J'ai envie de te dire... à toi et à toutes les femmes qui passent ici et qui s'attardent un moment à lire deux ou trois petites paroles :
Je t'en prie, assieds-toi, je te servirai un thé, où une boisson fraîche, je t'installerai à la chaleur du feu de bois, il fera chaud ici.
Je t'en prie, assieds-toi, tu es ici chez toi.
Quand tu te seras posée un moment, quand nous aurons respiré ensemble au rythme de la même symphonie, quand nous aurons été attentives aux battements de la vie dans nos poitrines... Alors nous parlerons ensemble de choses de femmes.
J'ai besoin de temps en temps d'un vrai temps de femmes...
Pas un temps où l'on parle de mode et de vêtements, pas un temps où l'on s'échange les meilleures recettes de cuisine, pas même un temps où l'on parle de nos hommes et de nos enfants toujours si omniprésents dans nos vies.
Non ! Un vrai temps de femmes. Un temps où l'on touche le cœur du cœur, le cœur de la vie, par les paroles échangées en vérité, sans peurs, sans excuses, sans faux fuyants, sans fuite, sans mesquineries, sans jalousie.
Un temps de paroles qui comptent vraiment, de ces paroles essentielles. De ces paroles qui nous rendent à notre fierté d'être des femmes.
Nous parlerons et nos paroles partiront dans le vent, rejoindre toutes les paroles si fondamentales des femmes des tous les pays, de tous les temps.. Les femmes sont des guerrières de l'amour tu le sais bien...
Et nous saurons dans le plus profond de notre être que nous faisons partie de cet immense cortège des femmes de toujours et de partout. Des femmes qui transmettent la vie, la portent dans tous les coins de la sphère humaine... comme une flamme haute, se transmettant à la sueur de nos quêtes fondamentales...
Et quand nous aurons parlé, alors nous nous tairons ensemble, et ce silence sera plus dense encore que toutes les paroles qui auront circulé entre nous. Nous nous tairons ensemble, nous respirerons la même brassée de profonde quiétude, tissée d'amitié...
Puis, nous pourrons repartir vers nos hommes, nos enfants, nos maisons, nos travaux et nos jours, pacifiées et fortifiées...
Matisse
Je parlais d'elle sur cette note du 22 février
Elle, une femme pleinement femme, elle, mon amie
Je viens d'apprendre son décès
Elle est morte comme elle le souhaitait, doucement, en paix profonde
C'est un choc, pourtant je m'y attendais
Quel mystère, la mort... quel mystère...
C'est étrange parce que je n'ai jamais su si j'étais vraiment une femme, des fois je crois des fois j'hésite, et à te lire j'hésite, même si j'aime tes mots...
RépondreSupprimer@Miss Alice... quand on voit ton avatar...il est très féminin...Alice n'a-t-elle pas à passer de l'autre côté du miroir pour se voir telle qu'elle est? si belle....
RépondreSupprimerAlors d'accord ,je viens ,je vais même courir,puis- je voler....non je ne peux..;dommage!
RépondreSupprimerSi je viens...ce sont ces mots là:vérité,sans peurs,sans excuses ,sans faux fuyants,sans fuite,sans mesquineries,sans jalousies;Je me sens en confiance!!!Enfin,pouvoir dire!!!Et le thé ,il es bon!!!(sourire)vos mots m'émeuve et me font penser,alors que l'on peux encore se dire!Amitiés
Rhooo... Coumarine, si tu m'avais vu lire ce billet avec la poitrine gonflée tu te serais fendue de rire! On dirait un hymne...
RépondreSupprimerMerci. :)
En te lisant , je viens tout juste de réaliser que c'est par les mots , ceux de la blogosphère que j'ai vécu les plus beaux partages entre femmes
RépondreSupprimeroh oui, bien en dehors de ces blabla de gosses et de fringues
mais oui , ça alors , je le prends ce thé , je m'installe dans cette belle communauté , avec toi
Aujourd'hui , j'ai serré fort des femmes transpercées par le chagrin
une mère , sa fille , devant le cercueil d'un homme bon ...
Les mots étaient inutiles , seule la présence pouvait réchauffer
merci Coumarine de nous redire tout ça ..
@Michèle... bienvenue, on te fait une tite place..
RépondreSupprimer@Julia... défense de riiiiiire, paske tu as raison;: c'est un hymne... et comment donc!
@Jeanne... je viens aussi d'apprendre la mort de mon amie, celle dont je parlais le 22 février...
suis sous le choc;-( merci à toi...
je viens de lire ton édit
RépondreSupprimeron a beau s'y être un peu préparée , c'est trop douloureux
je t'envoie de douces pensées ...
...
RépondreSupprimer:(
Pensées...
(hé non pas rire, c'est très sérieux un hymne!)
mes très sincères condoléances, j'imagine bien ta douleur de perdre une telle amie...
RépondreSupprimerpour la conversation que tu proposes, je viendrais tout de suite... j'en éprouve un véritable besoin, de temps en temps, de ce genre d'entretien
je t'embrasse
Coumarine.
RépondreSupprimerJ'envoie de la douceur à toi, à l'âme de ton amie qui est partie faire un autre voyage, à la famille de ton amie.
La vie est un passage.
Quant à ton texte sur ton invitation aux femmes, il me semble l'avoir déjà lu sur tes Petites Paroles Inutiles. J'aime ces moments trop rares de "temps de femmes". Je répond à ton invitation. J'apporterais quelques petites bouchées sucrées.
oh ! ma chère Coum, on dirait que je viendrais à l'heure du thé, on dirait que nous resterions là en silence dans un profond recueillement, dans la communion de nos âmes face à ce terrible mystère. Je t'embrasse fort. douces pensées.
RépondreSupprimerJe sais que je suis en trop et souvent dans l'excès de com, je sais que je suis velu et barbu, mais presque rasé façon skin head, je sais que je peux paraître déplacé mais comme la mort est ma compagne et que je viens de perdre plusieurs êtres chers en l'espace de quelques semaines, je me permet simplement doucement et sans rien insinuer de te dire Coum combien tes mots résonnent dans mon torse puissant mais épuisé et que cela me laisse sans voix mais en pleurs et que je veux respecter dans la discrétion qui sied au moment ton chagrin
RépondreSupprimerdouces pensées pour toi et la famille de ton amie dans cette douloureuse épreuve.
RépondreSupprimerJuste une accolade pour toi, Coumarine.
RépondreSupprimerJe t'envoie toute ma compassion.
RépondreSupprimerTrès beau texte. Bon courage pour le décès de ton amie. A bientôt Coumarine.
RépondreSupprimerToutes mes condoléances pour le "départ" de ton amie. Tu avais écrit un billet très émouvant sur ton déjeuner avec elle....
RépondreSupprimerJe n'ai pas souvent les mots qu'il faudrait... alors je t'envoie juste une pensée pour cette amie...
RépondreSupprimerUne grosse pensée amicale...
RépondreSupprimerNos filles ont tout assimilé peut être déjà, qui s'organisent des "soirées pyjama entre filles". J'ai cru comprendre que c'était pour ne pas porter de "masque séduction". Mais peut être sans doute est ce très proche de ce que tu décris toi même dans ta note, sans qu'elles le sachent encore vraiment...
RépondreSupprimer.
Et pour ton amie, je t'envoie des pensées de femme, de celle qui a connu cela déjà. Des pensées douces, tendres et compatissante. Des pensées qui serrent la main très fort.
Je n'aime pas les réunions rien qu'entre femmes. C'est par l'homme que je me sens femme. C'est comme si c'était l'homme qui me faisait femme. Je m'ennuie quand il n'y a pas d'homme. J'aime, j'ai besoin de ce mouvement interactif, interémotionnel que crée la présence des deux ensemble.
RépondreSupprimerJ'ai perdu une amie il y a 10 ans suite à une longue maladie.J'ai curieusement un beau souvenir de sa mort. Juste avant de mourir alors qu'elle avait ses enfants autour d'elle, elle a demandé : "suis-je prête? Est ce que je peux y aller?" Son mari lui a dit : "oui". Il l'a alors prise dans se bras et elle est morte. Un sourire magnifique a ensuite illuminé son visage.
J'avais apporté un joli petit bouquet de fleurs Le mari ( notre ami) l'a déposé sur le cercueil de sa femme quelques jours avant l'enterrement. Quelle ne fut pas mon émotion à l'église de retrouver mon petit bouquet de fleurs un peu fâné mais toujours à la même place.
Coumarine,
RépondreSupprimerje vais emporter tes mots, je vais les déposer dans ce lieu de Vie où je suis née, et comme un signe, il y aura exactement neuf mois (jour pour jour) dimanche prochain.
Juste, comme toujours.
RépondreSupprimerQu'elle repose en paix.
RépondreSupprimerTous ceux qui s'en vont, les bons, les mauvais devraient partir en paix.
J'ai bien fait de passer par ici, comme d'hab.
Ma mère me répétait toujours :" il n'y a rien de grave dans la vie. Sauf la mort."
Coum, je suis un peu genre "mélodrame" aujourd'hui mais mon coeur s'envole vers toi.
Je prendrais bien du thé. T'as des biscuits ? J'ai faim.
Je te serre fort.
Douces pensées pour toi, Coumarine, et pour tous les proches de ton amie.
RépondreSupprimerEt c'est promis, je passerai encore longtemps ici, boire le thé, échanger quelques mots, puis me taire.
oui, pensées à ton amie..Un cancer a emporté mon père à 46 ans, cela fait 23 ans déjà, et tous les jours, j'y pense, une leucémie foudroyante a emporté mon neveu de 14 ans il y a 3 ans.. Je ne sais pas pourquoi je te dis çà, çà fait déballage, mais peut être parce qu'à tous les deux, je n'ai pas pu leur dire au revoir "proprement", parce que mon père ne savait pas parler d'amour..entre autres.. Tu as eu "cette chance", elle aussi.. C'est déjà çà.. C'est important d'éclore les non dits, c'est toujours le temps de dire, toujours..
RépondreSupprimerBonne soirée Coumarine..
juste quelques réponses, plus spécifiques que les merci que je vous adresse à tous...
RépondreSupprimer@Suzame... tu as épluché mon blog autrefois depuis le tout premier billet. Et je vois tu te souviens de mes tout vieux billets...
parfois en effet, je remets d'anciens billets et TOUJOURS je pense à toi à ce moment, me demandant si tu allais t'en apercevoir...
Je t'embrasse
@thierry... où as-tu été chercer que tu es de trop... c'est ta peur de l'être qui parle...
Je préfère quand tes commentaires sont simples, sans trop de jeux de mots... mais TOI, tu as le droit d'être qui tu es et tu es accueilli ici comme n'importe qui...crois-le!
@Koriganne... les mots "qu'il faut" tu les as... tu es venue ici me mettre un petit mot...tu es sortie de ta réserve, j'e l'apprécie...
@Charlotte, tu le sais, j'aime que dans mes ateliers il y ait des hommes: la complémentarité des deux m'est importante...
Mais moi, j'aime un temps rien qu'entre femmes, on aborde des sujets qu'on n'aborde pas avec les hommes, on se conduit un peu différemment aussi, hors de la séduction...
@à vous toutes et tous...merci!
Demain matin, ce sont les funérailles... elle était très aimée, il y aura du monde, il y aura de l'émotion
Je penserai mes funérailles, j'en suis sûre...
@Ella...je reviens à toi
RépondreSupprimerparce tu dis quelque chose d'important: je crois en effet que c'est important de pouvoir dire au revoir à ceux qu'on aime quand on sait qu'ils vont partir... avec ton père cela aurait été important...
Je ne sais pas si tu as jamais pensé à lui écrire une lettre d'adieu, avec les mots importants que tu n'as pas pu lui dire que tu déchirerais et lancerais au vent?
Tu peux aussi imaginer qu'il t'écrive à toi...cette lettre aussi à déchirer après, ton inconscient te dictera les mots importants pour toi, les mots libérateurs
J'espère que tu viendras lire ma réponse
Non tu ne fais pas un déballage, tu viens dire ici quelque chose qui me (nous) touche...
oups en me relisant, je vois le nombre de fois que j'utilise le mot "important"
RépondreSupprimerSans doute parce que je crois que tout cela est VRAIMENT important!!
Cela me touche, je n'y avais jamais pensé ! Et c'est une très jolie idée !! Parfois, je me console en me disant qu'il entend "mon âme", mais mes pensées y sont courtes, alors qu'une lettre.. merci.. Je l'écrirais et la jetterais à la mer, là où il appartenait..
RépondreSupprimerJe ne lui en "veux plus". J'avais 17 ans quand je suis allée "lui dire au revoir" dans la chambre d'hôpital, et il s'est contenté de me regarder avec des yeux..indescriptibles.. J'ai longtemps été révoltée de son silence, jusqu'à ce qu'on m'explique, adulte, qu'à ce moment là, au niveau médical, les personnes ne sont plus les mêmes, elles ne sont "déjà plus là". Alors, je vais dire que ses mots sont restés dans son coeur éteint, les miens dans l'ignorance de l'âge..
En tout cas, merci, c'est vraiment une merveilleuse idée, merveilleuse, même si je vais en baver des ronds de chapeaux, moi qui suis une carapace de fer, mais cela en vaudra sans doute la peine !:-) merci..
et les funérailles seront belles, quand on aime vraiment quelqu'un, c'est une "réunion" capitale dans le souvenir..enfin, ce le fut pour moi à chaque fois..
RépondreSupprimerOui, c'est un hymne, Coum, et on a envie de se lever pour l'écouter.
RépondreSupprimerEt que les funérailles soient la célébration de la vie de ton amie ...
Edmée
@Ella... oui c'est exactement ça:
RépondreSupprimer"Alors, je vais dire que ses mots sont restés dans son coeur éteint, les miens dans l'ignorance de l'âge.."
Et tu vas LIBERER les mots en les écrivant... puis en les dispersant...
parce que après 23 ans, je lis qu'ils sont toujours coincés dans ta douleur
Bonne chance !
Je me suis mâle fait comprendre, Coum, je ne voulais pas être importun, à un instant si douloureux . l'impossibilité de l'adieu quelqu'en soit la raison est un manque incroyable, une souffrance aussi, et c'est qu'ils sont nombreux les miens, mes proches à qui "j'ai manqué" et je m'en veux encore ! Que cet adieu demain soit pur et beau comme les sentiments qui vous animaient; je penserai très fort à toi!
RépondreSupprimerAprès ma rencontre magique avec Marie Mad, lire ton billet a prolongé le rêve. Ce que j'aimerais partager avec toi cette tasse de thé pleine de philosophie, de passions et de découvertes de nos féminités et de nos similitudes!
RépondreSupprimerBon courage pour demain, perdre une amie, que ce soit par la mort ou par l'ironie du sort, ce n'est jamais un moment très agréable. mais je sais que tu l'as accompagnée sur son dernier chemin et cela doit réconforter ton cœur dans ce chagrin.
je t'embrasse
Célestine
Post scriptum:
RépondreSupprimerRhôôô!! le lapsus de Thierry, dans un commentaire sur un billet qui parle des femmes, c'est délicieux!
@Célestine (et thierry)
RépondreSupprimerce n'est pas un lapsus... il aime faire des jeux de mots... et tu as raison...il est délicieux! On le garde, notre thierry!!!
Et j'ai vu comme tu es jolie, chère Célestine...
@à thierry encore... lis ce que j'ai écris à Ella... ça vaudrait pour toi aussi, dès lors qu'on regrette de n'avoir pas pu ou eu le temps de parler encore à celui qui s'en est allé...
RépondreSupprimerJe crois aussi, comme Suzame, avoir déjà lu ce billet, ou un autre assez similaire dans le genre « entre femmes ». Et tout comme cet autre billet celui-ci me dérange. Me déplaît, même, parce qu'en regroupant je trouve qu'il exclut ceux qui n'en font pas partie. Je n'aime pas ce qui exclut. Je me sens exclu, parce qu'homme. Et s'il y a un certain nombre de choses que je ne peux pas partager avec les femmes parce que je ne le suis pas, et bien justement j'ai envie de ce partage avec elles, avec vous, les femmes.
RépondreSupprimerJe me doute bien que tu ne cherches pas à exclure, Coumarine, mais c'est ce que moi je ressens.
Cela dit ton besoin de « vrai temps de femmes » t'appartient et je ne formule aucun avis à ce sujet :o)
Pour ton amie, je t'exprime toute ma compassion.
@Pierre... oui bien sûr, tu me lis depuis si longtemps...zut je pourrai jamais plus remettre un billet déjà écrit autrefois.
RépondreSupprimerMais comme les lecteurs ont changé, depuis le temps...il m'arrive d'avoir envie de remettre d'anciens billets
Bon j'entends bien que ce billet te dérange, te déplait même dis tu (c'est fort ça! comme mot!!)
Il n'y a pas l'ombre en moi d'une exclusion dans ce désir de se retrouver de temps en temps rien qu'entre femmes. Tout comme les hommes aussi ont besoin de se retrouver entre hommes sans que cela ne nuise aux femmes, je dirais au contraire. Ce sont des moments de vérité parfois, de confrontation à d'autres féminins (masculins)qui peuvent provoquer des prises de conscience pour alors, pouvoir mieux revenir dans le monde tel qu'il est: femmes et hommes mélangés et riches d'être ensemble
Je ne peux qu'entendre ce sentiment d'exclusion que tu éprouves à lire ce billet, et je ne peux que le respecter,tout en t'invitant à te poser la question qui te fait te sentir exclu: je crois en effet que ton sentiment est suffisamment fort pour te faire sortir de ta réserve
As-tu envie (besoin)de surprendre et partager l'intime le plus intime des femmes. N'est-ce pas leur faire confiance d'accepter qu'elles puissent vivre des choses fortes, entre elles, non pas contre vous les hommes, pour pour elles et en définitive,pour mieux aimer...
Ce ne sont que de petites parenthèses dans la vie, de toutes façons...
Je pense que c'est Guy Corneau qui organise des stages d'hommes exclusivement, je pense que ce n'est pas pour rien!
HIHIHI... Pierre ne te vexe pas mais tu m'as fait mourir de rire... et en même temps émue. ;)
RépondreSupprimer@ Pierre
RépondreSupprimerPeut-être que les hommes devraient s'accorder plus de "temps d'hommes" - ailleurs qu'autour d'un match de foot, d'une réunion politique ou économique, d'un barbecue/bière - pour partager leur sensibilité d'Hommes.
Peut-être.
Dans l'activité que je pratique qui est mixte, je sais qu'il y a parfois des séances (pas là où je pratique mais dans une grande ville à 100 kms de là) qui ne sont ouvertes qu'aux hommes qui leur permet de vivre leur "temps d'hommes" et les hommes qui en parlent sont toujours enrichis de cette expérience.
Nous, les femmes, savons peut-être plus nous accorder ces temps de femmes...
Bonjour Coumarine.
RépondreSupprimerJ'ai aimé ce texte, il me parle. Il est beau.
J'ai des rapports privilégiés avec quelques femmes que j'aime beaucoup. Après un moment d'intimité comme tu le décris avec l'une d'elle, je ressors avec une paix intérieure qui me dure plusieurs jours. J'aime bien, c'est précieux.
Sinon... une pensée pour toi qui penses à ton amie...
Bonjour à toutes et tous, je milite pour l'écoute active et permanente depuis longtemps, j'ai de nombreuses amies et confidentes et il y a des activités conjointes d'hommes et de femmes sous le signe des trois points; dans les deuils je suis aussi près d'un homme que d'une femme car c'est la douleur qui prend d'abord le pas et la sensisibilité , la mienne est proche de celles des femmes mais approcher votre monde n'est pas simple , déjà que ma mère a refusé de me donner des leçons de cuisine !
RépondreSupprimer@Coumarine ; ça fait dix ans que j'écris et que je leur parle, si tu veux recevoir mes écrits je voudrais accéder à ton mail, mais je n'arrive pas à me logguer !
RépondreSupprimerDans certaines assemblées d'homme on fait une chaîne d'union (chez des femmes aussi) pour montrer la continuité malgré la brisure et la leçon c'est que les valeurs se transmettent et que la mémoire nous habite.
RépondreSupprimerCe texte, comme un hommage à ton amie disparue.
RépondreSupprimerJe suis en train de lire "les dieux menteurs" de Françoise Gange, un livre qui décrit le combat féminin masculin depuis la nuit des temps. Avant l'avènement du patriarcat, les femmes géraient le monde. Oh, ce n'était pas un monde idéal mais les richesses semblaient partagées. Puis il y eut ce renversement des choses, cette prédominance du guerrier, ce désir de posséder toujours plus. Nous en sommes là aujourd'hui et la tendance semble s'accentuer avec la mondialisation, la faim ou chez nous le mal-manger industriel qui pourrit nos santés ! Qui dans le monde politique est capable de faire preuve d'humanité ?
Ne restera-t-il que des mots pour le dire ?
Bonjour Coumarine, une pensée pour toi et pour ton amie aussi... Bisous.
RépondreSupprimerJe pense à toi Coumarine, et à ton amie aussi.
RépondreSupprimerJe t'embrasse Coumarine....
RépondreSupprimerJe pense à toi et à ton amie, Coumarine.
RépondreSupprimerTu as dû l'accompagner aujourd'hui avec sa famille et tous ses amis. Comme vous l'avez si bien dit les uns et les autres, pouvoir dire au revoir, aider à partir dans la paix et la sérénité ceux que l'on aime, devrait pouvoir être la grâce de chacun. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas.
Que son souvenir et son affection continuent à vivre pour toi et ceux qui l'ont aussi aimée.
Comme j'aime m'imaginer à tes côtés à vos côtés, discuter, rire, philosopher sur la vie, se consoler pour les durs moments (que tu viens de vivre...) merci pour ce rêve....Tendresse
RépondreSupprimerCoumarine, tu peux fort bien réutiliser d'anciens billets qui te semblent importants, ou qui retrouvent une actualité. Mais il est vrai que tes plus anciens lecteurs peuvent le remarquer ;o)
RépondreSupprimerC'est aussi la preuve que nous en conservons le souvenir, donc qu'ils ont été importants et ont touché quelque chose.
Pour revenir sur ces questions d'hommes et de femmes, j'avoue n'avoir jamais été tenté par des temps "entre hommes" (je n'aime pas la bière, ne regarde pas le foot, et les belles voitures m'indiffèrent autant que le cours de la bourse), et ceci explique peut-être cela. Pour ma part je trouve beaucoup plus riches les partages mixtes. Et si j'avais un jour besoin de me retrouver avec des hommes... ce serait pour évoquer ce que je ressens vis à vis de mon identité masculine quand elle me catalogue dans un rôle trop caricatural.
Mais peut-être fais-je partie de ces hommes un peu particuliers (?) parce que désireux d'être reconnus aussi dans leur part dite "féminine". C'est à ce titre que ces catégorisations binaires me dérangent : où est la place de ceux qui ne s'y reconnaissent pas ?
Je me sens comme un métis, qui ne serait reconnu ni par les blancs ni par les noirs. Peut-être faudrait-il que je me retrouve avec d'autres métis pour en parler ? ;o)
Je n'ai ni "envie",ni "besoin" de « surprendre (!!?) le plus intime de l'intime des femmes », mais j'aimerais être invité à le partager, dans la mesure de ce qui est partageable. Parce que ce que vivent et ressentent les femmes m'intéresse pour la part que je ne pourrai jamais vivre. Physiologiquement je suis un homme et il y a donc tout un pan de sensations qui me sont à jamais inaccessibles. J'apprécie beaucoup quand je peux avoir accès à ce partage de ressentis, comme je peux le vivre lorsque je suis le seul homme parmi de nombreuses femmes, par qui je me sens accueilli, accepté dans ma différence. Et ces femmes apprécient généralement ma parole d'homme, parfois tellement éloigné des clichés qu'elles peuvent avoir en tête.
Je suis partisan des rencontres intergenres et les groupes "fermés" me semblent perpétuer une sorte de "guerre des sexes" (deux camps), basée sur des différences largement plus culturelles que naturelles.
Si Guy Corneau anime des groupes d'hommes, je crois que c'est surtout pour les aider à libérer une parole, des émotions, et donc faire appel à leur part dite "féminine".
Ma bonne Coum'
RépondreSupprimerL'informatique veut toujours pas me laisser passer (mais ça vient peut-être du Big Brozeur du ministère pour lequel je travaille), et si, le cul entre deux postes, j'ai eu un peu de temps pour commenter, le boulot commence à arriver...
Peut-être voudrais-tu insérer mon com' ?
"
En mars, je n'avais pu commenter ce billet qui m'avait touché, en ce sens qu'en tant qu'homme, je ne connaîtrai jamais cette connivence fondamentale et viscérale qui lie celle qui savent, parce qu'elle savent porter et donner la vie.
Et je me sentais exclu de cette fraternité, pour je ne sais quelle faute, moi qui me reconnais si peu dans la culture masculine (pas de souvenirs d'un service militaire que j'ai réussi à éviter, pas de foot, de tiercé, de superbagnoles, pas de bières...), et qui goûte en bouche tout le charnel de la vie...
Et j'avais goûté tous les échanges qui s'en étaient suivis.
J'ai du mal aujourd'hui à entrer en résonnance, ce n'est pas le jour, j'ai loupé le train du mois de mars...
J'aurais juste envie de vous demander si je peux entrer pour me mettre dans un petit coin, ou vous faire du thé en vous écoutant rire ou faire silence de secrets qui m'échappent...
Je crois que si certains se sentent un peu gauche à la porte de ton blog, disant ne pas se croire à la hauteur, c'est peut-être que cette capacité que tu as à créer une émotion belle et vivante, palpitante même, les intimide. Je le sais, j'y suis passé.
Je ne jouerai pas le jeu des "je n'ai jamais dit", je n'en ai pas le temps, mais rares sont ceux qui m'entendent parler comme ça (quoique, à bien y réfléchir... je ne fais pas mystère de ma pensée), et même ma terrienne épouse croit parfois avoir épousé un extra-terrestre.
. . . . .
Ainsi donc ton amie est partie.
Je suppose que c'est pour elle que tu t'inquiétais il y a environ deux ans.
"Elle est morte comme elle le souhaitait, doucement, en paix profonde"
C'est un beau cadeau qu'elle a fait, à elle comme à ceux de son entourage.
Saluons ton amie !
Et reçois toute ma sympathie,
CANDIDE
(c'est Candide, ne pouvant pas mettre de commentaire sur mon blog, qui me demande de le faire à sa place... voilà qui est fait
Quel mystère la mort, oui, quel mystère...
RépondreSupprimerDouces pensées pour toi, Coumarine, et pour ton amie...
Aouééé...!
RépondreSupprimerPierre le dit bien mieux que moi.
Alors Pierre, soyons métis !
Mais va falloir qu'on se fraye une 'tite place, car je crains que notre état ne soit pas trop prévus...
Candide
Aouééé...!
RépondreSupprimerPierre le dit bien mieux que moi.
Alors Pierre, soyons métis !
Mais va falloir qu'on se fraye une 'tite place, car je crains que notre état ne soit pas trop prévus...
Candide
J'entends bien tes mots! COnnais-tu le livre "Copper Woman" de Anne Cameron? Un livre d'un matriarcat des femmes indiennes de Vancouver (il n'est que en anglais). Il parle de tout cela, de la vie, de la mort, après l'avoir lu, j'ai pleuré pendant trois jours, de cette absence de vraies complices femmes. Beaucoup de choses à dire sur ce sujet... A suivre. Je souhaite, à ton amie, un au-delà plein de sérénité!
RépondreSupprimer@Terre indienne... je suis touchée par tes mots
RépondreSupprimerJe ne connais pas le livre dont tu parles...Hélas je ne me débrouille pas très bien en anglais...pourtant tu donnes envie de découvrir ce livre...
merci à toi