mercredi 10 juin 2015

Comment faisais-je autrefois... ?

comment faisais-je dans les premières années de mon blog, pour trouver deux à trois fois par semaine, des sujets à traiter?
Dans le léger, le poétique, le familier, et même le sensuel?
Aujourd'hui je peux rester des jours et des jours, presque une ou deux semaines  sans que la plus petite idée ou envie de traiter un sujet ne me vienne à l'esprit
Ou alors je tourne en rond avec la maladie, j'y reviens et j'y reviens encore
Là maintenant je fais comme je l'ai si souvent conseillé aux participants de mes ateliers d'écriture: pour écrire, il faut.... tout simplement se mettre à écrire! S'y mettre sans même obligatoirement savoir de quoi on va parler.
Mettre les doigts sur le clavier et observer (à peine) ce qui vient, les mots qui s'écrivent, de quoi ils ont envie de parler.
Donc voilà, sans avoir rien programmé,  sans aucune idée valable, je me suis mise à écrire, en faisant confiance à mon cerveau gauche (à moins que ce soit le droit le spontané? je ne me souviens jamais)

Pendant cinq minutes j'ai écrit sur l'envie d'écrire et l'impossibilité de m'y mettre.
Sur la nécessité de commencer un billet sans savoir où cela me mènerait. L'important étant d'enclencher cette machine devenue si paresseuse
Envie et pas envie d'écrire, comment comprendre ce paradoxe?

Je me relis... on peut pas dire que ce soit fameux, que je vais remuer les neurones de mes éventuels lecteurs, les faire réfléchir ou simplement les faire rêver en les emmenant comme autrefois je savais le faire, dans un univers qui "touchait", qui "parlait"!

Rien, rien ne vient, du moins rien qui vaille la peine
pourtant d'avoir écrit ces quelques mots fait remuer quelque chose en moi. Quelque chose de l'ordre d'une envie de m'y remettre, de renouer avec les mots que j'aimais tant, que j'aime toujours d'ailleurs

J'appuie sur "publier", sans trop me relire, sinon ce billet comme tant d'autres ira rejoindre ceux que j'ai préféré laisser dans les brouillons. Jamais assez bons, jamais assez dignes de moi (hum hum)


37 commentaires:

  1. Coum,

    il y a quelques minutes j'ai eu envie de t'écrire un message perso pour te dire ma joie, demain je serai dans "mon " abbaye, cinq ans jour pour jour après ma première fois et tu es la première à laquelle je le dis.

    "'avoir écrit ces quelques mots fait remuer quelque chose en moi. Quelque chose de l'ordre d'une envie". Envie d'en-vie. Je t'emmène avec moi pour que les mots jaillissent, s'Il le veut ;-) !

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    1. alors chère Nicole je me réjouis avec toi...
      il y a un mois je suis allée 4 jours dans l'abbaye D'Orval où je me sens si bien, je te comprends donc
      Merci de penser à moi ;-)

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  2. ce qui nous intéresse, c'est d'avoir de tes nouvelles, ici ce n'est pas la qualité littéraire qui prime :-)
    des bises, Coumarine!

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    1. ah bon? tu aimes avoir de mes nouvelles Adrienne?
      alors disons que je vais bien, le mieux qu'il est possible pour moi d'aller bien ;-)
      Merci à toi, je prends les bises...

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  3. Tu n'es pas encore trop atteinte : moi il me vient des tas d'idées au cours d'une seule journée et ... je n'écris quand même rien. C'est grave docteur ?
    Bisous !

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    1. c'est pareil pour moi, Walrus: trop d'idées tue l'inspiration finalement
      on verra demain (et toi tu es prié d'écrire un nouveau truc, tu veux bien?)

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    2. ah! tant mieux, j'aime bien te lire, même si je ne mets que rarement un commentaire (me faudrait changer ça!)

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  4. Bonjour Coum'
    Je ressens parfois ce que tu évoques, et c'est vrai que s'y mettre, rien que cela peut faire jaillir des choses.
    Et pour information, le cerveau gauche comprend une aire relative au langage, tandis que le droit est plus dans la créativité...
    Par cet exercice, tu stimules donc les deux :)

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    1. j'ai regardé sur gogol: le cerveau droit est logique et rationnel, le gauche est créatif en effet
      mais le cerveau est bien fait, il a en effet besoin des deux volets de l'intelligence
      Merci à toi

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  5. Oui, j'ai aussi cette lassitude ou cette paresse qui me fait délaisser le blog. pourtant, quand j'ai écrit je suis contente. Mais j'ai la flemme.

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    1. ah! ben voilà! je ne suis pas la seule à avoir la flemme!
      mais comme toi, j'ai été contente d'avoir écrit ce midi, comme si j'avais franchi un véritable obstacle en moi!

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  6. Je suis dans le même cas que toi. Quand je pense que Victor Hugo a écrit "Les misérables à 75 ans , je ne perds pas espoir!!!

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    1. encore une!
      je ne vais pas dire que ça me fait plaisir...
      Non non Charlotte ne perdons pas espoir, tout est encore possible ;-)

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  7. Accueillir !
    Ne penser à rien, ouvrir les vannes et foncer !
    On se fout du sujet, ce qui compte c'est le partage même si on s'imagine que ce n'est pas bon, c'est le plaisir pour soi.
    Je le retrouve ce plaisir, viens me rejoindre chère Coum'
    ;)

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    1. "Ne penser à rien, ouvrir les vannes et foncer !"
      Je retiens ça, car je sais que c'est la bonne formule
      Chère Cloudy, on s'y met ensemble, d'accord!

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  8. Demain, je vais surveiller l'arrivée du Texte N° 2 de Coumarine-saison-nouvelle ....
    Maintenant que tu relances "la machine à désir d'écrire" c'est pas le moment de couper le contact et la remettre au garage...
    :-)
    A demain donc !
    (sais-tu que c'est nécessaire à ton équilibre, idem que ce que tu fais avec la kiné ? Equilibre ! Equilibre ! Tête et corps c'est pareil....)

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    1. oui Alain à demain...
      suis bien d'accord avec toi; mon corps va retrouver son équilibre et un peu de son endurance
      La kiné, c'est pas si facile, il faut persévérer
      Je perçois que si je me remets à écrire, ma tête va retrouver non seulement son équilibre mais aussi ma raison de vivre, dans des projets qui me parlent
      Je m'y mets donc...

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  9. "Dans le léger, le poétique, le familier, et même le sensuel?"

    Le léger ?
    Peut-être...
    Le poétique ?
    J'aime...
    Le sensuel ?
    Où ça !!!

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    1. voilà ici
      dans les quelques textes que j'avais écrits pour l'atelier des mots proposé par Asphodèle
      J'en ai écrit plusieurs comme ça,
      Je les ai écrits un mois avant de tomber malade, en aout 2011
      tu peux aller les lire si le coeur t'en dit:
      le premier se trouve ICI
      http://coumarine.blogspot.be/2011/07/les-plumes-de-lete.html#comment-form

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  10. Ton billet me parle beaucoup, je ressens la même chose. Je crois que les épreuves nous transforment à rebours, après on est un peu en jachere, il faut laisser la terre se reposer et puis la nourrir à nouveau. C'est un long processus ..... Mais tu vois chaque billet est quand même porteur et je me dis toujours même si c'est pas extraordinaire, peut être que quelqu'un se reconnaîtra, se consolera .....

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    1. les épreuves nous transforment à rebours, j'aime bien cette formule, cette façon de dire les choses
      Oui apparemment mon petit billet "sans importance" a éveillé ton attention et si je te lis bien, te console quelque part
      Cela me donne du courage, merci d'être venu me me dire

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  11. Tu décris très bien ce qu'il m'arrive aussi, cette sorte d'incapacité à ne trouver aucun sujet. Pourtant se mettre simplement au clavier peut être un moyen pour stimuler son imagination.
    Il m'arrive , comme toi, de me mettre devant mon ordinateur sans savoir ce que je vais écrire et je constate souvent que les idées arrivent. D'où viennent elles, par quel miracle naissent elles?

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    1. "Pourtant se mettre simplement au clavier peut être un moyen pour stimuler son imagination. "

      J'en suis persuadée, bien sûr, mais le courage de m'y mettre souvent ne suit pas ;-(

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  12. Moi aussi je me demande comment je faisais au début de mon blog pour poster une photo par jour, alors que j'en faisais moins que maintenant. :) On fait selon ce qu'on est aujourd'hui, inutile de se forcer. Mais ces petites notes "sans importance", ont aussi leur charme, plaisir de savoir que tu es là... Il ne faut pas être trop exigeant envers soi même, on n'attend pas 'Les misérables" chaque jour ! ;)

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    1. ah! Pastelle, c'est gentil de dire ça...
      mes petites paroles autrefois s'appelaient
      "Petites Paroles inutiles"
      Je reconnais que je suis trop exigeante avec moi-même, je le dis comme c'est!

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  13. Le plus important est d'avoir l'envie d'écrire et tu l'as puisque tu te poses toutes ces questions. Publier sans relire est ma spécialité, ce qui donne souvent des catastrophes, mais est-ce grave? Le plaisir d'écrire, c'est tout ce qui compte:)
    Je passe te lire de temps en temps Coumarine, même si je ne laisse pas toujours de trace.
    Bonne journée!

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    1. hello Almanito... idem pour moi, je passe te lire, sans trop laisser de commentaires... c'est dommage au fond, tu ne trouves pas?

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  14. Julien Green,
    "Le secret c'est d'écrire n'importe quoi, parce que lorsqu'on écrit n'importe quoi, on commence à dire les choses importantes."

    (Un passant qui passe)

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    1. ah oui!! j'ai souvent fait cette expérience, écrire sans savoir ce qui allait venir et m'étonner moi-même de ce que j'avais écrit
      (j'aimerais bien savoir qui est ce passant qui passe... ;-)

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  15. Il y a des moments comme ça où rien ne vient..., cela m'arrive souvent, je me dis que ce n'est pas grave...et c'est au moment où l'on n'attend plus rien, où l'on veille seulement à se laisser aller à un état de disponibilité;.. que l'on saisit la première phrase, les premiers mots de ce que l'on voulait dire...Si l'on a bien saisi le fil, tout va... Si écrire nous aide à tenir debout, il ne faut pas lâcher...et rester souple et confiant
    Mais même si tu ne te sens pas inspirée, je suis contente d'avoir de tes nouvelles

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    1. En fait Gazou, je pourrais traiter de plein de sujets... mais en ce moment je préfère rester silencieuse
      Le désir de partager reviendra... ou pas!

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  16. Grâce à mon ami Daniel des "voies de l'âme", je découvre ce blog.
    Belle surprise pour moi !
    Qui aime aussi écrire, mais qui suis souvent pris par la flemme, ou le vide ...
    Quelqu'un disait, en substance, que pour écrire, il fallait souffrir.
    Comme si la souffrance attisait l'inspiration et le choix des mots pour solutionner nos maux ...
    Pour moi, je l'ai remarqué, il y a des déclencheurs.
    Je veux dire des lieux, des rencontres, des visites, des balades, qui réveillent mon enthousiasme.
    Je pense aux abbayes, puisque certains les ont évoquées sur ce blog. Ce sont des lieux où l'Esprit nous travaille.
    Bonne route et à bientôt.

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    1. Bonjour PLV et bienvenue
      Oui il y a des déclencheurs d'écriture, mais pour l'instant je préfère ne pas les utiliser!
      Pour quelqu'un qui aime écrire, c'est pas bien, je le sais, mais c'est comme ça!
      Et vous avez-vous un blog? Je pourrais vous découvrir quelque peu...
      A bientôt peut-être

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  17. ma chère Coum

    Cela fait trois fois que mon commentaire ne se publie pas quand j'appuie sur "publier"
    Je désespère.
    je voulais te dire que j'étais allée relire le billet dont tu as donné le lien au Goût des Autres.
    Que d'émotion, quand j'ai relu ce texte qui m'a donné envie de participer aux plumes.
    Bref, je t'aimais dans tous les registres, et ce goût de l'écriture que tu avais, tu l'as toujours, bien enfoui au fond de toi.
    Allez, j'attends ton texte numéro 2 de ta nouvelle saison, moi aussi. Ne tarde pas trop. L'envie est une fleur fragile qui pointe son nez sous la neige du découragement, comme un edelweiss. Cueille-là.
    Gros becs
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. et bien voilà Célestine, le billet suivant de "la nouvelle saison" est paru
      Mais tu verras, il est réflexif et bien sérieux!
      Je t'embrasse
      (mais que se passe-t-il avec blogger qui capte ainsi les commentaires, grrrrrrrr???

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  18. peut-être ne pas chercher à faire... juste faire, écrire, sans chercher quelque chose, juste partager
    bises

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