Tous les jours, j'ai un RV secret...
Ben oui...
Un RV avec moi!
Tous les jours, avant même de prendre ma douche, et surtout avant d'ouvrir mon PC, je prends mon cahier, mon stylo, je mets ma main sur le papier, j'écris la date du jour, et je bouge la main...(heu...elle a pas toujours envie de bouger sur ce papier encore blanc! C'est un NEFFORT! ;-))
Mais le plus souvent, ma main se met à écrire. La première page se remplit, la deuxième ne tarde pas à suivre...
C'est une discipline que j'accepte librement.
Ce matin, au moment de prendre mon stylo, je me suis soudain posé la question : "mais pourquoi je fais ça?" et surtout "à quoi ça sert?"
Pourquoi ce TEFFORT? ;-))
Pourquoi ce TEFFORT? ;-))
Tiens j'ai envie de vous partager un bout de ma première page du 12 janvier à ce sujet: (courage, ça réfléchit ferme!)
"Ecrire mes deux pages par jour commence à devenir une habitude. Une habitude à laquelle je commence à tenir. Tenir dans les deux sens: tenir = m'y attacher. Et tenir = persévérer. Je ne sais pas exactement ce que ça m'apporte. Dix minutes de lucidité de moi, vàv de moi. Non pas une lucidité qui engloberait le tout de moi-même. Non! Juste les pensées et les ressentis qui à ce moment-là, me traversent l'esprit, sont au centre de moi. Ou juste les réflexions que j'entame sur un sujet bien particulier. C'est peu finalement. Un tout petit fil. Le contour de ma personne est à peine amorcé. Mais peut-être que toutes ces approches quotidiennes et persévérantes que je fais au fil des jours, creusent, approfondissent, balayent un terrain bien plus large de mon moi intérieur que si je ne m'astreignais pas à cette écriture quotidienne. Une écriture qui ne cherche en rien à être "littéraire", car elle n'est destinée à personne d'autre qu'à moi-même. Et il est rare que je me relise. Mais elle m'est devenue nécessaire, si pas indispensable. Il m'arrive souvent de conscientiser soudain quelque chose qui surgit au moment même où elle arrive sous ma plume. Je n'ai pas prévu d'avance que j'écrirais ce que je suis en train d'écrire, là, maintenant. Non! les mots me viennent spontanément, au gré de mes pensées et ressentis. Comme un lavage en profondeur qui se fait presque malgré moi. Comme un lever de jour qui vient éclairer un petit bout de ma vie... et la plupart du temps cela me donne du courage pour vivre ma journée. Je me sens plus vivante..."
Photo Coumarine
Je crois, (en fait je n'en sais rien), qu'il y a peu de gens qui tiennent au jour le jour un journal intime. Au début des blogs (et ce fut mon cas) un certain nombre de personnes, dans l'anonymat, tenaient leur journal intime sur le Net: jardin secret paradoxalement livré à tous les lecteurs de passage. Puis (et ce fut mon cas) l'anonymat se fissurant, le vrai journal intime de chez intime a peu à peu disparu.
Mes Petites Paroles tout en restant "personnelles" ne sont plus mon journal intime, celui-ci se trouve consigné dans ce cahier que vous voyez là.
Vous qui me lisez, tenez-vous un journal papier? Etes-vous persévérants dans cette pratique? Avez-vous conscience de ce qu'elle vous apporte?
Pas de journal intime. J'ai toujours écrit mais jamais régulièrement. Comme je suis désordonnée, je retrouve, parfois à des endroits incongrus, des papiers avec des brides de texte. Maintenant, j'écris plus facilement dans un cahier, mais je ne suis pas régulière.
RépondreSupprimerPendant des années j'ai écrit tous les jours dans un cahier et çà m'aidait bien à clarifier mes états d'âme, en tout cas une fois qu'ils étaient couchés sur le papier je ne les ruminais plus pareil. J'ai arrêté assez récemment et çà ne me manque pas pour le moment, comme si je n'en avais plus besoin. Serait-ce le début de la sagesse ? J'espère que ce n'est pas l'anesthésie !
RépondreSupprimerCe qui m'interpelle (pour parler moderne) c'est que vous écrivez bien aligné à gauche mais en dehors de la marge (fortement) suggérée par l'impression du papier !
RépondreSupprimerQuant au journal intime papier : impossible pour moi de m'y livrer; je pourrais mourir subitement alors on le trouverait. Je me sens bien plus à l'abri dans l'immensité de la toile, sans mots-clefs, sans indications particulières et surtout hors des moteurs de recherche. On peut être vraiment seul sans aucun autre lecteur que nous-même mais, c'est entendu, on ne passera pas dans la postérité :-)
Pas un journal à proprement parler mais une discipline que je m'impose pour noter les jours qui passent et ne pas les oublier même s'ils n'ont rien d'important, pour conserver aussi un certain délié de la main car écrire "pour de vrai" devient un réel effort manuel, j'ai bien du mal à me relire d'ailleurs.
RépondreSupprimerJ'ai presque toujours tenu un journal intime. Enfin pas si intime que ça puisque il est en évidence sur mon bureau, alors il y a des choses très intimes et très secrètes qui restent dans mon ventre...
RépondreSupprimerCe cahier conserve un peu de ma vie quotidienne, sorties, repas de famille, soucis de santé (et amélioration!), lectures, ambiance familiale, "accrochages" avec l'un ou l'autre. Je reconnais que depuis que j'ai pris le chemin de l'écriture, je tiens ce "carnet du matin" avec plus d'assiduité. Il est souvent serein, parfois chafouin, rarement chagrin (mais ça arrive...
Ecrire chaque matin, nous dis tu Coumarine, non sans doute pas , mais chaque jour qui passe oui.
RépondreSupprimerEcrire parfois en mode automatique à la manière de Breton pour faire surgir des brumes des pensées au clair obscur qui vont vivre sur le papier, bien plus surement sur l'écran.
Je déplore d'avoir le poignet de plus en plus engourdi et la psychomotricité fine un peu en panne mais pas en berne, car je ne me trompe pas en écrivant, ce n'est pas seulement un miroir que je m'offre ni mon double que je flatte, c'est d'abord la possibilité d'extérioriser ce travail de conscience qui après le sommeil a réorganisé les choses et une pensée active et incessante qui ne demande qu'à agréger des éléments disparates dans une tentative de reconstruction, mais de quoi ? Une image idéalisée de certaines choses, la tension extrême de certains moments, l'attente forcenée d'autres ? Et si c'était tout simplement une manière d'être et de vivre comme une autre, de vibrer sans virer ni surtout chavirer sous les coups de boutoir du temps et de ses surprises, une sorte d'accompagnement en pointillé qui rattache à un garde fou ou une ligne de vie, posant ici et là un regard, une attention et mettant en exergue ce qui touche le plus, sentant avec les mots et sondant aussi ces abysses qui crissent et dévoilant chaque jour des pans nouveaux d'une personnalité (pas personne alitée seulement) et aussi par plaisir pur de se sentir vivre et de battre son coeur de mots où tant se concentre, mais j'évoquerai également cet aspect ludique inégalé du jongleur qui reprend ses exercices car il y a de l'ascèse aussi et de cette discipline qui vise à vérifier l'état de fonctionnement de cet intellect qui en conscientisant attise ce grand feu et réchauffe chaque fois un peu plus, alors oui écrire, n'importe quand par hygiène pour chasser ce trop plein ou ces idées noires, refouler et défouler tout à la fois et bien sur défatiguer mais pas démaquiller car nous habillons nos vies des oripeaux qui nous conviennent et nos masques de jours sont certes des artifices mais témoignent du grand feu intérieur qui brûle.
J'ai tenté plusieurs fois de consigner des petis mots de moi au quotidien. On m'offrait un joli cahier ou j'en achetais un. Et puis trés vite, je me lassais, j'abandonnais l'exercice. En ouvrant ce blog, j'ai pensé que la "publicité" des textes serait peut être une contrainte nécessaire à la persévérance. Mais j'ai peur bien sûr qu'il y ait un jour, parmi des lecteurs, une personne connue ou peut être partie prenante de ces morceaux de vie. Pour l'instant, je tente de faire l'impasse sur le risque de la perte de l'anonymat. A bientôt.
RépondreSupprimernon... jamais fait
RépondreSupprimermais j'ai un peu peur que mon blog devienne de plus en plus intime, j'ai l'impression de m'y "livrer" de plus en plus
Non, pas de journal intime pour moi (de douze à dix-huit ans, oui)
RépondreSupprimerPlutôt qu'écrire, le matin, je fais les mots croisés et les sudokus du journal...
Je sais, pour pouvoir bien écrire, il faut de l'exercice... mais je n'en ressens pas le besoin.
Ce qui ressemble le plus à un journal intime chez moi, ce sont mes chansons. J'y déverse le trop plein, d'émotions, de colère, d'attentes, d'amour; j'y apaise mes élans avant de les concrétiser dans la vraie vie, j'y soulage mes tourments, j'y parsème mes joies ou mes interrogations. Sur le blog, de l'intime mais beaucoup plus détourné, moins à vif, moins brut, plus distancé... contrairement à ce que certaines personnes s'imaginent parfois, qui croient que 100 % de ce que j'écris c'est de l'instant et du ressenti profond, comme dans mes articles "chère toi" et "chut"!!Donc pas de journal intime mais de l'expression musicale et poétique qui le remplace largement puisqu'en plus j'ai le plaisir de l'avoir en bouche dès que j'ai ma guitare en main!!
RépondreSupprimerNon.. pas de journal intime !
RépondreSupprimerJe pense que je ne suis pas à l'aise dans l'écriture. Et pourtant j'aime écrire... c'est un peu contradictoire ;)
J' écris dans des cahiers, dans mon ordi. Ce qui est sur papier n'est jamais corrigé, ce qui est dans l'ordi est parfois effacé. D'ailleurs je me demande si je ne vais pas tout effacer. Je ne veux pas laisser des traces de mes notes très personnelles.
RépondreSupprimerJ'aimerais m'atteler à un livre. Qu'est ce que j'attends...
Pas de journal intime pour moi non plus.
RépondreSupprimerLe goût de l'écriture n'est venu que tardivement chez moi. Je me souviens, enfant, je n'aimais pas trop faire des rédactions. Mais les années passant, tout est devenu différent. Et aujourd'hui, je passe le plus clair de mes journées avec les mots et les phrases.
J'ai écris sur un Journal Intime mes secrets de l'âge de 17 ans à 19 ans. 37 ans après, ce journal est devenu Le Journal de Juliette dont j'ai publié des extraits sur mon blog. Et maintenant je projette de publier ce journal sous le titre LES PETITS CARNETS BLEUS, dans quelques semaines, chez TheBookEdition. Ce sera mon 5 ème livre que j'ai écrit depuis 5 ans. Voilà ce que je voulais témoigner suite à ta note ici. Bon week end.
RépondreSupprimerJ'ai tenu un journal papier irrégulier jusqu'à ce que j'ouvre mon "journal intime public" sur le net. Le second était forcément différent du premier, puisque lu par des inconnus, mais cela apportait par là-même une dimension supplémentaire. Je n'ai jamais été tenté de revenir à une écriture intime privée, précisément parce qu'il y manque ces regards extérieurs (et surtout la représentation que je m'en fais...).
RépondreSupprimerJe crois que penser à ce que je vais écrire, anticiper sur la publication, stimule mes réflexions comme lorsque j'écrivais en privé. Je garde simplement une grande partie de mes pensées intimes pour moi, sans avoir besoin de les écrire, et en publie une version "présentable".
Oui, je continue à écrire un journal..mais pas tous les jours, de façon assez régulière quand même..J'ai l'impression que cela m'évite de me perdre..oui, c'est apaisant, ça permet d'être plus authentique
RépondreSupprimerUne fois de plus, merci de confier à mes commentaires vos pratiques de journal intime (ou non!)
RépondreSupprimer@Véronique... bienvenue...votre remarque m'a à son tour interpelée: je suis allée voir mon cahier. C'est exact, j''écris avec une grande régularité selon un ligne imaginaire à droite. Je ne respecte pas la marge en rouge, dans mon esprit, c'est pour gagner de la place... mais qui sait le sens profond de cette pratique. Ai-je besoin de sortir de la marge?
@Bienvenue aussi à Elizabeth... donc vous décidez de publier vos pensées... n'est-ce pas trop intime?
Moi par exemple, comme d'autres qui en ont parlé, je sais que mes cahiers sont très personnels, et je n'aimerais pas que mon entourage les lise après ma mort...
@Pierre...tu vas très loin dans l'exposition de ton "intime" sue ton blog... et pourtant, nombre de gens connaissent ton identité... moi tu vois ça me pose question... (je veux dire pour moi...)
@gazou... voilà c'est ça! je me retrouve dans ce que tu dis: écrire tous les jours, prendre la peine de descendre un peu dans mes profondeurs, cela évite de me perdre...
Pardon à tous les autres que je ne cite même pas... pourtant je peux vous assurer que tous vos petits mots sont lus avec attention et reconnaissance. Mais je passe pour le moment, des moments difficiles...;-(
MERCI
J' ai eu des journaux intimes enfant, adolescente que je cachais. Je n' en ai plus depuis longtemps. Pourtant j' aime écrire.Je pense que c' est pour cette raison que j' ai ouvert un blog, mais humblement,pour moi. L' intimité en est réduite par une sorte d' auto-censure. A mes yeux, un journal intime sert de "déversoir" (pas très joli mot) de ce que l' on ressent à un moment donné. Ces écrits peuvent blesser profondément effectivement après la disparition de leur auteur.
RépondreSupprimerBon courage pour tes "moments difficiles".
Encore un billet qui fait écho Coumarine
RépondreSupprimerJ'ai rédigé un billet sur ce thème là , journal intime / blog
Il ma semble qu'il est en effet plus facile de supprimer des textes sur PC, en un clic que de faire la démarche de déchirer , brûler , détruire des écrits
J'ai beaucoup écrit , des journaux remplis , ils m'ont "sauvée "
j'ai arrêté à la naissance de mes enfants , par peur peut être d'être lue
C'est un bon exercice d'écrire au quotidien , un rituel simple , qui permet d'être un peu plus sereine
Je pense toujours à ce magnifique film " sur la route de Madison " ce jour où les enfants découvrent les carnets de Francesca , la colère , la déception et l'admiration après la lecture
Je pense souvent à ça
Bonne journée à toi
Connaissez-vous l'APA, et Philippe Lejeune, qui travaillent depuis des années sur l'autobiographie et le journal?http://www.sitapa.org/accueil.php
RépondreSupprimerPour ceux que cela intéresse, beaucoup de réponses aux questions comme «Que deviendra mon journal après ma mort?» Une démarche passionnante!
J'aime vous lire Coumarine ! depuis des années, vous savez écrire ce que tout ce que vous ressentez avec des mots et des phrases où je me retrouve mais que j'aimerai savoir expliquer et écrire comme vous.Hélène Rannou
RépondreSupprimer@Natacha.... merci pour l'info
RépondreSupprimerJe connais personnellement l'APA. Je suis allée à deux rencontres annuelles, j'an ai parlé sur mon blog à l'époque (en juin 2006 je crois)
@ Hélène Rannou, bienvenue!
Si vous me lisez depuis des années, je vous remercie de m'avoir fait un petit signe ce soir. Cela me fait plaisir
@Jeanne, je serai curieuse de lire ton billet à ce sujet... ;-))
@Pierrot Bäton... oui ces cahiers représentent un "danger". J'en ai déjà brûlé un grand nombre. Me disant chaque fois que j'écrirais désormais uniquement ds un fichier world
Mais pour l'écriture "intime" j'ai besoin du contact cahier/ stylo... tant pis, je brûle mes cahiers au fur et à mesure... je les relis rarement de toutes façons...
L'écriture de mon journal intime n'a rien à voir avec mon blog qui est public et léger, le contraire de l'intimité..Je l'écris plutôt le soir car chaque matin je commence ma journée par une méditation.
RépondreSupprimerBizarrement, j'ai tenu un journal intime dès que j'ai su écrire... jusqu'à mon mariage ! Pff... un jour il faudra que j'approfondisse tout ça !!!
RépondreSupprimerMais j'ai toujours continué à noter ce qui me passait par la tête au jour le jour ...
A présent, c'est mon blog qui joue ce rôle d'une certaine manière, plus journal que vraiment intime malgré tout !!!
Ah oui, adolescente, dès que j'ai eu terminé la lecture du Journal d'Anne Frank, je me suis lancée dans un journal intime... qui n'était pas intime du tout parce que j'avais une peur bleue que ma mère le trouve et que je n'y racontais pas la moitié des choses qui me semblaient - à l'époque - importantes. Et puis, ça m'a vite cassé les pieds de me sentir obligée d'écrire dedans tous les jours et je l'ai abandonné. Cette année, je me lance dans un "semainier scrap" qui sera plus une chronique qu'un journal intime... je me demande bien si je vais tenir jusqu'au bout!
RépondreSupprimer@Pascale... j'aime bcp cette idée de semainier scrap, j'irai te lire ;-))
RépondreSupprimer@liaht... il n'y a plus tellement de blogs qui sont de véritables journaux intimes...
@marie-madeleine...commencer sa journée par une méditation... oui c'est aussi une manière de se mettre en présence de son soi profond...
Un journal, oui; mais intime pas tellement. Mes pensées les plus secrètes, le cheminement de mon esprit et mes émotions réelles, je ne les livre plus. Les seules choses désormais intimes sont celles que je garde en moi. Parfois plus fardeau que secret, d'ailleurs. Je t'embrasse et je te souhaite de belles rencontres mercredi.
RépondreSupprimer@Irène...tu écris:
RépondreSupprimer"Les seules choses désormais intimes sont celles que je garde en moi. Parfois plus fardeau que secret, d'ailleurs"
Garder tout en soi, sans pouvoir l'extérioriser... cela risque de devenir en effet un fardeau..
Je pense souvent à toi et cette "interdiction" d'écrire qui t'a été conseillée ou que tu as choisie...
N'as-tu pas pensé ouvrir un espace personnel ailleurs? dans l'anonymat complet?
Bonjour Coumarine,
RépondreSupprimerJe tiens un journal intime qui n'est pas très alimenté en ce moment sûrement parce que j'ai un peu peur de me retrouver en tête à tête avec moi-même.
Il me semble que la tenue régulière est encouragée pour libérer sa créativité et dépasser les blocages :) j'ai lu ça dans un bouquin de Julia Caméron.... et cela m'a paru très pertinent !
J
Bonjour Ada...
RépondreSupprimerOui j'ai lu ce livre de Julia Cameron dans lequel il y a bcp de bonnes choses, entre autre ce conseil d'écrire tous les jours trois pages pour mette à plat ses ressentis et petits événements... A faire pour tous les "artistes" même ceux dont la vocation n'est pas d'écrire
A moi, cette habitude m'apporte beaucoup, mais c'est une vrai discipline de vie