lundi 17 mai 2021

Un énorrrrme merciii

 Vendredi passé, je suis allée chercher la deuxième dose de mon vaccin

Sans méfiance... je me disais que si c'était comme la première fois, cela se passerait bien, et même super bien: aussitôt piquée, aussitôt oublié !

Sauf que cette fois, non! Vraiment pas...

Enorme fatigue, mal-être important, impossible de me concentrer, impossible d'écrire 

Trois jours pour que les effets de ce mal-être s'estompent quelque peu, ainsi que l'énorme fatigue (mais ça, ce n'est pas gagné! vivement l'heure de la sieste ;-) 

Hier soir assez tard, j'ai tenté de répondre aux commentaires que j'ai reçus sur mon billet précédent: je l'ai fait, de justesse, mais ce n'était pas à la hauteur des commentaires reçus: pardonnez-moi! Vos réactions m'ont fait du bien...

A la recherche sur le Net des effets secondaires de la deuxième dose... j'ai lu que c'était dans la norme des choses: donc j'ai pu m'apaiser et tenter de supporter au mieux cette deuxième dose...

(et dire qu'on parle d'une dose de rappel pour la fin de l'année pfffffffffffffff, que je ferai bien sûr, en citoyenne pas rebelle pour un sou)

Bonne journée à vous tous, et encore merci pour vos commentaires déposés sur mon billet d'hier 




mardi 11 mai 2021

"Ma grande Voyageuse"

 Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas eu une mère très compréhensive, très aimante

J'ai vécu une enfance triste

Avec sans cesse des remontrances pour l'enfant non parfaite que j'étais, càd non parfaite de la perfection que souhaitait ma mère

J'ai donc appris à me taire,  toujours me taire, à me cacher, à me faire toute petite, à ne surtout pas dépasser du rang (j'étais petite, donc ça pouvait marcher!!) supportant les critiques perpétuelles, les reproches incessants.

J'ai appris à ne lui dire que des choses "gentilles" qui, normalement devaient la contenter

Et cela, jusqu'au dernier jour de sa vie...

Le jour de sa mort, quand on m'a appelée,  je l'ai trouvée étendue sur son lit
Et d'un seul coup, toute la rancœur, toute la misère de notre relation m'est remontée et ... je l'ai secouée! 

Oui je l'ai secouée alors qu'elle venait de mourir, je me donnais enfin le droit et la possibilité de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur! Je crois même que j'ai hurlé ... mais à voix basse

Quand je lis un article de gens au sujet de leur mère, de leur souffrance de l'avoir perdue... je ne comprends pas. Ah bon? on peut être triste d'avoir perdu sa mère? Et même infiniment triste, et le confier dans un livre? Parler de sa mère trop tôt disparue, et même si des épisodes plus douloureux sont évoqués, c'est le grand chagrin de la séparation qui prime.

Quand je lis quelque chose de ce chagrin, je me sens plongée dans une tristesse incroyable, et j'envie énormément ces personnes qui ont eu une mère aimante


Je pense à Jacinthe Mazzochetti qui vient de publier  dans la même collection que mon livre sur Horton, son livre sur le chagrin de sa mère trop tôt disparue

Envie de lire ce livre... et en même temps besoin de me protéger de son contenu