Les mots qui se murmurent dans le silence,
les craintifs, les hésitants les discrets
sont tombés de la corde qui relie les étoiles
ont perdu tout éclat en tombant sur le sol...
D'autres mots se répètent en chansons monotones
peut-être bien qu'il se recueillent...
Sont-ils donc devant l'impalpable, l'indicible, l'infini
pour se dérouler avec tant de lenteur, tant de respect?
Parfois un chant de mots se déclenche, il explose!
On dirait qu'il éclate en cris de colère, en cris de souffrance.
Puis d'un seul coup, il se tait, épuisé...
On dirait qu'il éclate en cris de colère, en cris de souffrance.
Puis d'un seul coup, il se tait, épuisé...
Et donc le silence. Et à nouveau deux ou trois notes
osent recommencer l'aventure:
cris et rires, à l'image de la vie...
osent recommencer l'aventure:
cris et rires, à l'image de la vie...
Les mots, qu'ont-ils pressenti d'essentiel?
ont-ils pu aller jusqu'à la porte de leur âme?
ont-ils réussi à l'apaiser un peu?
ont-ils pu aller jusqu'à la porte de leur âme?
ont-ils réussi à l'apaiser un peu?
Mais faut-il absolument un seuil à dépasser
pour atteindre cet infini auquel
le coeur aspire?
Ou faut-il simplement accepter de descendre
au plus profond de soi
pour y trouver à la fois le trésor que l'on est
et l'Ailleurs qui l'habite?
N.V.
pour atteindre cet infini auquel
le coeur aspire?
Ou faut-il simplement accepter de descendre
au plus profond de soi
pour y trouver à la fois le trésor que l'on est
et l'Ailleurs qui l'habite?
N.V.