Un grand passage à vide...
Il y a la vie avec ses soucis dont je ne parlerai pas ici...
Mais une mauvaise passe aussi qui a trait à mon écriture
- d'abord mon écriture ici
Vais-je continuer?
Je me vois bien trop tributaire de l'opinion des autres. Je cherche trop la "preuve de mon existence" (surtout dans le moments de doute comme celui que je traverse actuellement) dans le regard d'autrui plutôt que dans la simple joie que j'éprouve à manifester mon essence créatrice. (oups, quel grand mot, mais je me comprends, l'essence c'est ce qui me constitue fondamentalement et avant tout, avant le regard des autres justement!)
Sentiment de ne pas occuper ma place, ou plutôt d'être en fait incapable de l'occuper.. je suis en perte de confiance, du coup je perds le contact avec l'écriture, incapable de prendre la plume pour écrire un billet qui sera de toutes façons (me dis-je en moi-même) nul et inutile. Qui fera s'éloigner les lecteurs, même les plus fidèles. Dix fois j'ai commencé à écrire et dix fois, les mots se dérobent, je n'ai rien à dire, je me lassse et referme mon stylo. Ou alors j'ai trop à dire, les événements et les sentiments mènent la danse d'une manière que je ne contrôle pas. Je suis désorientée, ne sais pas dans quelle direction regarder, ne parviens pas à me concentrer dans une écriture simple et sans chercher cette foutue confirmation que ce que je fais est valable.
(Ce qui est amusant (enfin si on peut dire...) c'est que j'ai reçu un avis de Wikio (classement des blogs) qui me dit que mon blog a un excellent classement ce mois-ci! Ça alors! comment c'est possible! Ce mois-ci, j'ai très peu écrit, et de plus avec les vacances, le nombre de mes lecteurs a diminué de façon significative. Je ne sais pas comment se fait ce classement, mais bon... c'est un mystère que je renonce à approfondir! Ce qui est amusant aussi, c'est qu'on me propose de recevoir le classement en avant première et de le publier sur mon blog. Ah! l'égo qu'on titille... Spontanément je ne compte pas faire ça, non... Et pourtant, cela pourrait être l'occasion de découvrir d'autres bons blogs... Je suis donc partagée.)
- Quant à mes projets d'écriture, j'en ai deux pour l'instant que je mène de front, très différents, mais ça j'aime. J'ai besoin de passer d'un univers à un autre. Cela ne me disperse pas, ça m'enrichit au contraire...
Et pourtant sans cesse l'interrogation au sujet de leur valeur me taraude, me poussant à m'interrompre, à me décourager quand je me relis (trop ceci, trop cela...). Tentation alors de laisser tomber, de jeter tout dans la corbeille du PC. D'ailleurs je l'ai fait! Mais j'ai aussitôt tout récupéré...ben oui... ;-)) c'est du travail tout ça quand même...!
Cette confiance en soi si difficile à conserver, je comprends cela, si bien...
RépondreSupprimerMême si je te dis que tu n'as aucune raison de douter, tu ne l'entendras pas ? Si ?
Bon courage Coumarine ! J'espère que cette mauvaise passe n'est qu'une mauvaise passe...
Dans ces moments là, pour ma part, je me suis fait un point d'honneur à ne prendre aucune décision importante en ce qui concerne ma vie, je laisse couler, et j'attends que tout aille mieux !!
Bises.
Ah ces merveilleux PC avec leur corbeille récupérable. Bon, c'est pas la joie chez Coumarine. Remarque, le doute nous fait avancer, une fois que la crise est passée. Et j'aime autant te lire lorsque tu n'as RIEN à dire que TROP à dire, je suis toujours concernée en me disant que je serais bien incapable de trouver ces mots-là ! Tu vois, le doute est dans tous les camps. Ce sont les soucis qui t'envahissent il me semble, j'espère qu'ils s'estomperont vite. Bises d'encouragement.
RépondreSupprimerDur de tenir un blog sur la longueur sans avoir régulièrement ce genre de doutes...
RépondreSupprimerMais surtout, dans ces moments où la vie perso absorde toute l'attention, on peut faire une petite réorganisation temporaire, sans pour autant tirer un trait définitif...
Bref, prends tout ton temps, et reviens quand l'envie est vraiment là, seulement...
(T'as vu, les plus fidèles lecteurs ils ne se lassent pas tant que ça ;-) Bisous petite Coum)
Tu écris:"je n'ai rien à dire... j'ai trop à dire"
RépondreSupprimerJe remarque que tu emploies le verbe "dire" et non pas le verbe "écrire" pour expliciter ce qui ne va pas.Il est vrai que ce n'est pas du tout la même chose et que ce n'est pas du coté de l'écrire qu'il y a problème.Tu sais que tu écris très bien. Tu en as donné déjà donné plus d'une preuve.
C est peut-être ce "trop à dire" qui a peut-être besoin d'être dit....
Bon courage.
@Antigone.. je pense que j'entends ce que tu me dis, venant de toi une lectrice si douée pour commenter les livres...
RépondreSupprimerEt tu as raison, ne prendre aucune décision importante en ce moment, surtout de rien mettre dans la poubelle ;-))
@Aifelle...heureusement hein qu'on peut quand même récupérer ce qu'on a jeté dans les corbeilles du Net!!
Oui je réalise très bien que le doute sur soi est dans tous les camps et en ceci que je suis "compréhensible" et que je rejoins tout le monde
Tu sais je vois comme un "signe" que les deux premiers commentaires à ce billet vient de deux blogueuses- lectrices...merci!
@Célineeeeeeeeeeeee... non mais... j'en reviens passsssssssssss; ça me fait si plaisir de voir que tu es encore là... oh lala, on a commencé quasi en même temps. Quelle aventure
C'était le bon vieux temps (dit la vieille blogueuse en hochant la tête...)
Je t'embrasse fort fort fort
@Charlotte...intéressant ton commentaire: c'est vrai que j'emploie le verbe "dire" plutôt que "écrire", alors que mes doutes portent bien sur l'acte d'écrire (ben oui, même si tu dis que je peux être rassurée sur ce point de vue là... merci!
Bon devrais-je voir un psy pour le TROP à dire? ;-)))
ou alors écrire tout mon saoul sur un blog incognito???
Toujours ce dilemme , cette éternelle question : quel sens donner à l'écriture régulière dans un blog
RépondreSupprimerTu te mets la pression en quelque sorte , toujours ce besoin d'être réconfortée , c'est plus que légitime d'ailleurs
Je n'ai pas envie de te dire " prends le temps " non , parce que il faut être lucide , quand on se met en pause , c'est encore plus dur de revenir , et j'en ai vu des blogs en jachères devant des mois ...la fameuse page blanche et les lecteurs qui vont voir ailleurs
Ecris , des choses simples , des choses que tu vois , fictives où réelles , ne cherche pas forcement à emmener tes lecteurs dans une sorte de réflexion
Ecris la vie
et tu sais comme moi que même si les commentaires sont moins nombreux , que tu soies en haut ou en bas d'un classement , bah !!!ne soie pas addict à ce fameux audimat ( c'est plus facile à dire qu'à faire , c'est quand même un indicateur )
Par ailleurs , il me semble que la blogo est un bon intermédiaire pour faire passer les tracas de la vie
Par ailleurs , je me demande aussi , si la douceur du printemps nous donnait pas à tous l'envie de délaisser un peu le PC
Peut être
Accroche toi
Je t'embrasse ma Sagesse
@Jeanne... merci pour ton commentaire
RépondreSupprimerIl mefait prendre conscience de qqch d'important:on m'a tellement fait savoir que mes billets faisaient réfléchir, que je me sens comme ce rôle-là, cette mission-là: apporter une réflexion sur les choses de la vie
A force d'être dans cette "mission" que je me donne, j'en ai oublié le plaisir, le simple plaisir celui d'écrire de toutes petites choses
Mais c'est exact aussi que je me censure pour huit sur dix de ces petites billets de simples petites choses à relater... comme si je devais rester à la hauteur de ma réputation de petite écrivain belge...
Finalement je n'ai aucune image à défendre, je peux m'autoriser à être moi-même...
Tu as appelé ton blog "les petites paroles" donc, l'écriture c'est bien du dire pour toi. .... je crois que tes doutes préparent une résurgence ... pour toi-même d'abord. (tu aimes ça sincèrement et aussi tu aimes nous lire) lâche toi la bride :)
RépondreSupprimerEst-ce qu'on peut éviter les doutes ?
RépondreSupprimerProbablement pas !… Ils surgissent, comme des bulles de gaz éclosent à la surface de l'étang…
la difficulté avec un blog qui s'établit dans la durée, c'est de ne pas entrer dans une posture. Se croire obligé d'être conforme à je ne sais trop quelles attentes de je ne sais trop quel lectorat…
Il ne faut pas dévier de l'écriture de soi, pour soi, en présence de lecteurs qui vont et viennent, se renouvellent, délaissent, resurgissent, pour disparaître encore…
Il y a quelques lecteurs fidèles, avec lesquels on entretient une complicité à travers l'écriture publique, ou privée, ou qui sort du champ de la blogosphère. Mais finalement, c'est un tout petit nombre.
Le blogueur est comme un bateleur de foire qui se donne à voir, fait son petit tour, sa petite entrée, certains s'arrêtent pour regarder, d'autre passent en coup de vent, d'autres ont détourné la tête et filent au marché acheter d'autres provisions, ou préfèrent les autres bateleurs de la ville d'à côté.
Mieux vaut ne rien attendre d'un lectorat, au risque de se perdre, d'en perdre inspiration et qualité d'écriture. Vouloir répondre à des attentes d'un public supposé, c'est lui rendre certainement un mauvais service. C'est ce que je crois avoir compris en essayant de demeurer dans la fidélité à moi-même, quant à mon écriture.
Et en même temps, tout prendre de ceux qui prennent la peine de déposer leurs propres mots, ce que j'appelle chez moi « leurs mots précieux », comme les plongeurs en eau profonde ramènent quelques perles, dont un jour on fera des colliers.
Passage à vide, doute sur l'utilité ou la pertinence de nos écrits, etc je crois en effet que nous passons tous par là.
RépondreSupprimerCe que je voudrais dire sans flagornerie c'est que précisément toi tu as le moins de raison d'avoir ce genre de doute ;-)
Par conséquent tu nous rassures un peu (tiens! même Coumarine...) mais en même temps tu nous inquiètes aussi (quoi Coumarine pourrait arrêter de bloguer!)
Le point essentiel, à mon avis, c'est que ce doute (ou ce questionnement) arrive à un moment où on est assailli par des problèmes d'ordre privé, et qu'il faut d'abord surmonter cela...
En parler ici, de ce questionnement, de ce doute, c'est déjà un grand pas dans la bonne direction, non?
Avec toute ma sympathie!
Doutes... un mot terrible pour moi aussi en ce moment...pas par rapport à mon blog qui finalement ne compte que pour moi, mais pour ma vie... Alors prends du temps pour toi, ta vie....mais s'il te plait revient c'est un tel plaisir de te lire.... Merci je t'embrasse
RépondreSupprimerEt si la coach se faisait coacher ? Pas parce que c'est nécessaire, simplement pour entendre ce qu'elle vaut. Ca fait du bien parfois d'avoir un regard extérieur neutre, professionnel, qui vous fait part de vos grandes forces et vos petites faiblesses. Courage Coum, ces passages à vide sont réellement difficiles à vivre. Bises
RépondreSupprimercoumarine, moi qui ne sait pas écrire, je viens ,dema plume malhabile, te dire que je telis avec grand bonheur, mais ma plume n'ose pas se poser sur le papier pour te le dire.ouf!!j'ai osé.garde ton blog s'il te plait.naik qui aurait voulu être poête......
RépondreSupprimeret si tu te demandais davantage ce que tu veux plutôt que ce que tu vaux ? - c'est une piste pour moi aussi que j'écris là tu sais... car les doutes, ça ne manque pas. bisous
RépondreSupprimer@Miss K... c'est du dire/écrire, les deux...
RépondreSupprimertu as raison, non seulement j'aime écrire (dire) sur mon blog,mais j'aime énormément lire ceux que je lis... dont toi!!!
@Alain...merci pour ce commentaire très détaillé et qui m'aide à voir plus clair: oui je crois être entrée dans une sorte de posture, qui brise mon élan, et m'oblige à réfléchir au bien fondé de mes billets. J'ai sans doute perdu un peu du simple bonheur d'écrire...d'autant plus que en effet, les lecteurs passent, changent, la blog a tellement changé depuis nos débuts
Je relirai ce commentaire quand j'aurai tendance à me "reperdre"...
@Adrienne... oui je me suis sérieusement posé la question d'arrêter, ayant l'impression d'avoir perdu mon souffle...
On passe tous par ces moments bizarres...
j'ai hésité à parler de ce doute, parce qu'il inclut aussi une part de faiblesse: le besoin des autres...
Peur de ne pas être "conforme" à l'image de la Coumarine qui écoute et réconforte si souvent, mais qui a son tour a besoin et demande le réconfort
merci de dire que d'en parler est un pas dans la bonne direction, c'est comme ça, que maintenant, je le vis...
Je ne sais pas quoi t'écrire car j'ai peur d'être à côté de la plaque. Je veux juste te souhaiter bon courage pour tes problèmes privés, et te rappeler qu'un blog ne doit jamais devenir une contrainte ou une obligation, mais rester un plaisir.
RépondreSupprimer@nanou... le doute fait sans doute partie du "jeu" quand il s'agit de prendre une décision difficile...je partirai pas, du moins maintenant, car Miss K l'a dit: j'aime mon blog, j'aime les blogs, les vôtres...
RépondreSupprimer@Delphine... ça fait prétentieux peut-être mais en temps normal, quand je ne suis pas fragilisée,je sais ce que je vaux, comme personne et comme écrivante...on me le dit et on me l'a dit
Ce dont j'ai besoin, c'est de votre "écoute" et votre présence, et cela aujourd'hui je l'ai reçue. Abondamment!
merci à toi
(je t'ai écrit à propos du livre...il t'intéresse toujours?)
@naik... merci de te manifester
Tu sais dans mes ateliers d'écriture, je défends (oui je fais ça!) aux participants de dire qu'ils ne sont pas doués pour écrire... Ce qui est vrai, c'est que des gens sont motivés, et d'autres pas (ils préfèrent faire autre chose qu'écrire)
Ecrire ça s'apprend aussi! Je t'assure...
Ça me fait mal au coeur la façon dont tu signes... car poète si tu veux, tu l'es, les mots sont en toi, faut leur donner la liberté d'exister...
@ma petite Miss... merci d'être revenue
Mais bien sûr que c'est mille fois mieux de demander ce que je veux (désire)
mais demander c'est un acte de courage pour moi, tu vois. Je l'ai fait aujoud'hui et... c'est très bon
Courage pour toi aussi...;-))
Bisous
@Petit Belge... mais tu n'es pas du tout à côté de la plaque et tu l'as dit souvent, et tu as raison: un blog c'est fait pour se faire plaisir
RépondreSupprimerc'est moi qui me met des contraintes...
ça va changer oui oui
merci à toi!!!
Coum, tu ne nous doit rien, mais sans tes billets, ma vie serait moins belle. Prends soin de toi, parce que c'est celà qui est essentiel.
RépondreSupprimerje t'embrasse.
Je traverse le même genre de doutes, Coumarine, d'ailleurs, tu le vois bien, j'écris beaucoup moins, comme si je n'avais plus rien à dire, moi aussi, ou bien des choses trop intimes pour être exposées ainsi, à "visage découvert". Et puis, des jours, je me dis : "Allez, de toute façon, je tiens ce blog avant tout pour me faire du bien, je ne vais pas me prendre la tête", et je dépose alors un billet écrit en quelques minutes. Le doute, le doute, toujours le doute, ah la la !
RépondreSupprimerMais toi, Coumarine, je suis sûre que tu as encore tellement de choses à dire. Et même si tes billets te semblent "inintéressants", c'est juste toi qui le ressens ainsi, car nous les lisons tous avec beaucoup d'intérêt.
Mais bon, toi seule sais ce que tu as envie de faire, et dois faire. Nous pouvons juste t'encourager à continuer parce que sinon... tu nous manquerais !... et là, je sais, c'est un peu égoïste... :-)
Belle fin de soirée à toi, Coumarine. Je t'embrasse fort.
@nicole... simplement merci!
RépondreSupprimer@Françoise... c'est vrai que tu écris beaucoup moins, et pourtant quand tu écris, c'est toujours intéressant... toujours!
Quant à ce que tu dis de mes billets... simplement merci aussi! Aujourd'hui je suis gâtée...
Prend du plaisir à écrire,, même n'importe quoi... ça ne l'est jamais d'ailleurs, alors continue... tout !
RépondreSupprimerJe connais trop les doutes qui assaillent quand on écrit. Mais ce sont les mêmes qu'au boulot, quand on a l'impression qu'on ne fait que de la merde et que les autres sont tous meilleurs que soi... Les doutes sont le lot quotidien des gens qui travaillent avec leur cœur, avec leur tête, avec leurs tripes.
RépondreSupprimerJe te comprends, je te console, je t'encourage : Coumarine ce n'est pas pour rien si ton blog est tant fréquenté. Tu es un phare, une lampe-tempête, une luciole. On a besoin de toi pour éclairer notre chemin des larmes et des cris de joie, et des murmures d'une qui est passée là avant nous. Reste!
Toujours ta lectrice fidèle, silencieuse, certes, mais qui ne rate jamais un seul de tes billets. Qu'importe leur teneur, sérieux ou plus légers, j'apprécie beaucoup l' écriture si sensible, si authentique de Coumarine.
RépondreSupprimerJe comprends tes doutes...
Mais si quelqu'un de talentueux comme toi, écrivain, qui maîtrise si bien l'art d'écrire, l'art d'exprimer ses ressentis, anime des ateliers d'écriture, doute... alors tu peux imaginer facilement que pour le lecteur lambda, poser ses mots aussi aisément sur le Net n'est pas si évident. D'autant plus lorsque le constat est, que tes fidèles lecteurs pour la plupart déjà "blogueurs" publient des commentaires de qualité !
Il est certain que le manque de confiance en soi et "non" un manque de volonté" est déterminant pour s'affirmer dans cette démarche d'écrire... sur cette immense toile de la blogosphère !
Et je me retrouve bien dans tes mots " rien à dire " ou " trop à dire". Et aussi, pour les lecteurs que nous sommes " rien à ajouter qui pourrait enrichir la réflexion ".
Quelque soit ta décision Coumarine, merci de partager avec autant de générosité et de plaisir j'espère, toutes ces petites paroles... enfin, pas si petites que cela !
Je t'embrasse 2x2 ;-)
Mes doutes sont tellement gros que je ne prends même pas le crayon, je prends moins de risque ;-)
RépondreSupprimerAlors avec tes doutes ou pas, avec les "trop peu" ou les "trop" à dire ou à taire, c'est toujours un vrai plaisir de te lire. Merci pour ces partages qui viennent du cœur, c'est bien là leur "essence", non ?
Cath
Coucou Coum... Je te lis mais je manque de temps pour répondre... sourire... dés que j'ai un vrai moment je t'envois un mail ;)bises :)
RépondreSupprimerAh! les doutes...
RépondreSupprimerDoutes sempiternels, doutes qui empoisonnent l'encre, enveniment les blessures jamais cicatrisées. Envahissent la petite Coumarine, la toute toute petite.
Doutes pénibles, doutes paralysants parfois aussi.
Mais d'un autre côté, pourrait-on imaginer une Coumarine pétrie de certitudes-totales-tout-le-temps-sur-tout? Je pense, donc je suis, donc j'écris, donc j'ai du génie. Euh, elle aurait vraiment des trucs intéressants à raconter une Coumarine comme celle-là? Des trucs sensibles, intelligents, émouvants, drôles aussi, enfin des trucs de Coumarine, quoi?
Que vivent les doutes, donc, mais sagement, à leur place, comme des parents éloignés qui viennent en visite de temps en temps, juste pour se rappeler au bon souvenir de la famille...
Seulement, s'ils veulent s'incruster, Coumarine, ne te laisse pas faire. Indique-leur gentiment, avec respect mais avec fermeté, la direction de la sortie.
Et vis ta vie, avec le bon et le mauvais.
Ne t'occupe pas de tes lecteurs, de leurs attentes, de leurs envies ou de leur fidélité. Les lecteurs se gagnent, se perdent, peu importe. Ce qui importe, là-dedans, c'est de ne pas te perdre, TOI.
Occupe-toi de Coumarine et de ses attentes, de ses envies. Sois-lui fidèle.
Et laisse ta plume aller où bon lui semble. Ne t'en fais pas, elle connaît son chemin. Et si d'aventure, elle veut se reposer un peu, elle en a parfaitement le droit aussi.
Ecoute-toi, vraiment. E va' dove ti porta il cuore...
Ah, ces doutes qui nous taraudent, qui nous font hésiter, nous questionner... mais n'est-ce pas cela qui nous fait avancer aussi ? Oh, peut-être pas toujours de la manière qu'on aurait souhaité, mais peut-être d'une manière plus riche ?
RépondreSupprimerEt, dans le même temps, ne faut-il pas aussi, de temps en temps, ne pas se poser trop de questions et laisser parler son su et son insu ? (je t'avais d'ailleurs promis de te parler des Ateliers de l'Insu... )
Moi aussi, j'oscille entre doutes et lâcher-prise. N'est-ce pas le propre de chaque processus de création ? Même les artistes les plus célèbres ont été pris des mêmes doutes.
Belle journée et profite bien de la belle journée lumineuse qui s'annonce encore !
Coum, ça fait 2 fois en peu de temps que tu écris la tentation de laisser tomber, tu m'inquiètes.
RépondreSupprimerJe crois que tu te sens obligée d'écrire un bilet régulièrement.
RépondreSupprimerD'une par(t) respect de tes lecteurs, mais aussi par besoin d'exister à travers les caresses à l'égo que prodiguent les chiffres de fréquentation du blog et les places aux blog-parades.
Peut-être faut-il décider de n'écrire que quand te vient l'envie de dire.
Dans l'absolu, je crois que tu as plus besoin de dire des choses que d'écrire. Et ce que tu as à dire est sencé, humain et profond. C'est pour cela que tu as de nombreux lecteurs, c'est ça qu'ils viennent chercher, le contenu. Ecrire n'est que ta façon de dire. Bien écrire, c'est bien, mais au final, ce n'est pas l'essentiel.
Le style, c'est un enchaînement de pirouettes. Ca s'apprend, ça se copie, ça se travaille.
Le fond, ça ne se commande pas, voilà pourquoi il faut attendre qu'il se manifeste pour lui prêter ta plume.
Fred, d'Auderghem
Le doute est normal. Chez moi, il peut prendre des proportions gigantesques !
RépondreSupprimerTu sais ce qu'il te faut? Une pause, quelques jours à croquer des moments simples de la vie de tous les jours, rencontrer des personnes, parler du beau temps et de la pluie...
On doute, on se remet en question mais on se remet toujours en selle !
je t'embrasse bien fort !
La qualité de ton écriture n'est plus à prouver, ici ou ailleurs !
RépondreSupprimerJe m'étonne juste de l'importance que tu sembles donner au regard de tes lecteurs... Bien sûr que l'on écrit pour être lu ! Il faudrait être sacrément hypocrite pour prétendre le contraire ! Mais la fidélisation ou non, le "classement" d'un blog, le rythme de publication... ne font pas tout, loin de là !
Tu es très exigeante avec toi-même... Etre soi, avec ses doutes, sa lassitude, accepter que certains billets soient moins aboutis que d'autres, que les com' se fassent parfois plus rares, et laisser l'écriture exprimer notre imperfection me parait tout aussi essentiel !
Fais une pause si cela t'est nécessaire mais sois bien sûre que tes lecteurs seront là à ton retour !!!
BIZ
Il me semble que, dans un blog, il faut tenter de ne pas se censurer...Vient ce qui vient...Des jours c'est bon, d'autres jours cela l'est moins...Ce qui importe c'est d'être à l'écoute de ce qui se passe en nous et que l'on a envie de dire..pour le dire avec le plus de justesse possible
RépondreSupprimerTu doutes? Mais ne doute plus nous sommes tous ici pour te lire ! Un printemps exceptionnel, le soleil brille, la vie continue mais nous doutons tous, tout le temps...c'est comme l'écrivent certains le carburant de notre moteur ! Ce qui nous fait poser les bonnes questions...laisse passer l'arc-en-ciel n'est pas loin...
RépondreSupprimerpeut-être vais-je être redondante avec les nombreux commentaires... je ne les ai pas lus (oups!), le doute que tu décris si bien est le commun de l'homme ! Chaque jour reprendre son ouvrage pour avancer... Et puis si tu veux découvrir d'autres blogs, viens voir ma revue d'avril, j'y faisais un lien vers chez toi !
RépondreSupprimerJe ne sais pas bien comment te dire ...mais si je ne pouvais plus venir faire ma souris chez toi, il me manquerait quelquechose(mais tout ça est très égoïste...).
RépondreSupprimerExprimer tes doutes autour de tes écrits, c'est déjà écrire...
RépondreSupprimerJ'aime bien cette phrase, que je trouve très pertinente dans sa précision finale : « Sentiment de ne pas occuper ma place, ou plutôt d'être en fait incapable de l'occuper. » Car tout cela revient bien à s'accorder une place, à croire en soi et sa propre valeur... plutôt que d'en attendre confirmation dans le regard et l'appréciation des autres.
Les commentaires que tu reçois, souvent élogieux (on le voit dans ceux qui précèdent le mien...), sont de précieux alliés pour t'aider à conquérir la place que TOI SEULE peut t'accorder.
Bonne continuation sur ce chemin d'émancipation et d'autonomie, Coumarine
ça alors ! je viens de lire ton comm chez moi qui m'a gonflée à bloc et encouragée, et que vois-je ?!... c'est toi qui doutes ! là du coup je ne sais plus quoi dire... juste je t'envoie un bisou en passant et je T'INTERDIS de fermer ce blog !!! nanmé ! ;-)
RépondreSupprimerà tous
RépondreSupprimerJe viens de répondre LONGUEMENT à chacun d'entre vous, vous remerciant tous pour vos encouragements et surtout pour vos commentaires riches et qui m'ont apporté bcp
Et HOP je clique
Et HOP le commentaire est gommé, effacé!!!
ZUT DE ZUT DE ZUT
Je vais plus vous répondre à chacun en particulier, il est tard et... je suis désolée...
Juste un mot pour Fred d'Auderghem... un mot pour lui, car c'est mon fils et ce qu'il écrit m'a particulièrement parlé (rejoignant d'ailleurs pas mal d'autres commentaires qui vont dans le même sens)
Tu as raison, c'est le contenu qui compte, et moins la façon dont il est traité, le style...
Tu me connais, tu sais que ma façon d'écrire compte énormément pour moi, et que parfois c'est la peur d'être moins "bonne" qui me paralyse et m'empêche d'écrire simplement et librement
Merci à vous tous pour vos précieux commentaires
N'ayez pas peur, j'aime bcp le blog, le mien et les vôtres, je compte pas m'arrêter
Les petites pertes d'auto-estime sont fréquentes. S'en parler est une bonne chose car, finalement, vous êtes la seule à avoir la solution. Un petit moment de méditation et de retour sur soi, peut-être...
RépondreSupprimerBon courage.
gballand
le doute,pourquoi aujourd'hui
RépondreSupprimeret absent lors de la première lecture?...
a côté de vous coumarine
je marche
je trébuche
je n'aime pas l'introspection
j'aime marcher dans la lumière de la pensée.
je sens que ma journée
ne sera pas un chemin tout droit
pourquoi revenir ici?
parceque toujours
j'y trouve cette lumière de la pensée.
merci coumarine. naik
Je suis dans un espace temps un peu différent parce que je te lis aujourd'hui, et en même temps je viens de découvrir il y a peu ton livre "Tout d'un blog". Qui lui raconte tes débuts dans ce monde.
RépondreSupprimerTe souviens tu au moins qu'il y a 5 ans tu doutais déjà ? :)
Et d'une part, tu as toujours surmonté ces doutes, d'autre part comme l'écrit bien MyZ, je crois que ça fait partie de toi, de ta personnalité et du charme de ton écriture, tu es quelqu'un qui doute et donc tu es sensible et humaine. On se reconnait dans toi. Du moins ceux qui sont sensibles et humains. :)
Alors j'ai envie de te dire de continuer à douter.
En photo je suis pareille je crois, je doute alors j'essaie tout, et du coup j'avance au lieu de m'asseoir tranquillement dans un petit monde de certitudes et de confort, dans ce que je sais bien faire.
Et je poste des images en sachant d'avance que ça ne plaira pas à certains. Mais je me fais plaisir et j'estime que ça fait partie de mon parcours.
Continue à douter, mais il faut que ce doute soit un moteur pour bouger et non une barrière.
Je te fais confiance. Comme pas mal d'autres si je me réfère aux commentaires. :)
zut de zut, mon com s'est effacé aussi hier au soir !
RépondreSupprimerje t'embrasse
;
C'est râlant le texte qui disparait.
RépondreSupprimerJ'ai pris le pli de sélectionner-copier (ctrl C) mes commentaires avant de cliquer sur "envoi". Si ça ne passe pas, il suffit de faire ctrl v.
Fred d'Auderghem
«Mes doutes, je les ai acquis péniblement; mes déceptions, comme si elles m'attendaient depuis toujours, sont venues d'elles-mêmes.»
RépondreSupprimerE. Cioran, Syllogismes de l'amertume
@gballand... de temps en temps je m'arr^te en effet pour reprendre de la distance sur ce que je fais...
RépondreSupprimermerci de votre passage
@naïk... mais tu vois que tu es poète?
j'ai aimé tes mots...
@Pastelle, je crois que malgré tout mon cheminement intérieur je serai toujours quelqu'un qui doute... on m'a dit que c'était cette hyper sensibilité qui me rendait capable d'être proche des gens
J'aime être proche des gens...
Cela ne m étonne pas que toi aussi...avec tes photos magnifiques...
@loulotte, contacte moi si tu veux le livre... tu semblais avoir écrit qu'il t'intéressait
Fred... je fais ça le plus souvent, car blogger affiche souvent (trop!) souvent des messages d'erreur quand on veut poster
Mais hier, malheureusement j'avais oublié de sauvegardé mon texte
Merci de mettre ici le "truc" qui servira peut-être à l'un ou l'autre...
@Vertumne... je t'ai raté...
RépondreSupprimerCioran, tu aimes cet écrivain hein!
Nancy Huston (que j'apprécie bcp) le qualifie de "professeur de désespoir.
Alors je ne l'ai pas encore vraiment abordé..
En quoi faut-il acquérir les doutes? (je m'interroge) serait-ce pour ne pas cultiver l'ego? Pour ne pas s'enorgueillir? parce que les déceptions viendront bien assez vite?
(je me trompe ou tu as aussi pensé acquérir le livre sur L'intime?)
je cherche à comprendre ce qui s'est passé hier fort tard (je devais être fatiguée), il m'avait semblé voir apparaître mon commentaire en dessous des autres !... allez comprendre. Merci pour la manip copier/coller, je la connais pourtant bien mais il est vrai que je ne pense pas à le faire lorsque je mets un commentaire. Maintenant j'assurerai car c'est trop rageant !
RépondreSupprimerCoum, nos idées se rejoignent, avant de lire ta réponse ici, je t'ai écrit pour que tu m'expédies le livre comme nous l'avions fait pour "les dessous de table". merci d'avance.
personnellement, j'aime ta façon d'écrire, de nous faire réfléchir et réagir et je sais que je ne suis pas la seule. alors, chasse tes doutes même si c'est logique d'en avoir quelquefois.
Je t'embrasse
Et bien voilà! toi aussi tu es atteinte par le doute. De plus, comme je suis déconnectée, je me laisse porter par le rien, par les questions sans réponse, per le vide momentané de ma vie sans raison de vivre....
RépondreSupprimerTe souviendrais-tu, par hasard, qu'à ces moments de doute - parfois TRES profonds suivent généralement une grande période foisonnante de plaisir et de créativité?
RépondreSupprimerSi tu as des doutes, si tu hésites, s'il te semble parfois que tu as envie de tout balancer, ce n'est que le signe que tu es une artiste... tout simplement! Si on ne doutait pas, on ne serait pas là!
Et puis je crois que 'prendre en charge' les autres, à un moment, ça lasse, ça fatigue, ça attriste... je te sens un peu comme ça, tu maternes les autres, les rassure, les interpelle...
Moi-même, je suis prof, maman, et 'nouvelle meneuse de projet'... et j'aime ça, c'est dans mon tempérament - de prendre les choses en charge, en main et pourtant....j'aimerais tellement me laisser faire, parfois, qu'on s'occupe de moi, qu'on me rassure! Pioufffffffff... c'est mon doutage du jour à moi!
Gros bisous
Bonsoir Coumarine, même en ne disant rien, tu en dis beaucoup: tes problèmes, wikio (et son classement), les deux projets d'écriture, la corbeille du PC et c'est toujours très bien écrit pour évoquer tout cela. Bonne soirée.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=uLsjlOLNnJs
RépondreSupprimer@Miss K...émue par cette chanson...MERCI!
RépondreSupprimer@dasola...tu dis que j'en dis bcp? Pourtant je n'ai plus écrit depuis quelques jours...
Merci pour ton passage et tes mots doux...
@Sabine....AH!NON! HEIN! pas douter!!!!Pas toi! pas maintenant!
la rivière verte t'attend, et les femmes qui s'y sont plongées aussi!!!!;-))
(je pense que tu as raison, je suis une "materneuse"... mais ici sur ce billet, je me suis sentie maternée à mon tour...MERCI!
@marie-madeleine, mince comment fais-tu si longtemps sans connexion!!!
Merci d'être passée et bon courage!!
@loulotte, le copié-collé, je l'oublie bien souvent, et comme blogger pour l'instant nous joue des tours, les bô et longs commentaires disparaissent à la trappe! ;-((
Je t'ai envoyé un message sur FB... merci de me faire confiance pour le livre
Bises
J'espère que tous ces commentaires plus intéressants les uns que les autres te permettront d'avancer dans ta réflexion. Je te souhaite un bon week-end ensoleillé et une bonne fête des mères. A bientôt Coumarine.
RépondreSupprimerLe doute et la confiance avancent de concert, l'un et l'autre passent en tête sur le chemin à tour de rôle.
RépondreSupprimerAlternance...Noir, blanc. Joie, peine. Rire, larmes. Doute, confiance.
Tout est toi!
Petit Belge.. à toi aussi bon WE! Demain il fera beau encore!
RépondreSupprimerfabeli...je suppose que le doute ça te connait aussi ;-))
Quand on a la tête prise par les soucis, si on ne veut pas en parler, ce qu'on écrit devient vite artificiel. Les textes n'ont pas la profondeur ni la sincérité qu'on aimerait y mettre. Ce n'est pas très étonnant. Et alors, on se sent nul et on pense que si les gens ne viennent pas c'est parce qu'eux aussi trouvent ça nul.
RépondreSupprimerAvec le beaux jours, on a toujours une baisse de fréquentation. Et heureusement. C'est sympa de rester sur la terrasse, mais c'est moins pratique pour bloguer.
Je te souhaite de retrouver bien vite ton allant et ton enthousiasme. J'espère que tes soucis vont s'alléger et te permettre d'avoir une image plus positive de toi.
Voilà et je te souhaite une bonne fête, c'est parait-il la fête des mères en Belgique.
@Berthoise...oui en effet, en Belgique c'est la fête des mères...
RépondreSupprimerMerci à toi
Tu sais que moi, mon fort , c'est les bisous et ma présence discrète, pas forcement les mots. Alors de gros bisous pour toi et mon amitié. Bonne fête ma Coum.
RépondreSupprimer@Clairette... ta présence discrète m'est précieuse, tu le sais
RépondreSupprimerMerci pour cela!
Tu nous manques vraiment...
RépondreSupprimerben voilà Célestine...j'ai écrit ;-))
RépondreSupprimerC'est fou comme tes interrogations ressemblent aux miennes ... cela fait du bien. Amitiés
RépondreSupprimer@Ariaga...oui c'est étonnant comme ça fait du bien qd on se sent rejoint, donc compris(e)
RépondreSupprimermerci pour ton passage ;-))
Je voulais mettre un mot à la suite de ce billet que j'aime singulièrement mais le commentaire de Pierre le fait mieux, pour moi.
RépondreSupprimerAlors, simplement, je t'embrasse.
@D&D...contente de te revoir ici...
RépondreSupprimerj'espère que tu vas bien...
je t'embrasse aussi, fort
je ne t'oublie pas;-)