mercredi 22 mars 2017

Il y a un an...

Aujourd’hui en Belgique, c'est un jour de commémoration douloureuse
Il y a un an... des personnes mourraient, d'autres étaient terriblement blessées sous l'effet de bombes

le 22 mars, c'est une date qui fait peur, peur que cela ne recommence, c'est terrible de vivre sans cesse avec cette peur qui colle aux tripes

Contrairement à l'année dernière, je refuse de regarder une fois de plus les événements dramatiques à la télé. Je les connais par coeur, l'année dernière, on a, bien assez, ressassé tout cela
J'en veux plus!
ce qui ne m’empêche pas d'avoir des pensées émues pour les victimes et leurs familles
Mais je ne veux plus replonger dans cette horreur!

Voilà! c'est simple, je tournerai mon oeil vers les paysages ensoleillés du printemps: plein de fleurs déjà, quand je les regarde, mon coeur se dilate, grandit de tendresse pour le monde et la vie


voilà, cette peinture est de Monet: pas de fleurs, mais la dilatation du regard qui peut chercher au loin, l'infini de son espérance.  

J'ai regardé le JT, et je me dois de faire un correctif...
On n'a pas redonné et redonné encore tous les événements traumatisants du 22 mars de l'année dernière: non..
on a donné la parole à des gens comme vous et moi, qui ont parlé de la nécessité de continuer leur chemin dans l'amour/c'était beau, bon et émouvant
Comme ça je veux bien qu'on en parle de ces attentats, s'ils permettent d'être dans plus d'humanité. Qui a dit que plus d'humanité était forcément plus de souffrance?
C'est ce trop plein de souffrance qui nous ont conduits vers cette intensité ou chacun se sent HOMME ou/FEMME

vendredi 17 mars 2017

le fil de ma vie

Il y a quelque part un fil
non pas un fil rouge qui m'obligerait à prendre un chemin déterminé
ou un fil qui s'amuserait à traîner par terre, qui me prendrait dans les pieds et me ferait tomber

Non... bien sûr!

C'est un simple fil que je connais, mais que je perds trop souvent, parfois malgré moi, par paresse, parfois même par désespoir : c'est le fil de la Gratitude  qui se cache au plus profond de moi

Si je le lâche, je perds aussitôt mon chemin de vie, mon chemin intérieur, celui qui me guide dans mes labyrinthes insondables, et je me perds pour longtemps, trop longtemps, je perds pied, je trébuche, je tombe et me fais mal, je saigne ... parfois même je me noie...
et je ne peux plus respirer...

Alors, je pourrais mourir... tout simplement


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