Merci à ceux qui sont venus jusqu'ici...j'avais besoin de votre chaleur
Passons maintenant à Charles Pépin
J'avais déjà lu de lui "La beauté nous sauve" que j'avais bcp apprécié!
Ce livre "Les Vertus de l'échec" m'a touché au point que dans mes moments de détresse, je viens le prendre et y chercher de quoi me nourrir
Et donc à la page 81, voici ce que je lis:
Ch. Pépin parle ici de Ray Charles:
Ray Charles a perdu la vue à sept ans et sa mère à quinze. Auparavant il avait assisté à la mort par noyade de son jeune frère. J'avais le choix, dit il: m'installer au coin d'une rue avec une canne blanche et une sébile ou tout faire pour devenir musicien.(... ) Ray Charles n'a pas gâché ses forces en se plaignant de son sort. (...) Il a su accepter la différence entre ce qui ne dépendait pas de lui et ce qui dépendait de lui . Ray Charles fut capable de ce grand "c'est comme ça", le grand oui à la vie... Face à un échec, comme face à une épreuve, la question n'est pas de savoir si c'est juste ou injuste, mais si nous pouvons nous appuyer dessus pour construire autre chose
L'échec quand il est là, ne dépend plus de nous. Seul dépend de nous la manière de le vivre. Nous pouvons pleurer sur notre sort "injuste" , ou voir l'échec comme une invitation à rencontrer le réel. Et nous avons ce choix!
Hier je me suis plainte, et quand j'ai lu cette invitation, je me suis reprise (mais c'est tout juste!)