printemps bleu
coquelicot de mon coeur
un peu toi ? Oui ?
cher Alain... quel beau commentaire tu me fais là!
Supprimerquel beau poème! J'en entends la musique...
Oui je suis un peu ce coquelicot-là ;-))
C'est vrai: il y a de moins en moins de coquelicots, on les trouve le long des routes, là où les insecticides ne sont pas allés...
Oui coumarine les états de faiblesse nous obligent à compter d'avantage sur les autres et la transition n'a parfois rien de doux, brusquement on est désemparé, pas remparé ni accaparé, pas paré non plus et parait cette situation où il faut accepter de demander, encore et encore, d'appeler, oh pas pour oui ou un non, et même l'intime est concerné et nous sommes face à nos limites
RépondreSupprimerqu'il faut accepter aussi, j'ai bien connu ça pour la première fois en plus de cinquante ans il y a peu, l'autonomie lentement retrouvée est comme une victoire et un retour sans recours et puis ces fils à la pattes et ces extensions de nous par assistance peuvent se fondre
merci coumarine d évoquer l'état de faiblesse, où l'on ne veut pas succomber, où l'on ne voudrait pas tomber et ce combat permanent pour essayer de garder du contrôle
"ce combat permanent pour essayer de garder du contrôle"
SupprimerVoilà c'est ça!
ce combat est inutile et fait du tort...
Bon courage à toi
Accepter de lâcher-prise. Se dire que oui, cette fois-ci on ne sera pas fort(e). Cette fois-ci on s'autorisera à être mal, à le dire, à chercher de l'aide.
RépondreSupprimerCette fois-ci ne pas se dire que l'on peut bien résister encore un p'tit peu, que finalement ce n'est pas si grave que ça.
Mais si. C'est important pour soi. Même si certains personnes ne comprennent pas. C'est important pou soi. Ne pas se dénier.
Faire entendre sa douleur.
Faire entendre son mal-être.
Pour mieux s'en vider et renaître dans un plus tard plus ou moins proche ou lointain.
Oser sa faiblesse dans ce monde rempli de verrous et de carapaces.
J'aime beaucoup ton commentaire,chère Suzame
SupprimerJe m'y retrouve tellement!
C'est sûr qu'il est difficile de se montrer vulnérable, dans ce monde où il FAUT être fort sous peine de se voir abattre, vite fait!
En te lisant j'ai pensé à la fable de Jean de La Fontaine: "le chêne et le roseau."
RépondreSupprimerC'est beau et fort un chêne mais il n'a pas la souplesse du roseau qui en cas de tempête, plie mais ne rompt pas. Un coquelicot c'est pareil.
Pouvoir se mettre à l'abri sous les branches protectrices d'un grand arbre c'est bon c'est indispensable quand on se sent fragile. A bientôt.
Coucou Charlotte...
SupprimerUn saule aussi est beau, grand (immense des fois) et fort
Mais parfois une de ses branches casse
C'est ce qui est arrivé chez moi il y a pas longtemps
Finalement même les arbres "forts" sont faibles ;-))
Bonsoir Coumarine,
RépondreSupprimerLa solidité du chêne me fait penser à un mot que mon père disait souvent quand on vantait les qualités de solidité de cet arbre. Il disait "n'oublie jamais qu'un vieux chêne, ça a d'abord été un jeune gland". ça n'a pas grand chose à voir avec ton propos mais j'avais envie de le dire.
Bonne nuit. Ce soir je suis triste. Je vais demain enterrer un bon copain. 55 ans. 7 enfants. Il va falloir être très positif, alors ce soir je profite de ton site pour faire une pause.
Bonne nuit.
Jacques,je vous vois très affecté par la perte de votre ami..
SupprimerJe penserai à vous demain,vous envoyant les étincelles de courage dont vous aurez besoin pour entourer cette famille éprouvée...
Quand j'ai lu ton titre, je me suis dit: "Tiens une fable de La Fontaine que je ne connais pas, voyons voir!"
RépondreSupprimerEt je trouve un très joli billet de Coumarine, avec toutes ses contradictions, qui font son charme. la force et la fragilité, l'air et la terre le yin et le yang... Un texte cosmique et lumineux comme je les aime.
peut-être en effet est-ce une fable sur toutes les contradictions,les miennes et celles du genre humain en général
SupprimerBises à toi
Tu es un arbre à coquelicots, c'est tout.
RépondreSupprimerJe vais essayer de fabriquer l'image. :)
oh! ce serait super...;-)
SupprimerFinalement, c'est bien de s'en rendre compte. Tu es un coquelicot protègé par l'ombre de l'arbre mais parfois le soleil tourne et les branches de l'arbres sont moins puissantes ?
RépondreSupprimerJe trouve ça merveilleux d'être un peu des 2, si différents mais si beaux.
Très beau post dans lequel je me retrouve, un jour la solidité d'un chêne et l'instant suivant "le coquelicot" qui d'ailleurs se fait de plus en plus rare dans nos campagnes...
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