mardi 22 février 2011

mourir en étant vivante

Je devais déjeûner ce midi en ville avec une amie de longtemps. On se voit deux fois par an, mais ces rencontres sont toujours intenses... on a vécu plein de choses ensemble, de celles qui ne s'oublient pas.

Hier elle m'appelle: petite voix qui tremble. Je me dis immédiatement qu'elle est malade, je pense à la grippe ou un gros gros rhume
En effet elle est malade. Très. En phase terminale de cancer. Voilà trois semaines qu'elle décline très vite...
C'est une récidive et elle a choisi de mourir tranquillement chez elle, refusant la chimio que lui proposaient les médecins.
Je l'ai trouvé calme et sereine, consciente qu'elle va vers la mort.
Alors elle s'y prépare. En convoquant ses petits enfants pour leur transmettre doucement quelque chose d'elle dont ils se souviendront. Des paroles plus que des objets. Des paroles pour raconter quelque chose du passé...
Elle est très entourée, reçoit les soins palliatifs à domicile. La douleur est maîtrisée, autant que possible.
Elle m'a dit en souriant que ça lui plaisait d'être chouchoutée, gâtée, entourée, par ses enfants et ses amis. Elle a en effet construit tout un réseau autour d'elle, simplement par son charisme d'écoute, de rayonnement, de simplicité.
Je l'ai trouvée merveilleuse, même si très affaiblie et pâle... j'ai trouvé que c'était un cadeau pour moi de me voir compter au nombre de ses amis.
Elle se dit chanceuse, voit tout le positif autour d'elle, le beau jardin qui entoure sa maison et qui resplendissait sous le soleil d'aujourd'hui

Il y a des ces cadeaux que l'on reçoit... j'avais un peu peur de rencontrer une amie proche de la mort, me disant que je la verrais peut-être pour la dernière fois, me préparant à être impressionnée et peinée.
J'ai vu une femme pleinement vivante, même s'il est vrai qu'elle n'a plus que peu de temps à vivre...
Je n'attendrai pas six mois pour un de nos deux RV annuels. Je retournerai la semaine prochaine, et je sais déjà qu'elle me donnera beaucoup: l'assurance que la vie, aussi difficile soit-elle, est un cadeau.
Et que moi, qui ai la chance de pouvoir vivre en bonne santé, j'ai à la vivre avec ardeur, pas en grognant et en boudant...


43 commentaires:

  1. Je suis vraiment désolé, pour elle et pour toi.
    Je suis toujours abasourdi de rencontrer de ces gens qui gardent une étonnante sérénité face à l'irrémédiable. Remplis-toi le coeur de son souvenir.

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  2. Ce sont souvent les gens qui se battent contre la mort qui nous donnent les plus belles leçons de vie...

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  3. Rien de tel que quelqu'un comme ton amie pour nous permettre de "relativiser" nos petits soucis quotidiens...Comme dit Célestine ; une belle leçon de vie !

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  4. tu l'embrasseras pour moi et pour toi
    tu lui diras notre admiration à tous
    et notre gratitude: c'est un beau cadeau, des gens comme ça
    courage à toi aussi Coumarine!

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  5. Ton écrit me bouleverse Coumarine !
    Elle a de la sagesse et dans l'inéluctable
    déjà écrit on peut encore convoquer à sa table
    d'écrivain ou d'hôte des amis pour ces ultimes partages.
    L'apprentissage de notre finitude nous le commençons parfois très tôt mais quand une vie a été bien remplie, même si c'est toujours trop tôt et parfois même prématuré, alors les souvenirs, la présence et l'aidance de nos proches contribuent parfois à faire de cette fin de vie une période qui san être heureuse et faite de douceur, au delà des clameurs et de la rigueur du Monde.
    Ca me rappelle un film, une bluette avec Richard Gerre, et Winona Rider "un automne à new york"
    ou quelques chose comme ça.
    la proximité respectueuse, la présence et l'écoute sont alors les dons les plus merveilleux que l'on peut faire.
    Je suis si triste pour ton amie et aussi pour toi Coumarine, j'ai perdu des amis trop jeunes, de mort parfois violente, jamais je n'ai pu les accompagner dignement et c'est une plaie permanente qui jamais nese refermera, mais c'est ainsi !
    Alors beaucoup de courage pour adoucir ces derniers instants, c'est un exemple magnifique que tu nous donnes là, désolé pour ma réactivité à la limite de la politesse et de l'agressivité
    mais c'est qu'en ce moment je ne suis pas épargné.
    Bises à toi chère Coumarine.
    Depuis le Lauraguais.

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  6. Bjr Coumarine. Oui, je comprends parfaitement la décision que tu as prise de rendre visite à ton amie dès la semaine prochaine...ces rencontres vont vous faire du bien à toutes les deux...j'en suis persuadée. A elle, tu vas lui faire du bien par ta présence et toi tu n'oublieras sûrement jamais vos derniers échanges. Elles nous appprennent tellement de "choses" ces personnes qui sont arrivées à être sereines dans la maladie et qui parviennent à quitter ce monde dans l'état d'esprit que tu décris. C'est bon de ne pas avoir peur de partager ces moments là, de pouvoir continuer à parler malgré tout de la vie. Je vous embrasse à toutes les deux et je vous souhaite de merveilleux échanges d'amitié, c'est le plus beau cadeau que tu puisses lui faire: ta présence sincère, être là avec elle et heureuse d'y être pour partager ces moments là...

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  7. Des rencontrent qui nous permettent de relativiser nos petites misères.

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  8. J'ai toujours été étonnée par le calme et la sérénité de certaines personnes si proches de la mort. Elles nous donnent une sacrée leçon de vie, oui, et relativisent nos petites misères qui sont bien peu de choses, parfois, quand on y pense.
    Profites bien de ton amie, Coumarine, et entoure la de tes sourires et de ton amitié. Je t'embrasse.

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  9. C'est une mort plus douce pour la personne malade et son entourage, ça permet de dire les choses qu'on voulait dire avant de mourir, de faire la paix, de se préparer et de préparer les autres. Les soins palliatifs sont une grande chose. Cette période a aidé un de mes voisins à partir en paix, lui laissant le temps de la révolte puis de la sérénité.

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  10. Je ne suis pas souvent émue par un billet... mais c'est le cas avec celui...

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  11. Il y a des gens comme ça, qui vous mettent un coup de pied aux fesses tout en vous faisant ouvrir les yeux. J'ai eu une amie dans le même cas. Elle mettait ses affaires en ordre, tout en trouvant le moyen de me demander des nouvelles de mes enfants ! C'est peut être ce qui m'a le plus fascinée. S'intéresser encore aux autres, en sachant qu'on va mourir... Et puis elle voulait même aller au restaurant, elle voulait profiter au maximum des deux heures d'autonomie qu'elle avait sans sa machine à oxygène...
    Une belle leçon, vraiment.
    Comme ton amie.

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  12. Merci, Coumarine, pour ce texte où la peine se mêle à l'impressionnante sérénité de ton amie. Elle nous donne belle leçon d'humanité, que tu nous transmets ici. La transmission, c'est ce qu'on peut accomplir de mieux, dans notre courte vie, pour ceux qui restent et qui continueront la route.
    Il est certain que sa dernière pensée sera encore une pensée d'amour.
    Pensées amicales et bises assorties.

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  13. En lisant ton billet, je ressens le sentiment magnifique que la vie et la mort sont deux copines inséparables...

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  14. Parce que ton amie a semé des petites graines , des liens de vie , parce qu'elle a cette force intérieure de s'entourer d'eux pour préparer ce départ , ils voleront longtemps au dessus d'elle et toi , tu sauras les saisir , les semer à ton tour

    j'ai vécu une expérience similaire , douloureuse et forte à la fois

    merci de nous livrer ce passage de vos vies ...

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  15. C'est extraordinaire de savoir vivre jusqu'à son dernier souffle.
    Je vous admire toutes les deux.

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  16. Ce billet a résonné très fort en moi aujourd'hui. Mon beau-père a été enterré ce matin, sa fin a été l'exacte opposée de celle de ton amie. Etre en paix avec sa vie et avec sa mort est peut être le plus beau cadeau que l'on peut laisser aux vivants.
    MS

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  17. Merci à tous de votre passage...
    Je voulais ajouter ceci:mon amie ne "lutte" pas CONTRE la mort, elle lutte POUR la vie, pour transmettre le maximum de vie à ses enfants, qu'ils se souviennent d'elle en terme de vivante.
    Je crois qu'elle a des choses à m'apprendre en terme de lâcher prise...
    Elle accepte que son temps de vie soit terminé...elle est trop faible pour se rendre au restaurant ou mener des activités qui réclament un min de force... elle n'en a plus envie... elle va avec sérénité vers la mort... sachant aussi que ses douleurs fortes il y a quelques choses sont à présent maîtrisées...
    Espérons-le en tout cas...
    Moi ça me fait drôle de me dire qu'elle sera bientôt "partie". Je me prépare à avoir de la peine...

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  18. correction
    ses douleurs fortes d'il y a quelques jours...

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  19. Force et générosité... Ton amie est une belle personne.

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  20. Tu remues des souvenirs...
    Des "virtuels" comme des "vie réelle...
    Mais quel beau témoignage !

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  21. Belle leçon de vie : ton amie doit être en paix avec elle-même et chacun de ses proches pour être si sereine et souriante. Quand il m'arrive de partir fâchée, très vite je suis paniquée en me disant "Et si..." alors j'appelle vite pour demander pardon. J'aimerais arriver à une telle sérénité, mais tu vois, je m'emporte souvent...
    J'espère que ces moments ne sont pas trop difficiles pour toi, ce sont qui restent qui en bavent...

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  22. Je n'ai jamais été confronté à cette situation (les membres décédés de ma famille ne sont pas morts de cette façon et vu mon jeune âge, j'ai la chance de ne pas encore avoir perdu d'amis), et je ne sais donc pas comment je réagirais. La sérénité de ton amie et la sérénité de ton article me troublent, car je n'y vois aucun sentiment de révolte, de colère contre la Vie. Bon courage à toutes les deux.

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  23. "Il y a des ces cadeaux que l'on reçoit..." Ton billet me touche beaucoup, Coumarine. Un an déjà s'est écoulé depuis qu'une grande amie s'en est allée. Dans mes veines coulent encore l'amitié, l'écoute, la paix qu'elle a données jusqu'au bout à chacun de nos rendez-vous, tout en s'amenuisant.
    C'est dur et magnifique quand ceux qui ont pris rendez-vous avec la mort nous aident à mieux aimer la vie, nous insufflent la sérénité.

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  24. @Tania... merci pour ton beau témoignage. Tu dis les choses avec une exactitude émouvante...
    "C'est dur et magnifique quand ceux qui ont pris rendez-vous avec la mort nous aident à mieux aimer la vie, nous insufflent la sérénité."
    Voilà, c'est ça que j'ai essayé de faire passer dans ma note... merci!

    @Delphine... oui faire un pas très vite vers l'autre... pour ne pas devoir regretter...

    @teb, fauvette, petit belge... c'est bon que vous soyez passés...

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  25. ... Les mots me manquent pour un sujet qui me touche trop...Beaucoup de gens font ce passage dans la solitude et c'est à eux que je pense en lisant tes mots. Partir entouré des siens, de ses amis et une belle et digne "fin"... avoir le temps de leur dire au-revoir, de les aider dans leur peine doit être tellement réconfortant... Peut-être est-ce cela qui rend aussi "sereine" ton amie... Je t'envois des pensées. Comme le dit Delphine : "pour ceux qui reste" c'est tellement bouleversant et intensément questionnant.

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  26. @Julia... finalement mourir fait partie de la vie
    Ca fait bizarre sans doute de dire ça... mais je l'ai ressenti très fort hier auprès d'elle
    La séparation sera douloureuse pour ses proches, mais il n'y aura pas d'amertume, rien que de l'amour...
    Julia, j'attends ton mail dac?

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  27. Coumarine, tu as raison il faut profiter de la vie jusqu'au dernier souffle, et insuffler cet amour de la vie aux autres.

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  28. Profite de ces rencontres avec ton amie, comme dit notre poète J.Brel " c'est dur de mourir, au printemps..."et en toute saison d'ailleurs.
    La sérénité c'est le cadeau fabuleux que ton amie fait à sa famille, à ses amis : pour les rassurer, leur montrer le chemin, le bout du chemin, pour se dire au revoir, pour les préparer à la séparation,pour leur transmettre cette envie de vivre, jusqu'à la dernière minute.
    Mon amie s'en est allée, il y a deux ans déjà, j'imaginais que nous pourrions encore partager tant de choses, elle est partie de l'autre côté du miroir sans avoir eu le temps de dire au revoir à son compagnon qui se trouvait dans la pièce voisine...je pense à elle tous les jours...

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  29. @thierry... encore faut-il savoir ce que c'est que "profiter" de la vie...
    la savourer pleinement?
    ou consommer à tort et à travers?

    @Patricia...toi aussi (comme d'autres qui m'ont écrit) tu as vécu cet au revoir si particulier...
    Ça fait du bien de le savoir...

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  30. Bonjour à vous,
    quel courage a votre amie!Votre témoignage me touche au plus haut point. Cette personne m'est inconnue, pourtant sa proximité avec la mort fait qu'elle me semble fraternellement proche, amicalement, Ibara

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  31. En lisant ton billet très émouvant, je repense à une amie partie bien jeune ( et sans la sérénité de ton amie, je pense). Je savais qu'elle n'allait pas bien, mais je n'ai pas su trouver les gestes, les mots. J'ai essayé mais j'étais jeune moi aussi et peu préparée à ces instants. Depuis je vis avec ce regret de n'avoir pas su faire...

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  32. @Ibara...merci de venir le dire...je transmettrai, il est important je crois qu'elle sache ce que, dans son fauteuil de malade, elle peut apporter aux gens..

    @fabeli... il est difficile de se trouver confrontée à la mort quand on est très jeune. Aujourd'hui, tu réagirais autrement
    J'avais un peu peur il y a deux jours de la revoir comme ça... et puis nous avons passé un moment tellement riche que j'ai décidé d'en parler...

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  33. Je ne sais que dire. Je suis très touchée par ce que tu écris... et puis je viens de commencer le livre d'Alain. Je dois dire que vous m'apportez énormément tous les deux. Bref, je suis très émue et j'ai de la buée dans les yeux. Envie d'être meilleure, plus vivante... Je t'embrasse.

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  34. Le titre que tu as choisi pour ce témoignage me heurte de plein fouet. Ce sont des mots que je ne suis pas prête de prononcer et encore moins d'exprimer pour les partager. Je préfère me réfugier dans l'imaginaire d'une Reine Alice... à lire, à offrir ?
    Bonne soirée

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  35. Je suis tout simplement admirative devant ton amie. Et ton commentaire sur le lâcher prise m'interpelle évidemment. Je ne pense pas pouvoir jamais atteindre cette sérénité. Toutes mes pensées vers elle que je ne connais pas, vers ses proches et vers toi, Coum, qui comme tu le dis, te prépare à affronter la peine. Puisse sa sérénité t'effleurer. Je t'embrasse.

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  36. Juste te dire que je suis passée et que j'ai lu... Courage...

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  37. @Rêva... merci...

    @Myosotis...je crois que mon amie serait très étonnée d'apprendre qu'on l'admire... elle essaie simplement d'être elle-même
    ce qui, à côté de sa sérénité, n'empêche en rien les coup de blues, et même de détresse

    @Cathy... tu es choquée par le titre ou bien il t'interpelle? Je ne comprends pas bien ton commentaire..

    @Miss K... je comprends ce que tu veux dire... je me suis sentie meilleure, appelée à plus... en travaillant avec Alain sur son livre... tellement son témoignage est fort...

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  38. Justement profiter n'exclue pas profit , mais la dedans il n'est point question d'argent ou de monétique mais d'être et d'existence, de magnifier les choses sans en grossir démesurément les effets et puis aussi d'apprécier (mais tout a un prix) à sa juste valeur les instant chers qu'il nous est donné de vivre et de se satisfaire de ce que l'on a (pakita dit que c'est ça le bonheur).
    La mort reste un sujet que peu abordent facilement mais quand on l'a vu de près, ce qui est mon cas et à trois reprise, on ne sait pas si l'histoire repassera longtemps les plats, alors on s'empresse de les finir (les plats) avec une sorte de fringale; il n' y a pas de martingale pour durer, on ne joue pas, vivre sa vie c'est souvent pleinement ou rien et si possible en faisant le bien.
    Deux très vieux amis , presque centenaire viennent de nous quitter et la maman de mon cousin, je suis sonné par ces départs et c'est la mémoire qui prédomine et les souvenirs heureux, mais il faut sountenir les proches qui sont touchés de plein fouet et peinent parfois longtemps à s'en remettre.
    Affaire de rituels de passage aussi pour saluer, l'adieu, le départ et l'absence .
    Désolé je ne suis pas bien gai, j'ai encore du mal à réaliser et je ne suis pas sorti de ce sujet, c'est juste que ton texte n'a fait que réactiver ce que j'essaie de garder en moi.

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  39. Merci pour ce partage qui me touche très fort..Hier je suis allée voir mon frère aîné lui aussi en phase terminale et qui, à notre grand étonnement, accepte son état avec sérénité...Peut-être pour la première fois nous avons des rapports vrais...Ce sont des moments précieux même s'ils sont difficiles et douloureux..Il y a aussi de la joie à pouvoir être soi-même face à l'autre

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  40. @thierry...je crois que ce sujet, a éveillé pleins de choses chez les lecteurs...toi y compris...

    @gazou...oh lala, tu es en plein dedans toi aussi je lis... je te souhaite la sérénité et le partage vrai dans l'au revoir que tu es en train de vivre avec ton frère..

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  41. C'est seulement que en ce moment les morts se succèdent à grande vitesse autour de moi, et que j'ai failli y passer il y a peu, alors j'ai ma petite idée sur la question, ça s'arrête là !

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  42. Bel écrit, et belle leçon de vie.
    Au plaisir de te lire très prochainement.
    Amitié
    Pierre

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  43. @oui thierry, je l'ai lu (ici ou ailleurs...)

    @au rythme des mots...merci et bienvenue... je m'en vais te découvrir...;-))

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