Non !
Je ne veux pas. Pas maintenant. Pas encore !
Ne me dis rien, ne m’interroge pas. Laisse-moi tranquille, veux-tu ? laisse-moi vivre. J’ai mille choses à faire… j’ai mille chemins à parcourir pour être, enfin…!
D’ailleurs si je ne te réponds pas, c'est que je n’ai rien à te répondre.
Que dis-tu ? Tu m’ennuies à me tarabuster, à me poursuivre jusque dans les recoins les plus secrets de mes oubliettes, là où je pensais être tranquille, bien cachée, sûre de ne pas devoir affronter tes questions qui me dérangent…
Bon d'accord, c'est oui !
Oui, je me pommade de crèmes pour soigner ma peau qui se flétrit irrévocablement.
D’ailleurs je le sais bien toi aussi tu fais pareil, je t’ai surprise dans le secret de la salle de bain ce matin, et hier, et avant-hier, et tous les jours que Dieu fait. Tu t'examines un peu perplexe, tu touches du bout des doigts un petit bouton incongru, très vite tu te désoles, et effleures les sillons qui creusent la peau de ton visage. Tu tires un peu, pour les effacer et tu te retrouves comme "avant". Sauf qu'à présent on est "maintenant" et tu t'en rends compte quand tu relâches la tension, et que les sillons reprennent possession de ton visage....
Puis ton regard s’attarde sur tes bras et tu contemples la catastrophe annoncée : tes bras à la peau si douce, si fine, se mettent à frissonner. On dirait une plage au matin après que les vagues gourmandes se soient repliées. Et ne me dis pas que ces frissons rendent la plage vivante! Que sans eux, elle serait plate et morne! Et qu'ils retiennent les plus beaux coquillages que les enfants viendront cueillir comme de précieux trophées, avec des cris heureux...
D’ailleurs je le sais bien toi aussi tu fais pareil, je t’ai surprise dans le secret de la salle de bain ce matin, et hier, et avant-hier, et tous les jours que Dieu fait. Tu t'examines un peu perplexe, tu touches du bout des doigts un petit bouton incongru, très vite tu te désoles, et effleures les sillons qui creusent la peau de ton visage. Tu tires un peu, pour les effacer et tu te retrouves comme "avant". Sauf qu'à présent on est "maintenant" et tu t'en rends compte quand tu relâches la tension, et que les sillons reprennent possession de ton visage....
Puis ton regard s’attarde sur tes bras et tu contemples la catastrophe annoncée : tes bras à la peau si douce, si fine, se mettent à frissonner. On dirait une plage au matin après que les vagues gourmandes se soient repliées. Et ne me dis pas que ces frissons rendent la plage vivante! Que sans eux, elle serait plate et morne! Et qu'ils retiennent les plus beaux coquillages que les enfants viendront cueillir comme de précieux trophées, avec des cris heureux...
Pardon?
Tu me le dis quand même ? Maigre consolation. Je peux te dire que ces frémissements risquent de s’amplifier dans les années qui viennent, de virer en remous de tempête dévastant tout sur leur passage, et capables de ravager le plus beau corps de femme…
Et dis-moi, je t’ai vue ce matin et hier et avant-hier prendre tes seins en berceau et les relever quelque peu pour les arrondir de jeunesse. Tu trompes le miroir par ce geste dérisoire. Ils savent bien tes seins, qu'un jour, ils s’affaisseront comme des fruits lamentables qui n’auront plus rien à donner. La réalité s’annonce crue et irrémédiable : cela sera, du moins si tu as la chance de vivre encore quelques années.
La chance, oui…la vie serait-elle malgré tout un cadeau ?
Picasso
"Vieillir est encore le seul moyen qu'on ait trouvé de vivre longtemps" Charles Augustin Sainte-Beuve
RépondreSupprimerVoilà à quoi je songe dans ces périodes houleuses!! ;))
Joli texte au rythme enlevé comme un duel entre raison et sentiments, rébellion et fatalisme... :)
Ha non, à tout âge et quoi qu'on en dise c'est pas drôle de vieillir, mais à choisir autant le prendre avec dérision... et puis les " remous de tempête dévastant tout sur leur passage" ça a du bon aussi... : faire peau neuve? ;))
Aller! courage Coum, ouvre le passage ;) et pour finir deux autres citations que je trouve très optimistes et tendres! bises :)
"L'âme naît vieille dans le corps ; c'est pour la rajeunir que celui-ci vieillit" Oscar Wilde
"Plus je vieillis, plus je vois que ce qui ne s'évanouit pas, ce sont les rêves" Jean Cocteau
C'est beau aussi, de vieillir, on effleure la sagesse, on touche au respect, on se libère et on tend à être soi-même... Le corps est une enveloppe qui porte nos jours, seconde après seconde, le reflet de nos vies, c'est en cela qu'il est beau...
RépondreSupprimerQu'il y a t'il de plus attendrissant qu'une petite mémé ridée, un peu indigne mais à qui l'on pardonne car elle a vécu ? Peut être un nouveau né tout fripé tout innocent ...
RépondreSupprimerMS
@Julia... oui j'ai lu chez certaines hum hum cette peur de vieillir
RépondreSupprimerC'est même ces "certaines" qui m'on donné l'idée de parler du fait de vieillir, pas si facile à vivre finalement!
Merci pour les belles citations, je prends surtout celle de Cocteau qui me parle fort...
@Rêva... allez on va dire que c'est beau de vieillir, mais vaut mieux rester en bonne santé, non? ouf en gros j'ai cette chance...;-))
@MS...tu me fais rire avec ta petite mémé toute ridée... ben tu sais, je ressemble pas (encore) à ça, tu sais... mais patience, j'y arriverai bien, sauf si je meurs en route...;-))
"Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux" disait Erik Satie.
RépondreSupprimerPas le choix. Mais c'est dommage, je te l'accorde. :D
Vieillir quelle horreur! Quand je vois ce que cela donne non seulement physiquement mais mentalement psychologiquement cela me donne envie de fuir ... mais vers où?
RépondreSupprimerIl faut être drôlement costaud pour accepter cela sans état d'âme.Enfin à mon âge(!)ce n'est pas encore la catastrophe mais celle çi s'annonce forcément.
Les crèmes et la chirurgie n'y changeront rien. J'ai des amies qui se sont fait lifter. Le résultat n'est pas concluant du tout.
J'aimerais quand même être une belle vieille pas trop chiante!
@Berthoise... j'aime bcp cette citation de E. Satie, elle est drôle et si vraie!!
RépondreSupprimer@Charlotte... nous y voilà, toi et moi (même âge à peur de choses près) on n'aime pas penser à vieillir!
Donc tes amies liftées... c'est pas concluant?
Ben moi, je n'y ai jamais pensé...
Après tout je me dis que sourire de tout son coeur est un excellent anti-rides ;-))
Flétrissons donc, mais avec humour !…
RépondreSupprimerhumour humour... t'en as de bonnes toi Vertumne...
RépondreSupprimerbon d'accord tu vieillis pas toi... !!
bises à toi
Lorsque nous discutions de ce sujet avec lui, mon frère disait toujours qu'il n'avait pas peur de vieillir. Il n'a pas eu cette chance, puisqu'il est parti à même pas 58 ans... Alors, pour lui, oui, ç'aurait été une chance de vieillir...
RépondreSupprimerDouce nuit à toi, Coumarine. Je t'embrasse.
J'ai si longtemps souhaité être vieille, d'ailleurs lorsque je pense à moi je me donne 10 à 15 ans de plus que l'état-civil.
RépondreSupprimerAlors que le quasi diagnostic de handicap m'a été annoncé hier, je sais que s'il se confirme, les voyages deviendront difficiles à envisager, les sorties à la plages ou en lieux touristiques complètement exclus.
Et bien, je ferai ce qui me sera possible : l'étude à distance (et là notre temps ouvre des possibilités), un peu de broderie et l'isolement sera mon compagnon. je m'adapterai.
Je vais m'éloigner quelques jours.
Vieillir je m'en moque mais en bonne santé, est- ce trop demander
RépondreSupprimerLa veillesse, ce "naufrage absolu" mais faut il baisser pavillon trop tôt et rendre les armes, alors que lutter debout et garder cette station vive et alerte est une necessité, car l'homme couché a déjà du renoncer à parcourir le monde, oh pas par la pensée, mais s'il peut imaginer, grabataire et tyran, impatient et énervé que dira t il d'intéressant. Je me souhaite marchand et courant presque, dans l'haleine qui se perd, qui se sent mais qui repousse aussi à des moments ultérieurs les affres de la dépendance et l'immobilité. Il y a certes des hommes alités qui ont été habités, mais encore jeunes par cette énergie créatrice et rédemptrice.
RépondreSupprimerAlors vieilir pas une fatalité, tout au plus un renoncement aux plaisirs d'ici bas, alors que jusqu'au bout on devrait tout tenter, le saut en parachute et la grande plongée, sauf à s'épargner des émotions on ne connaîtra pas le monde et ses joies.
Extraits de "Impressions de parcours" tome 1 en cours d'édition
RépondreSupprimer"Chemin faisant"
Tous les âges de la vie nous voient avancer à un rythme différent et jamais chargé des mêmes préoccupations ni des mêmes préjugés.
Ce n’est pas parce que le chemin soulève la poussière qu’il ne faut pas être tenté de soulever les voiles qui se présentent. De secrets en mystères, de questions en surprises, on avance mains et pieds souvent à tâtons, mais la vie est faite de pâtons qu’il faut rouler entre ses doigts.
"Maintenir le champ des possibles ouverts pas comme un espoir mais comme une chance de mieux vieillir"
Apprendre à comprendre que cultiver ses jardins intérieurs et extérieurs peut être un facteur de longévité et de bien vivre pour prolonger harmonieusement une existence sans la tendre démesurément entre des objectifs contradictoires.
Maintenir des objectifs réalistes pour épanouir au quotidien des envie et des souhaits c’est se forcer et s’efforcer de garder un cap d’activité et de présence suffisant pour garder le contact avec les réalités de ce monde et une conscience vive et affutée des difficultés qu’il suppose. Conserver une force vitale adaptée à ses besoins et possibilités pour aller de l’avant dans une dynamique de bon aloi et sans se tromper soi même ni sur ses possibilités ni sur ses attentes réelles en circonscrivant le périmètre de ses activités avec un sens aigu des priorités. Adapter la pyramide de Maslow pour remplir et respecter des fonctions vitales telles que redéfinies par la notion de plaisir évolutif, et prendre celui-ci là où on le trouve et sans chercher midi à quatorze heure et s’illusionner sur certains souvenirs. Et si dans ces ouvertures maintenues la lumière ne passe pas assez grande et forte pour faire pleinement apprécier ce champ des possibles et pas des souhaitables il est encore imaginable de percer vers le ciel de petites lucarnes irradiantes et confiantes.
Je mesure l'absurdité de la chose mais le vieillissement physique me semble charmant SAUF chez moi. Je constate les ravages de la chirurgie esthétique chaque jour à la télévision, mais ça ne m'empêche pas de tirer un peu ma peau pour retrouver l'oval de mon visage et le cou de mes vingt ans... Tout est dans la difficulté de s'accepter tel(le) qu'on est...
RépondreSupprimer@Nicole...cette nouvelle que tu as reçue hier (un quasi handicap), il me semble que tu l'accueilles avec bcp de sérénité... bon courage (je crois que tu es sur un chemin de profonde intériorité...ce qui va t'aider)
RépondreSupprimer@mab.. rester en bonne santé, oui c'est important, et pas que quand on vieillit, jeune ou plus âgé..
@thierry... j'aime bien mettre en évidence un morceau de ton commentaire, parce qu'il me parle, c'est ce que je fais donc une fois encore:
"Maintenir des objectifs réalistes pour épanouir au quotidien des envie et des souhaits c’est se forcer et s’efforcer de garder un cap d’activité et de présence suffisant pour garder le contact avec les réalités de ce monde et une conscience vive et affutée des difficultés qu’il suppose. Conserver une force vitale adaptée à ses besoins et possibilités pour aller de l’avant dans une dynamique de bon aloi et sans se tromper soi même ni sur ses possibilités ni sur ses attentes réelles en circonscrivant le périmètre de ses activités avec un sens aigu des priorités"
Conserver sa force vitale, c'est à mon avis surtout dans le désir de vivre intensément que cela peut se faire...
@Hermione... s'accepter tel(le) que l'on est... on en revient toujours au même problème (ou noeud du problème!)
Vieillir ne me fait pas vraiment peur... même si je n'aime pas m'attarder sur mon âge !!! Au fond, m'imaginer en vieille dame indigne me fait même plutôt sourire ! Mais par contre... je flippe totalement à l'idée que mon corps et mon esprit finiront un jour par échapper à ma vigilance, j'ai peur de souffrir, peur de la déchéance physique, peur de perdre la tête... j'espère juste avoir assez de lucidité pour tirer ma révérence au moment où je l'aurais choisi, moi !
RépondreSupprimerMais les rides et autres aleas des lois de l'apesanteur... je m'en moque un peu !
Vieillir... bien sûr que j'y pense... déjà!
RépondreSupprimerAlors j'utilise toutes mes forces pour me concentrer uniquement sur les femmes que je vois autour de moi qui vieillissent 'bien' et j'essaye de mettre de côté les images possibles d'un moi (encore lointain) peu flatteur.
Ok, je suis encore (très) jeune mais j'ai constaté depuis peu un changement : il y a encore quelques années, quand je disais mon âge on me répondait 'Quoi, toi, tout ça???' et aujourd'hui, ben...on ne me répond plus rien.
(et les petits jeunes étudiants ne font plus attention à moi dans le métro ;-)
@liaht... oui tout ce dont tu parles me fait peur aussi, d'autant plus que l'échéance finit par se rapprocher quand même...
RépondreSupprimerMais les rides et tout ça, non je n'aime pas trop...ça me rend très nostalgique de ce qui fut...
@Sabine... hé bé ça fait plaisir de te voir ici!
Evidemment quand une femme jeune et joli parle de vieillir... oups j'ai envie de l'envoyer promener... car vraiment...!!!
Bon d'accord, j'espère que tu as autour de toi des personnes qui vieillissent bien? ;-)))
La petite mémé toute ridée, ce n'était pas toi ... c'était dans mon esprit une vieille dame que j'ai rencontré hier :)) Une dame à qui on aurait donné le bon dieu sans confession et qui m'a raconté sa vie, une vie riche et remplie et osée ! Une rencontre cadeau dans une journée bof bof ! Une adorable petite mémé :))
RépondreSupprimerMS
@MS... ben je l'ai pas vraiment pris pour moi, car toute ridée, non je le suis pas...
RépondreSupprimerDis tu me fait envie: une mémé à la vie riche remplie et osée....waaaaaaaaaaa
(euh... je te connais? ou juste par le blog? Ici sur blogspot, on n'a pas accès aux adresses mails des commentateurs....;-))
Vieillir, un jour à la fois, comme tout le monde... en essayant de donner de la vie et de la beauté à toutes ces journées.
RépondreSupprimerLes jours "avec", je reprends à mon compte le commentaire de Naline, là, juste au-dessus. Et puis les jours "sans", j'évite le miroir...et je regarde en arrière, les traces déjà laissées sur le chemin parcouru... et je mange un gâteau ;-)))
RépondreSupprimer@naline... tu es une incorrigible optimiste...;-)) (mais tu as raison de l'être!!)
RépondreSupprimer@fabeli... ah oui! manger un gâteau...ça arrange tout!!;-))
Je ne laisse pas souvent de commentaire, mais bon,j'étais amuséede constater que finalement c'est un peu la même chose pour tout le monde...
RépondreSupprimerPour moi, la différence c'est qu'avant quand on se retournait sur moi dans la rue, j'étais flattée et maintenant je vérifie si je n'ai pas boutonné mon manteau de travers!!
Marcelle
hihihihi Marcelle... merci de me faire rire comme ça!!!
RépondreSupprimerTu me 'connais' par blog, le mien est en pause. 'petiteschosesetautres.blogspot.com'.
RépondreSupprimerMS
Beau billet chère Coumarine, parce qu'il aborde un sujet qui nous préoccupe tous et toutes. C'est vrai que n'avons pas le même âge, mais je vois ça et là les cheveux blancs se mêler aux autres, chaque fois avec plus d'audace, je constate que mes rides de rire et d'expression se métamorphosent en rides tout court, que le poids que j'ai gagné (tu parles, comme cadeau...) quand j'ai arrêté de fumer, je ne le perds pas, que mon corps se transforme... Ca se fait petit à petit, insidieusement, mais en douceur, et je réalise qu'après le premier constat désagréable, on accepte de ne plus être jeune et de changer... Chaque âge a des beautés qui lui sont propres. (j'ai juste peur de perdre la tête moi aussi, le corps, peu importe, mais la tête... j'espère, si c'est le cas, être comme cette petite vieille à qui je rendais visite et qui revivais tous les jours son mariage...)
RépondreSupprimerohhhhhh MS dommage que tu es en pause!!!!
RépondreSupprimer@Delphine, oui on a parlé de ce sujet hier... merci d'être venue le lire...
Je vois que même les JOLIES femmes de 40 ans sont touchées pas le sujet du vieillissement...;-))
Pensées pour toi en souhaitant que ces journées de foire soient belles...
RépondreSupprimerEt j'aime particulièrement ce billet, où je vois mêlées révolte et volonté de "comprendre".
Les hommes ne parlent encore pas toujours trop de ces choses-là.
Pourtant... :-)
j'ai bien ri au comentaire de Pâques ; quel optimisme !!
RépondreSupprimerTu as écrit ce que beaucoup de femmes vieillissantes auraient voulu savoir écrire si bien !
Notre corps souvent n'est pas au diapason de notre esprit, le traitre !!
Nous le flattons, le caressons avec nos crèmes miracle mais il n'en fait qu'à sa tête, il se ride, se pare de petites fleurs (que les anciens appellent fleurs de cimetière), je sais, ce n'est pas poétique, nous fait souffrir aussi quelquefois - sauter à la corde avec nos petits enfants serait-ce bien raisonnable ? lol -
bon, l'optimisme doit rester de mise et continuer de l'aimer, ce corps rebelle ! nous n'avons pas le choix, n'est-ce pas ?
merci d'avoir écrit ce texte de cette manière, sans condescendance mais avec ironie -
"Votre corps est la harpe de votre âme, Et il vous appartient d'en tirer musique douce ou sons confus." Khalil Gibran
commentaire (excusez-moi)
RépondreSupprimer"extrait d'un écrit que j'ai rédigé en 2007"
RépondreSupprimerCheveux blancs,
Signes du temps,
De la vieillesse qui m’attend,
Je ne vous aime pas.
L’âge ne me dérange pas,
Il me dit seulement
Profite, ce n’est peut-être plus pour longtemps
Mais nous ne pouvons rien contre le destin,
Qui guide notre main.
Aujourd’hui ou demain,
Quand je suis bien,
Je voudrais que demain soit encore loin.
Vieillir...il paraît que c'est le nouveau-né qui vieillit le plus rapidemment: il modifie son apparence de minute en minute.
RépondreSupprimerPuisque je ne peux échapper à cette satanée évolution, vieillir, je souhaite vieillir en bonne santé, devenir une charmante petite vieille, garder le contrôle de ma mémoire, rêver encore et toujours, et s'il le faut vraiment disparaître en douceur...mais " Je voudrais que demain soit encore loin." comme le dit si bien Bécassine.