Il faut bien se rendre à l'évidence: les gens qu'on aime, ne sont pas forcément à l'endroit où on pense les trouver
Forcément.
Car les gens qu'on aime (et les autres d'ailleurs) ne se réduisent pas à notre poche.
Pourquoi je dis ça?
Vous savez bien à cause de: toi je te connais comme ma poche
ou: comme si je t'avais fait!
Les gens qu'on aime (et les autres) sont radicalement autres
Et pas une projection de moi
Ou de mes désirs, ou de mes opinions tranchées sur ce qu'ils sont ou doivent être ou devraient être.
C'est enfermer quelqu'un dans une étiquette et on sait bien que l'étiquette est étroite et qu'elle colle...
elle colle... elle emprisonne...
Les gens qu'on aime sont à la fois très proches mais en même temps très lointains.
Etrange paradoxe...
Moi non plus à vrai dire, je ne suis pas là où l'autre s'attend à ce que je me trouve
A la fois là, mais parfois très loin, sans que l'autre le sache et ne s'en rende compte
J'avais cru lire "banal à en pleurer" ^^ ;P mais ce petit billet l'air de rien me remue... très. :)
RépondreSupprimerben tu vois Julia...ce billet-là, je l'ai retiré au bout de 15minutes (hier soir) Il était banal à en pleurer... ;-))
RépondreSupprimerJe t'embrasse Julie... je pense à toi...
Rien d'anodin et pas de certitudes, pas de possibilité de cadrer ou de caser de gens qu'on croit connaître, mais seulement un peu de manière relative dans le temps et dans l'espace et pas dans toutes les situations d'une vie, puisque même l'imprévisible peut se produire.
RépondreSupprimerOui les gens que l'on aime sont différents et c'est ce qui nous enrichit, mais je te cite :
RépondreSupprimer"Les gens qu'on aime sont à la fois très proches mais en même temps très lointains, étrange paradoxe..."
ces mots sont palpables et réels malgré ce caractère singulier, parfois insolite.
Il m'est arrivée aussi d'être présente dans un lieu où jamais j'aurai pensé me retrouver ! Alors comment l'autre peut il le deviner ??
La vie, les sentiments que l'on croyait inimaginables, nos opinions, nos envies d' hier, d'aujourd'hui,de demain...que de paradoxes
Déjà difficile de se connaître lors les autres...
RépondreSupprimeril est loin d'être banal ton billet et je l'apprécie beaucoup tant il dit vrai...
RépondreSupprimerMême lorsque tu vis depuis des années avec la même personne, la connais tu vraiment ? je réponds de suite : NON et c'est ce qui fait le mystère de l'être humain...
et se connait-on soi même... j'y trvaille personnellement , et je découvre encore et encore ...
belle journée Coumarine , vraiment j'aime te lire
Cela rejoint un texte que j'ai lu hier chez Mme Yog.
RépondreSupprimerLes gens qu'on aiment, et ceux qui nous aiment sont parfois (souvent) au-delà de ce à quoi "on" pourrait s'attendre.
Bonne journée Coumarine
oui ! et soi-même aussi. si j'enferme l'autre dans une représentation, je peux être certaine de m'enfermer avec lui.. enfermés dans nos certitudes, coincés dans les poches des uns et des autres : qu'est-ce qui nous reste à vivre ? une désespérante banalité, à pleurer... :) ... cette phrase est terrible : je te connais comme si je t'avais fait. Elle relève pour moi de la prise de pouvoir, de la tyrannie : si on s'y laisse prendre on se retrouve privé de soi-même, sous le joug de ce que l'autre à fait de nous.
RépondreSupprimerOui, difficile de s'empêcher de se fourvoyer dans cette sorte d'enfermement de l'autre...On a envie de le mettre dans des cases, c'est quand même plus simple ! Surtout quand les cases en question nous acomodent bien. comme tu dis, ce sont souvent des projections de nous-mêmes...
RépondreSupprimerDifficile de s'empêcher de passer du "je te connais très bien" (parce que ça, ça peut être vrai, par contre) au "je te connais par coeur et entièrement".
L'avantage, c'est qu'on est davantage surpris quand l'autre ne correspond pas à ce à quoi on s'attendait ! Parfois, c'est une bonne surprise aussi !
Moi, je dis "Je le connais comme si je l'avais mal fait moi-même".
RépondreSupprimerJe dois avoir des préjugés ;o)
Comme la première commentatrice, j'ai moi aussi bien aimé le billet effacé (comme prévu par l'auteure).
... mais de temps à autre nous les trouvons là où nous les attendions...
RépondreSupprimerComment peut-on dire de quelqu'un, même de proche, qu'on le connaît comme sa poche, alors que les autres nous connaissent parfois si mal. Nous avons tous de multiples facettes, nous n'en montrons que quelques-unes, les autres sont dans notre jardin secret...
RépondreSupprimerBelle journée à toi, Coumarine.
Je t'embrasse.
@tous
RépondreSupprimerj'aime bien quand vous passez...
j'aime beaucoup quand vous déposez un petit (ou grand) commentaire...
et je sais que bcp d'entre vous espèrent que je leur réponde... ce que je fais la plupart du temps
Mais pour le moment je ne suis pas très présente, ni ici ni chez vous...
Pourtant vous êtes toujours TOUS présents quelque part dans ma tête et mon coeur
J'aime ce blog... j'ai de la chance que pas mal d'entre vous l'aiment aussi!
MERCI pour cela...
Connaître l'autre comme sa poche ? Mission impossible, pour moi.
RépondreSupprimerJe ne me connais déjà pas moi-même comme ma poche. Il y a encore souvent des choses qui me surprennent, qu'il s'agisse une part d'ombre qui surgit alors qu'on ne l'attendait pas, ou une part lumineuse qui agit à notre insu. Se connaître est pour moi l'aventure d'une vie !
Cela n'empêche pas qu'il y ait des proches que je connaisse bien... mais pas encore comme ma poche !
Belle journée, Coumarine !
Déjà que "je est un autre" alors que dire de tous ces autres que nous cotoyons, aimons, choyons. Ils sont tous uniques, tous différents; On les connaît un peu, parfois beaucoup,même passionnément ( ce qui fausse notre jugement) à la folie( où alors on est complètement à coté de la plaque en même temps que de ses pompes) et pas du tout ( ce qui est questionnant quand même ) car souvent ils nous surprennent nous obligeant à revoir notre opinion.
RépondreSupprimerEn tous les cas,moi,je suis bien là sur ton blog maintenant et pas ailleurs!
naline et charlotte
RépondreSupprimeroui, Je est un autre, de toutes façons difficile à connaître
On ne possède personne
et on n'est la propriété de personne non plus!
Bonsoir Coumarine,
RépondreSupprimerJe viens d'écouter Mannick (je suis allée lire ton compte-rendu du w-e à Hurtebise...)La pluie m'a laissé un peu de temps pour visiter mes blogamis...
J'espère que tu vas bien...
@tilleul... c'est déjà loin hein!
RépondreSupprimerJe l'écoute désormais dans ma voiture (j'ai acheté un CD) J'aime!
Bon courage à toi
A ma façon, de très loin, sans pouvoir en définir l'intensité, ni le réel contenu, sans être toujours là, sans avoir jamais entendu ta voix, je t'aime.
RépondreSupprimerCe n'ai pas de grands mots Coum, ce sont des mots qui libèrent en offrant, des mots ridicules et pourtant pleins de sens.
Mais bon, j'en ai déjà trop dit...
Tu es une magnifique "torturée", comme moi et la plupart d'entre nous, c'est ce qui sans doute nous unit.
bizzz
@Li... je souris avec émotion en lisant tes mots... car OUI trois fois OUI, moi, comme toi comme d'autres d'entre nous, nous sommes des"torturées", des ultra sensibles
RépondreSupprimerC'est ce qui fait d'ailleurs que nous vivons intensément,et aussi que nous pouvons nous exprimer par l'écriture ou la peinture (par exemple)
J'aime que tu m'aimes tu sais... j'ai moi aussi énormément de tendresse pour toi et celles qui te ressemblent (je vais pas les nommer ici, tu le sais...
Je t'embrasse fort
C'est parfois très perturbant cette histoire. On aime quelqu'un, on croit lui faire plaisir en l'aimant à notre façon, et pouf on tombe à côté et on est déstabilisé... Leçon d'altérité comme le dit ta note. Et d'apprendre à aimer l'autre comme il voudrait être aimé.
RépondreSupprimer"Les gens qu'on aime sont à la fois très proches mais en même temps très lointains.
RépondreSupprimerEtrange paradoxe...
Moi non plus à vrai dire, je ne suis pas là où l'autre s'attend à ce que je me trouve.
A la fois là, mais parfois très loin, sans que l'autre le sache et ne s'en rende compte".
Copie conforme pour moi.... je suis même loin (de moi-même)
J'ai été attirée par la photo. Justement, ce matin j'écrivais: "Comprendre que ce qui me déçoit chez l’autre, ce n’est pas ce qu’il est mais le fait qu’il ne corresponde pas à l’idée que je me fais de lui quant aux normes qui me sont établies". (Ce n'est pas de moi mais c'est bien résumé)
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