Dis-moi ton nom, dis-moi quelque chose de ton histoire, et à mon tour je pourrai en confiance te raconter quelque chose de moi, dans laquelle peut-être tu te reconnaitras, qui nous fera vibrer dans nos humanités mises ainsi face à face et capables dès lors d'entrer en relation
Par quelle magie peut-on se sentir ainsi en communion de pensée et de coeur, rien qu'en lisant les écrits de quelqu'un qu'on reconnait comme une soeur, un frère? Sans voir ses yeux, sans le voir rire ou s'assombrir, sans le voir vivre au quotidien, sans le toucher, sans s'asseoir en face de lui et l'écouter parler?
Est-ce que les mots suffisent à créer une relation d'échange authentique?
Est-ce un leurre de s'imaginer comprendre et se croire compris simplement au travers des mots de quelqu'un dont la sensibilité nous rejoint
Moi qui suis une "sensorielle", pourquoi suis-je tellement attachée à certain(e)s ami(e)s virtuel(le)s et qui le resteront vraisemblablement?
Pourquoi cette persévérance à venir écrire ici et ce bonheur d'aller à mon tour lire le billet du jour (de la semaine) de ces gens inconnus et pourtant si connus?
Moi qui suis une "sensorielle", pourquoi suis-je tellement attachée à certain(e)s ami(e)s virtuel(le)s et qui le resteront vraisemblablement?
Pourquoi cette persévérance à venir écrire ici et ce bonheur d'aller à mon tour lire le billet du jour (de la semaine) de ces gens inconnus et pourtant si connus?
à la lecture de ce post, j'ai des réponses pour moi...
RépondreSupprimerpour toi je ne sais pas, je ne peux parler au nom d'autres
moi je sais, d'instinct ... avec qui se tisse un vrai lien ... et je me trompe si rarement
mais l'exception existe et quand je me plante, aie aie aie les dégâts...! mai sje persévère et cela m'apporte bien des joies
je dois pas faire partie de ton post..suis pas vraiment dans ta liste ..à droite :-)
clin d'oeil...
écoute ton instinct surtout :-)
A. Dugrand :
RépondreSupprimer- "La plus grande chose que l'humanité ait réussie jusqu'à présent, est de garder en vie les êtres avec des mots."
@Nanou... tu avais "disparu" de la blogosphère... ;-))
RépondreSupprimer@JEA... sache que tes commentaires sont importants pour moi... ce sont TES mots
Je te disais tes choses gentilles, mais mon com a disparu.
RépondreSupprimerSache simplement que je ne te connais pas , mais que je te souhaite le meilleur.
@Berthoise... dommage que les choses gentilles aient disparu... parce qu'elles font ma nourriture pour le moment! ;-)))
RépondreSupprimerMerci à toi!
ma réponse est oui: je crois en la valeur des mots et je crois qu'on peut se faire une idée sur les gens en les lisant :-)
RépondreSupprimerleurs écrits me donnent l'impression que ce ne sont plus tout à fait des inconnus
je peux même ressentir de l'amitié pour certains... ou certaines :-)
J'ai même dit un jour que l'expérience de la blogosphère , tout en étant le contraire de la "vraie" vie, est tout aussi passionnante. Dans la vraie vie, on rencontre quelqu'un dont on voit d'abord l'apparence, et puis on découvre l'intérieur.
RépondreSupprimerDans le virtuel , c'est le contraire: on est imprégné de l'intériorité de l'autre avant de connaitre son enveloppe. A mon avis, ainsi, on a beaucoup moins de risque d'être déçu, enfin je parle au nom de ceux qui pensent qu'un être humain ne se juge pas à son apparence...
Quelle que soit l'approche, rencontrer et aimer, c'est la plus belle histoire de la vie.
Bises douces
Célestine
Les mots sont encore ce que nous avons trouvé de mieux pour communiquer. Bien sûr, il faut vouloir leur faire confiance.
RépondreSupprimerMais bon, c'est pareil pour les sourires, non ?
l'expression verbale et non verbale définissent ensemble la personne; l'apparence et l'intériorité sont indissociables.
RépondreSupprimercomme le fond et la forme d'une œuvre d'art : c'est ce que je crois...
La magie des mots. Leur faire confiance, et faire confiance à ses ressentis. C'est ce que je fais, et je m'en porte bien. Oui, je pense que les mots suffisent à créer une relation d'échange authentique. Je le pense pour avoir eu et avoir encore des échanges écrits d'une très grande richesse qui m'apportent infiniment. D'où, moi aussi, et j'imagine pour la même raison que toi, la persévérance que j'ai à tenir mes blogs, et l'impossibilité de les arrêter, du moins pour le moment.
RépondreSupprimerDouce nuit à toi, Coumarine. Je t'embrasse très fort.
Internet est virtuel mais les mots, eux, sont bien réels. Qu'ils apparaissent sur un écran de verre ou sur une page de papier, les mots ont le pouvoir extraordinaire de lien les coeurs en se moquant des distances.
RépondreSupprimerlier, bien sûr !
RépondreSupprimerUne épreuve de vérité de communier au bonheur et à l'art des mots, tête de lard parfois et grésillant, on se met à poil et sous la loupe, enfin non on ne dit jamais que ce que l'on veut mais comme le non verbal dans le visuel et le kinesthésique il y a aussi des éléments qui nous trahissent, dans notre sensibilité et ce qui nous émeut au plus profond
RépondreSupprimerl'humain est souvent là dans toute sa grandeur, rien n'est fade ni innocent, il y a un dialogue avec sa vérité du moment, la richesses des échanges et des rebonds, des hauts le coeur aussi et une culture de l'authentique (autant tique) et si je n'ai pas encore ouvert le mien, je trouve le courage et la persévérance de gens comme toi très altruistes (comme une truite je frétille dans le courant des mots et des coms qui viennent) essayant de remonter à la source de la réflexion.
Merci mille fois je t'embrasse et je t'aime comme tu es
je disais que quand je viens chez toi, je lis le billet et les commentaires ; et les commentaires étaient souvent pleins de bienveillance. J'en concluais que c'était la bienveillance que tu éveillais chez les gens. C'est une riche œuvre que d'éveiller la bienveillance chez les autres. Merci.
RépondreSupprimerQuelques mots choisis pour toi ce matin, Coumarinette :
RépondreSupprimerchaleur, connivence, coeur : 3 "C" comme Coumarine.
Merci pour ton partage !
C'est drôle , je me posais cette question là aussi , qu'est ce qui nous pousse à venir , revenir sur des blogs , se soucier de l'un ou de l'autre qui ne se manifeste plus
RépondreSupprimerLa magie des mots , j'y crois , mais attention , on peut aussi être pris dans un drôle de jeu , les mots sont de sacrés filets parfois , il est bon de garder la distance , ne pas se perdre dans des lectures qui peuvent soudainement nous happer
Mais ce que je te dis , tu le sais déjà ....
Je me demande souvent si dans la vraie vie nous aurions les mêmes relations en dehors de nos blogs ?
Oui , dans la plupart des cas , je le crois , quand on ne triche pas
Coumarine , ne te fais pas tant de souci si tu ne peux pas répondre à chacun , je sais bien que tu aimerais , c'est déjà tellement bien que tu puisse poster de nouveaux billets , les réponses des uns des autres sont toujours de vraies continuités
Je reparlera de ça dans mon billet à paraitre lundi
Bon dimanche à toi
Il paraît que l'essentiel de la communication passe par le non-verbal : gestuelle, mimiques, etc.
RépondreSupprimerOn ne devrait donc pas connaître les autres uniquement par leurs mots... Les relations virtuelles seraient de ce fait plus "pauvres" ou moins "authentiques", "incomplètes"...
Eh bien, non, pas pour moi, en tout cas. Les mots sont bien plus que de la "communication verbale-écrite". Les non-dits sont de toute manière bien perceptibles, pour celui qui se donne la peine d'être bien présent à sa lecture.
Et je suis certaine que l'on peut connaître la personne qui s'exprime, en ressentir au fond du coeur et de l'esprit l'essence-même.
Comme je crois aussi que des liens dits "virtuels" peuvent être aussi importants, enrichissants et authentiques que ceux de la "vraie vie".
Finalement, mots virtuels, échanges réels, tout est affaire de sincérité, de respect et de partage...
Ici, dans tes mots, j'ai toujours trouvé ces valeurs-là, c'est pourquoi tes mots me sont chers, et ta personne aussi.
Ravie de te lire, Coumarine. Toujours. Mais tout particulièrement en ces moments si difficiles à vivre pour toi.
Heureuse aussi que tu n'aies plus fermé tes commentaires...
Malade ou non, dans la positivité comme dans le découragement, "tu ne lasseras jamais", Coumarine. ♥
PS: Grâce à une délicate attention de Pastelle, je suis maintenant en possession de tes petites paroles sur papier. Toute contente, je suis. Ma mère n'a pas d'ordi, et je vais pouvoir enfin lui faire partager un peu de la richesse de ton blog. Je sais qu'elle aimera tes mots, et ton coeur, et ton âme.
Je découvre, je lis, je reviendrai... Pourquoi? te demandes-tu... "Humain, trop humain" dirait ce cher Friedrich!
RépondreSupprimer"Est-ce que les mots suffisent à créer une relation d'échange authentique?" écris-tu,
RépondreSupprimerEt l'inverse ?
Est-ce que sans les mots on peut créer une relation d'échange authentique ?
Lorsque l'autre est en face de nous, qu'il nous écoute, que l'on voit ses réactions, n'a-t-on pas des questions à propos de celles-ci ? Qu'on les exprime au non :
- ça veut dire quoi ce sourire ?
- C'est quoi ces yeux au ciel ?
- c'est quoi ce haussement d'épaule ?
- Ça fait dire quoi cette moue ?
- etc.
Et tous ces : "enfin, tu vois ce que je veux dire..." suivi de silence… D'absence de mots…
Ben non, peut-être qu'on voit pas grand-chose…
Et sûrement pas la même chose que l'autre…
« Ça va mieux en le disant… », Entend-on souvent…
Entre l'écrit solitaire et l'oral en face à face je choisis les deux .
RépondreSupprimerPourquoi tant de persévérance ? parce que j’espère que chacun d'entre nous (voslecteurs), vous restitue un tout petit peu de son envie d’être "beau", plus "grand", rien qu'en vous lisant.
RépondreSupprimerMerci pour vos partages.
Cath (le chni...)
vous savez, en ce moments où je vis des choses TRES difficiles, vos mots positifs sur mes petites paroles me donnent tout simplement envie de TENIR LE COUP!
RépondreSupprimerQue vous vous sentiez "beau" et "grand", rien qu'en me lisant... est un compliment qui me fait un bien énorme...
MERCI
Holà Coumarine... Que ces mots me parlent !
RépondreSupprimerPersonnellement j'ai découvert avec les blogs il y a cinq ans presque, et sans même rencontrer les gens, que les mots échangés, écrits, et lus sont autant de petits pas faits vers les autres.
Et que les mots seuls ont cette particularité qu'ils permettent de se rencontrer sans corps, sans gestes, sans toutes ces petites choses qui parasitent bien souvent les échanges, comme si les mots étaient l'extérieur de la pensée toute crue...
Ensuite j'ai rencontré des blogueurs (et surtout des blogueuses)... Jamais, et je dis bien jamais nos relations ont été différentes de ce qu'elles avaient été par mots seuls.
Je m'étonne encore de ce pouvoir des mots, de la relation qu'ils créent si on les écoute...
Je t'embrasse... avec ce mot-là qui est tout doux.
Moi j'ai découvert les blog il y a 3ans bientôt, très vite je me suis attachée à certain, dont toi et je ne pense pas me tromper...la seule vrai rencontre a été super , tel que je le supposais...Tes mots me parlent comme si tu me parlais pour de "vrai"...Bises
RépondreSupprimerLa tournure d'une phrase nous touche parce qu'elle contient une sensibilité proche de la nôtre, mais qui peut laisser un autre indifférent. Nous réagissons à ce qui nous ressemble ou,en tous cas, nous plaît spontanément. L'amitié, la sympathie, l'attirance, l'amour, sont des sentiments qui se découvrent dans un échange souvent très court,et l'écriture a le pouvoir de dévoiler plus qu'on ne le croit une personnalité, un caractère, même dans les textes apparemment les plus anodins. C'est du moins ainsi que je ressens les choses. C'est peut-être la raison pour laquelle tu aimes tant venir sur ton blog: tu sais que tu y retrouveras pour la plupart des inconnus (peut-être), mais des amis (sûrement). J'ajoute que je me réjouis de te voir revenue, chère Coum. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerBien sûr que l'amitié virtuelle existe... depuis plus de cinq ans que je tiens un blog en me cramponnant à mon anonymat, je sais que des liens forts me lient à mes lectrices régulières que je n'ai pourtant jamais vues !
RépondreSupprimerEt quand je lis d'autres bulles, comme la tienne Coumarine, j'aime à penser que je rends visite à une amie dont les mots me parlent, dont les émotions me touchent... au delà des regards que nous n'échangerons sans doute jamais !
Plein de pensées pour toi...
Je suis tentée de répondre non à cette question "Est-ce un leurre de s'imaginer comprendre et se croire compris simplement au travers des mots de quelqu'un dont la sensibilité nous rejoint" car alors je me suis mentie à moi-même tant de fois. Si l'être est par l'écrit honnête et sans détour, au-delà de l'image idéalisée qu'il peut vouloir inconsciemment renvoyer, on peut tout à fait se sentir proche de lui sans forcément besoin de le rencontrer en chair. Mais ne nous leurrons pas, Coumarine, il y a aussi une part de nous qui n'appartient qu'à nous qui veut voir dans les lignes de l'autre le siamois, le frère ou la soeur, car il n'est rien de plus agréable que de se sentir pareil, comme si le sentiment de "pareil" nous donnait alors une forme de légitimité d'être comme on est car .... on pense souvent à tort que la majorité à toujours raison. Enfin, je suis certaine que vous me comprenez ! Portez-vous bien Coumarine.
RépondreSupprimerIl y a la magie des mots.
RépondreSupprimerMais aussi celle des images.
Ca parle aussi.
Et je crois aux deux. ♥
Oh, combien je comprends ces mots !
RépondreSupprimerJ'ai remarqué une chose...Nous avons tous "nos" liens préférés, avec qui nous sommes en symbiose..Des fois, des coms mis chez des potes blogueurs m'ont donné envie de les connaître..C'est ainsi que je me suis fait "d'autres amis" fidèles..Je connais aussi des blogueurs en chair et en os, comme Michelle et Agathe, telles que sur leurs blogs..
Nous allons de préférence vers les blogueurs qui pensent comme nous, qui ont notre sensibilité, dont on pense qu'ils sont aussi "franc du collier" que nous, aussi honnêtes..
Bon, parfois, il faut bien aussi aller de temps en temps chez des blogueurs qui nous visitent régulièrement mais dont nous sommes moins attachés, dont les blogs nous plaisent moins...
Je suis une très grande bavarde..J'aime autant commenter chez les autres qu'écrire chez moi..Il m'arrive souvent d'ailleurs de ne pas mettre mon lien...Là, le ferai-je ? Oui, car, j'aurai une question à te poser...Si tu trouves qu'elle est indiscrète, n'y réponds pas...
J'ai aussi des problèmes de vue...J'ai peur aussi pour mes yeux...J'étais suivie régulièrement, très sérieusement, et puis, un jour, il y a 2 ans, mon ophtalmo, après être allé à un congrès en Amérique a décidé de me supprimer mes traitements, des gouttes à vie que j'aurai du normalement avoir...
J'ai un glaucome..
J'ai cru avoir lu que la perte de ta vue serait dûe à un traitement...Etais-tu traitée pour un glaucome ?..Rien que me dire oui ou non me renseignerait..Ca fait plus d'un an que je ne suis pas retournée chez mon ophtalmo, mais, pendant 12 ans, j'avais des gouttes à mettre tous les jours..Ca fait 6 mois que je dis qu'il faut que je prenne un rendez-vous, car Mr mon doc m'a oubliée et se contrefiche de savoir si ma vue va bien ou non...Voilà que je me mets à flipper..Je comprends combien cela doit être difficile pour toi..
En tout cas, ce que je sais, c'est que nos mots sont parfois plus percutants que nos paroles..On m'écoute beaucoup plus quand j'écris que lorsque je parle..
Non Juliette, ce n'est pas un glaucome
RépondreSupprimerJ'ai perdu l'oeil gauche, suite à une inflammation foudroyante (en deux jours de temps!
et l'oeil droit se porte pas trop bien, à cause du traitement intensif à la cortisone
merci de ton passage....;-))
Mon dieu, que c'est moche...Perdre la vision en 2 jours...Difficile de dire quelque chose de plus..
RépondreSupprimerCourage et que la force soit avec toi..
je reviens après 3 semaines d'absence, j'étais en Egypte, j'ai vu avec mes yeux pour toi de bien belles réalisations à une époque où la science telle que celle que nous connaissons n'existait pas ou du moins différente et au pied de ces merveilles, je me suis sentie bien, bien petite !
RépondreSupprimerAu monastère Ste Catherine, j'ai déposé deux cierges, un pour ma famille, un autre pour tous mes amis en difficulté et tu en fais partie, même si nous nous connaissons seulement par nos échanges virtuels ; pour moi, tu es plus que cela, bon courage , j'ai été contente de te retrouver.
je t'embrasse.