vendredi 8 juin 2012

Au revoir, Monsieur le Psy

Hier la nouvelle est tombée, incroyable: il n'est plus là, parti pour toujours, il a fini par fuir ses détresses.
Difficile à réaliser: bien sûr comme tout le monde il passait des moments difficiles, il y a deux ou trois ans d'ailleurs  il disait qu'il était tenté par l'idée d'en finir
Sont-ce les gens, comme lui, ultra sensibles qui finissent par passer à l'acte? 

Parce qu’il faut quand même que la détresse soit grande, immense, sans fond pour ne plus se sentir capable d'affronter la vie , pour ne pas penser au traumatisme causé à ceux qui restent...
Depuis tout un temps il restait silencieux sur son blog, je ne m'en suis pas inquiétée outre mesure...

Ce qui me rendait proche de lui, c'est qu'il avait des problèmes aux yeux, mais qui semblaient s'être résolus après une opération réussie. 
Ce qui me rendait proche aussi, c'était ses projets d'écriture, il préparait un livre sur le couple

Enfin comme il aimait rendre visite aux uns et aux autres, il m'avait dit vouloir visiter Bruxelles et rencontrer Coumarine durant l'été. Cela ne sera pas...
Oui ce suicide m'ébranle, me déroute, me fait mal
Difficile à comprendre qu'un homme tel que lui ait fini par poser ce geste...
Je garderai toujours le souvenir d'un homme équilibré et attentif aux autres, plein d'humanité et de bon sens. Un homme très sensible, dont les billets étaient nourrissants et "aidants"
Je pense à sa femme et particulièrement à un de ses fils, en détresse lui aussi




51 commentaires:

  1. oh ma Coumarine , je viens d'apprendre ... comme toi je suis bouleversée , que dire de plus ... je crois que c'est par ton blog qu'il est venu commenter chez moi
    je sais Ô combien vous aviez partagé autour de vos soucis visuels, l'un et l'autre combatifs

    Oui , cela nous ébranle et dans ces moments là , impossible de parler d'autre chose
    je viens de rédiger un billet pour notre aminaute
    Je partage ta peine Coum , je pense à ses proches , c'est trop cruel
    je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. chère Jeanne, dans ce monde que l'on dit "virtuel" il y a des liens authentiques qui se créent
      On en sait bien plus sur certains blogueurs quqe sur ses voisins par exemple
      Et quand quelqu'un qu'on appréciait disparaît, on est KO, avec plein de questions auxquels on n'aura pas de réponse
      Je t'embrasse ma Jeanne

      Supprimer
  2. Est-ce celui auquel je pense, chère Coum? Je suis aussi stupéfaite que toi, qui en plus était en amitié réelle avec lui. Ce doit être déstabilisant pour toi, et douloureux à admettre. D'autant que tu devais le rencontrer cet été. Un deuil de plus à faire, hélas! Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je suppose que oui, Lorraine, il se trouve dans mes liens, silencieux depuis tout un temps
      Je ne pense pas que j'aurai le courage de le supprimer de mes liens... il reste "vivant"
      Je viens de répondre à Jeanne sur ses liens dits virtuels et si réels pourtant

      Supprimer
  3. Bouleversée également, je me joins à ton au revoir. Sur mon blog aussi où je renvoie vers toi. Pensées douces.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui j'ai lu chère Pastelle
      Tu lui rends hommage avec délicatesse...
      C'est beau!

      Supprimer
  4. Je suis sous le choc !!
    Je lisais son blog assez régulièrement. Depuis quelques semaines il était silencieux.
    C'est terrible et bien sûr on pense à sa famille.
    Merci Coumarine de nous avoir prévenu.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous étions nombreux à le lire régulièrement: ses billets abordaient plein de sujets intéressants, surtout concernant l'éducation
      Il semblait résolument du côté de la vie...

      Supprimer
  5. Courage à toutes, tous ses amis. Je ne le connaissais pas mais dans mes amis blogueurs, plusieurs sont disparus et je sais que ça fait mal... Que l'on créer des liens virtuels très forts.
    Courage encore.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Binchy
      Pour moi aussi depuis 8 ans que je blogue, cela fait un petit nombre qui ont disparu de la blogosphère
      Mais quand la disparition est causée par la mort, surtout volontaire, cela fait mal et interroge

      Supprimer
  6. Comme toi Coumarine, je suis extrêmement bouleversée.Je lisais son blog très régulièrement et il m'aidait bien.
    Je pense à sa famille, à son fils qui est en souffrance.
    Etant en train de tomber amoureuse j'avais en projet de lui écrire pour témoigner de ma première rencontre....
    Prends soin de toi Coumarine.
    Mes pensées affectueuses t'accompagnent.
    Odile

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Odile, il attendait ce genre de témoignage pour avancer dans son livre sur le couple

      Je pense avec tristesse particulièrement à son fils, dont il nous parlait régulièrement

      Supprimer
  7. Parles-tu de celui qui tenait un blog s'intitulant "Blog de Psy?"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est dans mes liens, silencieux depuis trois semaines...

      Supprimer
  8. Bonjour, je viens de chez Pastelle. Juste ces quelques mots pour vous dire que, même si je ne connaissais pas du tout cet homme, son geste me touche...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour Patrick
      Un départ par suicide touche au (non)désir de vivre, cela nous frappe tous en profondeur
      Encore plus quand c'était quelqu'un qui aidait les autres à vivre mieux

      Supprimer
  9. Oui, cela déroute et fait mal... Tout particulièrement, peut-être, quand la personne qui se suicide fait partie des "soignants" du corps ou du psychisme, comme s'il était impensable qu'ils ne puissent trouver la solution miracle pour guérir le mal qui les ronge. Mais ce ne sont que des humains...
    J'ai vécu il y a quelques mois, dans la "vie réelle", un désarroi similaire face au suicide de P.,le kiné qui m'avait soignée alors que j'étais en détresse physique et morale, un homme remarquable, pilier de la maison médicale que je fréquente, très aimé de ses patients et de ses collègues. C'était un homme sensible, généreux, attentif et intelligent. Plein d'humour aussi. D'humanité. D'une vulnérabilité qui transparaissait discrètement, si l'on était à l'écoute...
    Dans le petit cahier déposé dans la salle d'attente pour que ses patients puissent lui rendre hommage, quelqu'un avait écrit : "Il est des souffrances que les mains ne peuvent pas apaiser".
    Les mots non plus. Ni la connaissance de ses propres démons...
    J'étais une lectrice régulière (et silencieuse) de "Monsieur le Psy"; j'y retrouvais bien des qualités appréciées chez P., comme s'ils appartenaient à la même famille d'âmes.
    Dans le petit cahier évoqué plus haut, je n'ai rien écrit moi-même. Que dire ? Je me tairai ici aussi. Avec respect, acceptation et reconnaissance pour tout ce que ces êtres ont apporté aux autres, proches ou non, connus ou non.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. chère MyZ, la description que tu fais de P. se rapproche étonnement de celle de Psyblog
      Même genre d'homme, qui avait les mots pour aider les autres, pour qu'ils retournent chez eux avec l'espoir de pouvoir mieux gérer leur vie
      Il avait une lucidité incroyable
      Tu dis juste, le suicide de quelqu’un dont la vocation était d’accompagner les autres, et qui le faisait si bien, frappe et touche d'autant plus

      Supprimer
  10. Bonjour Coumarine

    Je suis éprouvée moi aussi. Sous le choc.

    J'avais saisi qu'il allait très mal. J'ai pensé à tort qu'il trouverait les ressources en lui pour continuer à avancer et dépasser cela.
    Mais, comme tu le dis très justement, certaines douleurs sont trop grandes sans doute.

    Ses livres restent. Mes exemplaires sont dédicacés, c'est précieux.
    Je garderai le souvenir aussi de son passage à la maison. Il y a plus d'un an.
    Les enfants l'avaient beaucoup apprécié.

    Quelle tristesse...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui Valérie, j'ai encore le souvenir de qd lui comme toi vous racontiez ces jours de vacances qu'il a partagés avec votre petite famille
      J'ai pensé à toi, au choc que cela a dû te faire

      Supprimer
  11. Quand tu dis que tu ne pourras enlever le lien, je comprends, quand j'enlève une photo de quelqu'un que j'aime, j'ai l'impression que c'est un peu comme le faire disparaître de ma vie, alors je garde, je garde,même quand c'est imrpimé, ça reste sur l'ordi.....Je connais plusieurs blogs dont ceux qui les tenaient sont morts, ils restent là, vides mais toujours sur la blogosphère car leurs proches ne savent pas les mots de passe, ils tournent dans le vide, toujours à la même page.......,enfin, pensant à ses problèmes de vue, aux tiens, à la mort, je t'envoie ce quatrain d'un poème de Sully Prudhomme.............Le connais-tu?
    "Et comme les astres penchants
    Nous quittent , mais au ciel demeurent ,
    Les prunelles ont leurs couchants ,
    Mais il n' est pas vrai qu' elles meurent .
    je pense à toi, à ses proches!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui Anne j'ai connu ce poème de Sully Prudhomme, mais je l'avais oublié
      merci de me le rappeler

      Supprimer
  12. Le suicide est le comble du désespoir surtout dans ces circonstances, parce que c'est aussi le comble de l'égoïsme !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Marie
      Le comble du désespoir, oui, sûrement...
      le comble de l’égoïsme, là c'est un jugement qui le condamne
      Oui, c'est difficile à comprendre, oui ses proches auront peut-être du mal à accepter son geste, oui c'est donner un lourd héritage à ses enfants
      Mais on ne sait pas Marie dans quel enfer il se débattait...
      Je refuse de le juger,

      Supprimer
  13. Tes mots sonnent juste, Coumarine. C'est un choc si intense... Il avait eu la gentillesse de venir à ma rencontre en mars, et la soirée avait été trop courte...
    Il avait un abord si simple et agréable, parlait avec humour et rien dans son attitude ne permettait de déceler ce profond mal-être qui l'a poussé à commettre ce geste.
    Etre un soignant n'empêche pas de souffrir, hélas. Ce serait tellement plus simple. Merci d'avoir trouvé le juste ton.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Celeen
      Je suppose que de l'avoir rencontré doit rendre le choc d'autant plus fort
      Oui c'est évident, d'être un soignant n'empêche pas de souffrir, et peut-être de manière d'autant plus aiguë que c'était un être sensible
      Mais ce qui est plus difficile à comprendre, c'est qu'il n'ait pas trouvé en lui même les forces pour vivre au quotidien avec ses souffrances
      Il n'y a pas si longtemps que tu l'as vu, et tu dis que rien ne pouvait laisser prévoir cet acte de désespoir absolu, sans retour possible...

      Supprimer
  14. Tes mots me donnent des frissons.. Ils sont très beaux et très touchants.. Je surfe de blog en blog et.. c'est incroyable.. S'il nous voit, il ne doit pas croire que tant de gens étaient atachées à lui.. Des bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il le savait peut-être de son vivant que bcp de gens lui étaient attachés, chacun pour des raisons propres... Il était attentif à chacun
      Il avait les mots justes pour accompagner ses patients, tel qu'il nous le racontait
      Je ne peux toujours pas y croire, il m'est difficile de parler de lui au passé

      Supprimer
  15. Tellement triste et en même temps "heureuse" quand je vois fleurir ces hommages sur le net..
    Je n'arrive toujours pas à y croire non plus..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui Opale, hier aussi je suis allée à la rencontre des nombreux hommages qu'il reçoit sur le net
      merci à toi

      Supprimer
  16. les grandes douleurs sont muettes, les grandes interrogations restent sans réponse, le passage à l'acte est souvent libération, l'hibernation de soi n'attend plus que le dégel de la conscience , et puis parfois malgré sa science on s'enfonce, il n'y a plus de relief ni de contraste, c'est un sujet délicat mais c'est un choix d'homme libre et responsable, quoi qu'on en dise, évidemment il y a ceux qui restent avec ou sans explications, sur les coups de boutoir et la fragilité, et puis ce bouton poussoir où tant de choses finissent
    pas forcément un aboutissement mais quand on est à bout et puis le dos au mur, qu'il n'y a plus d'issue, c'est un grand saut d'un courage immense.
    Je suis si navré de ta douleur tangible mais j'ai moi aussi eu de nombreuses occasions de m'interroger dans le passé, la douleur seule peut expliquer cet égarement, ce dévoiement, qui ne semble pas logique, tant on pense que la vie est la plus forte, mais il y a des exigences au cœur et au corps qui dans le corps à corps où le sont coltine aux difficultés quotidiennes de la vie peut ne pas retenir l'amarre quand on en a trop marre.
    j'ai souffert ces départs inopinés, presque inattendus, en cherchant ce qui avait pu manquer, le défaut en trop, ce sont des cas d'espèce mais il nous laissent troublés et indécis, tourmentés parfois par une sombre culpabilité
    il y a des histoires longues et complexes, nous ne les connaissons que rarement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense effectivement que il y a des grandes douleurs qui sont muettes, soit inexprimées, soit non perçues.
      Nous ne connaissons pas les autres, nous-mêmes parfois on se découvre tellement inattendus
      (je suis contente de te revoir ici, j'espère que tu vas bien...)

      Supprimer
    2. Merci coumarine de ton accueil; je me rééduque lentement et regagne péniblement des degrés de liberté et surtout de la flexion, mais pour la souplesse c'est loupé ! j'ai changé de poste et suis au coeur de changements importants mais je m'adapte et vais tout faire pour que cela se passe bien, pourvu que l'indifférence ne passe par là , cette indifférence qui tue.

      Supprimer
  17. Je n'avais jamais lu ce blog, mais chez Pastelle je découvre cette "recherche" de paix... une interrogation que je comprends "comment peut on faire autant de mal à ceux qui vous aiment ?" hé bien tout simplement en pensant qu'on est plus nocif vivant que disparu et c'est loin d'être de l'égoïsme...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Martichat
      Il n'y a aucun jugement de ma part... mais on ne peut nier que le suicide d'un proche, particulièrement d'un parent est quelque chose dont on guérit très difficilement. Bien plus difficile à surmonter que la mort

      Supprimer
  18. Magda Szabo :

    - "Quand on n'aura plus rien à faire de soi-même, parce qu'on ne le peut plus, il convient alors d'en finir, quand l'humanité marchera depuis longtemps à l'échelle des étoiles, ceux qui vivront alors seront loin d'imaginer la crèche barbare où, pour une tasse de cacao, nous avons livré nos pitoyables combats, seuls ou avec d'autres, mais même à ce moment là on ne pourra toujours pas corriger le destin de celui qui n'a sa place dans la vie de personne."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. il arrive qu'on soit dans un tel désarroi qu'on s'imagine n'avoir plus aucune place dans la vie de personne
      Quand on est à ce point dépressif qu'on ne voit plus la moindre étincelle qui pourrait ranimer son espérance...

      Supprimer
  19. Il était souvent si acerbe dans ses commentaires chez moi? je suis attristée mais à moitié surprise et respecte sa décision de quitter les souffrances de la vie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. tiens tu m'étonnes marie-madeleine!
      Acerbe, lui? ça ne correspond guère à l'image que je me fais de lui
      Oui je respecte aussi...mais je sais que ça va être difficile pour ses proches

      Supprimer
  20. Je compatis, je ne puis faire mieux, je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai jamais lu, maintenant, c'est un peu tard. Terrible pour les proches, en effet, ils n'en parlent pas toujours -les familles- mais je sais qu'ils y pensent tout le temps - ou beaucoup (pour les moins proches) ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui Pivoine la mort de ceux qu'on aime est déjà si difficile à vivre, quand il s'agit d'un suicide, 'cest encore bien plus dur

      Supprimer
  21. Bonjour,
    j'ai appris la nouvelle hier et il m'a fallu plusieurs blogs pour admettre l'inadmissible. Je commençais à m'inquiéter de son silence et une heure avant de découvrir la nouvelle, je parlais de lui et je disais qu'il serait temps que je prenne de ses nouvelles... Depuis hier, j'ai du mal à réaliser... Je savais qu'il pouvait aller mal et d'ailleurs, une fois, la première fois où je lui ai parlé au téléphone, il avait laissé entendre que ce soir-là il avait des idées très noires... Je n'imaginais pas à quel point. Il va me manquer, nous manquer... Je pense à sa femme et à ses enfants, dont un en particulier bien sûr... On était finalement un petit réseau autour de lui et, à lire les blogs, je remarque qu'on est toutes dans le même état. Je ne sais pas s'il s'imaginait à quel point on l'aimait... Oh, ça n'aurait sans doute rien changé, évidemment... Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue Béatrice
      On a du mal à croire au départ définitif et si soudain d'un blogueur apprécié
      D'autant plus quand comme toi, on l'a rencontré
      merci d'être venue jusqu'ici pour dire que bcp de gens l'appréciaient, l'aimaient

      Supprimer
  22. Qui écoute « vraiment » les psys ?
    On attend tellement d'eux… Toujours et encore…
    On les suce jusqu'à la moelle…
    Et même après… On leur ronge encore ce qui reste…
    Quand le psy ne s'enferme pas lui-même dans la bêtise de croire à l'image de cette sorte d'invulnérabilité et de force invincible qu'il aurait acquis par le « travail sur lui »…

    Qui écoute vraiment les psys ?

    Qui a entendu le message subliminal de son dernier billet « c'était mieux avant »…
    Pas grand monde semble-t-il
    pas moi…

    Certes, je n'ai jamais eu aucun contact privé avec lui, je n'étais qu'un lecteur de son blog. Il laissait pourtant poindre sa détresse…

    Le suicide de l'autre marque toujours notre propre inhumanité.
    Qu'on le reconnaisse ... ou pas…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Est-ce qu'un psy n'est pas suivi par un autre psy? n'a-t-il pas cette obligation d'être supervisé?
      Mais tu as raison les gens qui écoutent sont sollicités parfois bien trop, et ont sans doute eux aussi besoin parfois d'etre simplement écoutés
      Il me semble que les blogueurs plus proches l'ont fait, par des tél etc...
      Tu sais moi aussi j'ai été touchée par son dernier message, qui me semblait un appel au secours
      Mais le ou la blogueuse ordinaire ne peut pas prendre en charge toutes les personnes qui semblent aller mal

      Ta dernière phrase est terrible, j'ose croire qu'elle ne se vérifie pas toujours
      Non pas notre propre inhumanité que notre insouciance, notre aveuglement, notre incapacité de voir clair, de deviner les souffrances les plus désespérées
      Il y a des personnes qui les cachent bien, nous en avons tous connu!!

      Supprimer
    2. Les psys n'ont aucune obligation « légale » à se former ou être supervisés… Pas plus que les médecins d'ailleurs… Il me semble que tu en sais quelque chose, vu l'incompétence de ton généraliste, Au regard de ce qui t'es arrivé…
      Qui plus est ils sont autorisés à mal exercer durant toute leur vie… Même quand ils ont déjà eu des procès aux fesses… Là aussi tu en sais quelque chose…

      ma dernière phrase n'est pas pour culpabiliser quiconque. c'est le constat d'une réalité.
      Je ne sais plus de qui est cette phrase :
      « une communauté de destin se perd dès qu'elle abandonne un seul de ses membres… »
      C'est assez terrible, car l'humanité en son entier est une communauté de destin…
      C'est dire s'il y a du taf…

      Supprimer
  23. J'apprends aujourd'hui cette fatale nouvelle.

    Tout suicide est une erreur. Une erreur qui ne se corrige pas.

    Une erreur car le désespoir n'est qu'un passage et que personne ne peut prédire de quel soleil demain sera fait.

    Mais je ne juge que l'acte et pas l'être qui l'a commis qui, lui, conserve toute ma bienveillance.

    Bien à vous tous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui Cédric, je suis pleinement d'accord avec toi:le désespoir aussi fort soi-il n'est qu'un passage, personne ne peut "prédire de quel soleil demain sera fait"
      Il faut juste tenir le coup dans les moments d'intense galère
      Parfois pas si facile...
      Je trouve aussi dommage qu'il en soit arrivé à cet acte de non retour, mais je ne le juge pas, je trouve juste que c'est dommage, il avait bcp à apporter aux autres!

      Supprimer

un petit mot à dire?

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails