lundi 23 avril 2012

La sainte et la sotte...


Je suis pas du genre à m'imposer fermement avec l'index pointé sur l'autre, une voix de stentor(esse) ou le poing sur la table. Il y a des gens, qui disent haut et clair ce qu'ils pensent, veulent ou ne veulent pas et qui l'imposent pan! comme ça, à leur entourage. Moi je suis pas très forte à ce petit jeu-là!

Je suis même pas du genre parfois à savoir exactement ce que je veux, ce que je veux vraiment, tellement j'ai pendant longtemps (mais c'était mon choix sans doute) tenu compte des autres: toujours, d'abord, impérativement les autres, la sainte Coumarine qui veillait sur tous merci beaucoup, quelle chance d'avoir une sainte dans la famille...
La gentille de service, celle qui sourit toujours, qui ne se fâche avec personne, qui essaie de faire plaisir à tout le monde, la sainte Coumarine au sourire un peu figé collé sur la figure pour les siècles des siècles amen

sauf que comme ça je me fais pas forcément plaisir à moi la principale intéressée finalement... sauf que comme ça je me fâche sur moi-même quand j'ai dit oui ou non et que je voulais dire le contraire
c'est juste ça qui cloche!

Me demande la différence entre une sainte et une sotte...

David Ho



24 commentaires:

  1. Je ne peux m'arrêter de sourire après t'avoir lue. Cela m'amuse car je t'imagine vraiment en sainte Coumarine en guimauve de notre enfance.
    Je t'embrasse.
    Andromaque

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    1. oooooohhhhh suis contente de te voir ici chère Andromaque!!
      Hein oui que c'est vrai que je suis une "sainte" ;-)))
      bon je sors...
      dis on se fait un tit RV un de ces jours?

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  2. Il n'y en a peut-être pas, va savoir?

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  3. Tu ne te fais pas forcément plaisir, Coumarine, et en plus, tu peux te faire du mal. Je connais hélas! le problème, encore une fois... :-)
    Belle journée à toi. Je t'embrasse.

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    1. oui Françoise, je nous crois fort semblables à ce point de vue
      (je crois que pour terminer mon manuscrit, sans être interrompue sans cesse, il faudra que je me réfugie au fond d'une caverne;-))

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  4. La différence ? Une sotte ne le fait pas par amour...
    Bonne journée, Coumarine !

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  5. Dans l'idée de sainte, il y a le sacrifice, ça me fait penser à ma grand-mère, qui en était une, mais que de silences et d'effacement, de négation de soi... en toute conscience, du coup, ce n'est pas de la sottise. Mais quand même, s'affirmer ne veut pas dire nier l'autre... comment trouver le juste milieu?

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    1. entre se nier et s'affirmer,ce n'est pas toujours facile de trouver le juste milieu
      Car faire simplement plaisir à l'autre suppose parfois de l'abnégation...ou du moins le refus d'être égoïste

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  6. D' un ami très très( trop?) gentil à qui je disais
    " Bon et bête commencent par la même lettre(parce que je trouvais que les gens profitaient trop de lui )j'ai reçu cette réponse qui m'a fait beaucoup réfléchir:Pour être bon, il faut parfois être bête ou autrement dit" celui qui n'a jamais été bête, ne peut pas être bon "
    Alors sotte et sainte commencent par la même lettre... C'est curieux mais moi je ne te vois ni en sotte et encore moins en sainte ( nitouche )!
    Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu me fais bien rigoler...

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    1. ni sainte, ni sotte wééééééé
      ni sainte nitouche d'ailleurs...,-))

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  7. C'est amusant les idées qu'on peut se faire sur ce qu'est un(e) « Saint(e) »…
    Effacé, mièvre, trop con, dévoué, toujours d'accord avec le dernier qui a parlé etc.…

    Dans la réalité, les êtres humains en question… C'était tout l'inverse…
    Passionné, grande gueule, ne s'en laissant pas compter, opposant aux pouvoirs en place, et à toute domination, s'imposant par une personnalité hors du commun, etc.…
    Tout cela au nom d'une passion, d'une conviction, d'un engagement qui faisait d'eux/elles des bouillants pour faire triompher ce à quoi ils/elles croyaient.

    Pauvres saints dont on a fait des guimauves molles sans colonnes vertébrales …

    Donc voilà… Tu as la différence… :-)

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    1. les Saintes "guimauve", on les a toujours vues dans l'iconographie
      Les vraies Saintes, au caractère bien trempé, les bouillantes, les ardentes... oups elles se sont fait excommunier!!!
      ;-))

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    2. Ta dernière phrase tient plus du parti pris que de la vérité historique…

      À moins que tu ne parles de toi même…
      :-))

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    3. Il y a des gens bien (des bouillants, des ardents, des gens qui osent parler à l'encontre de la parole officielle de l’Église,) qu'elle s'empresse de faire taire
      Les sorcières sacrifiées sur le bûcher étaient peut-être des saintes

      Bonne journée à toi

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  8. un soir, la sainte se sent lasse de devoir dresser (sans cages pour la protéger) des synthèses toujours plus sauvageonnes
    tandis que la sotte comprend qu'elle ne sera plus moquée mais applaudie quand son public se montrera à la hauteur de ses sotties

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    1. sotties:"La sotie, ou sottie, est une pièce politique, d’actualité, jouée par les Sots ou les Enfants-sans-Souci."
      J'aime les Enfants-sans-souci!
      Les saintes et les sottes sont des soeurs jumelles

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  9. Je souris en pensant à ma note du jour, et au parallèle avec ta propre note.
    Une angélique est-elle une sainte ou une sotte ?
    Ou simplement un être humain ?

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    1. tu sais quoi pastelle?
      ton commentaire était parti dans les spams... tu te rends compte?

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  10. Alors là je me reconnais dans chaque ligne, dans chaque mot..... petit à petit, j'essaye de faire entendre ma voix, posément, sans agressivité, juste dire, dire simplement ce que je pense, ce que je veux....mais c'est pas simple !

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  11. Ça commence jeune ces histoires-là! Je me souviens avoir environ deux ans et demi lorsqu'on a commencé à me dire : "Oh qu'elle est gentille! elle est si sage! J'ai alors cru que c'était là la meilleure façon de me faire aimer. Sauf que ce n'était pas moi! c'était une image de moi. J'ai continué ce petit jeu jusqu'au jour où j'ai compris que ça ne me servait pas de le jouer et j'ai alors voulu savoir qui je suis vraiment. Je n'ai pas été déçue! kéa

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  12. LOL quand j'ai ce genre de débat avec moi-même, j'essaie de me consoler avec la pensée que "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"
    mais je ne sais pas si la fable a raison ;-)

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  13. Ma mère, qui ne manquait pas d'humour, et adorait les formules lapidaires, disait toujours que si sainte Thérèse avait été mariée et mère de famille, elle n'aurait jamais été sainte. Mwouais. C'est curieux cette tendance à angéliser des personnes, des saints, par exemple, qui ont été des hommes et des femmes qui n'étaient pas exempts d'impatience. Bref, qui étaient des hommes et des femmes comme tout le monde.

    Une anecdote amusante, à propos de Thérèse de Lisieux, qui n'était pas que de roses et de fleurettes (et dont les soeurs d'ailleurs ont caviardé les textes). Elle essayait d'écrire son autobiographie, dans le jardin de son Carmel, peinait, elle était malade, déjà tuberculeuse, quand une vieille religieuse est venue lui parler de la beauté du jardin (c'était peut-être pendant une récréation !) elle a dû se faire violence pour l'écouter, l'écouter avec le sourire, alors qu'elle savait qu'elle était en train de perdre le fil de ses idées...

    Mais ce n'est pas le genre d'anecdote qu'on raconte le plus...

    En tout cas, tu n'es pas sotte o;)

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