Elle patauge en travers des prairies fatiguées des lendemains qui ne chantent pas sa gorge se serre à force d'interroger des nuages muets et hostiles.
La foudre en coups de fougue fait jaillir des cascades de feu, qui deviennent vite trop vite des cascades de cendres pourquoi les commencements mènent-ils à des fins irrémédiablement ça perd de son sel ça perd de son sens elle pensait que la vie surgirait mais la vie a changé d'avis il pleut elle n'a plus qu'à s'étendre au raz des pâquerettes pour coucher avec son fantôme elle aime ça.
Changement de cap respirer un bon coup tourner la page trop de temps trop de veines trop de peines qui s'ouvrent sous le couteau pointu petit espoir de pacotille viens boire un verre il y a des papillons dans ses yeux qui lui serinent des refrains auxquels elle ne croit plus le combat gicle s'arrache les cheveux elle est femme des causes perdues jamais retrouvées jamais
Il disait quoi le petit prince dans le désert il parlait du vide obligatoire qui s'écoule tout en haut de la dune féconde sous les pieds étonnés de se découvrir rois de la terre et du ciel et aussi des petits scarabées
Il disait encore le grand silence les fantastiques promesses des grains que personne ne prend la peine de moudre
Il disait aussi que la source ou que la couleur du blé ...
Quelques jours de pause...
J'ai besoin de retrouver mon souffle
Besoin de retrouver ton souffle fin janvier déjà dieu que l'année va être longue il va falloir engranger bien de la force pour tenir tenir est-ce le temps qui va trop vite ou nous qui nous essoufflons inutilement à regarder ces espoirs qui naissent ou qui s'évanouissent dans des aubes grises ou en plein soleil dis-moi vers quoi vas-tu…
RépondreSupprimer@Vertumne... j'adore comment tu me réponds...;-))
RépondreSupprimerJ'espère ne pas avoir à lire à travers tes lignes ce que je ne voudrais pas y lire... repose-toi bien Coumarine, profite des moineaux et des perruches et des bourgeons qui espèrent trop tôt du ciel bleu et du soleil qui jour après jour surgit de l'ombre un peu plus tôt un peu plus chaud, profite de l'espérance de ce printemps qui éclot du bout des doigts et des branches, repose-toi, entourée de la sollicitude des tiens.
RépondreSupprimerle soleil a la bonne idée de se lever plus tôt chaque jour et de se coucher plus tard chaque soir.J'adore les bonnes idées du soleil. Qu'il continue sur sa lancée de bonnes idées!
RépondreSupprimerBelle pause ! Qu'elle te soit vivifiante, pleine de paix et de sérénité !
RépondreSupprimerJe te souhaite de reprendre ton souffle en douceur, loin des orages.
RépondreSupprimerBonne pause Coumarine et prends ton temps pour retrouver ton souffle.
RépondreSupprimerSouffle sur les nuages et reviens vite
RépondreSupprimerfemmes des causes perdues ??? nous sommes nombreuses.... résister, lâcher prise... ? traverser les nuages, les déserts et repartir. repartir à la guerre d'amour qui n'en fini jamais ? je ne sais pas ce que je lis, ni ce qui t'arrive mais j'entends la passion de la vie qui en prend un coup !!! merde ! reprend ton souffle alors... j'espère que ça va aller. force et santé contre les attaques du non-sens ! c'est ce que je te souhaite ! bises
RépondreSupprimerTrès sincérement : à bientôt.
RépondreSupprimer"La foudre en coup de fougue"
RépondreSupprimerRien que pour ça je ne regrette pas d'être venue te lire.
La foudre vient de cisailler ma vie. Et ce n'est pas un coup de foudre.
Rebondir, retrouver l'envie.
Ne pas se laisser attirer par son fantôme, celui qui voudrait l'entraîner à s'allonger là, même pas dans un champ de pâquerettes.
Suivre le vol léger des papillons pour aller goûter le meilleur de la vie, le meilleur de ses envies. Butiner, cueillir chaque instant de bonheur, même un tout petit bonheur, ne pas le laisser passer, s'en délecter.
Rebondir, s'ouvrir, découvrir, explorer, admirer, s'émerveiller, encore et encore. Ne pas se décourager. Marcher, danser, photographier, partager, rire, sourire, revivre.
C'est possible.
Il paraît que c'est possible.
De passage, ce billet me parle beaucoup.
RépondreSupprimerSuzame est pleine d'espoirs... bien sûr que c'est possible puisque on le vivait AVANT.
La difficulté étant que, justement, quand la foudre tombe, on ne peut plus... momentanément.
M.A.
Le vent souffle au désert
RépondreSupprimerc'est toujours là qu'il parle au coeur.
Je sais que tu reviendras, d'une parole renouvelée.
Oulalala !!!!Ca n’a pas l’air d’aller très fort…. Ne nous abandonne pas j’aime trop te lire…Alors repose toi, pause toi, prends ton temps, mais reviens ! Bises
RépondreSupprimerUn texte fort , haletant , je reprends mon souffle pour toi , respire Coumarine , va , à ton rythme
RépondreSupprimerj'ai rarement lu quelque chose de si fort
Comme les autres , je t'attends ...
On a pas toujours de recette , si seulement ..
Tendres pensées pour toi
Bon courage Coumarine.
RépondreSupprimerMagnifique Coumarine, tellement de beaux mots et de belles images... Pour le reste, le souffle du vent balaie les cascades de cendres des coups de foudre pleins de fougue (j'adore !)... et laisse la place à des champs de blés dorés qui inondent de douceur nos âmes empesées... Demain est un autre jour... et demain sera bien... courage...
RépondreSupprimerJ'aime ce billet sans presque de ponctuation, à bout de souffle sans respiration avec des mots pressés de sortir. Mais pourquoi pas, on est pas des métronomes :)
RépondreSupprimerBlessée, souffrante, palpitante,mais vivante.
RépondreSupprimerLa vie nait du feu, de l'eau, de la terre
la vie nait de l'espoir, de l'amour, de la confiance, de la bienveillance.
la vie nait de la main tendue
la vie tend la main
parfois cette main est hideuse
mais c'est la main de la vie
Je ne sais pas si ce que je lis entre les lignes de ce texte est juste, mais si tel est le cas, je comprends votre douleur. Bises, Coum', à toi et aux tiens.
RépondreSupprimer.... et il disait aussi que l'essentiel est invisible... et que chaque grain de sable est unique...Dans mon jour escargot vous attendiez des oiseaux. Je dessine donc une nuée colorée dans ce ciel désert, des oiseaux de paradis en route vers ...
RépondreSupprimerMerci de votre visite et de votre cadeau de mots.
Et quel souffle ! ca nous emmène loin tes grands courants d'air
RépondreSupprimerPrends le temps, le temps de t’écouter,
RépondreSupprimerde prendre soin de toi !
Merci pour ce que tu es, pour ce que tu m’as apporté et m’apportera encore !
Je t’embrasse de tout cœur Coumarine !
j'aime autant les coquelicots que le sable du désert. Et pourtant j'espère que 2011 ne nous trouvera pas à le traverser. Quoique si on le traverse main dans la main, ca allègera peut-être la peine.
RépondreSupprimerPrends soin de toi.
Bisous
Ton texte m'a fait l'effet d'un coup de poignard. Quelque chose de très fort, de viscéral. Les enfants écrivent comme cela, souvent, c'est la voix du ventre, elle est haletante, trop de mots se bousculent comme des vagues furieuses et font éclater les carcans des conventions , la ponctuation, pour s'épancher comme des jets de lave. Tu as déjà fait sortir de toi une part de ton mal être dans ce billet coup de poing. Vertumne t'a répondu en empathie en utilisant le même rythme. Repose toi l'âme, chère coumarine , je suis avec toi.
RépondreSupprimerJe découvre ce blog seulement maintenant...les mots me plaisent et "l'esprit" y est ressourçant.
RépondreSupprimerGageons que le temps que je parcoure les billets anciens, tu es retrouvé l'élan (le printemps y pourvoira ;) )
A la revoyure, à la reliure...
RépondreSupprimerPensées positives
tes mots sont magnifiques...
RépondreSupprimerc'est bientôt la fin de l'hiver, bientôt l'heure du renouveau, l'heure de quitter sa vieille peau de misères et de tristesse, pour entrer dans la fraîcheur d'une rosée de printemps... imagine... imagine...
sol-eille
Je crois comprendre ton tourment.
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien.
Bises
Bonsoir Coumarine,
RépondreSupprimerPrise par la vitesse du temps, je n'étais pas venue lire ton dernier billet, et je le trouve ce soir, si... triste. Je pense comprendre, moi aussi, à travers tes lignes.
Je ne peux que te serrer dans mes bras, comme tu me l'avais offert un soir que j'allais si mal, et qui m'avait fait tant de bien, et partager avec toi ce qui te peine.
Je pense à toi très fort, Coumarine, et je t'embrasse très fort aussi.
Re-prendre ton souffle... puiser dans celui des autres....
RépondreSupprimerQue cette pause soit brève et te donne un nouveau... souffle !
c'est ce que je me dis régulièrement, que le ciel s'éclaircira à nouveau et je cherche la force dans le glissement des nuages ou dans le silence de mon âme
RépondreSupprimerHa les causes perdues... (sourire) L’essoufflement est parfois insidieusement continu... et pourtant on se désespère parfois d'être toujours gonflé(e) à bloc... Car tu l'es toi gonflée à bloc ;) mais bon, bonne pause, car faudrait surtout pas que tu pètes!!! des bises (même si mon nom ne te dira rien...:) enfin pas tout de suite ;))
RépondreSupprimerMerci à vous tous d'être venus me mettre un petit mot
RépondreSupprimerparfois on a besoin d'un clin d'oeil d'amitié
Et bien, j'en avais besoin, alors merci!
Bienvenue à ceux qui passent ici pour la première fois, je suis honorée de votre passage;-)