vendredi 8 juillet 2016

Etre une femme

J'ai toujours veillé à rester féminine
maintenant plus que jamais, alors que je vieillis petit à petit...
Je ne dépense pas des fortunes en maquillage, produits de soin, vêtements divers, juste ce qu'il faut.
Car je pense réellement que la féminité ne se réduit pas à cela!
Je suis fière d'être femme et je m'applique à le rester jusqu'au bout des ongles, dans l'entièreté de mon être sensible
Alors je crois que cette féminité vient habiter sereinement mon corps

Il n'en a pas toujours été ainsi, loin de là...
J'étais une enfant timide, que les critiques perpétuelles de ma mère ont fait taire
Je me suis murée dans un silence protecteur, en attendant de pouvoir m'évader
Ce que je fis, heureuse enfin de me sentir libre, mais encore bien maladroite dans ma façon de l'être

Je n'ai jamais paru  mon âge, et si cette caractéristique toujours actuelle, me convient très bien aujourd'hui, jeune adulte, on ne me prenait pas au sérieux, ce que je détestais par dessus tout. Ma toute puissante mère  me considérant comme une enfant sotte, j'aspirais à me plonger au plus vite dans le monde des adultes

Et j'ai découvert petit à petit combien j'aimais être femme, combien je pouvais l'être avec ardeur, force et sensibilité, jusque dans mon corps, surtout dans mon corps qui, par mon éducation avait été brimé, réduit au silence.
Oser être "belle", oser m'exprimer simplement, oser comme je le fais ici, exprimer le profond de moi-même... le profond de mon être femme.... c'est magnifique...



34 commentaires:

  1. A qui le dis tu...
    Et c'est un admirateur inconditionnel des femmes qui te dit ça.
    (cela dit, pas de toutes, gourmet, pas goinfre...)

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    1. gourmet, pas goinfre... que c'est bien dit!

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    2. et d'ailleurs, c'est bien comme ça que je t'imagine!!

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  2. c'est très beau d'arriver à cet accord avec soi-même...

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    1. oui, bon! je parlerai de l'envers de la médaille dans le billet suivant!!

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  3. et tu vois comme tu reviens à la mère dans ce sujet de la féminité; en dépit de qqchose de lourd venant de la mère...en tous cas, j'entends ça, moi qui ait eu cette difficulté avec ma mère
    bon samedi Coumarine

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    1. oui... lourd en effet...
      et je lis que je ne suis ps la seule...
      Dans mon livre "L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers" j'en parle
      Merci de ta visite, chère sylvie

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  4. qui ai eu....pardon pour la faute ouh!

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  5. J'aime ton texte qui est comme un rappel que la vie n'a de sens que quand on est soi, déterminé et fier. Merci Coumarine

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    1. et moi, j'aime énormément ton commentaire...tu es un homme qui accepte de montrer son côté féminin!

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  6. Ton texte est puissant et doux à la fois.
    Il me touche infiniment.
    Je touche la féminité du doigt aujourd'hui, à plus de 40 ans. Cette "question" m'a toujours torturée...
    "Le profond de mon être femme" j'aime cette jolie expression.
    Bon we chère Coumarine

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    1. souvent j'ai vu combien nous avions des points communs,Cloudy...
      toucher la féminité (SA féminité) à plus de 40ans... oui c'est ce qui m'est arrivé aussi
      Je t'embrasse fort,

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  7. Très beau texte qui me touche particulièrement. Moi, c'était le côté
    soumis de ma mère qui me révoltait. Et
    très tôt j'ai voulu imposer ma féminité. Oui, l'expression " le profond de mon être femme " est d'une
    grande réalité. A méditer ... ELZA

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    1. bienvenue elza jazz
      Ma mère fut à la fois soumise vàv de mon père et autoritaire vàv de nous, ses enfants
      (j'ai vu que tu aimais bcp la peinture, magnifique!)

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  8. J'aime énormément ce que tu dis dans ce billet. Aimer être femme, oser l'être, oh oui je confirme, ça fait un bien fou de s'affirmer dans ce que l'on est profondément. Et tu es une belle femme à n'en pas douter, Coumarine.
    Je peux le dire, je t'ai vue de mes yeux.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. merci Céleste, pour ce compliment!
      Je te souhaite de rester la femme sensible que tu es... et ce, malgré les aléas de la vie...

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  9. C'est très important de rester femme, surtout quand on arrive à un âge que l'on appelle "avancé", comme si l'âge pouvait reculer! Pour ce qui est de la mère écrasante et dévalorisante je connais ! amitiés.

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    1. en ce qui concerne ma mère, j'ose à peine en parler... des fois que mes frères par ex me dirait qu'elle était parfaite, que c’est moi qui...
      mais bon, je vois que je ne suis réellement pas la seule: oserais-je dire que cela me rassure?
      merci Ariaga d'être venue

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    2. évidemment ce dernier commentaire est à prendre comme ceci!;-)))

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  10. "On ne naît pas femme on le devient"C'est bien vrai; on naît fille, petite fille on devient ensuite une grande fille et puis une jeune fille et enfin femme mais attention, car souvent cela sous entend qu'il y a un homme avec çà cad avec l'état de devenu femme. Ne parlait-on pas dans le temps de vieille fille et non de vieille femme pour une célibataire sans homme ?!!! Comme si on ne pouvait devenir une femme que par un homme!Cela aide forcément pour du meilleur . C'est vrai aussi que les religieuses en cornettes semblent assez asexuées et donc pas très femmes, un peu hommasses même.
    Moi je suis une femme à du cent pour cent mëme si adolescente j'étais un peu garçon manqué. C'était pour mieux me rapprocher de ces beaux mecs qui, je l'ai vite compris n'aimaient pas trop les filles gnangnan.

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    1. Ben oui, mais pour les hommes seuls, on disait bien "les vieux garçons", ce qui ne vaut guère mieux...

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  11. En quelques phrases tu écris ces mots : "être féminine" ; "féminité" ; "être femme". D'une certaine façon on pourrait dire qu'il s'agit de la même chose... mais je me demande si ces trois termes ne renvoient pas à trois notions distinctes. Même chose avec leur pendant masculin, d'ailleurs.

    Je prends l'exemple des religieuses, cité plus haut. Elles sont incontestablement femmes. Mais peut-on dire qu'elles sont "féminines" ? Il ne me semble pas, du moins selon le sens que j'accorde à ce mot. Et là je me demande : à quoi me renvoie t-il, exactement ?

    En tout cas le lien que tu fais entre cette identité de genre et la sensation qu'elle « vienne sereinement habiter [le] corps » touche quelque chose en moi. Et m'interpelle aussi : qu'en est-il pour les hommes qui se sentent avoir une "part féminine" en eux, et inversement pour les femmes ?

    Je (me) pose peut-être de drôles de questions…
    ;-)

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  12. C'est une bien jolie réflexion que tu nous offres là Coumarine.

    Je suis certaine que je n'aurais pas aimée être un homme.
    J'ai du mal à affirmer ma fémninité... Je me cache un peu (beaucoup) l'homme étant devenu de plus en plus (peut-être à tort) un prédateur à mes yeux de femme meurtrie, abandonnée... dans ce contexte je suis mal partie pour "refaire ma vie" comme on dit.

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  13. Il semblerait qu'il existe encore des imbéciles pour penser que la beauté, la féminité et surtout la sensualité, sont l'apanage de la jeunesse !
    Que nenni ! l'expérience montre le contraire....
    Plus la femme libère sa sensibilité et sa sensualité en avançant en âge, plus elle embellit autour d'elle et en elle.
    J'ai des preuves !
    pour ne pas dire des noms !! ;-)

    Bel été Coum !
    Je repars vers d'autres horizons...

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  14. ma chère Coumarine, je pense à toi car je viens de commencer C. Juliet " dans la lumière des saisons " et je pense qu'il te plairait, bises

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  15. Cela me semble difficile de commenter cet article, pour ce qui est de soi, en tout cas, c'est facile... Mais lorsqu'il s'agit d'évoquer la féminité d'autres femmes (Pierre prend l'exemple des religieuses, ou des moniales... Il y a tout un ensemble de critères, liés à l'habillement, à la coiffure, au maquillage, au temps (et aux ressources matérielle) que l'on consacre ou que l'on peut consacrer à -embellir? - ou à se féminiser? J'avoue aimer être élégante... Mais ce n'est pas toujours facile. La vie quotidienne peut freiner (aller avec de beaux vêtements dans le métro par exemple? ... Cela me semble hasardeux). Bref, pour moi qui aime les beaux vêtements, le maquillage, la coiffure, il y a des freins. Extérieurs. Ainsi, si je comprends parfaitement les femmes qui se sentent homme(s) (et l'inverse), ou plutôt, disons, si je sais que cela existe, j'ai du mal, par contre, à concevoir que l'on subisse des traitements lourds et des interventions chirurgicales pour être en accord avec le sexe que l'on sent et non celui que l'on a. Comme quoi, tout cela n'est pas simple...

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  16. Comme ton billet me parle, Coumarine. Moi-même, je suis restée longtemps une petite fille timide, effacée, sous le joug d'une mère trop aimante et qui ne me permettait pas du coup de m'affirmer. Je suis restée très longtemps fâchée avec mon corps, complexée, je me cachais sous des vêtements ternes, et sans forme, n'osant pas afficher ma féminité. Tu sais, à l'époque, afficher sa féminité, cela ne se faisait pas, il fallait cacher tout cela pour ne pas attirer le regard des hommes... parce que l'homme, c'était le péché... mon dieu, quand j'y pense... Enfin, le temps a passé, heureusement, et je me sens bien maintenant.
    Belle soirée à toi, Coumarine. Bisous.

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  17. particulièrement en ce moment, je pense à toi et je me demande comment tu vas

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  18. tout s'est bien passé pour vous aujourd'hui, je suis contente, bises

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  19. Moi aussi, je viens voir depuis deux ou trois jours et je me demande comment tu vas...............

    (Pivoine).

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  20. Vivre pleinement sa féminité, voilà une belle attitude. C'est une qualité que j'aime beaucoup. Pas de honte à avoir mais simplement une affirmation de sa personnalité

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  21. Quel texte magnifique. J'approuve. Moi quand je vois ces messieurs qui se peignent avec un clou et une poignée de pétard. Ca me fait rire. Leur bedaine en avant, leur cravate de travers, et le pantalon qui tombe, sans parler des chaussures qui ne rappellent même plus l'odeur du cirage. Ca me rire. Continuez Madame, j'aime bien regarder les gens qui prennent soin d'eux.

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  22. Il me semble que la vraie féminité (celle qui n'est pas toute fards et coquetteries, jeux de décolletés etc...) sort à "un certain âge", libérée justement des mauvaises interprétations qu'on lui donne avant ça. On ne peut plus nous soupçonner de "draguer", de nous croire super belles etc... On est délicieusement nous, et quel bien ça fait!

    Bises Coumarine!

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