vendredi 1 juillet 2016

comme une phobie...

Bientôt un an que ce livre est paru, un an que je me dis que je le lirais bien, qu'il me semble intéressant... Mais je ne passe pas à l'action. Pourquoi? Je ne sais pas trop.

Jusqu'à mercredi où je le vois exposé à bibliothèque de mon quartier, Ni une ni deux, je le prends, le serre contre moi comme un objet précieux et l'emmène.
J'entame la lecture et ...  c'est un peu mon "histoire" qui est exposée là!

"Quelques mois après la parution de mon dernier roman, j'ai cessé d'écrire [... ].
peu à peu le geste lui-même d'écrire est devenu occasionnel, hésitant, ne s'exécutait plus sans appréhension. Le simple fait de tenir un stylo m'est apparu de plus en plus difficile.
Plus tard, j'ai été prise de panique dès que j'ouvrais un document Word.
Je cherchais la bonne position, l’orientation optimale de l'écran, j’étirais mes jambes sous la table. Et puis je restais là, immobile, des heures durant, les yeux rivés sur l'écran [...]
Ecrire, je ne pouvais plus.
Ecrire, c'était non."

Delphine de Vigan "D'après une histoire vraie" aout 2015

Je pourrais vous citer bien d'autres passages de ce livre qui me touche énormément, tellement je vois décrites noir sur blanc mes difficultés à écrire d'aujourd'hui

Cela fait plus de cinq ans que j'éprouve cette quasi terreur (c'est le terme que Delphine utilise et que je reprends à mon compte, parce que c'est exactement ça:  terreur) à me mettre à écrire, et que donc je fuis tellement cette difficulté qui m’apparaît insurmontable

Après la parution de mon recueil de nouvelles qui a eu son public (en tout cas en Belgique) je savais que après le temps nécessaire de latence, il me faudrait reprendre le clavier. Mais je suis restée coite devant mon écran, et la peur m'a envahie, de plus en plus forte.
Puis la maladie s'en est mêlée, ainsi que la lutte pour en être victorieuse. Là j'ai écrit (mais surtout pour moi) mon cheminement de malade, j'ai même pensé le publier. Mais bon! Les témoignages de maladie abondent et je n'ai pas voulu en ajouter un nouveau, même si la mienne de maladie et surtout mon cheminement restent original. J'ai abandonné, je crois, définitivement.

J'en suis là désormais à avoir peur de m'y mettre à une oeuvre fictive. Quand on me demande où je reste, je parle de mes problèmes de santé, de ma famille toujours nombreuse qui me demande de l’attention...
Je contourne... je fuis en fait!
Pour ne pas reconnaître ni à mes yeux, ni devant les autres, que je vis quasi de la terreur devant l'acte d'écrire, exactement comme l'explique Delphine de V.

Je sais, ça paraît incroyable, surtout que quand je m'y mets, je n'écris pas si mal que ça ;-)
Incroyable et pourtant vrai, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. Quelque chose se bloque en moi.

Aujourd'hui en lisant ce livre, quelque chose se dénoue je crois. C'est la première fois que je lis cette difficulté chez quelqu'un d'autre.
Bien sûr les raisons de son silence dû à son angoisse, étaient différentes (faut lire le livre pour comprendre) mais le processus est vraiment le même, je m'y retrouve complètement...
Je ne sais pas encore comment elle a brisé le cercle vicieux, mais elle l'a fait, son livre en est la preuve

Moi qui aimais tant écrire, j'espère que je le surmonterai à mon tour...

(pour toi P. et les autres qui vous inquiétez de moi, ou plutôt du fait que ce blog reste muet...)

38 commentaires:

  1. Bien sûr que tu vas surmonter.
    Peut-être que tu vas écrire.

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    1. en tout cas ce matin, je m'y suis mise ;-)
      mais j'aimerais pouvoir reprendre l'écriture de fiction...impossible pour le moment

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  2. Tu ne t'en sors pas mal finalement... :o)

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    1. je sais que je m'en sors pas mal, Walrus, mais je n'arrive pas à entrer dans une fiction longue, comme autrefois!
      C'est désolant!

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  3. je comprends ce que tu dis; je rencontre cela depuis qqtemps pour la céramique; j'évite l'atelier, j'ai plein d'idées, je note mais rien ne s'enclenche
    tu sais ça me fait penser à Bauchau; il avait des vides comme ça
    peut-être que qqchose se passe et mûrit? mais en silence

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    1. merci sylvie...
      cela fait du bien que tu me comprends, et surtout que tu ne me juges pas ;-(

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  4. oulah! moi ? juger? j'en ai déjà assez avec mon propre juge tortionnaire à l'intérieur!
    ça fait du bien de causer de nos fonctionnements sans les juger d'ailleurs
    merci à toi

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    1. oui tu as raison ça fait du bien!
      suite à un mail encourageant reçu ce matin, je me suis lancée... et je me sens déjà mieux!

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  5. tu ne te souviens pas comment Bauchau se juge dans quasiment tous ses livres; qu'il ne travaille pas assez etc
    ça finissait par me faire de la peine

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    1. ou par énerver peut-être ...?
      Je ne connais pas bien Bauchau et ses hésitations... ;-)

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  6. Je suis certaine que tu vas dépasser ton blocage, tu écris trop bien.L'inspiration va revenir :) Aie confiance !

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    1. tu l'as lu, il y a plus de cinq ans que je suis coincée dans cet engrenage...
      Ce n'est pas tant une question d'inspiration que de blocage... comme l'explique si bien Delphine de V.
      Aujourd'hui je n'ai pas encore trouvé le moyen de le surmonter..
      Malgré les encouragements

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  7. Delphine de Vigan est une écrivaine à succès, une professionnelle qui a certainement des comptes à rendre à son éditeur, comme tous les auteurs dans sa situation. l'angoisse de la page blanche est peut-être (je dis bien peut-être, je n'affirme rien car je n'ai pas lu son livre et que je ne suis sûre de rien) liée à l'obligation de résultat, ou à des délais à respecter. Il n'est rien de pire que de se sentir acculé à écrire, c'est terriblement angoissant et bloquant.
    mais toi, ma chère Coum, tu n'es pas sommée de "rendre un manuscrit" avant telle date, si ?
    Peut-être te mets-tu la pression toute seule ?
    Et si écrire n'était plus, à ce stade de ta vie, ta première priorité ? Et si tu laissais les choses évoluer et se mettre en place doucement en toi, sans te faire violence, sans te brusquer ?
    Mais enfin, comme dirais quelqu'un que je connais bien, je dis ça, je dis rien.
    En tous cas je reste une de tes fans, malgré toutes les digressions du destin et les aléas de la vie.
    je t'embrasse
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. que te dire, Célestine?
    je ne me compare pas à cette auteure
    j'ai simplement relevé que sa difficulté ressemble à la mienne
    Personne ne m'attend au coin de la rue... quoique...! Deux fidèles au moins m'attendent, ils gardent confiance...
    "à ce stade de ma vie..." dis-tu?
    que veux-tu dire?
    que je suis trop vieille pour écrire encore? mais il y a des auteurs bien plus âgés que moi qui continuent...
    que mon accident de santé avec perte d'un œil complique les choses?
    oui, là tu aurais raison, je ne te dis pas combien!

    Mais voilà! je suis incapable d'exppliquer la sensation d'impasse dans laquelle je me trouve, qui n'a pas du tout effacer au fond de moi le désir profond d'écrire, et la sensation d'avoir encore bcp à dire...

    Je t'embrasse aussi; merci pour ce commentaire qui m'oblige à m'expliquer plus en profondeur

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    1. Vieille toi ? Si ça se trouve tu es plus jeune que moi...
      je ne parlais pas d'âge, mais de cheminement personnel...Désolée je me suis mal exprimée.
      Merci pour ta réponse, chère Coum.
      je t'embrasse.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. merci d'être revenue, Célestine
      crois-tu que le cheminement personnel s'approfondit en fonction de l'age?
      Oui surement pour certaines personnes!
      Mais pas chez celles qui ferment leur porte à la nouveauté
      (tu le sais, je n'aime pas qu'on fasse allusion de près ou de loin à mon âge...je n'en ai d'ailleurs jamais parlé ici)

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    3. l'expression " à ce stade de ma vie" veut simplement dire " là où j'en suis " . Elle ne fait pas allusion à un quelconque âge avancé ...
      Mon fils m'a dit encore hier " à ce stade de ma vie, je ne suis pas encore obligé de savoir exactement ce que je veux faire, si ? "
      Or il a vingt et un ans... :-)

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    4. d'accord, je comprends mieux...
      Bonne journée à toi!

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  9. Tu parles de "terreur", en reprenant le terme de Delphine de Vigan. Mais sais-tu ce qui te terrifie ainsi ? Personnellement il m'arrive aussi de me mettre devant mon écran… et de ne rien voir venir. L'envie d'écrire est là mais ne trouve aucun chemin. Alors je me dis que le moment n'est pas favorable…

    C'est la sensation que j'ai eue en lisant ta note : peut-être n'est-ce tout simplement pas le moment ! Pour différentes raisons qui t'échappent, les mots ne viennent plus, ne s'assemblent plus. Mais toi tu parles de "terreur" et cela viendrait donc d'un autre cas de figure. Voila qui m'intrigue !

    En tout cas je suis certain que ce n'est pas une question d'âge, ni d'oeil défaillant ! Du moins pas directement…

    Peut-être de trop grande exigence envers toi-même ?

    Bonne réflexion, et au plaisir de te lire quand tes mots reviendront :)

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    1. merci Pierre pour ce commentaire...
      je reprends le terme de "terreur" qu'utilise D.D.V , oui!
      Angoisse de la page blanche? ou du livre blanc (comme me l'a écrit mon ami P?)
      Au fil des jours, des semaines, des mois, c'est devenu ça, en effet. Serai-je capable d'écrire encore quelque chose de valable?
      Oui pour des textes courts ici ou là. Mais non pour une nouvelle fiction.
      Et cela m'effraie, me rend triste. Serai-je obligée de faire un nouveau deuil dans ma vie, le deuil de l'écriture?
      Exigence envers moi? oui certainement! mais autrefois cela ne m'empêchait pas d'écrire...
      Non! il y a vraiment un blocage que je ne m'explique pas. Me trouver devant un mur infranchissable est vraiment effrayant!
      Merci en tout cas...

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  10. J'ai beaucoup aimé ce livre de Delphine de Vigan comme d'ailleurs aussi les autres livres... Moi je trouve que tu es prête pour recommencer à écrire . La preuve:ce billet.

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    1. lire tes petits mots toujours bienveillants m'aide bcp mon amie Charlotte... Merci

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  11. Le temps est ton ennemi Coumarine comme il est aussi le notre. Pourquoi ne pas laisser le présent t'envahir, sans penser au lendemain, d'ailleurs nul ne sait de quoi demain sera fait. Souvent, nous nous fixons des objectifs comme si il y'a un enjeu à réaliser. Peut être pour gagner du temps, comme le veut notre esprit. Laisse la vie t'envahir Coumarine, sans rien exiger d'elle , ni de toi, tu verrais alors, ton inspiration reprendre, la confiance en toi te gagner. Il faut reconnaître que les événements terribles de ces derniers mois ont trop pesé sur toi et sur beaucoup de monde.Et n'oublie pas Coumarine, comme l'a dit un ancien chirugien, Thierry Jansen,que si l'ombre existe, c'est parce qu'il y'a de la lumière. Alors, vis le présent, c'est seulement, là qu'est la lumière, j'en ai la certitude. Bisous Coumarine

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    1. depuis longtemps, cher bizak, j'ai cessé d'exiger quoi que ce soit de la vie, me contentant (et ce n'est pas négatif) d'apprécier ce qu'elle me donne. Et elle me donne beaucoup. Oui tu as raison il n'y a que le présent que l'on peut vivre au maximum.
      Merci d'être venu, bizak, et bisous à toi

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  12. Il n'est pas toujours aisé le rapport qu'on entretient avec l'écriture, tantôt fluide et complice, tantôt difficile...
    Je crois que tu as bien fait de lire ce roman de DDV dans la mesure où cela t'a permis de te reconnaître dans sa difficulté, de nommer tout simplement ce vide que tu éprouves face à la page blanche! Maintenant que tu sais aussi qu'elle est parvenue à surmonter va t'encourager!
    ... en lisant ce billet j'ai pensé au roman de Lionel Duroy "Le Chagrin" et à la réception de ce roman dans son entourage... La terreur que tu évoques ne proviendrait-elle pas en partie de la réception de ces futures nouvelles?
    J'ai aussi pensé à ce que disait l'écrivain Joël Dicker à propos de l'écriture " Ecrire est une chose - publier ou pas par la suite en est une autre...
    Je t'embrasse, Coumarine.

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    1. "La terreur que tu évoques ne proviendrait-elle pas en partie de la réception de ces futures nouvelles? "

      Bien sûr, et c'est arrivé d'ailleurs... mon roman qui parle de mon enfance a été vivement critiqué par mes frères. Ils ne se retrouvaient pas dans ce que j'avais écrit! Ils n'ont pas compris que j'avais fait "oeuvre littéraire"et que les souvenirs de l'un ne peuvent coïncider avec les souvenirs de l'autre!
      Ce que tu rappelles de Lionel Duroy rejoint l'expérience de Emmanuel Carrère, critiqué par sa mère pour des souvenirs qui ne lui "convenaient" pas
      Merci pour ce commentaire

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  13. J'ai relevé deux phrases que vous avez écrites en réponse à des commentaires : "Cela fait du bien... que tu ne me juges pas" et "Serai-je capable d'écrire encore quelque chose de valable ?"
    Le monde est-il un tribunal ? Faut-il que tout ait de la "valeur" ?

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    1. Bien sûr que le monde est un "tribunal", vous ne l'avez pas remarqué? prêt à brûler ce qu'il a glorifier

      Si j'avais pleine confiance en moi, je ne m'attarderais pas à l'opinion des autres...
      Il me reste du chemin à faire, comme à chacun je crois!

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  14. Sure que tu vas retrouver le chemin de l'écriture... Déjà ici !!! J'aime aussi beaucoup Delphine de Vigan pas lu encore le dernier.... Bises

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    1. je n'ai pas encore terminé de le lire... je le "savoure" à petites doses, tellement il me parle!!!
      Bises manou

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  15. Je comprends ce que tu ressens. Moi même éprouve actuellement des difficultés à écrire. Pas d'idées, que des platitudes, sentiment d'être nul. Comme si une porte venait de se fermer.
    Je crois que nous n'avons pas le choix: accepter ce qui arrive.....Un jour tout reviendra....

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    1. accepter ce qui arrive... mais cest bien là le plus difficile
      en espérant qu'un jour tout reviendra en effet!!

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  16. Comme je comprends ce que tu dis, Coumarine, et plus le temps passe, et plus la terreur s'installe. Et dire que ce sont nous qui nous créons nos propres terreurs... Le fait de lire les mêmes problèmes chez un autre écrivain fait du bien, et quelque part, rassure. L'inspiration va revenir, Coumarine, il faut y croire et en même temps ne pas trop se focaliser dessus...
    Je t'embrasse fort.

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    1. ne pas trop se focaliser dessus... bien...mais ce n'est pas évident!

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  17. C'est difficile d'écrire sur cette question... Si ce n'est que j'ai déjà cité, ici ou ailleurs, cette pensée de Yourcenar (dans la postface aux Mémoires d'Hadrien), qui m'avait fait l'effet d'une claque, en son temps "Enfoncement dans le désespoir d'un écrivain qui n'écrit pas". Que Yourcenar ait pu écrire ça me faisait un effet incroyable...

    J'ai lu ce fameux roman de Delphine de Vigan et l'ai bien apprécié, peut-être pas pour les mêmes raisons, mais pour toute l'ambiguïté qui règne dans ce livre. Est-ce une oeuvre en partie autobiographique? Est-ce une fiction? J'avais lu le précédent aussi (mais je devrais le relire, celui-là). Enfin, ceci ne répond pas à ta question.

    Et pourquoi -si tu te sens inspirée par des textes courts, pourquoi ne pas te faire plaisir en en écrivant autant que tu le souhaites, ici ou ailleurs... Quand tu en as envie. Revenir à l'envie, presque gratuite, rien que pour le plaisir...

    Naturellement, je te comprends. J'ai vécu un peu cela aussi, pour des raisons x, y, z... Mais les circonstances étaient différentes et je suis différente, bien sûr.

    Au fait, je reviens d'Orval, où j'ai séjourné pour la première fois de ma vie, et où naturellement, j'ai plus d'une fois pensé à toi. Ne fût-ce que dans le jardin de pierres, avec les poèmes de Guillevic, dont un sur le coquelicot...

    Un petit peu à la fois... Je te le souhaite de tout coeur.

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    1. merci Pivoine pour ton long commentaire...
      tu as raison... quand j'ai écrit pendant un temps les"cent mots" de manière presque quotidienne, cette discipline d'écriture me convenait parfaitement.. je pourrais m'en inspirer pour m'y remettre...

      Tu ne dis pas si tu as aimé te trouver à Orval? En te lisant, j'ai aussitôt
      eu la nostalgie de cet endroit pour moi privilégié...

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  18. Si j'ai aimé me trouver à Orval ?

    Ma réponse risque d'être longue, mais pourquoi pas... IL y a des choses que j'ai aimées et d'autres moins. Il est vrai aussi que j'ai en tête les séjours à Hurtebise et pas mal de souvenirs...

    Point de vue hôtellerie, je suis très contente. Le site est magnifique, un autre style que Saint-Hubert, et je ne connais pas trop mal Orval - sauf que je n'y avais jamais résidé (tu m'en avais donné quand même envie - je suis d'ailleurs allée relire ton article récent sur Orval).

    Je dirais qu'il y a deux impressions, les repas en silence, un peu contraignants parfois... Car même si on ne se parle pas, on peut se sourire, et j'ai quand même trouvé que c'était fort "gourmé", cela m'a un peu déconcertée.

    par contre, et en dépit de mes petits côtés laïcards (les deux coexistent o;) je suis allée à Complies, l'office de 20 heures, où l'on éteint toutes les lumières à la fin, et l'on reste là, dans l'ombre et le silence, et franchement, là, c'est terriblement décapant.............

    Quel vacarme, en soi, au début...

    Grosso modo (quelle expression), sous couleur de commodité puisque j'avais à faire dans la région, je voulais tenter l'expérience d'Orval. En gros, c'est un bon décrassage mental o:)))

    Donc, si tu as l'occasion d'y aller... Vas-y o:))) Curieusement, c'est souvent dans le jardin de pierres que j'ai pensé à toi.

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    1. ah! Pivoine, j'aime bien ta longue réponse, comme j'aime ton évocation d'Orval.
      Te lire m'a donné illico l'envie d'y retourner
      Pas trop possible hélas, because petits enfants qui viennent chez nous...

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