Et voilà
Ce que devait arriver est arrivé!
Quelqu'un que je connais en vrai (coucou Charlotte) s'est plainte ce matin à l'homme à moi, qu'elle ne voyait pas apparaître ici de nouveau tit billet tout mignon, tout gentil, tout nintéressant!
C'est vrai m'dame, t'as raison, ça fait quatre jours, montre en main que je cherche dans ma p'tite tête un sujet de billet à écrire ici... Me suis même dit que c'était le début de la fin de l'inspiration, que j'étais en train d'expirer ce blog... pauvre de lui! Pauvre de moi...
Ecrire comique ou sérieux, that's the question... j'aimerais bien parfois déconner, dire des n'importe quoi, vous dire par exemple que le dimanche matin, j'écris sans culotte, que ça me rend plus liiiibre
Oui bon passons... vous allez pas me croire, penser que je déraille, que je perds le sens des convenances (oh la la mon fils chéri, nonnnnnnnnnn ne lis pas ça siouplè!
Non mais c'est vrai...vrai de vrai!
Après le bain du dimanche matin (oui j'adoooooooore prendre un bain le dimanche matin avec deux livres pour me tenir compagnie) je ne m'habille pas directement, j'enfile un doux peignoir, et ...rien, non rien de rien, je ne regrette rien... pas de culotte (clin d'œil à Berthoise, bien plus audacieuse que moi....)
Pas de culotte, assise sur mon peignoir moelleux, c'est fou ce que ça me donne des idées...
Des idées libérées, comme mon corps sans entrave d'aucune sorte ;-))
Puis la raison l'emporte, snif... je m'habille et je revêts le costume de la Coumarine ordinaire, plutôt sage, rangée, souriante?
Mais... est-ce que je n'y perds pas de ma fougue, de mon ardeur, de mon piquant?
Mes amis l'heure est grave... je dois (pour les besoins de la Grande Littérature (ahemmm) qui n'attend que ça, ainsi qu'un petit éditeur belge qui m'attend au tournant!) me pencher sur le thème de L'écriture et l'intime. Rien que ça, mais tout ça!
Et ma part, ma part à moi... devinez? L'autocensure, tout un chapitre pour parler de l'autocensure dans l'écriture de l'intime, que ce soit dans le livre papier ou sur le Net. (Ce sera l'un des cinq ou six chapitres du futur livre)
J'ai donc pas mal de trucs sur le feu pour le moment, ce qui explique, chère Charlotte, mon relatif silence ici...
Peinture de Françoise Collandre
Vous savez, le dimanche matin, nombreux sont celles et ceux à avoir pas mal de trucs sur le feu. Courage !
RépondreSupprimerVoilà un beau projet qui correspond bien à ce que tu écris tant sur ce blog que dans ton livre. Est-ce qu'un roman ou un recueil de nouvelles te tenterait?
RépondreSupprimerJ'attendrais donc avec (im)patience ce livre qui promet...
RépondreSupprimerDepuis 1789 la France et les français sont habitués aux sans-culottes, (et même aux nudités intégrales... depuis le "Gendarme de Saint-Tropez!"). La décontraction reposante du matin s'accommode fort bien de la liberté corporelle...
Amitiés.
Quand l'autocensure s'en mêle... quand le conscient essaie de dompter l'insu... tout un programme !
RépondreSupprimerBonne cogitation et belle semaine !
Voilà le genre de paroles que j'aime !
RépondreSupprimer"De l'influence de l'absence de petite culotte sur la créativité littéraire..."
RépondreSupprimercomme quoi il y a encore des sujets de thèses ou de mémoires de fin d'études possibles !
Il faudra donc que tu écrives ton chapitre sur l'autocensure le dimanche matin !
Plus audacieuse mais forcément plus maligne. ;)
RépondreSupprimerL'autocensure me parait un sujet passionnant et savoir ce qui nous retient, nous entrave, nous inhibe me semble nécessaire. Jusqu'où on est capable d'aller, pourquoi, pour qui, dans quelles conditions ? Tu nous tiens au courant.
Merci! Je commence à comprendre.
RépondreSupprimerConfidence pour confidence. Ma mère nous interdisait, nous, les filles, de dormir avec une culotte sous notre chemise de nuit. C'était une question d'aération!... sauf qu'à ma soeur et moi, cela nous donnait froid là où je pense!
Et d'envier les frères qui avaient droit à des pyjamas.
C'est sans doute pour cela que depuis que j'ai quitté la maison cad mes 18 ans, je me sens mieux dans des pyjamas.
Enfin c'est pas tout çà,( c'est une petite histoire toute mignonne toute gentille et intéressante ?...) l'important c'est que l'inspiration soit revenue.
@Christophe... ah vous aussi? nonnnn ne me dites pas que... ah oui! des trucs sur le feu le dimanche matin...oui, je comprends bien!!
RépondreSupprimer@Petit Belge... cette année est une année de nouveautés... patience...chaque chose en son temps...!!
@Papa de Lili... se sentir libre, rien de tel pour débrider l'écriture!!!
Pour le livre un peu de patience...
@Naline... cette réflexion concerne surtout les blogueurs qui écrivent un blog de type "journal intime"... la question de l'autocensure est récurrente
@Walrus... tant mieux Walrus, tant mieux!
RépondreSupprimer(faut dire que les hommes sont plus nombreux que ces dames jusqu'à présent pour commenter...
@Alainx...
""De l'influence de l'absence de petite culotte sur la créativité littéraire..."
Voilà! c'est exactement ça... on n'en parle guère (;-)), mais écrire en peignoir avec ou sans rien en dessous, ou écrire en robe de soirée...c'est tout autre chose... faut tester pour le croire...;-))
@Berthoise... bientôt je ferai appel à vous les blogueurs... comme pour mon livre Tout d'un blog je solliciterai vos précieux avis concernant l'autocensure. Vous avez des choses à dire...
@Charlotte...t'es contente? un billet rien que pour toi, et un pas convenable en plus...
(hiiiiiii pas mettre de culotte la nuit sous la chemise de nuit, pour une question d'aération!!! ;-))
Je suis déjà, aussi, impatiente de lire ton livre! Tu vois ...
RépondreSupprimerEt moi aussi je porte plus volontiers des pyjamas, parce que ça ne remonte pas dans le lit...
Mais, pour l'anecdote, ma mère m'a un jour envoyée au goûter d'anniversaire de la fille de sa cousine (une dame très "prout ma chère") en me recommandant de bien me conduire, de ne pas lui faire honte, etc etc... Sauf qu'elle a oublié de me mettre une culotte! C'était l'année du divorce, on ne pouvait pas "l'interrompre" sans qu'elle n'explose, donc je n'ai rien dit.
Bien entendu ...un petit garçon a tout de suite remarqué que je n'étais qu'une sans-culotte, et a ameuté la troupe en criant: "Eh, regardez! Elle n'a pas de culotte!!!". Moi, livide de honte, contre le tronc d'un pommier, j'ai attendu que tout le monde ait pu vérifier l'attraction et s'en désintéresse pour d'autres jeux, et puis je me suis planquée dans le fruitier avec une autre petite fille timide où nous nous sommes rendues malades en nous goinfrant de groseilles et abricots.
Ma tante a dit à ma mère que j'étais peu sociable et que ne n'avais voulu jouer avec personne. Et qu'on ne m'inviterait plus ...
Ha-ha-ha!
Ah Edmée... faut d'abord que j'écrive ma part, et les autres la leur... du ravail en perspective, mais du travail que j'aime beaucoup!
RépondreSupprimerQuant à l'anecdote que tu racontes, elle est à la fois drôle et douloureuse pour la petite fille partie sans culotte...
Profite du radoucissement pour t'aérer au maximum, te libérer des élastiques qui compriment les idées claires et les idées folles.
RépondreSupprimerPas d'auto-censure entre toi et toi, et nous, un peu voyeurs, nous ferons semblant de n'y voir que du feu.
Bonne semaine !
Tu es comme la grande Agatha, qui écrivait dans son bain (et avait une "servante" qui lui rajoutait l'eau chaude au fur et à mesure qu'Hercule Poirot avançait dans ses enquêtes). L'histoire ne dit pas si elle portait des culottes. Au moins avec Coumarine, on sait.
RépondreSupprimerJ'ai à dire sur l'autocensure. J'adore la photo qui termine ton billet.
RépondreSupprimerDommage que l'on s'auto censure, c'est ici que ce serait le plus vrai.
RépondreSupprimerHi, hi, un petit billet légèrement impertinent et qui amène très bien le sujet...
RépondreSupprimeret bien hier pas de soutien-gorge pour moi... un dimanche 68tard, une bouffée de féminisme.
RépondreSupprimerPour toi, l'autocensure.
Pour moi, une expo photo sur les dessous de la Bibliothèque et une de mes photos choisie pour faire la couverture d'un livre qui sort en septembre.
Bisous ma Coum
Le bain du dimanche avec DEUX livres ? Pourquoi deux ?
RépondreSupprimerAh non !!! c'est pour dire un kilo ! Mais un kilo de quoi ?…
Tout comme Charlotte, je m'inquiétais de ne pas voir arriver de billet...mais ça valait la peine d'attendre :-))
RépondreSupprimerAuto censure...une fois seulement, je me suis laissée aller à écrire une scène plus que coquine...je ne sais pas où elle est passée, quelque part dans la mémoire de mon ordi...;-)
@Saravati...tu parles dans l'idéal sans doute, parce que la réalité, forcément, c'est la censure...l'autocensure...
RépondreSupprimer@Damien...ah! tu m'apprends quelque chose là: mais qd même écrire dans son bain, pas facile. Il m'est arrivé de laisser tomber un de mes livres dans mon bain....;-((
@mab... je t'ai mis un commentaire chez toi à ce sujet...j'espère que tu m'en diras plus, j'ai besoin de témoignages..
Quant à la peinture, c'est la même artiste que celle de mon "avatar". J'aime énormément F.Collandre
@Yog...dommage ou nécessaire...les deux sont vrais. Encore faut-il trouver la bonne mesure...
@Pascale... ouiiiiii je voulais illustrer mon propos par ce billet en tantinet impertinent...
RépondreSupprimer@Claire...pas de soutien! qu'est-ce que ça fait du bien parfois!!!
Bonne expo! et tu nous diras pour le livre...
(tu n'aurais pas une photo de tables, de gens autour d'une table de fête?)
Bisous Clairette
@Cher concombre... deux livres, paske je sais jamais me décider lequel je vais lire, alors je prends de quoi CHOISIR!
@fabeli...vrai? tu t'inquiétais?
pourquoi n'ose-ton pas davantage écrire "coquin"? alors que toi et moi nous aimons surement ça...quelle est cette part en nous de respect des convenances qui nous fait prendre peur d'éventuels jugements?
Je crois que l'autocensure ne concerne pas forcément le sexe (là c'est plutôt du ridicule que j'aurais peur, du fait que quelqu'un trouve drôle ce que j'ai voulu érotique). Je crois que l'autocensure concerne plutôt les sentiments, ce qu'on est près ou pas à dévoiler des siens, et ce que l'on ne voudrait pas que les autres sachent, pour se préserver ou les préserver.
RépondreSupprimerMais bon... je vais pas écrire le bouquin à ta place ;-)
Aaah, Coumarinette, tant que tu as plein de trucs sur le feu, je ne m'inquiète plus. Ton billet me fait rire : je te retrouve. Mais, je dois quand même t'avouer que tu me manques énooooormément ... Voilà qui est dit, sans autocensure aucune. Tout le monde peut le savoir : "L'écriture sans deviser de visu avec Coumarine, c'est un peu, beaucoup de frustration".
RépondreSupprimer@Madame de K... dans mon esprit il est évident que l'autocensure porte avant tout sur les ressentis, les choses personnelles que l'on se défend de dire sur les blogs, ou dans le livre autobio
RépondreSupprimerCe sujet est complexe, et nécessitera de ma part une réflexion approfondie....
Ce qu'il me plaira de faire...;-))
@Filo, il m'a été difficile de vous quitter... et j'avais envie de demander comment ça s'était passé, comment surtout TOI tu es engagée dans ton projet...
On s'entendra sûrement
Hi hi hi ! Quelle impertinence !! Voilà un billet qui m'a bien fait rire ! Et tu as de l'huile sur le feu en vue avec ton chapitre à écrire...
RépondreSupprimerAlors, je m'absente une petite semaine et je retrouve Coumarine à moitié nue dans son salon, en train de fantasmer sur sa petite culotte. Eh bien je vais te le dire, Coumarine, j'ai adoré ton billet! Bon sang, ce que ça fait du bien , hein, de se lâcher un peu. Tout en finesse, mais chaudement efficace, ton petit coup d'audace, et du coup, quand tu te rhabilles, on quitte un peu tristement l'ivresse des sommets, rattrapés par les "convenances". Bien plates, ces fameuses convenances. Entre nous, ton fils SAIT, quand même, que sa mère est une femme, rassure moi? Sinon, il était temps qu'il l'apprenne!
RépondreSupprimerAlors bienvenue au club.Aussi vrai que si je m'appelle Troussecotte,ce n'est pas pour des prunes!
Si ne pas mettre de culotte libère l'inspiration : je vais m'y mettre très rapidement (sauf que j'écris souvent mes billets au bureau ...)!!!
RépondreSupprimerMerci Myriam, Célestine et Miss Line d'être passée et d'avoir ri avec moi...
RépondreSupprimerFigure toi que... ;-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
oups D&D (contente comme chaque fois de te voir apparaître...;-))
RépondreSupprimermais zut, tu arrives sur ce billet inconvenant;-)
au fait...toi aussi? sans rien sous le peignoir du dimanche matin?
ou toi aussi tellement de travail que tu n'écris plus bcp sur ton blog ;-(
Je t'embrasse aussi
Les deux, ma chère Coumarine, les deux ;-)))
RépondreSupprimer(Et encore, en cette saison, le peignoir est optionnel !)
Je t'embrasse
D&d... optionnel???
RépondreSupprimerOPTIONNEL???
ça alors...;-))